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Commentaires

ordonnances travail : "trois miettes pour les salariés, ça ne fait pas un quignon !"

Mais à quoi sont supposées servir les ordonnances réformant en profondeur le code du travail ? A faire baisser le chômage, en facilitant paradoxalement le licenciement ? Ou seulement à satisfaire des revendications du patronat, et les demandes des partenaires européens de la France, et notamment l’Allemagne ? Questions que nous posons dans cette émission spéciale, co-préparée avec le magazine Alternatives économiques, et notamment la journaliste Sandrine Foulon, à nos trois invités : Cyril Wolmark, professeur de droit public à Paris-Nanterre, Anne Eydoux, économiste au Centre d'études de l'emploi et du travail du CNAM, par ailleurs membre des Economistes atterrés, et Anthony Gratacos, dirigeant de l’entreprise de logistique Gratacos Père & Fils. Et pour tout savoir des ordonnances, plongez dans le dossier préparé par Alter Eco.

Derniers commentaires

Un fois encore un article importantissime d'Alain Supiot c'est dans le Diplo de ce mois.
Émission passionante de bout en bout . Qualité des intervenants et des interventions. Le biais idéologique ne nuit pas à la compréhension des enjeux. Un grand merci aux équipes.
C'est sur ce sujet que je voulais écrire tout ça . Mais l'émission sur le logement social est bien aussi !
... avec un plateau autant déséquilibré ?
L'issue est-elle prévisible ?

Traduction partielle de cette analyse datée du 16 mai, avant les législatives, par le dénommé Jacques Lafitte, fondateur d'un cabinet de consulting/lobbying européen, placé en 2009 par le Financial Times dans les 30 influenceurs important des politiques et législations européennes et qui doit être dans la pleine ligne Macron :

"Macron une révolution en 5 actes

La France possède le seul système tricaméral au monde. Il y a l'Assemblée nationale, le Sénat et «la Rue» - les forces extra-parlementaires, souvent organisées par des syndicats de gauche. Les extrémistes sont prêts à combattre l'"ultra-libéralisme" du président Emmanuel Macron. Mais il y a de bonnes raisons pour lesquelles la Rue peut ne pas prévaloir cette fois.

Une révolution est en cours en France. Contrairement à la plupart, celle-ci est assez prévisible et brillamment exécuté jusqu'à présent.
(...)
L'acte 1 concernait la création d'une place crédible sur le spectre politique pour le jeune et largement inconnu Macron (...)

L'acte 2 assurait l'élection de Macron (...)

L'acte 3 est en cours. Il s'agit d'élargir la majorité pour y inclure la part "sociale" des Républicain (LR) (...) En plus de plusieurs ministres du Modem, Macron pourrait en nommer quelques-uns du PS. (...)

L'acte 4 prendra place bientôt avec les élections législatives les 11 et 18 juin. Il y a encore 2 mois, viser une majorité absolue pour EM! semblait impossible (...) Dans un sondage Harris Interactive, 75% des interrogés se disent favorables à la liste de candidats de Macron.

L'acte 5 prendra place durant l'été et au début de l'automne avec les premières réformes de Macron.
Ce sera la partie la plus dramatique. Il y aura du désordre particulièrement autour du Code du Travail, mais il y a 3 raisons pour lesquelles la Rue ne gagnera pas :

Premièrement, les réformes ont été posées explicitement dans le programme législatif de Macron. (...)

Deuxièmement, il n'est pas évident que Le Pen ait encore un parti unifié à la fin de l'année. (...) Florian Philippot le stratège derrière Le Pen a menacé de partir si le parti revenait sur son objectif d'abandonner l'Euro (...)

Troisièmement, Jean-Luc Mélenchon, le rival de gauche le plus dangereux, est revenu à ses manières rétives. Il a en fini avec son alliance avec le PCF, déclaré qu'il ne voulait pas battre le PS mais le "remplacer", et commencé à sélectionner seul les candidats à l'Assemblée Nationale de son mouvement de la "France Insoumise" plutôt qu'utiliser la base du vote en ligne.

Macron est intelligent, chanceux et déterminé pour mettre en oeuvre le mot de Georges Danton, "De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace et la patrie sera sauvée".
Les bouleversements de 1789-1799 ont changé la France, l'Europe et le monde. Le temps est venu pour une autre, plus pacifique, révolution."
Bonjour, il semblerait que vous ayez omis de préciser que Anthony Gratacos n'est pas un patron comme les autres mais un militant socialiste et qu'il est déjà intervenu dans un Mediapart Live au sujet de la réforme du code du travail de 2016 et à quelques autres médias, ce qui n'est pas le cas de tous les patrons, c'est a posteriori moins convainquant sur sa représentativité.
Emission très intéressante, bien menée comme d'habitude.

Je suis néanmoins déçu du casting, qui est 100% anti-ordonnances. Pour avoir de la contradiction, il aurait fallu inviter des défenseurs.. Et il y en a. Ce n'est pas à Daniel Schneidermann de se faire l'avocat du "diable". Du coup, la portée du "débat" qui n'en est plus un est limitée. Dommage !
un patron qui a peur d'embaucher doit changer de métier;
les qualités de chef d'entreprise c'est de ne pas avoir peur, de prendre des responsabilités et des initiatives en les assumant;

ce qui compte pour une boîte petite ou grande c'est l'activité ( carnet de commandes );
et l'activité ne dépend pas que des salarié(e)s;
c'est pour cela que cette régression sur le code du travail est contre productive pour les salarié(e)s comme pour les
boîtes !
le MEDEF et le gouvernement bossent peut-être beaucoup ( sic: ils ne sont pas feignants ) mais c'est du travail < 0;
il vaudrait mieux qu'ils soient feignants ( plutôt que d'être cyniques) ;
pourquoi ? ça ne fera pas + d'emplois, ça fera moins de fric pour les travailleurs donc moins de commandes pour les boîtes;
+ de maladies donc des dépenses de santé en augmentation, mr Anthony Gratacos a ajouté d'autres effets perverses;
il y a une dizaine d'années maintenant, le code du travail était déjà consultable sous forme électronique (numérique) ;
j'étais déléguée syndicale et c'était bien pratique car on pouvait faire une recherche avec mot clé;
le problème pour le tout venant c'est que c'est une présentation juridique sous forme d'articles
etc bref un(e) juriste est + à même de le comprendre;
Il serait d'utilité PUBLIQUE, que la présentation de Mathilde Larrère soit accessible gratuitement.
Et donc diffusable un peu partout.
Elle est terriblement efficace, et rappelle quelques fondamentaux indispensables, pour sauver cette institution.
Nous sommes nombreux à être potentiellement concerné un jour par les Prud'hommes.

Merci pour votre travail.

VM
25 minutes d'émission et j'ai le regret de constater qu'une dame présente n'a pas encore eu la parole ? vous trouvez cela normal ?
Très bonne émission. J'ai bien aimé la remarque de l'économiste concernant le défaut originel de cette loi qui prétend instaurer le dialogue social et qui est imposée par des ordonnances. Le double langage qui délégitime tout le reste qui ne peut être que du même tonneau.
Émission enfin vue (bien que j'avais déjà vu la chronique de Mathilde Larrère) et je me félicite d'avoir vu et cette émission et d'avoir aussi revu la chronique.

Merci à @SI.

La question qui me vient à l'esprit est de savoir pourquoi les présentateurs des JT qui invitent les membres du gouvernement Gattaz n'arrivent jamais à nous éclairer comme l'ont fait les invités à cette émission que l'on peut féliciter chacun dans leur position et expertise.
Bonjour,
Malheureusement, lors de l'émission, les paroles du journaliste qui a filmé Edouard Philippe sont inaudibles.
Bonsoir,

Après avoir visionné cette émission, je me demande finalement ... pour qui sont-elles faites ?

L'émission peine (c'est peu de le dire) à y trouver un avantage pour le salarié et de l'autre côté
on entend un employeur de PME dire que ça ne changera rien pour lui et que le problème n'est pas là.

L'émission a passé un certain temps à démonter les éléments de langage et "vérités évidentes"
souvent répétés dans les médias. Mais, il est aussi bien évident pour moi que les principaux
responsables qui parlent aux médias ne sont pas dupes eux-mêmes de ce qu'ils disent.

Donc finalement, pour qui font-ils ces réformes ? à qui profitent-elles réellement ?

L'émission aurait pu terminer sur cette question, je reste sur ma fin.
En accord total avec le chef d'entreprise présent à l'émission !
1. Excellente émission. Merci, chef !
2. Vous avez une caméra qui donne une image terne.
Un point des ordonnances vendu comme une avancée (et je la considère effectivement comme telle) est le droit à la déconnexion. Vous en pensez quoi les @sinautes ?
cher Daniel Schneidermann
je suis abonné a arrêt sur image depuis votre depart sur France 5 ,votre dernière émission sur la loi travail a montré chez vous une defense de se projet de loi , je m inquiéterais si j étais employé chez vous . j hésite a renouveler mon abonnement.
Le temps use les hommes et leurs convictions , accident de parcours ? le journal du monde semble vous boboiser , a suivre
excellente émission, bravo !
les invités sont tous épatants !...
après un passage bon enfant d'@si sur la Corée du Nord, nous voilà revenus à nos fondamentaux : le décryptage, et en particulier celui de la novlangue jupitérienne !......
tout à fait salutaire en cette période, cette émission me donne enfin les arguments pour discuter de la loi Travail, car j'avoue humblement que nos chiens de garde radio-télé n'avaient pas réussi à m'en donner les clés !.
incompétents Bourdin, Demorand, and Co, incapables d'en expliquer les tenants !.....sans doute du fait du côté obsessionnel de leurs interviews qui démarrent joyeusement sur la loi Macron et finissent immanquablement sur la crise au Venezuela : j'avais même fini par croire que c'était Maduro qui était responsable du chômage en France, c'est dire !!!...
merci !
Emission d'utilité publique !
Merci très intéressant
Daniel semble étonné par les prises de position "marxistes" de l'invité qui nous est simplement présenté comme un "petit patron" d'une PME de 20 salariés.

Il devrait pourtant savoir que monsieur Gratacos est aussi un militant socialiste, membre du courant de gauche du PS (Hamon), et candidat PS aux législatives de 2017.

Peut-être l'équipe d'ASI n'a-t-elle pas réussi à trouver un "petit patron" mélenchonien ? :-)
Superbe émission, la mettre en libre accès est salutaire tant elle est d'intérêt publique. Merci asi
Arrêt Sur Images a t'il définitivement abandonné l'idée de proposer des débats contradictoires ?
Excellente émission. C'était vraiment plaisant d'écouter tous les intervenants.
Celui qui a dit :"ce n'est pas en facilitant le divorce qu'on va encourager le mariage" (citation approximative) est Adrien Quatennens député de la FI.

Le 23 septembre, je crois bien que j'ai Bastille.
Par ailleurs, merci, c’est votre troisième émission d’affilée intéressante.
Très bonne émission concernant la Corée du Nord.
Je me demande toujours comment tout un peuple reste aussi servile.
Émission aussi instructive que roborative. Un plateau aussi compétent qu'opposant: on ne saurait l'être trop sur la question. Tous les invités sont à saluer, aux propos desquels l'historienne est venu apporter un final des plus convaincants. Si, toutefois, je m'arrête plus longtemps sur le "petit patron" présent, c'est pour une double raison. D'abord parce qu'il illustre en l'actualisant ce que Marx avait noté "en passant": à savoir, que le "petit patron" est cet être qui, outre ou plutôt qu'exploiteur est doublement exploitant: de la force de travail de ses salariés mais de la sienne également, quand ce n'est celle des siens, comme (sur le plateau) Anthony Gratacos "survivant" à sa propre privation un an et demi durant de rétribution grâce à l'indépendante rentrée d'argent de son épouse. L'hybridité de la situation du petit patron représente l'incarnation de la contradiction constituant le mode capitaliste de production.

Songeant au film des frères Taviani Padre padrone (1977) mettant en scène avant même sa parution l'autobiographie du sarde Gavino Ledda: de petit berger rudement (l'adverbe est faible) "éduqué" par son père et devenu adulte linguiste, il m'apparaît que l'italien dit bien par son suffixe one (grand ou gros avec glissement vers le péjoratif accio) ne suggère pas aussi littéralement en français: à savoir qu'elle peut renvoyer à quelque chose de mauvais.

J'en étais là lorsque le scrupule me prit d'aller vérifier dans le petit Robert si le on terminal du terme d'oxymoron pouvait suggérer quelque chose d'équivalent à ce que dit l'italien "supplémentairement"**. Bien m'en prit car voici ce que je découvris: que le mot vient du grec oxumôron de oxus "aigu" et môron "fou, sot". Ainsi la contradiction dans l'expression qui définit l'oxymore apparaît-elle, on ne saurait plus justement désigner l'impossibilité d'être à laquelle est ordonné tout ce qui est ainsi désigné: ainsi ici le "petit patron", bien évidemment pas seulement celui de l'émission, mais tous ses équiproduisants: plus ou moins. On comprendra que je ne me hasarde pas maintenant à développer la question: les totalitaires solutions (soviétisme, fascisme, nazisme) qui lui furent apportées au cours du siècle dernier ont révélé combien nous étions peu préparés à l'affronter... et le demeurons guère mieux jusqu'ici.


* Autant qu'il m'en souvienne le titre ne fut justement pas traduit en français faute de pouvoir y signifier le supplément de méchanceté ainsi linguistico-économiquement attaché au vocable de "patron" en italien.
** Rappelons, parce que nul ne s'en souvient, que la logique du "supplément" ne remonte ni à Derrida, ni à Deleuze, mais à "l'appel" au "supplément d'âme" (requis par notre technologique modernité) de Bergson dans Les deux sources de la morale et de la religion.
C'est Anne Eydoux qui cite furtivement cette particularité de l'état employeur en dernier ressort, pour expliquer le succès du Danemark que l'on cite en exemple. Et c'est un des éléments central de [large]la théorie économique néochartaliste[/large]. On attend d'ailleurs toujours le dossier d'Alternatives Économiques sur le sujet et, malgré mes efforts, je n'ai toujours pas compris en quoi ces braves gens seraient alternatifs !

Un dernier mot: le petit patron le dit, ce qui compte c'est le carnet de commande. Pour qu'il soit plein, il faut que les entreprises aient des client. Pour cela, il faut que les gens achètent et donc qu'ils aient de l'argent et donc la seule solution pour lutter contre le chômage c'est d'augmenter les salaires. CQFD (depuis longtemps et par de nombreux économistes)

PS: Quelle est la monnaie du Danemark ? Je vous aide : ce n'est pas l'euro. Le Danemark a une monnaie souveraine, et ça aussi c'est un des piliers du néochartalisme et donc du succès revendiqué de ce pays.

PS: Quelle est la monnaie du Danemark ? Je vous aide : ce n'est pas l'euro. Le Danemark a une monnaie souveraine, et ça aussi c'est un des piliers du néochartalisme et donc du succès revendiqué de ce pays.
Ah l'Euro mère de tous les maux. Le chômage a explosé en France sous le règne du Franc. Quant au Danemark ils gardent une parité très stable avec l'Euro, à tels point que beaucoup de danois souhaiterait aujourd'hui avoir comme monnaie souveraine l'Euro.
@ kusto
A la demande générale, je vais expliquer rapidement pourquoi votre commentaire n'a ni queue ni tête et montre que vous ne savez pas de quoi vous parlez :
1) Le chômage a explosé en France sous le règne du Franc : Et alors ? Qui a dit que le franc était une garantie de plein emploi ? Quel rapport avec l'euro ? Une monnaie souveraine est une condition nécessaire au plein emploi mais pas suffisante
2) Parité très stable : je ne suis pas vraiment au courant du taux de change entre la couronne et l'euro. Selon vous, cette stabilité est un des objectifs de la banque centrale danoise ou une coïncidence ? Et là encore, qu'est ce ça prouve exactement ?
3) Beaucoup de danois souhaitent: vous me permettrez de ne pas commenter cette affirmation vague et absolument pas convaincante. Beaucoup de français regardent Cyril Hanouna ....

Et enfin cerise sur le gâteau:
4) ... comme monnaie souveraine l'Euro: mais mon ami l'euro n'est pas une monnaie souveraine, l’Europe n'étant pas une nation !!!! si il fallait choisir un seul argument pour montrer que vous ne savez pas de quoi vous parlez, c'est bien celui là.

Contrairement, à ce que vous pourriez croire, je ne suis sûr de rien et ne prétend pas détenir la vérité révélée. Mais j'ai au moins des arguments solides pour étayer ce que je crois (voir article donné en lien dans mon commentaire initial) contrairement à vous. Et ne me remerciez pas, c'est gratuit et de bon cœur que j'essaye de créer des lacunes dans votre ignorance crasse
Tout est basé sur une idée fantasmée attribuant à la monnaie un pouvoir bien plus important que dans la réalité, et qui conduit ses partisans à défendre une idée fixe, renversant chez eux ainsi la hiérarchie des valeurs, et donc dérivant sur des comportements inhumains comme à chaque fois que des personnes perdent de vue l'humain et les remplacent par des chiffres / des taux / des indices / des courbes ...
Ce qui explique le décalage entre l'aspect superficiel humaniste de ces théories et votre comportement plein de haine et de mépris pour les personnes qui ne partagent pas votre délire.
euh... la monnaie est un instrument majeur politique dans le domaine economique.
Faire sans cette marge de manoeuvre dans une politique economique, c'est un peu comme courir un marathon avec des poids en plus... par exemple : voir les etats d'ameriques latines avec l'ombre du dollar, ou l'afrique et l'ombre du franc, maintenant euro... ca explique pas tout, mais la pente devient plus raide... et quand on a deja pas beaucoup de "jus", gravir la pente peut paraitre impossible.

sans etre en accord avec les quelques exces des posts de rst, je suis d'accord avec lui dans le fond, pour rappeler que l'instrument monétaire, c'est important tant qu'on est dans un systeme dont la valeur passe par la monnaie.
Alors oui la politique, c'est pas que des chiffres, la politique economique, ca l'est beaucoup quand meme... a moins de s'appeler jesus et etre capable de multiplier les pains a volonte (ok la les chiffres ne comptent plus...) mais qu'on soit capitaliste ou communiste, l'economie est chiffré, c'est aussi un peu son role...

L'humain c'est beau pour les envolees rethorique (pas que), mais y'a un moment ou l'humain mange et compte les personnes, les grains, les pains pour le sustenter...
mais qu'on soit capitaliste ou communiste, l'economie est chiffré, c'est aussi un peu son role...

L'humain c'est beau pour les envolees rethorique (pas que), mais y'a un moment ou l'humain mange et compte les personnes, les grains, les pains pour le sustenter...


Merci pour cette lumineuse illustration de notre divergence.

Je vais essayer de renverser votre proposition.

Le chiffré, c'est beau pour les "plongées dans le réel", mais il y un moment où il faut que l'humain vive, et pas que pour manger, pour vivre.

Et depuis que le monde est monde il y a sur terre assez pour que chacun y trouve suffisance.Il y a pour le moment assez de grain, de pain pour se sustenter.

Mais il y a aussi ceux qui ont le pouvoir de priver les autres du droit de vivre.
Mais il y a aussi ceux qui ont le pouvoir de priver les autres du droit de vivre.

ouaip privé ou pas tout ca est chiffre...

Et l'humain vie de ce qui est chiffrable mais pas que, on est d'accord, mais faut arreter les conneries 5 mn, le chiffrable est aussi incontournable que le non-chiffrable.

Vous renversez aucune proposition, je nie en aucun cas l'aspect non-chiffrable, mais faut arreter la branlette, a l'opposer a l'humain blablbla, parce que ca finit par se vider de sens, les deux s'opposent pas chiffrable/non-chiffrable, mais faut faire avec les deux.

j'ai un patron qui a essaye de me la jouer, la carte de l'humain, ("tu comprends les emplois, les familles a la rue etc...") in fine ca voulait dire du travail non paye pour moi. Apres lui/vous, avez raison en partie, la vie se resume pas a ca, par contre ma vie dans "l'assiette" j'en ai vu le resultat.

alors oui les revendications politiques sont autant de principe, que materialiste, et souvent ca commence/finit par le dernier, ca mene a rien de noyer dans la branlette intellectuelle, si ca change pas les realites materiel (le chiffrable, et tant mieux pour vous si vous etes au dessus de ces contingences, c'est loin d'etre le cas pour tous).
Ne pas voir les gens comme des chiffres, ce n'est pas de la rhétorique c'est une démarche philosophique et politique.
Vous ne pouvez nier à quel point certaines personnes ne réfléchissent plus que d'une manière déshumanisée, c'est une réalité.
Et si le rôle de la monnaie est mal compris et sous estimé par la plupart des gens, il est aussi surestimé tout en étant mal compris ( cela marche dans les deux sens ) par d'autres.
Meme si je suis pas forcement d'accord avec certains exemples pris par rst (pour repondre a rst, exces etait peut etre trop fort), il ne me semble pas que rst tombait dans les travers que vous evoquez.

Je sais que "souverain" cree des allergies chez certain, mais en droit ca designe (grosso modo) celui qui a le pouvoir de decider en ultime ressort. Et ca c'est une question primordiale dans la politique quelque soit le parti pris, la question du pouvoir, celui qui a le dernier mot en la matiere est au sommet de la pyramide.

La question de l'euro, pose la question, entre autres, dans notre paradigme actuel, de la capacite a pouvoir decider sur un levier economique majeur (l'economie qui est foncierement politique contrairement a ce qu'on essaye de nous faire croire....), la monnaie.

ici, si on pose les questions de fond, en sortant des arguments publicitaires dont on l'affuble, l'euro est problematique politiquement/economiquement/socialement parlant.
Nationaliste oui, souveraineté certainement pas.
Ce genre de type ne comprend absolument pas que les actes des autres pays peuvent nous impacter et vraiment nous nuire, parce que nous sommes liés les uns aux autres et que pour être réellement souverain plutôt que de subir des décisions lointaines, il faut aller discuter et s'organiser avec eux.
Il ne comprend pas non plus que l'inter gouvernemental est par essence oligarchique et conduit à donner la "souveraineté" à des ministres, des technocrates et des diplomates qui ne sont même pas élus.
Et que la vraie souveraineté qui nous intéresse c'est celle du peuple et ce n'est pas dutout sur cette souveraineté qu'est basée la Vème république, que parler de souveraineté sans changer les institutions en France au préalable, c'est se moquer du monde.
Et que tout ceci est certainement bien plus important et déterminant que la monnaie.
@ Makno

Mes "excès" comme vous dites, ne sont rien par rapport aux accusations ignominieuses de certains.
2) Parité très stable : je ne suis pas vraiment au courant du taux de change entre la couronne et l'euro. Selon vous, cette stabilité est un des objectifs de la banque centrale danoise ou une coïncidence ? Et là encore, qu'est ce ça prouve exactement ?
La couronne danoise est adossée à l'Euro et la banque centrale déploie tous les efforts nécessaires pour garder la parité stable, dans la pratique elle a oscillé au maximum entre -0.5% et + 0.1%. Ceci afin de garder la confiance dans les échanges avec les marchés extérieurs. Le Danemark applique aussi scrupuleusement la plupart recommandations de la BCE sur les différents taux pour conserver cette parité. De plus, dans leurs accords avec l'Europe, le Danemark ne peux pas varier sont taux plancher de plus de 2.25% (plutôt que les 15% habituels des pays souhaitant intégrer l'Euro). Ce qui ne leur pose pas de problèmes vu qu'ils restent volontairement bien en dessous de cette marge. En réalité la souveraineté monétaire n'a pas grand chose à voir avec la situation danoise. Et si c'était le cas, pensez-vous vraiment que Macron serait béat la bouche en cœur devant le modèle danois?

Ce qui m'a poussé à réagir c'est votre remarque qui me semblait attribuer très gratuitement un partie de la «réussite» danoise à la souveraineté monétaire, alors que celle-ci n'est que théorique. Je ne m'étais pas trompé vu que vous appliquez des théories économiques à un pays et une situation dont vous avouez vous-même ne rien connaitre.

Il y a différents autres points qui concourent à cette «réussite» danoise. La flexi-sécurité en fait partie, cependant les admirateurs de ce système omettent souvent pleins de détails importants:
a) Ces réformes ont été mises en place non par un président opportuniste dans le cadre d'une stratégie de com, mais après des discussions et des accords avec les syndicats et les partenaires sociaux, qui n'ont pas oublié d'exiger le point suivant:
b) La sécurité. Des indémnisation de chômage élevées mais aussi des programmes de formation continue et de formation lors du chômage (obligatoire après un an) très développés afin de permettre une migration des métiers vers des secteurs économiques plus performants.
c) Cette sécurité coute un bras à l'état danois. Et ce qui les bien aidé à mettre tout cela en place, c'est qu'au début des années 90. le Danemark est devenu exportateur de pétrole et de gaz naturel grâce aux ressources maritimes. Cette manne financière a créé une période de grâce de l'état-providence danois, qui leur a permis non seulement de financer ces réformes onéreuses mais aussi de rembourser une bonne partie de leur dette. Je vois mal comment on pourrait répliquer cela avec la situation actuelle française.
d) La crise de 2008 a fortement ébranlé le modèle danois, proportionnellement, ils ont été beaucoup plus touchés que bien d'autres pays. Suite à cela et à la diminution des export pétroliers, le Danemark a du faire des coupes à la hache dans le volet «sécurité». J'attends de voir les effets de tout cela sur le long terme…


4) ...
C'était une pique mais l'humour vous fait plus défaut que l'insulte apparemment. Dommage.
Ce que vous appelez de la sécurité n'en est pas en réalité, que les gens comprennent bien il s'agit de mettre de force des gens dans des emplois bidons ou des formations, c'est un maquillage du chômage, rien de plus.
Et tous les pays qui disent avoir réussit à "vaincre" le chômage de masse utilisent le même genre d'artifices, une réduction artificielle du taux de chômage, et non pas la création de vrais emplois où les gens peuvent s'épanouir et vivre dans la sécurité matérielle et morale.
Les gens mis en formations ainsi ne cessent pas de compter pour le chômage, et le modèle danois sert en ce sens plus à fluidifier le marché du travail et permettre à ceux ayant un métier dans un secteur en perte de vitesse (et qui emploie de moins en moins) à se reconvertir vers un secteur en expansion. Mais à nouveau pour que cela fonctionne ça coûte très cher.

Il y a bien une mesure de maquillage dans les réformes danoises cependant: la facilitation de l'accès aux retraites anticipées pour les seniors, qui les font sortir du système, contre encore des gros investissements de l'état.

Le problème en France, et ce qui a bien été relevé dans l'émission est que ce volet «sécurité» est complètement absent des réformes proposées. Et que le mantra «virer plus facilement augmentera l'embauche» est tant réducteur que faux.
Et je ne suis pas d'accord avec cette rhétorique, je maintiens ce que j'ai dis, il ne s'agit nullement de sécurité, c'est de la violence et de la précarité.
Que les gens touchent une plus grande indemnité ne compense en rien le fait que les gens sont devenus des objets que l'on peut jeter quand on veut ou encore le travail forcé, car c'est bien de ça dont il s'agit.
Je ne vois aucune réussite là-dedans. Juste des mesures de maquillage totalement liberticides.
Pourtant l'économie évolue. Dans une région ou pays, tel secteur peut voir son besoin de main d'oeuvre doubler ou être divisé par deux en 15 ans. Vous souhaitez des emplois garantis à vie car tout le reste serait du travail forcé et de la violence. Mais comment proposez-vous de résoudre ces problèmes? Continuer des mesures ou l'état dépense pour maintenir à flot des secteurs en perte de vitesse sans pouvoir investir dans ceux porteurs? Jusqu'à quand? Et je ne trouve pas ça très respectueux de sauver absolument mon travail alors qu'il est devenu inutile et une charge pour la société dans laquelle je vis…

Macron proposait de réduire la durée des indemnités puis de couper le robinet. Si on me demande de choisir un modèle ou à la fin de ma période je dois suivre une formation offerte, tout en continuant de percevoir mes 90% d’indemnités je suis preneur.
Je ne souhaite pas des emplois garantis à vie.
Je souhaite que les personnes soient traitées comme des humains avec des droits qui leur garantie un salaire décent, des conditions et une vie au travail décentes, une sécurité sociale et morale, le respect de normes de sécurité et d'hygiène, des protections sociales.
C'est l'entreprise qui doit s'adapter à l'humain et non les humains qui doivent être sacrifiés aux pires exploitations dans les entreprises.
C'est justement l'objet du combat que nous menons en France contre les ordonnances de macron.
En ce sens, le travail forcé devrait être interdit. Et la formation forcée tout autant. Le marché du travail ne peut être vertueux ( meilleurs offres / demandes satisfaites ) que si les rapports entre les travailleurs et les employeurs sont un minimum équilibrés.
Le chômage doit être combattu sur le plan économique en créant des vrais emplois, et non en rendant les gens corvéables à merci.
Les licenciements doivent être le dernier recours, les employés ne doivent pas être une variable d'ajustement.
Je ne saurais résumer ces droits, qui sont justement l'objet du droit du travail, dans un poste, simplement il faut arrêter de précariser les gens, ce n'est clairement pas une solution et les "modèles" comme le Danemark qui sont basés sur du travail et de la formation forcée sont juste une horreur, cela n'a rien d'enviable.
Le viol de la dignité et de la liberté cela ne se compense pas avec de l'argent.
En dehors des généralités sur le respect de l'humain (qui serait contre hormis quelques pitoyables personnes?) que proposez-vous de concret pour résoudre les problèmes structurels de l'emploi que j'ai évoqué?

Créer de vrais emplois semble être votre mantra. Mais comment vous y parvenez sans re-former les travailleurs? Quelles sont vos propositions en ce sens? C'est bien joli tout le monde souhaite créer de l'emploi, mais comment y parvenir? Tout le monde se jette la balle.

ça me semble quelque peu utopique d'attendre de l'état et des entreprises qu'ils offrent continuellement la même proportions d'emplois dans chaque secteur en niant totalement toute évolution de l'économie, comme si c'étati quelque chose de complètement modulable à l'envi.

C'est l'entreprise qui doit s'adapter à l'humain et non les humains qui doivent être sacrifiés aux pires exploitations dans les entreprises.

Donc une usine de fabrication de machines à écrire. Les ventes de celle-ci s'effondrent dû à la chute de demande. Les employés aiment leur travail et son bien dans cette entreprise, celle-ci doit donc continuer à produire autant de machines pour le bien-être de ses employés. Afin que ce processus puisse continuer, l'Etat sera acquéreur des surplus, et le fera ensuite démonter pour récupérer les matières premières et créant ainsi de l'emploi. Ou alors on explique à la population que l'informatique ne fera pas son apparition en France et sera interdite pour préserver l'emploi des producteurs de machines à écrire?

Mon exemple est très caricatural, mais avoir comme seul condition le bonheur du travailleur on arrive vite à des absurdités. L'entreprise est dépendante de l'économie qui ne peut être modulée selon notre bon vouloir. Ce qui ne veut pas dire non plus qu'elle doit considérer l'employé comme une ressource dont elle peut faire ce qu'elle veut. Il faut savoir, d'un côté comme de l'autre, faire des concessions. Parmis celle-ci suivre une formation lorsque votre métier ne sert plus à rien ni à personne ne me paraît pas monstrueux.
En dehors des généralités sur le respect de l'humain (qui serait contre hormis quelques pitoyables personnes?) que proposez-vous de concret pour résoudre les problèmes structurels de l'emploi que j'ai évoqué?

Il existe déjà tout ce qu'il faut pour les entreprises pour faire face aux aléas de la conjoncture et le code du travail encadre tout cela pour protéger les droits des travailleurs.
S'il y a toujours moyen d'améliorer les choses, elles ne consisteront jamais à précariser ou sous-payer les travailleurs.

Créer de vrais emplois semble être votre mantra. Mais comment vous y parvenez sans re-former les travailleurs? Quelles sont vos propositions en ce sens? C'est bien joli tout le monde souhaite créer de l'emploi, mais comment y parvenir? Tout le monde se jette la balle.

Depuis le départ vous n'avez de cesse de me prêter des intentions que je n'ai pas, toutes plus débiles les unes que les autres.

La formation professionnelle est quelque chose auquel j'attache beaucoup d'importance, et c'est pour cela que je soutiens l'AFPA de ma région en incitant mon entreprise à prendre leurs stagiaires, que je transmets volontiers mes connaissances et mon savoir faire et que je participe au jury qui valide leur formation. Pouvoir apprendre un nouveau métier à n'importe quel âge, permettre aux gens de pouvoir se former continuellement, c'est vraiment d'utilité publique.
Mais c'est un droit, une liberté fondamentale, cela ne peut pas être imposé aux gens de force.
Actuellement les organismes tels que l'AFPA sont mis à mal parce que l'état se désengage de plus en plus et favorise les organismes de formation privés et payants, la formation étant vue comme un business juteux.
Au contraire, c'est un véritable service public de la formation, s'inspirant de l'expérience de l'AFPA qu'il faut créer et développer pour que ce droit devienne une réalité et pour permettre aux gens de changer de vie et de s'adapter aux opportunités du moment.
La FI propose d'autres choses pour agir sur le chômage structurel comme les transports gratuits et la réglementation sur les logements pour faciliter la mobilité des gens. Encore des droits !
Mais ce n'est pas le chômage structurel qui doit être notre principale préoccupation. C'est évidemment le chômage économique qui est le principal problème, le nombre de chômeurs étant 8 fois supérieur au nombre d'offres d'emplois vacantes.
Et pour régler ce problème là nous avons tout un programme, la réduction des inégalités, les investissements publics notamment à travers la planification écologique pour relancer l'économie, la dé-financiarisation de l'économie, la redéfinition des traités européens pour baser nos échanges avec nos voisins européens sur une véritable coopération plutôt que de nous détruire les uns les autres en organisant une concurrence etc ...

Continuez donc d'être persuadé qu'il n'y a pas d'autre alternative que de maltraiter les gens et de détruire les droits que nos ainés ont conquis en versant leur sang !

Donc une usine de fabrication de machines à écrire. Les ventes de celle-ci s'effondrent dû à la chute de demande. Les employés aiment leur travail et son bien dans cette entreprise, celle-ci doit donc continuer à produire autant de machines pour le bien-être de ses employés.

En cas de baisse de l'activité de manière temporaire ou problèmes financiers du même ordre, on a inventé diverses choses comme le chômage technique. Il reste à en inventer certainement d'autres comme notre proposition de faciliter la trésorerie avec des prêts à taux zéro.

Dans tous les cas le recours à des aides doivent être justifiés.

En cas de baisse de l'activité de manière définitive, il n'y a pas d'autre solution que le licenciement, parce que parfois il est réellement justifié.

Il ne faut pas être dans l'idéologie comme vous le faites, renseignez-vous sur ce qui existe déjà, les gens ne s'opposent pas par caprice à toutes ces insanités.
"Mon exemple est très caricatural"... Le pensez-vous vraiment ? Et même dans ce cas, ne serait-ce pas parce que vous en appréciez l'effet, sinon à quoi bon (très) caricaturer ?


"En dehors des généralités sur le respect de l'humain (qui serait contre hormis quelques pitoyables personnes?)" écrivez-vous. Là aussi, je me permets de douter du fondement absolu et caricatural en fait qui découle de cet appel humanitaire. Je ne doute pas, comme vous, qu'il y ait des gens pour lesquels le respect de l'autre compte, espérons-le nombreux. Il serait intéressant de mesurer quel est leur poids dans les prises de décisions du monde ultra libéral. A mon avis, cela pèse médiocrement lourd. Par contre, et c'est eux qui fondamentalement comptent, un nombre même restreint de salauds patentés suffit à transformer bien des sociétés en camp de travail forcé ou en enfer. Quand ce ne sont pas des salauds, ne s'agirait-il pas alors d'idéologues dangereux ?

Une grosse proportion de gens par contre ne sont pas très intéressés par le respect du prochain, dès lors qu'ils ne se posent pas la question, s'abstiennent d'y penser, n'en ont peut-être pas les moyens ou sont confrontés à la dureté de l'existence qui leur fait penser à leur survie exclusivement. Potentiellement, nous sommes très nombreuses pitoyables personnes, j'en suis certain. Votre invocation bien recommandable mérite réflexion avant de la considérer comme fait acquis.

Admettons que nos points de vue soient inconciliables parce que précisément ils ne donnent pas une image simplement comparable d'un même problème. Il devient alors impossible de s'entendre sur le fait que tout travail abrutissant, incohérent, sujet à disparition permanente, ne répondant à aucune utilité et moins encore à une nécessité de la société humaine mais poursuivant le principe de prédation que l'homme inflige à son environnement, créant injustice, exploitation, disparités folles de revenus, asservissement, perte de dignité devrait être proscrit dans une société respectueuse de l'humain, en général et dans chaque compartiment particulier de celle-ci.

Et pourtant, vous semblez bien vous intéresser à la même personne digne de respect que Sandy. Je pense que le travail productif, notion qui recouvre un nombre incroyable d'activités dont évidemment certaines ne sont même pas rétribuées... n'est pas extensible. Mais surtout, tout n'est pas bon à produire, et un nombre incalculable d'activités sont tout simplement préjudiciables à la santé physique et mentale de l'homme, à sa dignité parfois même, et mènent, par le principe de la surexploitation des ressources au sens large, à la faillite du genre humain. La planète ? Elle se passera de nous, n'en doutons pas une seconde.

On peut réfléchir à ces questions de manière très diverse, mais ce n'est certainement pas en poursuivant à marche forcée dans le système totalement pervers de production sans intérêt pour les besoins réels de l'Humanité (vite dit, logement, nourriture et habillement, éducation, occupation légitime et sensée, loisirs, liberté de pensée, sécurité, égalité, Justice) et sur le mode du toujours plus, toujours plus loin, plus tout que la justice va progresser. L'effort nécessaire à la production des biens de consommation a été divisé par cent, par mille. La puissance et la masse de la connaissance humaine semble presque n’avoir pas de limite, elles aussi multipliées par un facteur pratiquement inconcevable. Par contre, nos besoins vitaux sont les mêmes qu'il y a un siècle ou bien plus, alors que notre fragilité a explosé. Coupez l'électricité dans la cité, pour voir.

Dans ce contexte où non seulement le travail essentiel à notre confort mais à notre survie n'est pas la préoccupation des gouvernants ni des multinationales qui régissent le "marché", où son volume ne cesse de se réduire du fait de la puissance de production atteinte par l'homme aujourd'hui alors que le produit de ce travail revient toujours plus à une proportion ridiculement petite d'individus et de manière toujours plus abstraite, nous pensons que ce mouvement de compression de l'activité ne peut que se poursuivre de manière dramatique. Si les machines à écrire ne sont plus d’actualité dans le domaine industriel, nous pressentons qu'il en ira bientôt de même avec nombre d'objets quotidiens que la "révolution" numérique jettera aux oubliettes. Pas mieux, pour ceux qui seront encore fabriqués, nous savons parfaitement que leur production sera toujours plus automatisée, rendant la présence humaine proportionnellement toujours plus insignifiante. Bien évidemment, la variable d'ajustement reconnue comme telle par quelques idéologues (!) que représente l'employé subira ce phénomène de disparition, en passant par la trop connue ubérisation, le contrat aidé, la reformation perpétuelle.

A propos de cette dernière, il me semble plus qu’illusoire de penser que la société civile, à qui revient toujours l'obligation de pratiquer des sauvetages improbables suite aux catastrophes industrielles et financières, pourra sans un retournement magistral de pouvoir, contribuer à la survie de la moitié, des deux tiers d'une population privée de revenus et de travail décent. Il ne faut pas se le cacher, à part quelques pitoyables personnes, nous avons encore le désir de préserver, au bénéfice de chacun, un travail, une dignité et un sens de l'existence qu'une activité cohérente fonde.
Bon puisque sans écho, Delamarche
Au passage, quelques infos sur ce qu'il évoque concernant le soi-disant "plein emploi" aux USA : America's part-time workforce is huge, 25/04/2016.

Résumé : fort taux d'emploi partiel non voulu, pauvreté associée et des boîtes qui vont jusqu'à réduire les heures par employé pour esquiver l'obligation de fournir une assurance santé au-delà de 30 heures/semaine.
Conclusion d'une interviewée pensant à faire du Uber : "I don't see a future in what I'm doing now", she said.

Extrait : the 6 million Americans who work part-time but want full-time jobs today are at the highest level in about 30 years or so. (...) Experts call these jobs "hidden unemployment" because these people are capable of working more hours than they can get.
(...)
The number of "involuntary" part-time workers reached a high of 9.2 million in September 2010. But in the last three decades the involuntary part-time workforce averaged about 4.8 million -- a lot lower than the levels today.
(...)
At the start of 2015, a key provision in the law stated that employers of large businesses had to offer health care coverage for employees who work 30 hours or more per week.
To avoid that law, several companies like Walmart (WMT), Target (TGT), Trader Joe's, Home Depot (HD) lowered the number of hours that employees worked to avoid paying health care. Some ended health care coverage for part-timers in 2013 and 2014. Thousands of workers were impacted.
(...)
Valerio too is considering becoming an Uber driver to pick up some extra income while she seeks a full-time job.
"I don't see a future in what I'm doing now," she said.
@ kusto

Vous n'avez pas répondu à toutes mes objections. C'est votre droit.
Que vous le vouliez ou non, le Danemark a sa propre monnaie. Libre à vous de décider que cela n'a aucun rapport avec sa réussite éventuelle mais c'est une erreur d'appréciation.
Non,je ne connais pas spécialement le Danemark et non je n'ai appliqué aucune théorie à ce pays. Relisez mon commentaire initial. Je ne faisais que remarquer que l’économiste mentionnait le rôle d'employeur en dernier ressort de l'état Danois et que cela constituait l'un des pilier du néochartalisme aussi appelé MMT.

PS Juste pour le fun: à quel moment exactement je vous ai insulté ?
Je ne faisais que remarquer que l’économiste mentionnait le rôle d'employeur en dernier ressort de l'état Danois et que cela constituait l'un des pilier du néochartalisme aussi appelé MMT.
C'est que je repproche c'est l'association d'idées: L «employeur en dernier ressort » fait partie du néochartalisme, le Danemark pratique l' «employeur en dernier ressort», donc le danemark fait du néochartalisme, donc sa souveraineté monétaire est une des clé de son succès. C'était tout du moins fortement sous-entendu sans aucun argument pour l'étayer, et pour cause.

Que vous le vouliez ou non, le Danemark a sa propre monnaie. Libre à vous de décider que cela n'a aucun rapport avec sa réussite éventuelle mais c'est une erreur d'appréciation.
Et l'argument? Vous n'en avez pas parce que vous ne connaissez rien au sujet apparemment. À ce tarif c'est autant valide que de dire que le taux d'emploi est lié à la consommation de hareng. Je n'ai rien décidé, je vous ai présenté des arguments et votre seule réponse c'est ça, vous auriez mieux fait de rester dans votre mutisme et vos certitudes prêtes à l'emploi.
Deux graphiques :
- taux de change Couronne-Euro depuis 10 ans
- taux de chômage France, Danemark, moyenne U.E., depuis 1984

Ce que j'en tire : le change est stable sur ces 10 années, et les variations de taux de chômage sont importantes.
On voit que la France a une base de chômage structurel plus important, que c'est beaucoup plus variable pour le Danemark.
Maintenant si on compare les populations : le Danemark est passé de 5,1 à 5,6 millions entre 1985 et 2014 (109,8% de 1985), pendant que la France passait de 55,4 à 64,6 millions (116,6% de 1985).

Le Danemark est un pays pouvant évoluer plus vite que nous sur ses structures économiques par simple effet de taille, avec moins de gens que la France à faire entrer dans le travail. Dans tout ça, il resterait à montrer où a pu éventuellement jouer une politique monétaire si le Danemark a fait autre chose que de viser la stabilité par rapport à l'Euro.
[quote=Kusto]Ah l'Euro mère de tous les maux. Le chômage a explosé en France sous le règne du Franc.
En effet.

Mais ce que vous ne dîtes pas, c'est qu'il s'agissait des conséquences de la politique du "franc fort" visant à ajuster la monnaie à la future monnaie unique. Une belle démonstration, certes involontaire de votre part, de la responsabilité de la politique monétaire.
On voit toujours midi à sa porte n'est ce pas ?
Hello !

As usual ... super intéressant!

Étant élu du personnel dans ma boite, j'aurais aimé savoir s'il était possible de diffuser cette émission au-delà du cercle des abonnés...

Qu'on soit d'accord ou pas avec les différents avis exprimés, le simple fait de regarder une émission bien ficelée qui aborde de nombreux aspects autour du sujet des ordonnances suscite le questionnement et la réflexion, aide à se forger un avis. Et ça, à mon humble avis, C'est quelque chose qui manque cruellement :)

Du coup... serait-ce envisageable de rendre cette émission publique ?? :)
Il faut cesser de penser que la droite pense. Elle calcule, elle comptabilise, elle essaie de prévoir, elle compare coûts et avantages, elle chiffre mais ne pense pas ( c'est là sa chance).
Schneidermann
ou l'avocat du diable ^^
Je confirme: téléchargement déficient à 46:38 => arrêt sur pas d'image. Ni de son.
C'est un peu dommage, du coup, d'aller voir l'émission sur YouTube en streaming quand on raque pour visionner le truc tranquillou hors connexion.
Non?
J'aurais bien aimé entendre Daniel sur sa propre expérience de patron.
Si il y a peur d'embaucher, je crois que ça concerne plus généralement la peur de l'administration de gens qui sont patrons par accident, sans formation de gestionnaire, sans expérience familiale, ceux qui veulent ou essaient de se lancer. Quand on est journaliste et devient patron de presse, ira-t-on facilement négocier avec les assurances, les impôts, les banques etc. pour expliquer que l'entreprise a une mauvaise passe mais que les fondamentaux sont bons, qu'il faut juste un étalement des paiements ? Saura-t-on ne pas se salarier et négocier un crédit personnel à partir de la valeur patrimoniale de l'entreprise ?
Parce qu'au fond, l'idéologie bourgeoise pour parler à l'ancienne, veut qu'on soit tous "patrons", indépendants, c'est leur conception de la liberté comme autonomie par le commerce.
J'ai souvenir (à vérifier) que dans son programme, J.-F. Copé prônait qu'à 18 ans tout le monde ait un numéro Siren/Siret comme on a un numéro de sécu, qu'on soit tous d'emblée considérés comme entrepreneurs individuels.
Gros décalage son/image quand on visionne le découpage en actes, et à l'heure où je poste ce message l'acte 3 n'est pas disponible( " publication en cours").

Vais voir si sur youtube ça marche mieux.

En tout cas, bravo pour le choix du sujet, ça promet d'être intéressant.
Émission très éclairante, même si on se doutait bien qu'il y avait des loups.
Très bonne émission mais vous avez oublié de parler des contrats de chantier.
Cher Daniel, il faut vraiment faire qqchose pour que le fichier soit moins lourd ! Merci d'avance !
Instructif ! On se doutait que les ordonnances contiennent de pièges. Vous permettez à vos invités de mettre le doigt sur des points cruciaux apparemment pas mis en évidence ailleurs. Merci.
je ne sais pas si ça peut vous aider
mais comme l'émission est en partenariat avec Alternatives économiques elle est aussi visionnable sur You tube et ce sera donc peut-être plus facile

https://www.youtube.com/watch?v=1rIup_U0mzM&feature=youtu.be
Je confirme que le fichier me paraît gigantesque et, avec ma connexion du fond du trou de la parpagne, j'en ai pour plus d'une heure et demi de téléchargement !!!
Je me souviens d'un temps où l'on pouvait télécharger la version audio en mp3 de l'émission.

Ce temps est-il révolu ou c'est moi qui vient d'adhérer à la confrérie de Alzheimerisés ?
Et petit soucis d'encodage sur la version en stream... décalage son/image assez important.

Je ne doute pas que l'équipe technique corrigera cela au plus vite. Faudra juste attendre un peu plus pour savourer cette émission qui semble bien intéressante !
N'y a-t-il pas un problème, l'émission qui fait une heure seize pèserai plus de 3 giga? Pensez à ceux qui n'ont pas une énorme connexion.

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