"Non, Sarkozy n'a pas d'ordinateur. Et alors ?"
La chasse aux voix des internautes est ouverte. Lundi, le gouvernement mettait une partie de ses données sur un portail internet, et le lendemain, Nicolas Sarkozy inaugurait les locaux de Google à Paris. Quelle vision d'internet se cache derrière ces efforts de communication ? Au même moment, le ministre de l'industrie Eric Besson est accusé d'être démotivé par Nicolas Sarkozy car il passe ses journées sur Twitter...
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Derniers commentaires
Je regrette, autant que je salue, l'honneteté intellectuelle du membre de la quadrature, Jeremy, qui ne sort pas du sujet principal. J'aurai préféré qu'il profite du vide argumentatif pour meubler avec un sujet qui me tient plus à cœur, et à lui aussi naturellement: la neutralité du net. Mais il n'y avait pas en face de lui de gens capable d'alimenter le débat.
Je rajoute après coup une proposition: au lieu de titrer vos émission, avec une citation racoleuse comme ici "non, sarkosy n'a pas d'ordinateur...", mettez un titre plus explicite quant au contenu, c'est plus facile à retrouver après après mais surtout, je parlais d’honnêteté intellectuelle au-dessus, bah, ça recadrerait surement mieux et plus justement.
Cette émission s'arrête tout d'un coup sans qu'on sache trop pourquoi, manifestement les invités avaient encore bine des choses à dire ... dommage !
A quand une émission mensuelle en collaboration avec Numérama et d'autres acteurs autour de l'actualité web, l'économie numérique, la sociologie et les questions de sociétés autour de ce nouveau média ?
- les logiciels libres face aux logiciels privateurs Richard Stallman entretien rue 89
- et l'évocation des lois Loopsi et Dadvsi
Peut-être une autre fois ?
- d'un côté (ce qui a monopolisé la majeure partie de l’émission), on a deux communicants qui nous parlent uniquement de l'utilisation du web que peuvent/doivent avoir les politiciens (oh surprise! Facebook constitue un magnifique outil de communication pour parler à la pop'). Personnellement, je trouve que ce sujet est mineur et qu'il est déjà largement médiatisé (cf. la séquence avec Besson sur canal ou le traitement médiatique de la twitto-"je tourne en rond avec mes copains"-sphère)
-de l'autre, on sent que M Zimmerman souhaite que le débat s'ouvre sur les actions politiques mises en place concrètement par l’État ou les propositions des partis politiques (Open Data qui n'est pas open source, Hadopi, pourquoi il est important de maintenir liberté et neutralité sur Internet, etc).
Lorsqu'il prend la parole, on sent que l’émission peut s'emballer et offrir un contenu intéressant (j'ai l'impression de commenter un match de foot)mais non, puisque les deux autres reprennent la parole, n'ont pas l'air d'y connaître grand chose et s’emmêlent les pinceaux. Au final, je retiens juste que, d'après eux, un président geek ce serait quand même trop la classe.
Du coup ceux qui s’intéressent un temps soit peu a la politique ne sont pas vraiment des grand défenseurs de la hadopi.
Par ailleurs je trouve a chaque fois aberrant de voir dans des émissions, divers industriels de la culture venir parler du droit d'auteur ou de la protections des artistes : on fait quand même tout pour que le publique ne comprenne pas que les intérêt des industriels sont opposer a ceux des artistes, leur but et d'acheter le moins cher possible pour revendre au plus cher, ce n'est quand même pas compliquer a comprendre.
On ne rappelle aussi évidement jamais que les droit d'auteurs et voisin sont un fouillit pas possible dont seul les spécialistes et ceux qui ont les moyens de les payer peuvent profiter, bref qu'il y a longtemps que les droits d'auteurs ne protège plus les auteurs.
Cela dit comme les médias sont en position d’éditeur de contenu et directement concerner par les droits voisins...
En revanche, Fillon a un compte Touiteur ! Ce qui est tout aussi inintéressant mais a quand même fait l'objet de cet article de LIbé.fr.
Jusqu'à présent, il touitait sous fdebeauce, un pseudo du terroir, mais a changé ce matin pour lazlo25, qui sonne assez pute roumaine, mais c'est son choix.
Besson, pas Luc, pas Patrick, pas Philippe, pas Colette, mais Eric, livre ses impressions sur le forum de radio J (comme Judas) : il y déclare qu'il ne voit "aucune malice" dans cette initiative, autrement dit que Fillon n'a pas inventé l'eau tiède. Ce qui ne l'empêche de déclarer un peu plus loin que ça lui parait "de bonne intelligence".
Vous êtes surpris par le double discours de ce faux-cul ? Moi pas du tout.
Les autres n'existent pas, donc ici on est encore dans la pensée unique et le politiquement correct.
Et c'est parce que quotidien dans le propos que cela est énervant : il suffit d'écouter cette émission.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Pour la partie dans le sujet, je retiens surtout:
"Et tout le discours sur la "jeune génération" qui serait forcément plus compétente pour représenter le pays car elle a plus l'habitude des outils internet est à la fois ridicule et inquiétant. "
Bien sûr!
Les vieux n'ont pas toujours raison, mais non plus toujours tord: il est possible que nous ayons une résistance plus solide aux conneries modernes: J'ai eu besoin d'environ dix ans pour faire accepter par mes enfants le système LINUX. Je n'ai rien sur le fond contre Windows ( je parle ici des PC à la maison, pas des serveurs), windows est un bon système qui fonctionne, mais avec un petit désavantage, c'est qu'il vous rend complètement dépendant des updates obligés, qu'il est extrêmement perméable aux virus et que, sans virus, à force d'installer sauvagement des programmes pas nécessairement choisis, au bout d'un an ou deux, on finit par passer plus de temps à le réparer qu'à l'utiliser. Mes enfants, et mon épouse, ont fini par passer à Linux quand j'ai arrêter de réparer, ou de réinstaller, leur window. Ça fait deux ans que je n'ai plus de problèmes, deux ans de LINUX.
Mais je crois que monsieur Zimmermann avait voulu aussi parler de deux choses, ou plus: la sécurité des données, la dictature Microsoft et la question de l'internet "open", je crois qu'il aurait fallu parler de l'internet communautaire, je veux dire des communautés, et plus particulièrement des vrais standards: HTML, SQL, entre autres et des faux: Word, Office etc ...
Tout ça nous mènerait loin, on pouvait aussi parler des brevets libres (dont Linux), on pouvait aussi expliquer que l'internet, basé sur le double protocole TCPIP est à l'origine une application militaire des USA qui ont le privilège exorbitant d'administrer (je crois aujourd'hui au ministère du commerce) les domaines de sites et bien entendu, comme monsieur Zimmermann y a fait allusion, la question du cryptage, pour les fichiers qu'on envoie, d'une part, mais aussi sur les lignes et même les réseaux: j'ai cru comprendre que, à l'heure actuelle, seuls les services secrets canadiens et étasuniens, peuvent lire ce qui se passe sur le réseau "Blackberry".
Pour finir, 'il faut s'arrêter quelque part, il faut tirer un coup de chapeau à cette personne de droite, c'est monsieur Dassier je crois, qui rappelle, que pour ce qui est de communiquer, il y a aussi le téléphone arabe: bien sûr, quand il y a des pannes de courant, ou de serveurs, ou de ligne, ou d'ordinateur personnel, internet ne marche plus. A ce propos, a t-on fait le bilan énergétique de internet, ça consomme du courant aussi et comment: imaginez le nombre de PC en ligne, les serveurs et les milliers de disques durs qui tournent pour vos recherches dans Google ...
salut!
B.Thieulin en rajoute une couche avec "l'innovation digitale"; c'est la confusionitude !
Ben c'est pas "souvent", c'est "toujours" binaire. On dit binaire parce-que toute info est un nombre en base 2, donc constitués de nombres qui sont des puissances de 2. L'alphabet latin est un code. Les chiffres arabes sont un autre code. Dans la pratique, le binaire c'est des 0 et des 1. Pourquoi du binaire ? Parce-que le courant, il passe ou il ne passe pas dans un transistor.
Chaque 0 et chaque 1 constitue un bit, qui est la contraction de binary digit = chiffre binaire.
Dans le langage courant, et par simplification d'anglicismes, digital est l'antonyme d'analogique. Donc digital ici à le sens de numérique.
Et j'ai retenu qu'il parlait de "semaine digitale" et non de "révolution digitale". Vous avez peut-être confondu avec la "révolution tactile".
[quote=à propos de Tepa que j'avais écrit ailleurs (qui permet aussi de voir que des infos institutionnelles sont publiques depuis un moment déjà)]
Quiand on dit que l'enjeu de l'opendata c'est de rendre publique l'info, le but n'est pas de changer le statut juridique d'une info. Mais de la rendre facilement disponible à tout le monde, et facilement exploitable: "la rendre publique" quoi.
Sur internet, c'est pire, c'est inutile.
Et essaye, la prochaine fois, de bien séparer des paragraphes, n'abuse pas des parenthèses. En deux mots relis-toi: t'es illisible. Ça commençait bien, j'avais envie de lire la suite de ton message mais non... y'a des renvois dans tous les sens, des liens internet inexploitables, ton opinion mérite certainement d'être défendu mieux que ça.
Ce n'est pas comme si sur internet, il fallait faire mieux que dans un livre: "c'est pire, c'est inutile".
A entendre les deux chef com Internet de candidats PS et UMP, oui et ça me pose question. Voilà ce qui est dit vers 39mn :
Benoit Thieulin : «C'est important que la classe politique fasse et comprenne ce que sont les nouveaux usages de millions et de millions de gens. On est en train de vivre une transformation absolument fondamentale.»
Réplique de Daniel Schneidermann qui conteste : «Tweeter ce n'est pas encore des millions de millions de gens, on est bien d'accord, et même très loin de là.»
Contre-réplique de Benoit Thieulin : «Bien-sur, une centaine de milliers mais peu importe ["peu importe" répété en coeur par Arnaud Dassier.] Moi je suis inquiet de voir qu'on a eu durablement et c'est malheureusement encore trop le cas, une classe politique qui est déconnectée d'un certain nombre d'usages nouveaux et qui en plus, je le crois, sont des leviers de transformations énormes dans le champ politique. C'est dommage qu'il y ait un angle mort de la classe politique française, cet angle mort il encore pire à droite parce qu'elle est au gouvernement et qu'elle a fait des erreurs.»
Waouh, voilà donc une sacré priorité : nouveaux usages de millions et de millions de gens, oui enfin... une centaine de milliers mais peu importe c'est pareil... Ah bon ? donc les nouveaux usages d'une centaine de milliers d'entre nous sont si importants qu'il doivent être considérés comme une transformation fondamentale de notre vie sociale ? Fondamentale ? rien que ça !
Bon, pouce là ! Ce que je vois de nouvelles pratiques de 8.000.000 de français (8,75% de la population) c'est la pratique de la pauvreté qui je crois ne se diffuse pas sur Internet mais dans le concret du quotidien : payer son loyer (quand on a la chance d'avoir un toit) ou manger mais pas les deux en même temps. Quant à se soigner, c'est exclu d'office.
L'angle mort des politiques vis à vis des nouvelles pratiques de centaines de milliers d'internautes on s'en fout ! L'angle mort des UMP et Socialistes c'est bien ces 8.000.000 de pauvres dont une très grande partie a pourtant un travail. Angle tellement mort que ces politiques "dominants" s'accordent à dire que les français vivent au dessus de leurs moyens (ah ah ah ah !) et que les uns préconisent la rigueur nécessaire et les autres proposent de donner du sens à la rigueur. Cela avait fait dire à JL Mélenchon, fort à propos, du représentant des premiers (Fillon) qu'il menait "une politique sociale pour les morts qui n'ont plus besoin" de rien et du représentant des seconds (Hollande) qu'il était "un capitaine de pédalo en saison des tempêtes."
Je crains que cette émission d'@si ne soit à coté de la plaque en amenant Arnaud Dassier et Benoit Thieulin à donner autant d'importance à la relation "Hommes politiques/Internautes" comme si elle était vraiment "fondamentale." Non, la société ne se fonde pas sur un Internet "incontournable" de la même manière que notre société ne peut se fonder sur un modèle économique libéral et sous tutelle des marchés "indépassables."
quoi il parle, ça perturbe.
Dommage d'être passé aussi vite sur l'espionnage et la surveillance d'état révélés par Wikileaks.
Autant si on parle de web, on me montrera autant de blogueurs que de blogueuses parlant de plein de sujets. Autant si on parle d'internet, du réseaux, des enjeux politiques, les femmes ne sont que peu présentes: - Laure de la Renaudiére, NKM( mais LOL),Martine Billard pour les politiques, pour les entrepreneuses, bha là pour la France j'ai pas de nom me venant en tête de suite, mais il y'en a quelque unes.
Les vidéos sur la technologie réseaux, les cours, les démos, c'est du masculin, même si la barbe tend légèrement à disparaitre.
Faite le test avec google vidéo: informatique femme , puis computer women.... En français la première vidéo autre que blague est en page deux...
linux women, puis linux femme, retenter avec d'autre association de mots et pleurez sur le gâchis en France.
Sinon, rien de neuf, les politiques veulent conserver les systèmes pyramidaux, de réciprocité, et de financement de parti. Pour l'avenir, y'a EDF, GDF SNCF, que des gros trucs centraux, normal que sur le web ils ne jurent que par Google, Microsoft et Apple. Comprendre le fonctionnement d'un écosystème a-centré, fluctuant et bordélique, c'est beaucoup leur demander.
En France, même le chemin de fer est centralisé à Paris. Une hérésie quand on se flatte d'être le pays des libertés. La France est le pays des droits (égalitaires entre citoyens) ; mais en matière de libertés (de communication ou d'expression ou individuelle), il existe une trop forte hiérarchie face au pouvoir central de la France pour être réellement le pays des libertés.
S'il se mettent à parler philosophie, il est foutu.
A bientôt, peut-être.
Un petit effort pour la parité ASI;-)
Prochain sujet sur la représentation à la télé des spécialistes, majoritairement des hommes?
De la semaine dernière...