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Commentaires

"Orban a choisi le discours de la haine."

Que se passe-t-il en Hongrie ? En s'attaquant à tous les contre-pouvoirs, que ce soit la presse, la justice ou la banque centrale, le gouvernement est-il en train d'instaurer dans son pays une "démocrature" ? La presse européenne, assez sévère avec la nouvelle Constitution, entrée en vigueur au début de l'année, exagère-t-elle les choses, et les voit-elle avec son propre prisme ?

Derniers commentaires

petite nouvelle de hongrie : ça maniffe contre orban. pour qui a regardé l'émission, cequi suit n'étonnera personne :
"Le parti Fidesz au pouvoir a minimisé le rassemblement et a fait valoir le fait qu'il avait commencé à rétablir la stabilité économique tout en préservant la stabilité politique du pays tout au long de ce processus. La cote de popularité d'Orban et de son parti s'est effondrée depuis leur arrivée au pouvoir en 2010. Dans les derniers sondages, le Fidesz est crédité de 25% d'opinions favorables. Les prochaines élections législatives doivent se tenir en 2014. "
c'est ici ça bouge en magyarorszag
depuis, plein d'émissions sur la hongrie, avec, trouve-je, un certain manque d'affolement devant la dérive autoritariste et quasi dictatoriale d'orban, manque d'affolement qui a un arrière goût, très dégueu, d' "accords de munich"...
Paul Gradvohl à 48', "l'indépendance de la banque centrale, ça veut dire qu'on peut connaitre les chiffres".

Cet homme doit se droguer s'il pense qu'on connait les chiffres de la BCE ou de la FED, qui a lâché sur les marchés des milliers de milliards de dollars y compris à des compagnies étrangères, à l'insu de Washington et pendant des années et dont personne à ce jour ne connait l'étendue malgré un audit. D'autre part, ces révélations n'ont aucun effet sur l'inflation, ce qui veut dire que la valeur du dollar n'est pas du tout dans une dynamique objective liée à la richesse qu'il est censé représenter, puisqu'on peut multiplier les dollars sans que leur valeur ne baisse.

Bien sur que personne ne connait les chiffres de rien, l'INSEE publie un indice de l'inflation, le SMIC a une augmentation automatique si cet indice atteint 2%, et il est perpétuellement à 1,999999.

Tous les indicateurs sont mensongers, manipulés dans l'intérêt politique, et plus particulièrement ceux de la monnaie. Et M. Gradvohl fait son naïf qui prétend que dans les démocraties (ou lorsqu'on vote un referendum le gouvernement passe outre le résultat) on connait les chiffres.

La différence si on ne connait pas les chiffres ... c'est qu'on ne nous ment pas ouvertement mais par omission.
A 33", Pierre Verluise en décrivant "l'héritage politique Hongrois", avec "tous pourris", invective, absence de débat, insultes, se rend-il compte que la différence qu'il essaye de marquer avec les pays "authentiquement démocratiques" qui donnent des leçons à la Hongrie, tels que le notre par exemple, sont exactement dans la même situation ?

Certes, le diktat d'un seul, la campagne électorale purement faite sur les insultes n'est pas notre héritage, mais il est notre pratique d'aujourd'hui. Les Britanniques aux dernières élections ont tenté de paralyser le système en ne dégageant pas de majorité, la dernière campagne Italienne était aussi un monceau d'insultes, à l'époque ou les Italiens avaient encore le droit de vote.

Cet état de fait a deux raisons principales :

- La communication a remplacé la politique car elle est plus efficace en terme de résultat aux élections.

- Le pouvoir politique n'appartient plus aux politiques qui ont tout confié à des super-bureaucrates non-élus, mais afin de se garder les miettes ils doivent continuer de convaincre le public qu'ils servent à quelque chose, et que la "démocratie" existe toujours afin que le système en place perdure. (bien sur retirer le droit de vote est un indice défavorable, mais la presse fait comme si elle n'avait rien vu).

Les politiques échouent tous, dans toute l'Europe, à convaincre. Personne ne les croit parce que non seulement ils mentent, mais aussi parce qu'ils n'essayent même plus de nous vendre des idées. C'est symptomatique d'une chose tellement évidente qu'elle crève les yeux : si les politiques n'essayent pas d'améliorer le système c'est parce qu'IL EST PARFAIT. (de la même façon que l'U.R.S.S avait créé le paradis sur terre).

Et Orban ose le sacrilège, il essaye de contrarier "la politique de Dieu" en piquant leur pouvoir aux technocrates de Bruxelles. Le nazi : il veut faire sa propre politique monétaire plutôt que de laisser Goldman Sachs s'en charger. Si au lieu de regarder la paille dans l’œil de nos voisins, on regardait la poutre de soutien de la tour Eiffel qu'on a dans le notre, on aurait davantage de chances d'avancer. Orban est peut-être un pourri assoiffé de pouvoir, mais au moins il ne fait pas comme si rien n'était possible et qu'on vivait au paradis, lui.
Samedi, je tracte (pour le Front de Gauche) sur le marché. Interpellation par un marchand d'origine hongroise : "La gauche, vous devriez soutenir le gouvernement hongrois et Orban en ce moment". Sa théorie pour expliquer l'ambiance anti-Orban actuelle : Orban a voulu encadrer les banques, combattre les marchés, donc tous les pays européens qui ne souhaitent surtout pas ça lui tombe dessus.
Maintenant il faut que je me jette sur cette émission, pour me faire une opinion et pouvoir lui répondre samedi prochain.
Bonjour
La couverture des manifestations pour la démocratie en Hongrie est édifiante, comme vous le montrez. Cela dit, je me rappelle d'une manifestation à Rennes, en mars 2003, où nous étions 15.000/20.000 à réclamer un statut officiel pour la langue bretonne ; une belle manif, pacifique, avec les bagadoù (formations de musique bretonne), en tête... Mais cette manif n'a eu aucune couverture dans les médias nationaux !!! Nous aurions été autant à Paris, quelle couverture aurions-nous eue ? Le "hic", c'est que cette manif tombait aux débuts de la guerre en Irak. Il y avait donc d'autres "urgences" que notre langue bretonne (mais il y a toujours d'autres urgences, n'est-ce pas ?). Des articles dans la presse régionale, oui. sur France 3 Bretagne. Un flash sur France info. Et puis rien (si quelques moqueries dans une émission de Ruquier). Et c'est tout pour l'impact médiatique (je pense que l'impact vis-à-vis des élus régionaux a été autrement fort). Donc les impasses faits par les médias "nationaux", publics ou privés, on connaît aussi. En toute démocratie.
Kenavo
Christian Le Meut
Je prends le train en retard, j'ai pu voir l'émission que maintenant, j'ai beaucoup apprécié, on y apprends beaucoup de choses, mais je ne peux m’empêcher de regretter de ne voir cette émission que maintenant, j'adore asi, mais j'aimerais bien qu'elle ne cherche pas a être tout le monde dans le timing médiatique, j'avais trouvé très bien de faire une émission sur Fukushima bien aprés la catastrophe. Du coup Asi m'apprends certes plus que les médias traditionnels, mais pas vraiment avant...

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"Démocrature"... Ben alors, qu'est-ce qui vous prend à tous? La langue française n'est-elle pas assez riche? Pourquoi inventer un mot idiot qui ne veut rien dire? Parce que si une "démocrature" c'est une démocratie avec une information contrôlée, manipulée et muselée, ça ne concerne pas que la Hongrie : l'Italie, la France et les Etats-Unis au minimum doivent être cités... Si vous voulez dire que la "démocratie" n'existe plus dans la modernité, pourquoi pas... Mais "démocrature"... C'est une blague ou de la novlangue?
Voici un parfait exemple de langage journalistique déplorable et je trouve triste que vous l'utilisiez et le cautionniez. Franchement, vous êtes au-dessus de ça.
Allez, je prend les paris, d'ici deux semaines, on aura de la "démocrature" dans les journaux et à la télévision. Qui suit?
Très intéressant, la Hongrie ressemble de plus en plus à la France. Les comparaisons sont très intéressantes et il serait du devoir des journalistes de travailler cette analyse. Las, il n'y en a jamais, juste des propos pour montrer "qu'ailleurs, c'est pire". Dommage, encore un acte manqué!!
Merci pour cette émission, j'ai l'impression d'en savoir beaucoup plus.
J'ai été très étonné de constater que Daniel Schneiderman n'aurait apparemment jamais entendu parler de l'indice de perception de la corruption de Transparence International. J'ai cru sur l'instant qu'il jouait un rôle, mais non il semblait vraiment sincère ! Quand je pense à la place que tient cette question parmi les valeurs qu'il défend constamment, et à la manière dont toutes les émissions sont soigneusement documentées, je m'interroge tout à coup sur le style Schneiderman...

J'ai souvent vue à l'oeuvre sa technique je-suis-l'avocat-du-diable, et l'on connait tous sa marque de fabrique j'interromps-dès-que-j'ai-pas-compris-c'est-à-dire-tout-le-temps , ou sa variante stop-langue-de-bois-on-me-la-fait-pas. Mais la variante j'y-connais-rien-en-j'en-suis-fier ne m'étais pas apparue si clairement jusqu'à présent !

Comment quelqu'un de si attaché à l'idée de transparence peut-il ainsi claironner du menton qu'il n'a jamais entendu parler du principal indicateur de l'ONG qui porte justement le nom de Transparence ? Or visuellement, j'aurai presque perçu du dédain de sa part ! (... Je devrais sans doute changer de lunettes !) J'avoue donc, et vous l'avez compris, que j'ai été un peu choqué.

Voilà, c'était juste ça, sinon j'ai trouvé l'émission plus qu'intéressante et très enrichissante, pour quiconque ne connaît pas la Hongrie, ce qui est mon cas. J'ai particulièrement apprécié la grande limpidité de Florence Labruyère. L'air de rien c'était impressionnant !
Très bonne emission qui permet de découvrir beaucoup de choses sur le déail des mesures prises en Hongrie. Cependant les intervenants pris dans une structure de pensée vont jusqu'à assimiler qu'un gouvernement qui souhaiterait contrôler sa banque centrale serait par définition autoritaire. Rappelons tout de même que la plupart des pays démocratiques ont pendant des lustres contrôler leur banque centrale et que certain le font encore. Alors là il y a eu un glissement idéologique. Des personnalités hautement démocrates le réclament et ne citer que le Front National est un peu court. Par ailleurs D Schneiderman a bien eu raison de souligner, avec une certaine ironie, combien certaines mesures sont proches du fonctionnement de la France. Si la culture démocratique en France n'était pas si ancienne par rapport à la Hongrie avec le président actuel ne serions nous pas déjà en avance sur la Hongrie. (Retour en arrière : le président nomme les présidents des chaînes du service public : quelques protestations bien vite étouffée, on en parle plus depuis longtemps ! on pourrait multiplier les exemples).
Emission intéressante sur un pays dont on parle (à l'exception actuelle) trop peu.
Bon, évidemment un regret: faire débattre 3 personnes qui sont d'accord sur l'essentiel pour condamner Orban, c' est un peu juste, pour le moins...
Ca avait un petit coté Corée du Nord, qu'heureusement, DS et quelques divergences entre les participants ont atténué.
Un autre regret, le manque de contextualisation historique.L'histoire de la Hongrie ne se limite pas à Horthy, personnage important , certes, dans le contexte de la 2° GM, mais bon...Il y a eu un avant, assez lourd dans les fragmentations géographiques, et un après, tout aussi lourd, face à une certaine application de la doctrine de "l'Etat frère".On aurait aimé un peu de recul, et d'analyse...
Donc, pour résumer, "Bien"(quand même), mais peut tout de "même mieux faire" car un peu d'alter-discours ne fait jamais de mal, même si DS, sans doute un peu ennuyé par le monolithisme du débat, s'y est essayé (pas trop mal, je dois dire)
Pouvez-vous cesser de fustiger sans jamais étayer vos propos l'action de M. CHAVEZ, à part criailler. Démontrez donc en quoi ce Monsieur piétine les droits des vénézuéliens plus qu'en Europe ?

Aujourd"hui M. ORBAN a une tentation dictatoriale certes, mais sachons raison garder, M. SARKOZY a une tentation tyrannique ce qui n'est pas mieux. Voire la nomination des "impétrants" députés et sénateurs UMP par leur petit chef et leur totale obéissance à sa voix . De même la rage de M. SARKOZY face au 3e pouvoir la Justice qu'il n'arrive pas à mettre à sa botte.

La seule mesure d'Orban qui déclenche une telle fureur médiatique en Europe à son encontre est l'autorité politique du gouvernement hongrois sur la Banque Centrale. SACRILEGE !

L'Union Européenne voit d'un bonne oeil toutes les mesures antidémocratiques - nomination de M. BARROSO à la tête de la Commission" alors qu'il est recalé par le vote portugais, vote du traité de Lisbonne par les élus UMP sur ordre de M. SARKOZY alors que les électeurs ont voté contre le TCE, présence de l'extrème droite grecque au pouvoir, nomination sans avis du peuple de M. PAPADEMOS, ancien de la BCE comme chef du gouvernement grec, nomination de M. MONTI, ancien de GOLDMAN SACHS à la tête du gouvernement Italien, présence de M. DE GUINDES (je ne suis pas certaine de l'orthographe) ancien collaborateur de LEHMAN BROTHER, en qualité de Ministre des Finances du gouvernement Espagnol et cerise sur le gâteau nomination de M. Mario DRAGHI ancien de GOLDMAN SACHS à la tête de la BCE.
Excellente émission.

Deux liens en complément pour bien comprendre ce qui se passe (deux intellectuels hongrois) et pour tordre le cou au mythe d'Orban, porte-parole de l'autre gauche:

http://www.hu-lala.org/2012/01/05/bienvenue-en-orbanistan/


Surtout celui-là d'un intellectuel proche des idées du Front de Gauche français:

http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1350141-contre-orban-oui-avec-l-etranger-non
Le fond du problème, à mon avis, est que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir.

C'est ce que défend Étienne Chouard, avec le tirage au sort.

Un résumé est présenté sur le site Le Message.

C'est un sujet qui m'intéresserait beaucoup pour une prochaine émission.
quelque chose dont je regrette un peu l'absence, malgré l'intérêt de l'émission, c'est une contextualisation de cette situation politique autoritariste (et c'est un euphémisme), auquel on ne voit pas qui pourra s'opposer ni comment ("grâce" aux nouvelles lois électorales). par exemple, je serais extrêmement curieuse de savoir jusqu'à quel point les extrêmes droites hongroises et autrichiennes se ressemblent et, voire, se soutiennent. également les rapports d'orban avec la russie de poutine.
autre chose, qui m'a étonnée : je sais que "de mon temps", les hongrois se disaient non pas catholiques, mais protestants, tout au moins évangélistes. je me demande comment s'est faite cette transformation religieuse (et j'ai bien apprécié le coup de la télé évangélique qui essaie de fournir une info pas trop tordue par la loi sur l'information - démente aussi)

j'aimerais ajouter également ceci :

la hongrie des années 80 n'était pas, et de très très loin, le tombeau oppressant et oppressé qu'était l'allemagne de l'est, par exemple. d'ailleurs, on avait fait connaissance d'allemandes de l'est à budapest qui étaient venues là justement pour faire du tourisme dans un pays "libre" (elles n'avaient le droit, après moultes démarches, qu'à visiter les pays du bloc de l'est. et leur premier choix était évident semble-t-il pour elles : la hongrie). il y avait beaucoup de petits bizness privés, genre bistrots, ou épiceries. c'était un communisme très très soft, en gros. et là aussi, les fonctionnaires, payés au lance-pierres comme ils l'étaient, faisaient souvent un 2ème petit job pour arrondir les fins de mois. par contre, tout ce qui était théâtre, opéra, concerts, en fait tout ce qui était culturel était pratiquement gratuit, même si entre la frénésie culturelle de budapest et un peu de debrecen et la vie dans les campagnes, il y avait un immense fossé. et mais c'est le cas partout, il me semble. en plus, la hongrie est un petit pays, et il était loisible d'aller en ville très facilement (mais bon, avec la trabant... je vous dis pas l'asphyxie aux heures de pointe !). également tout ce qui était éducatif était bien, et le taux d'alphabétisation et de gens diplômés semblait vraiment supérieur aux taux des pays voisins, comme la bulgarie. bref, c'était un pays où, mis à part l'antisémitisme et l'antitsiganisme ambiants, assez pénibles, on pouvait imaginer poser les valises un moment. une seule chose dépassait en détestation les juifs et les tsiganes, c'était les ottomans.

et je pense qu'on ne parle pas assez d'une source, à mon avis très profonde, d'amertume et d'esprit de revanche, et qui se manifeste de manière extrêmement vicieuse par le droit de vote donnés aux roumains, bulgares, etc. d'origine hongroise (mesure démente, si on y réfléchit bien) : ce sont les pertes territoriales au fil des 2 guerres mondiales (la grand-mère de mon mari s'est retrouvée roumaine du jour au lendemain, ainsi que des milliers et des milliers de hongrois). perdant du coup également des terres fertiles, des cités, des forêts, des lieux d'histoire et de mémoire. quand on dit que les balkans sont une poudrière, pour s'en convaincre, il faut regarder les cartes géopolitiques chronologiquement : ces découpages ne peuvent laisser que des plaies béantes et purulentes que rien, et en tout cas pas le triomphe du néo-libéralisme, ne peut cicatriser.
La Hongrie comme sujet de la semaine? Alors qu'un événement intersidéral s'apprête à bouleverser le quotidien des français, annoncé par une fusée en ASCII, le compte tweeter de mamie du Cantal et efb7929e6a5b7dcc6ebb79aa3c45af13? Vous savez qu'il y en a qui se relève la nuit pour savoir s'il y a du 9 avant le 12? Par exemple ce jeudi c'est dingue, les moteurs de la fusée ont été allumés!! Alors la Hongrie...
Bonjour
La Hongrie dite-moi ne serait-ce pas le pays d'origine de notre machin.
A écouter ce qui en est dit, il doit trouver dans ce si beau pays à l'électorat vieillissant et qui hait les étrangers des sources d'idées…
Pour élargir sur la Hongrie : point de vue (en anglais) relatif au marché du travail Hongrois : http://andorjakab.blog.hu/2012/01/06/this_is_why_i_don_t_give_you_a_job
J'ai trouvé le sujet interessant, mais sans contradicteur, difficile de mener un débat.
J'ai arrêter de regarder l'emission quand on nous a expliqué que le "dictateur" Orban avait spolier les futures retraites privées de ses concitoyens.
Je vous informe que les Etats unis, puisent allègrement dans les trust fonds qui sont justement des fonds de retraite future abonder par une sur-cotisation des americains pour boucler leur budget.
Ils en sont à plus de 2500 milliard de $. Ils appellent ceci, la dette intragouvernementale.
Ca fait moins de bruit.
J'ai beau chercher, je ne trouve pas le mot démocrature. Appellerait-on sur @si un chat un chien ?
Je crois que la constitution hongroise se réfère au Christianisme dans son préambule.

La constitution US ne mentionne Dieu que tout à la fin, sans préciser de religion (les signataires se placent sous la protection de la divine providence, mais s'engagent "juste" les uns envers les autres). De plus, il est précisé "aucune profession de foi religieuse ne sera exigée comme condition d'aptitude aux fonctions ou charges publiques sous l'autorité des États-Unis.".

C'est très différent!

Zemmour a dû confondre soit avec la déclaration d'indépendance, soit avec le serment d'allégence au drapeau, soit avec le serment d'allégence à la constitution prononcé par les élus. Tous ces textes mentionnent largement Dieu, sans précision de religion.
Émissions passionnante, évidence je sais mais j'imagine que c'est toujours agréable à lire !
Félicitations d'ailleurs au passage, si on passe outre l'animateur/présentateur/grandgourou la parité est faite parmi les intervenants (oui je sais l'une d'elle n'est pas une invitée).

Il me semble que vous n'avez pas traité de la question mais Oraban a été appelé le Chavez européen (ou hongrois), évidement le parallèle est douteux mais cela a créé un fort désir chez moi de voir un jour une émission @si sur Chavez.
Il serait alors particulièrement facile de trouver des détracteurs mais les partisans existent eux aussi, cela étant dit une émission constitué uniquement de partisans et le contre-point constitué par les images de nos chers médias nationaux me ferait encore plus plaisirs.
Si Chavez vous semble limité comme sujet je poursuis l'outrecuidance en vous proposant de le faire sur les nouveaux socialistes a travers toutes l’Amérique du Sud et le traitement ou non traitement dont ils sont l'objet dans nos contrées, notamment la relative sur-exposition des frères Castro et de Chavez et l'absence toute relative encore une fois de Morales, Ortega, Correa et bien sur du silence total sur le coup d'état subit par Zelaya.

Le forum de l'émission et de @ux sources comportent chacun un message d'une longueur impressionante de critique constructive (ou pas) sur l'ésthetique du site et des émissions, je dirais juste que votre simplicité volontaire ( Thoreau est présent parmis vous je le sens) est assez agréable car elle marque votre détachement de cet engouement pour des plateaux extrêmement couteux et tape à l'oeil.
De plus sans parler du surcout pour nos pauvres bourses (sic) déjà bien mal en point (re-sic) ne vous engagez pas, de grâce, dans de couteux investissement follement esthétique !
Dernière chose mais pas des moindres, j'utilise pour regarder mon site préféré, qui était mon émission préféré à 12 ans déjà (ça ne rajeunit personne), un écran cathodique certes 19 pouces mais donc peu propice pour le 16/9, donc si il faut se prononcer alors je le dis No pasaran le 16/9.

Merci à tous pour votre travail, vos livres (même si je n'ai pas encore lu le dernier), vous et vos choix.

Et je vous souhaite à tous une bonne année !

PS : ON VEUT REVOIR LORDON !!
Je regrette que personne ne se pose de questions sur les "démocraties" à travers le monde. En particulier sur la perte de souveraineté des nations face à l'europe, et de l'europe face aux marché.

Ne pourrait on pas remettre en question ce qu'on appelle démocratie ?
Par exemple, pourrait on avoir un débat avec Etienne Chouard sur ce qu'il considère comme la source de tous les problèmes démocratiques sont d'une part l’élection et d'autre part le fait que ce sont des élus qui écrivent la constitution.

+1 pour Chouard.

Un bon résumé des idées qu'il défend ici.

Ou ici, pour un résumé encore plus court.

L'idée est plus rigolote que vraiment intéressante.

L'idée est plus rigolote que vraiment intéressante.


C'est peut-être rigolo parce que c'est original, mais en se penchant quelques instants sur la question, on s’aperçoit que c'est pas du tout idiot, et que, même si on adhère pas, c'est plein d’idées pour le moins intéressantes...
Pareil, je grimaçai à chaque "démocrature" c'est vraiment pas beau. Appelons les choses par leur noms: dictature, gouvernement représentatif, oligarchie.

+1 Pour (ré)inviter Étienne Chouard.
Lire aussi "La fabrication du consentement" de Chomsky.
Avant de regarder la suite de l'émission, un petit mot sur l'excellente chronique de Didier Porte :
cela m'a fait immédiatement penser à tous ceux qui me critiquaient lors d'un précédent forum, tous ceux qui m'ont violemment attaqué parce que je m'en prenais, avec humour, aux vocabulaires spécifiques et autres néologismes, ainsi qu'aux phrases d'intellos alambiquées mais vides de sens. (Et ils ont l'air nombreux dans les parages à aimer ce genre de guignolade...)
A écouter sur quoi portent les travaux de ce professeur de "sémiotique", j'imagine qu'ils vont se ruer sur ses bouquins et ses articles afin de pouvoir se masturber intellectuellement grâce à tous ces mots techniques qu'ils aiment tant, même s'ils ne cachent qu'une pensée qui confine au néant intersidéral.

Merci Didier.
l'émission était vraiment excellente !

(Oui, je sais... C'est original...)
Chère Daniel, chère équipe d'ASI


Le Retour aux Sources sur Mermet a été la goutte d'eau de trop.


Quand allez vous faire un effort sur vos images ?


Avant tout, je me dois de préciser que je trouve vos contenus
instructifs, intéressants, rigoureux, pertinents,
qui plus est ouverts sur la critique, tout ça, très bien.

Votre site est beau, clair et fonctionnel (un poil tristoune).


Mais vos images, c'est juste plus possible.


Passe encore que vous restiez en SD...
La HD (comme le 5.1) aurait sans doute un intérêt plus que limité
dans le suivi des débats.

Mais le format de l'image, le 16/9, à savoir le standard
de la totalité des écrans, devient urgent.

Vous donneriez un côté plus actuel
que ce vieux 4/3 du siècle dernier.


Qu'en pense votre spécialiste en iconographie ?


De plus, le Plateau d'Arrêt sur Image manque de couleur,
d'ambiance, de vie !


Mais ce blanc uniforme, synonyme de transparence,
il est temps de l'abattre et de sortir de l'esthétique
épurée des années 90.

Quant à la banderolle arretsurimages.net trois fois
dans le décor (en plus de l'inscription sur l'écran),
ce n'est plus de la signalétique,
c'est du placement de produit.

Visuellement, le Plateau D'ASI me fais penser
au bulletin municipal de ma mairie.
Informatif, certes, mais assez peu excitant visuellement.

A la rigueur je préférais, le côté salle des archives
ou conférence de rédaction, cela donnait une matière plus vivante.


La chronique de Porte sur Mediapart se passe dans un café,
voilà un vrai lieu de vie.


Un autre rapide reproche pourrait porter sur vos extraits
vidéos qui sont souvent désynchronisés.
Là encore, je pense qu'un gentil technicien pourrait trouver
un moyen de corriger cela.


Je ne reparlerais pas ici de l'émission avec J.M. Ribes,
assurée par un positionnement "artistique" des caméras,
avec triple loots et franchissement de l'axe.

Daniel et J.M. se trouvant à regarder dans la même direction,
alors qu'ils étaient en face l'un de l'autre.


Des bancs titres pour redonner le nom des invités
et leurs qualités ne serait pas du luxe non plus.

Ou pourquoi pas utiliser les écrans derrière par exemple.


Mais revenons au top du top : la chronique de Maja,
particulièrement mal tournée.

Cette séquence a le mérite d'avoir un son correct,
même si au dela d'un interlocuteur, on est vite battu.
(voir celui sur les auteurs des Guignols).

Mais le cadreur qui se cherche en permanence,
l'ouverture automatique, l'optique sale...

Certes, cela pourrait être une esthétique,
mais ce n'en est pas une.

C'est du manque d'ambition,
du "de-toute-façon-c'est-pas-ça-qui-est-important".

Si vous ajoutez à ça le fait que Maja est un peu floue
dans la formulation de ses questions (je vous aime beaucoup,
mais un poil plus de préparation n'enlèverait rien au côté
décontracté).


Je pense qu'il est important d'avoir un minimum
d'exigence esthétique quand on veut aider à repenser les médias.

Peut-on imaginer un magazine papier ambitieux
avec des photos laides et une mise en page approximative ?

Feu Le Plan B proposait une mise en page qui accrochait.

Les émissions de Mermet tiennent aussi par la qualité sonore
et esthétique des montages.


Voilà ! Pour ASI en 2012, du 16/9, un nouveau décor,
des titrages et des expéditions de Maja moins "je m'enfoutiste".


Arnaud
(représentant de la brigade Bon Goût, section sud gironde)

ps : une version audio mp3 des émissions serait une chouette initiative.
J'ai testé durant un jogging, ça marche très bien.
de Prune

Je me réjouis de voir que Daniel Schneiderman que j'aime beaucoup pour sa délicatesse et son professionnalisme discret et rigoureux soit revenu animer les débats lors de son émission car je me sentais mal à l'aise avec la jeune femme qui le remplaçait, elle intervenait trop et coupait facilement la parole ne laissant pas le temps aux intervenants d'aller jusqu'au bout de leur propos! çà occasionnait un stress car on la sentait toujours prête à parler et j'avais du mal à me concentrer sur ce qui était dit car j'appréhendais toujours qu'elle intervienne, comme si c'était une urgence pour elle de mettre son grain de sel trop souvent! et, çà casse l'ambiance, et je surprenais à penser: ouf! elle n'a rien dit cette fois çi! j'espère que ces propos lui seront rapportés car çà peut la faire évoluer dans sa carrière de journaliste, c'était d'autant plus énervant que, on aime @si, justement, car on y laisse le temps aux invités de développer leur argument, pas de course à la montre ni de performance à accomplir, le journaliste n'a rien à prouver. Mes propos n'enlèvent rien au fait qu'elle connaisse à fond son sujet et, est sûrement compétente. Mais, souvent pétillante mal à propos!
En comparant cette émission avec celle sur la Chine, je me félicite de l'équilibre du temps de parole des 3 intervenants. Et Daniel Scheidermann n'a presque pas eu à intervenir.

Intervenants très intéressants, et qui connaissent leur sujet. Donc une très bonne émission. Qui donne des sueurs froides. Pauvre Hongrie, pauvre Europe. Et le pire est que je sens qu'en France, avec Sarkozy, on se rapproche de ça aussi.
je me réjouis d'écouter cette émission. juste signaler que mercredi matin sur FQ, voinchet a dégainé sur la hongrie en premier, avec 2 de vos intervenants (labruyère et gradvhol), que ce jour-là je n'ai pas trouvés particulièrement affolés, bien qu'intéressants. (la hongrie aux matins de FQ). j'espère que le ton sera un peu plus à l'affolement, car il y a en hongrie de orban comme un goût de retour des croix fléchées, et ça mis en contexte avec tout ce qui se passe dans les balkans, grèce incluse, fait assez froid dans le dos.

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