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Ouest-France : Les tablettes de la discorde

iPad à tous les étages. Le quotidien régional Ouest-France a pour projet d’acheter une tablette numérique à chacun de ses journalistes. Un pas en avant bienvenu pour les uns, un cadeau injustifié en temps de crise pour les autres. Le tout sur fond de crise profonde du quotidien.

Derniers commentaires

Euh, bon....finalement, je suis d'accord pour qu' @si offre à tous ses abonnés une tablette. Merci Daniel!
Avec une tablette, en effet, on peut être "suivi" et amené à "être obligé de travailler en dehors de ses heures de travail"... Et un mauvais journaliste connecté avec une tablette fera toujours un travail de m.... ;o))
Mais j'ai mauvais esprit, je suis une ancienne syndicaliste ;o))
"journalistes" ? Je crois que le mot est un peu fort pour parler de Ouest-France...
Ce qui est étonnant, c'est de faire l'impasse sur le "problème du problème". À savoir que, sans même parler de la fermeture totale du système d'exploitation, ils auraient déjà pu économiser 100€ (et c'est un minimum) sur chaque tablette en ne choisissant pas du Apple. Ça doit chiffrer pas mal au bout du compte sur de tels volumes, et faire une différence conséquente. D'autre part, la prédominance de la marque chez les journalistes (hors spécialisés high-tech) est un réel problème de pluralisme qui assomme le grand public de biais, d'amalgames, de raccourcis, et plus globalement de quasi publi-reportages permanents dès qu'il est question d'articles autour du sujet.
100€, c'est probablement plutôt proche du maximum, en comptant qu'ils récupèrent vraisemblablement la TVA.
multiplié par 600 journalistes, ça ferait donc de l'ordre 60000€, par rapport au 5 millions de pertes d'exploitation et à l'ordre de grandeur probable du prix des 2 rotatives évoquées dans l'article, c'est peu significatif.
À l'échelle d'une boite de cette taille, surpayer de 20 ou 30% ce type d'équipement revêt un enjeu limité, voire anecdotique.
En effet, mis en perspective ça reste une somme relativement négligeable (je ne garde donc que la seconde partie de mon message). Mais du coup, si on va par là, c'est bien « l'affaire » dans son ensemble qui est insignifiante. Offrir un iPad Mini ou une boite de chocolats à chacun de ses employés, ça reste de toute manière ridicule et anecdotique en comparaison de 5 millions de pertes ou de 2 rotatives.
La gestion des coûts peut paraître de l'économie de bout de chandelles mais le résultat à la fin de l'année peut se jouer là-dessus, le bénéfice après impôt d'une société est souvent très faible en regard de son chiffre d'affaire. Et c'est pareil pour les pertes, multiplier les achats à 20 ou 30 % trop cher sur une boîte de plusieurs centaines de personnes et ça va très vite.
Ensuite comparer l'investissement dans des gros équipements qui vont être utilisé sur plus de dix ans et des tablettes c'est ça qui me paraît peu significatif, pour ce type d'équipement là on calcul l'amortissement (espéré).

Picsou a commencé avec un sou ^^
Ouais, mais il n'a jamais un sou en poche
305 millions de chiffre d'affaire pour ouest france, 5 millions de déficit (moins de 2% du CA), et un peu plus d'1 million de subventions de l'état (20% des 2%, je dirais 0,4% du CA de subventions à vue de nez) (source wiki, 2012). Le marché des tablettes ne va pas faire attraper des sueurs sur "la gestion" du journal à personne. Les pochettes promo des festivals et fêtes qui sont pleines de casquettes et de t-shirts coûtant peut-être dix fois plus au total que ces tablettes, et qui ne font s'abonner personne sont incontournables, mais "bichonner" les journalistes c'est mal.
Qui fait tourner la boutique? Encore un peu les journalistes j'espère. La seule morale qui vaille c'est d'être persuadé qu'il y a des gens indispensables et qu'il faut bien les traiter dans une entreprise. Sous des principes d'évitement du gaspillage combien de fois on a rendu des conditions de travail impossibles tout en conservant des postes de dépense futiles et occultes parce que vous comprenez ceci-celà?
C'est surtout faussement les bichonner, dans les société paradoxalement, c'est souvent la partie opérationnelle la plus délaissée par rapport à son importance. Et il vaut mieux à mon sens embaucher des assistants en CDI que passer par des stagiaires, après les tablettes, elles, peuvent surement faire l'objet d'une demande de subvention pour modernisation du journal (ce qui rlativise d'un coup la portée du cadeau)...
Le vrai problème, c'est qu'il faudrait déconnecter justement les journalistes. Leur donner des tablettes (en enrichissant encore plus les actionnaires de Apple, au détriment de bien des gens), c'est aussi les mettre sur "twitter" et "facebook". Et de s'étonner après que l'information ne devienne plus qu'un ramassis de dépêche AFP et de rumeurs sur le dernier message twitter de Boutin...

Pour aller chercher l'information, le net est un outil, mais un solide PC suffit amplement. Pas besoin de dépenser plus.
"Cette tablette arrive peut être aussi comme un «cadeau» pour faire passer les 4 jours de travail supplémentaires annuels négociés avec la direction dans le cadre d’un accord temps de travail" note par ailleurs une journaliste élue du personnel, Isabelle Bordes

Pour le budget des tablettes, des demandent de subventions ont été faites ? Il pourrait être rigolo que le gouvernement de gauche subventionne indirectement l'augmentation du temps de travail.
Je ne comprends pas où est le problème. Les réactions outrées ne viennent-elles pas de gens qui ne comprennent pas l'outil? Un i pad mini, waouh quel luxe! Appeler un cadeau un outil de travail... Crier à la dilapidation des ressources pour un journal qui vend le double de Le Monde, cinq fois plus que Libération. Où comment le mot "crise" s'invite partout et bloque des investissement vitaux dans les secteurs bien vivaces qui n'en feront que plus de bénéfices et refuserons aimablement les aides auxquels ils ont droit et archi droit. "Non mais on est où là" on peut reprendre mots pour mots la formule d'étonnement, mais dans un sens contraire.

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