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Non-mixité : Océanerosemarie sèche les pleurs des hommes blancs

Les "ouin ouin" ? Ces hommes blancs, si malheureux de ne pas être invités, au festival afroféministe nyansapo, et qui crient au racisme anti-blancs. Pour s'adresser à eux, et tenter de leur expliquer leur infortune, Océanerosemarie leur offre une parabole : le pot de départ de Fatou, femme de ménage noire partant en retraite.

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Citons Baudelaire – excusez du peu –, qui écrit dans son Salon de 1846, que la critique, « pour être juste [...] doit être partiale, passionnée, politique, c'est-à-dire faite à un point de vue exclusif, mais au point de vue qui ouvre le plus d'horizons ».

Nous y sommes très exactement. Un immense bravo pour ces chroniques de salut public, que j'attends et savoure avec délectation, même et surtout si ça saigne. Océanerosemarise, vous vous êtes surpassée avec les "Ouin-Ouin", que vous érigez pour ainsi dire en catégorie sociologique, mais oui ! Cela dit, je m'en voudrais de vous mettre la pression ;–)

Avec tous mes remerciements, un du fan club (puisque la preuve est faite qu'il existe des clubs intelligents, bien que Stendhal écrive : "Dans tous les partis, plus un homme a d'esprit, moins il est de son parti.")

B.Vibert

PS : en vertu de ce qui précède, et parce que nous ne sommes pas des gens manichéens, il sera beaucoup pardonné à Baudelaire dans ces propos sur les femmes, etc. J'espère qu' Océanerosemarie le concédera.
Questions : y laisse-t-on rentrer les personnes atteint d'albinissme ? Pour les métisses, à partir de combien de pourcentage d'adn "noir" y accède-t-on? Je peux mettre mon ébènomètre à disposition si besoin.
Chaque intervention d' Océanerosemarie me place devant cette cuisante interrogation : comment se fait-ce que les militants de gauche ont si rarement son sens de l'humour qui pourtant devrait les définir ?
Pardon, je ne savais pas que j'étais dominante - en tant que blanche cisgenre, quelle indécence mon dieu ! - et que par conséquent je n'ai plus le droit que de fermer ma gueule, me flageller jusqu'à la fin de ma vie en demandant pardon pour mes privilèges indus, verser des réparations aux descendants d'esclaves sur douze mille générations et me rouler dans le caca pour montrer à quel point j'ai conscience de la honte qui devrait m'accabler.

Pathétique chronique, sous les atours d'un pseudo intellectualisme auto satisfait.

De tonnes de femmes de toutes couleurs et conditions sont également fort agacées, pour ne pas dire ahuries, par la dimension strictement communautaire de certaines des réunions de Nyansapo. D'autres sont également estomaquées par ce ridicule miroir aux alouettes que constitue la notion même d'"afroféminisme", dont il y aurait beaucoup à dire, ou comment essentialiser tout en prétendant lutter contre l'essentialisation.

Mais les militants de la domination ne sont pas à une contradiction prêt n'est-ce pas.

Bon sinon c'est toujours aussi pas drôle du tout, et toujours absurdement moralisateur. Un petit côté curé pasteur très casse couilles quoi.
Chère Rosemarie, votre vidéo est interdite sous Android. Racisme ?
Manifestement Oceanerosemarie n'a pas assisté ni écouté le débat entre Pulvar et Delphy.
Ce qui sera intéressant à suivre c'est si c'est efficace.

Efficace c'est à dire, si la com de leur action marche : nous sommes dominé(e)s, allons dans la capitale au cœur de la domination, proclamons nous dominé(e)s et proclamons notre besoin d'espace sans dominant et les dominants ne pourront pas nous empêcher.

Surprise il y a des réactions. Ça fait de la reprise dans les médias et du buzz. Est ce que ça va aider les dominé(e)s à être moins dominé(e)s ? je l'espère, on verra.

Ce que je trouve intéressant, c'est la dissonance cognitive : Les dominants en échec de contrôler la parole des dominé(e)s qui déclarent faire comment ils/elles l'entendent publiquement en tant que dominé(e)s.

Je me demande si ce n'est pas ce paradoxe qui génère le plus de réactions.
Très bonne chronique sur les ouin-ouins. C'est une majorité dont personne ne parle et qui pourtant souffre.
car absolument contre productive.

Moi ca me fait rire (pour de vrai), car je suis blanc, mâle et de plus en plus conservateur (et assez cynique aussi).

Mais ca me fait un peu de peine que l'"excellence" française se vautre, en retard (au moins 10 ans), dans ce qui a produit ailleurs, en association avec la paupérisation massive de la classe moyenne, un phénomène comme Trump.

Quand à Océane, petite Solanas de pacotille, vous avez un fort joli petit nez en trompette. C'est plaisant. Continuez.
Un des mérites, et pas des moindres, de cette chronique, est de faire sortir les ouin ouin du bois. Je suis un peu effarée par leur nombre et leurs arguments. Et leur... dominance, assumée et niée à la fois.

Sur la question de la dominance: il ne suffit pas de se revendiquer, de se sentir, de se proclamer non-dominant pour ne pas l'être. La qualité de dominant peut fort bien t'être attribuée de l'extérieur, sans même que tu t'en doutes. Exemple: tu présentes un dossier pour louer un appart. Il est retenu. Tu ne sauras jamais combien d'autres dossiers moins blancs, moins friqués, moins dominants que le tien ont été refoulés pour te laisser le champ libre. Idem pour une candidature. Autre exemple: tu n'es jamais contrôlé par la police, pourquoi le serais-tu, tu ne fais rien de mal, tu n'as pas "l'air" d'un délinquant. Tu ne sauras jamais (et même tu refuses de croire, mais là tu es déjà un peu complice de la chose) qu'un môme de 15 ans peut être plusieurs fois contrôlé, retenu, moqué -brutalisé?- qu'il peut partir en courant juste pour avoir voulu éviter ça, et du coup avoir les pires ennuis. Or, ce qu'on vit prime sur ce qu'on "sait", même avec un grand souci de rester informé et attentif. Voir quelqu'un se faire tabasser fait mal (si on a un minimum d'humanité), mais incomparablement moins mal que d'être tabassé soi-même.

Arrêtons de faire la morale à ceux et celles qui essaient de réfléchir ensemble pour changer leur "destin" et ne considérons pas comme symétriques les deux situations, un blanc qui se fait traiter de sale blanc vit quelque chose de désagréable, certes, mais nettement moins humiliant que ce que vit un nègre qui se fait traiter de sale nègre.
Terminer votre message dégoulinant par "Arrêtons de faire la morale", c'est fait exprès?
Excusez-moi, à qui parlez-vous ?

Qui est ce dominant "ultime" ? Je m'interroge vraiment.
Le blanc est toujours plus dominant que le "racisé", quelle que soit sa condition sociale et sa manière de l'exprimer ?

L'idée, c'est : toutes choses étant égales par ailleurs, le blanc "l'emporte" toujours ?

Donc, dans les faits, le blanc peut être dominé par le racisé, mais il reste dominant car il est privilégié par rapport au racisé dominé ?
Eh oui, rien n'est simple et tout se complique dès qu'on réfléchit un peu. Un dominant peut se retrouver dans une situation de dominé, voire même de dominant d'un certain point de vue/dominé d'un autre point de vue. Si on rajoute les dominations liées au genre, ya moyen de faire un flou total sur les tendances principales (ce qui est peut être l'objectif?).
Par contre (et si on veut bien le reconnaître), on a quand même quelques points de repère stables. Si on veut bien le reconnaître.
Si vous tenez à tous prix à vos points de repères...

Je ne nie pas qu'il existe des gens injustement discriminés. Mais avant de m'attaquer au racisme systémique et inconscient, j'essaierai d'abord de demander aux gens non-discriminés comment ils font pour ne pas l'être (car c'est bien l'objectif non ?).

Qui sait ? Peut-être que ces gens appliquent de manière consciente certaines règles, peut-être qu'ils maîtrisent certains codes, certes arbitraires, mais bien utiles pour passer en tête de liste pour un appartement.

Mais je sens bien que tout cela fait trop "bourgeois" et que, derrière ces luttes, il y a une remise en cause radicale de toute la société et de ses "codes", trop hypocrites.
Oui, les gens qui veulent passer en tête de liste pour un appartement essaient généralement d'adopter les codes des dominants. Zemmour dirait que c'est être "réaliste", que c'est comme ça et qu'il faut faire avec, et dans son code il y aurait d'éviter les prénoms arabes et sans doute prônerait-il le blanchiment de peau si c'était plus facile (témoignage : J'ai risqué ma vie en me blanchissant la peau).
Autre option : être vraiment réaliste, appeler lâcheté et saloperie les comportements d'acceptation ou de promotion de situations de rabaissement d'autrui au prétexte de sa différence, c'est-à-dire son être même, sa liberté dirait un existentialiste.

Tiens, un peu de Sartre, tiré de L'existentialisme est un humanisme :
"En conséquence, lorsque, sur le plan d'authenticité totale, j'ai reconnu que l'homme est un être chez qui l'essence est précédée par l'existence, qu'il est un être libre qui ne peut, dans des circonstances diverses, que vouloir sa liberté, j'ai reconnu en même temps que je ne peux vouloir que la liberté des autres. Ainsi, au nom de cette volonté de liberté, impliquée par la liberté elle-même, je puis former des jugements sur ceux qui visent à se cacher la totale gratuité de leur existence, et sa totale liberté.
Les uns qui se cacheront, par l'esprit de sérieux ou par des excuses déterministes, leur liberté totale, je les appellerai lâches ; les autres qui essaieront de montrer que leur existence était nécessaire, alors qu'elle est la contingence même de l'apparition de l'homme sur la terre, je les appellerai des salauds.
Mais lâches ou salauds ne peuvent être jugés que sur le plan de la stricte authenticité. Ainsi, bien que le contenu de la morale soit variable, une certaine forme de cette morale est universelle. Kant déclare que la liberté veut elle-même et la liberté des autres. D'accord, mais il estime que le formel et l'universel suffisent pour constituer une morale. Nous pensons, au contraire, que des principes trop abstraits échouent pour définir l'action.
"

Désirer la liberté des autres, ne pas être "réaliste", pas dans le "c'est-comme-ça", "faut-faire-avec" mais agir, assumer, ne pas cacher lâchetés et saloperies, tout un programme...
Oui, je suis comme d'habitude en désaccord complet avec vous.

Moi, votre éloge de la différence, j'y vois précisément quelque chose d'anti-sartrien : chacun s'accroche à sa différence comme à une bouée de sauvetage pour nier le caractère toujours mouvant et incertain de son essence.
Et je crois qu'être adulte, c'est savoir affronter cela, ne pas jeter à la face de l'autre en permanence son insécurité existentielle et savoir la garder pour soi.
Plutôt que "s'accroche à sa différence", ne devriez-vous pas dire "s'accroche à une identité" ?
C'est ce qu'on reproche à ces mouvements que de faire dans l'identitaire comme les "gaulois". La différence est surtout dans la modalité de définition, majoritaire/minoritaire, dominant/dominé, valorisé/infériorisé.
Quand on regarde le discours de Mwasi, on trouve une pensée de l'auto-définition de l'identité individuelle par-delà les assignations socio-historiques, elles intègrent le transgenre, et leur discours me semble typique des mouvements issus des années 60-70 (avec tous les éléments de langage un rien folklorique...). D'un côté un identitaire socio-historique, conformiste, du majoritaire, de l'autre, un identitaire singulier, minoritaire, le second voulant devenir majeur comme on dit d'un mineur qu'il le devient en s'émancipant de ses parents.

Mais être adulte, ça me semble savoir équilibrer le rapport entre le singulier et le commun, le personnel et le social, et certainement pas garder le personnel pour soi quand celui-ci est mis à mal par un social qui l'agresse. Il n'y a aucune raison que la victime accepte d'encaisser au prétexte qu'un ordre social établirait que c'est là sa place, que son identité à elle est celle de l'inférieur.
Ce n'est pas de l'insécurité existentielle que de subir des infériorisations, c'est subir une violence qui fragilise les existences, fait mal et est d'autre part contraire aux principes d'égalité citoyenne, de majorité civile.

On voit d'ailleurs la différence avec Pulvar : elle n'a sans doute pas ces expériences de vie qui produisent des radicalités, elle a tous les codes des "adultes", des "majeurs", ceux qui ont des facilités à dire : allons, allons, soyez raisonnables, ce n'est pas si grave, ne faites pas les enfants.

Au passage, Deleuze étant souvent renvoyé à ces tendances, il n'en méconnaissait pas les risques notamment dans Mille Plateaux avec F. Guattari, avec 4 stades pouvant conduire jusqu'à des micro-fascismes : peur, clarté, pouvoir et mort. Peur de (se) perdre, durcissement et identitaire des purs, système de pouvoir en vase clos, héroïsme, guerre et mort.
Ca peut très bien concerner le groupuscule "petit blanc" fascisant, le jihadiste, le Black Panther finissant mal, le sectaire mystico-hippie s'achevant en suicide collectif, peur comme vous dites du mouvant, de la dissolution, qui finit par l'emporter par la volonté même d'y échapper, guerre contre le monde entier vu comme menace.
En moins tragique : jouissance de se sentir singulier, plaisirs de l'entre-soi, narcissisme et nombril, intersectionnalité où à force d'intersections on se retrouve à 4-5 comme le [url=https://www.youtube.com/watch?v=NrDVsprWRCQ]people front of Judea vs le Judean's people front[/ur] (splitters !).
Qui sait ? Peut-être que ces gens appliquent de manière consciente certaines règles, peut-être qu'ils maîtrisent certains codes, certes arbitraires, mais bien utiles pour passer en tête de liste pour un appartement.

Ça me rappelle une anecdote. (déjà racontée sur le forum désolé je radote)

J'ai vécu en cité HLM pendant 6 ans dans les années 90 et mon destin aurait pu être bien différent. Au départ mon père avait visité une maison dans un petit village et la propriétaire lui avait donné son accord par téléphone il n'avait plus qu'à revenir signer ( à 300km de la ou nous habitions) .

Ma mère a rappelé la propriétaire afin de prendre rendez-vous pour mon père et pour des raisons inexplicables et obscures la dame a bafouillé que la maison n'était plus à louer elle n'était pas plus convaincante quand mon père l'a rappelé en colère.

Mon père m'a raconté cette histoire après le décès de ma mère (avec tout un tas d'autres anecdotes du même acabit) et je vous avoue qu'elle a contribué à façonner ma vison du monde
Nous revenions d'Afrique ou j'étais un petit blanc privilégié et c'est dans cette cité que j'ai découvert ma négritude entouré de fils et filles d'immigrés arabes, africains, turc ou portugais et même quelques français de souche.

Il se trouve que ma mère avait un accent rwandais assez prononcé et qu'elle n'avait pas fait d'étude elle savait à peine lire et écrire (réfugiée tutsie en 1959 1ere vague de massacre au Rwanda).

Dans un groupe de parole sur les discriminations auquel vous auriez participé j'imagine que vous auriez expliqué à ma mère en toute bonne foi (comme si elle ne le savait pas) qu'elle ne maîtrisait pas certains codes, certes arbitraires, mais bien utiles pour passer en tête de liste pour un appartement..

Et factuellement vous n'auriez pas eu tort la dame qui a changé d'avis n'a jamais vu la peau noire de ma mère. Pourquoi donc se focaliser sur la couleur de peau ;-) ?
On peut même se demander pourquoi mon père n'a pas mieux expliqué à ma mère comment maîtriser ces codes arbitraires...
Parce que la génération de vos parents a vu que la bonne volonté n'était pas toujours suffisante, la nouvelle génération devrait en finir avec l'effort d'assimilation ?

Ce raisonnement ne me paraît ni logique, ni productif : parce que la maîtrise des codes est nécessaire mais non-suffisante, on devrait les rejeter, voire, faire en sorte que tout le monde les rejette ?
On est encore dans la logique de l'antiracisme où les blancs bien intégrés dispensent avec grandeur les "racisés" de maîtriser les codes qu'ils savent pourtant nécessaires et vitaux.

Mais encore une fois, le problème fondamental de cette discussion, c'est qu'elle cache un désaccord profond sur le modèle de société.
De la même manière que la plupart de ceux qui dénoncent ces réunions non-mixtes se fichent d'y participer, beaucoup de ceux qui veulent changer la mentalité française se fichent de la France.
Parce que la génération de vos parents a vu que la bonne volonté n'était pas toujours suffisante, la nouvelle génération devrait en finir avec l'effort d'assimilation ?

Ce raisonnement ne me paraît ni logique, ni productif : parce que la maîtrise des codes est nécessaire mais non-suffisante, on devrait les rejeter, voire, faire en sorte que tout le monde les rejette ?
On est encore dans la logique de l'antiracisme où les blancs bien intégrés dispensent avec grandeur les "racisés" de maîtriser les codes qu'ils savent pourtant nécessaires et vitaux.


Très décevante réponse.

Vous regardez ces choses la d'un point de vue désincarné et repeignez la discrimination raciale en un problème d'assimilation.

Ça m'apprendra a partager mon vécu...
Je crois que ce langage désincarné est le seul possible lorsque l'on parle de la vie en commun et de notre action dessus.

Mais je ne prétends pas du tout que votre témoignage soit inutile ou inintéressant. Ce n'est pas le premier de ce type que j'entends et cela m'intéresse. Mais je ne vois vraiment pas ce que nous pourrions en faire au niveau politique.

A chaque fois que l'on essaie de prendre cela en compte d'un point de vue politique, cela donne soit des trucs ridiculement symboliques (types "journées du vivre-ensemble et de l'intersubjectivité"), soit des trucs à portée totalitaire (type "rééducation").
Mais je ne prétends pas du tout que votre témoignage soit inutile ou inintéressant. Ce n'est pas le premier de ce type que j'entends et cela m'intéresse. Mais je ne vois vraiment pas ce que nous pourrions en faire au niveau politique.


J'imagine avoir a faire a vous dans une table ronde sur les discriminations et les stratégies a mettre en place pour les contrer.

Expérience de pensée je me lève et je raconte mon expérience.

Puis vous intervenez en mode :
Le témoignage de ce monsieur est intéressant, ce n'est pas le premier de ce type que j'entends, c'est de la discrimination je ne le conteste pas mais au fond si votre mère n'avait pas eu d'accent au final vous l'auriez eu ce logement non?

Il ne faut pas que cette mésaventure vous décourage je propose qu'on mette en place des cours du soir pour les personnes immigrées afin qu'elles perdent leur accent...


Si une personne noire lève la main a son tour pour expliquer qu'elle aussi a été obligée de se rabattre sur le parc HLM après avoir essuyé une série de refus. Et que la personne n'a aucun accent.

Vous lui proposez quoi, des cours de lissage de cheveux et de blanchiment de la peau?

Si vous faîtes ça elle va peut être décider de monter une asso de femmes noires en lutte contre les discrimination et le ver sera dans le fruit.

Différentialisme communautarisme nuée de criquets...
"une table ronde sur les discriminations et les stratégies a mettre en place pour les contrer."

Pour Romain I, il n' est d'autre table ronde que celle autour de laquelle pouvaient siéger les Chevaliers.
"Vous lui proposez quoi, des cours de lissage de cheveux et de blanchiment de la peau?

Si vous faîtes ça elle va peut être décider de monter une asso de femmes noires en lutte contre les discrimination et le ver sera dans le fruit. "

C'est pourquoi je ne propose pas d'imposer verticalement un modèle assimilationniste traditionnel mais simplement d'abandonner le discours anti-raciste.
Et si certains croient que cela, c'est déjà trop, je crois et j'espère qu'ils sont ultra-minoritaires.
"Vous lui proposez quoi, des cours de lissage de cheveux et de blanchiment de la peau? " dit Pierre Mas.
Même dans cela, ne doit-on pas se demander si il n'y aurait pas de la discrimination cachée?

Qui irait dire d'une femme à peau blanche qui se fait des uv et une indéfrisable que c'est pour imiter?

Je ne crois pas que l'imitation d'une norme esthétique puisse être liée à une oppression sociale injuste. C'est juste de l'oppression publicitaire.

Pour preuve, les asiatiques qui se font débrider les yeux n'aspirent pas à une intégration quelconque parmi un peuple type europeo-bidule et je n'ai jamais entendu personne revendiquer ouvertement un besoin de ressembler au blancs qui serait considéré comme une solution pour surmonter la ségrégation! Même venant de l'inconscient, si cette volonté existait elle s'exprimerait ailleurs de façon ouverte.

Par exemple dans une entreprise, il y a une oppression sociale vestimentaire, avec le temps tout le monde finit sans s'en apercevoir par se plier à une norme vestimentaire. C'est indépendant du statut à proprement parler social, dans le sens droit du salarié qui ne s'appliquerait plus. Il ne faut pas trop superposer culture et droit comme si cela était lié, parce qu'historiquement cela a été, mais au contraire affirmer encore et toujours "droit avant tout". Il n'y a pas d'échappatoire pour ceux qui essaient d'exclure la différence purement vestimentaire, et encore plus d'exclure l'aspect physique indépendant de sa volonté, autre que la loi. Sous prétexte qu'on n'est pas toujours en bonne condition pour faire valoir ses droits, on ne peut pas en venir à se passer de la loi.

En plus se rabattre sur les hlm, c'est une question de moyens, plus que de couleur de peau.
"Cette video n est pas visible sur androïd"
Pourquoi ? Avant ca marchait ! Ou ca me proposait de voir sur daylimotion. Que faire ?
Merci pour l'émission.
Il me semble que si on rappelle deux principes simples, c'est à dire la liberté d'association (et donc de se réunir avec qui on veut et dire ce qu'on veut dans l'espace privé) et la non discrimination dans l'espace public, on s'épargne a peu près 90% de cette polémique, non ? A part l'ambiguïté du concept de "festival" incluant des "ateliers non mixtes"; qui autorise des postures divergentes (mais siiiii c'est "public" puisque c'est dans un festival /mais nooooon c'est "privé" puisque ce sont des séquences identifiées et balisées) et permet à chacun de mettre son huile sur le feu : les organisateurs qui ne sont pas nés de la dernière pluie et qui se sont fait une pub génialement efficace à peu de frais, et les néo-réacs zemmouriens et apparentés qui vont en tartiner les pages de leur prochain recueil de chroniques.
Je ne les mets évidemment pas sur le même plan sur le fond (du fait de ma détestation des seconds), mais pour une raison ponctuelle qui cristallise mon amertume : au final, le seul devant lequel tout ce petit monde se prosterne de bon coeur, et dont tout ce petit monde cherche la caisse de résonance, c'est le Spectacle. Plus fort que le capitalisme, plus fort que le patriarcat, c'est toujours lui qui gagne et perso c'est cela qui m'écoeure.
Je ne comprends pas du tout comment on en arrive à de telles discussions, et à voir des gens invoquer des motifs qui me paraissent complètement disproportionnés ( la laïcité, la république...) : des groupes de lutte ou de parole réservés à certaines catégories de population, il y en a partout tout le temps.

A titre perso : en raison d'une pathologie, j'ai fait partie de groupes de rencontres où nous n'étions qu'entre personnes porteuses de cette pathologie, et de ces rencontres est née une association dont aucun membre ne peut ne pas être porteur de la pathologie, et les groupes de parole ou les ateliers ne sont pas ouverts. Et dans les revendications de cette association il y a des revendications de certains droits qui ne pourront être acquis que par la modification de certains articles de loi. Je n'ai jamais entendu personne trouver cela scandaleux, et moi-même je trouve ça normal.

Côté boulot : dans nos réunions syndicales, nos supérieurs hiérarchiques ne sont ni conviés ni bienvenus. Je n'ai jamais vu un seul tenter de venir, mais je ne crois pas une seconde qu'on le laisserait assister à nos discussions.

Mes parents, lorsqu'ils étaient en activité ( y'a longtemps, certes) faisaient partie du "mouvement des cadres chrétiens" : et bein figurez-vous que ce n'est que pour les cadres et que pour les chrétiens. Un ouvrier bouddhiste, un artisan athée, un pdg musulman n'avaient pas leur place. Faut interdire ça aussi ?
En tête des blancs dominants, il y a notre président et ses plaisanteries douteuses. Comment a-t-il osé ?
Y'a des commentaires vraiment ouin-ouin !
"Les blancs sont tous des dominants, et si j'ai bien suivi votre chronique, ils sont tous PDG, ont des yachts, et se payent des parachutes dorés. Et les noirs, arabes ou asiatiques sont tous des dominés, ouvriers ou femme de ménage! "

C'est quand même énorme d'écrire ça alors que la chroniqueuse prend bien le soin de préciser que non, justement, ce n'est pas ce qu'elle dit :
"Les femmes de ménage sont toutes noires, mais les noires ne sont pas toutes femmes de ménage" et de citer ses amies profs qui se font prendre pour des femmes de ménage quand elles vont dans des colloques.

De l'art de ne regarder que les deux première minutes d'une chronique, (ou de ne rien comprendre, ou enfin d'être d'une mauvais foi sans nom), et d'en conclure que la gauche est morte.
Hé bien, si la gauche c'est des gens qui pensent comme vous, Cher Ouin ouin en chef, sachez que je ne verserai pas de larmes sur sa mort ;-) et attends avec impatience sa renaissance avec plus de femmes, plus de noirs, et plus de gens qui ne confondent pas réflexion et amour-propre, dedans.
Brillante Océane sur cette émission. Cependant, très peu d'hommes blancs à part quelques militants ou journalistes seraient venus à ce festival s'ils avaient été admis mais il n'était pas utile d'afficher formellement une interdiction. Car cette position formelle devient alors symbolique et réveille à contre-emploi la part raciste et mysogine de beaucoup d'hommes blancs qui n'attendent que ça pour hurler en meute.
Quel est le bénéfice pour la cause afro-feministe à lancer ce type d'interdiction sauf un buzz négatif ?
Il me semble qu'elle se renforcerait en n'imitant pas les pratiques identitaires du camp des dominants blancs.

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J'ai encore la nausée de la médiocrité de cette vidéo "humoristique". Pour justifier l'injustifiable, on désigne les militants laïcs comme des pleureurs jaloux. Mais qui est la bobo blanche parisienne qui ne voit la vie que sous le prisme de la race et de sa capitale? Il n'y a que des prolos noirs en France? Il y a un complot blanc pour maintenir les "racisés" dans leur situation? Une lecture sociale plutôt que raciale de la situation fait de nous d'affreux racistes?
Oui je pleure aujourd'hui, je fais mon ouin ouin mais pas pour ces réunions antiracistes racistes. Je pleure de la bêtise d'une partie de plus en plus importante de la gauche qui justifie par tous les moyens le replis communautaire et la fracturation de notre République. Quand vous et le PIR auront remporter cette bataille idéologique, plus rien ne pourra repousser. Plus aucun mouvement social ou progrès humain universel ne pourra être accompli puisqu'il sera toujours supposé être au service d'une prétendue race. La stratégie du chaos.
Ce genre d’éditorial humoristique hors plateau sans nuance et sans contradiction me fait me poser la question de mon réabonnement à ASI...
Elle est cool ta chronique Océane. Écoute pas les ouin-ouin.

Se sentir obligé d'écrire un tel message de soutien sur @si, putain y'a encore du boulot.
6 minutes de défense des travailleuses racisées par une membre de la bourgeoisie blanche : dites-moi, le whiterrupting néocolonial a la super pêche, ici #reductioadabsurdum
Désolé Océanerosemarie, mais je trouve la position de Axelle Jah Njiké bien plus ouverte et sage que la vôtre. Répondre au racisme et à l'ostracisme par les mêmes maux ne me semble pas être la preuve d'une grande souplesse intellectuelle.

À lire sur Causette :
Causette s'en mêle
Merci Océanerosemarie.
Mais je crois que les ouin-ouin ne peuvent pas comprendre qu'ils sont des ouin-ouin.
Les hommes blancs ne peuvent pas non plus comprendre ce que vivent spécifiquement les femmes noires.
Ils ne sont pas équipés pour ça : il faut être capable d'empathie.
Oui je généralise abusivement, et je n'ai même pas honte.
J'ai pris mon courage à deux mains et je suis allé jusqu'au bout de la chronique d'Océanerosemarie et je n'ai pas été déçu. C'est lamentable et affligeant mais pas du tout surprenant de la part d'une personnalité qui a défilé en 2015 aux côtés du Parti des Indigènes de la République (PIR) et trouve très sympathique le CCIF, vitrine respectable des Frères Musulmans. Océanerosemarie est en réalité l'archétype de cette frange d'extrême gauche qui, au nom de l'antiracisme, en est arrivée à tourner le dos aux combats universalistes, républicains et laïques, qui ne sont, à leurs yeux, que des outils d'oppression de la classe dominante. En résumé, la diversité plutôt que l'égalité, le multiculturalisme plutôt que la République laïque et le communautarisme plutôt que l'universalisme. Exactement les arguments que nous assènent les bien-pensants de l'antiracisme à dimension variable, qui fustigent les signes d'oppression religieuse, patriarcale et sexiste dans les beaux quartiers mais les trouvent finalement très acceptables quand ils s'abattent sur les pauvres "racisés" et les femmes des quartiers populaires, notamment celles qui se font traiter de salopes si elles ont le malheur de porter une jupe trop courte ou refusent de se soumettre aux pressions des grands frères. Les mêmes qui estiment in petto que les Charlie ils l'ont quand même bien cherché, non ?

Mais ouvrez donc les yeux, le festival afroféministe et ses pratiques douteuses n'est que la continuité de ce discours prétendument anti-raciste du PIR et de sa passionaria Houria Bouteldja qui, dans son dernier brulot essentialise le blanc comme ontologiquement dominateur et raciste et nous explique sans sourciller que dans la culture "indigène" (en gros les Français de tradition musulmane avec une couleur de peau un peu plus foncée que la moyenne), les homosexuels n'ont pas droit de cité, que les hommes ont le devoir d'être virils et que les violences faites aux femmes entre "indigènes" les regardent et sont normales. Sans parler de son antisémitisme ripoliné en anti-sionnisme (le même que celui Dieudonné et Soral) et de son mépris pour les mariages mixtes. Bref tous les ingrédients du racisme le plus abominable : homophobie, sexisme, oppression patriarcale et communautarisme. Pour ceux qui penseraient que je délire, allez lire sans quelques pages du vomitif les Blancs, les Juifs et nous.

Le fait est que nous vivons une période extrêmement trouble, une crise au sens gramscien du terme, "cet inter-règne où apparaissent les phénomènes morbides les plus divers" : le PIR, le CCIF, le Front National, Egalité et Reconciliation, Riposte laïque... Et où une partie de la gauche antiraciste, au nom d'une culpabilité post-coloniale, en arrive à défendre des formes de racisme tout aussi insupportable et deviennent les alliés utiles des groupes religieux, souvent financés par les très tolérantes Monarchies du Golfe, qui prospèrent sur l'abandon des quartiers populaires par les pouvoirs publics pour créer un choc des communautés réelles ou supposées. Et qui font pression pour que l'on cède sur les revendications communautaristes, que ce soit à l'école ou dans la cité. Sans parler du sort réservé aux filles un peu trop libres ou des homosexuels. Mais surtout, sans comprendre qu'ils participent pour bonne part à la montée ininterrompue du Front National et autres groupes identitaires, bien blancs et cathos pour le coup.

Oui, le racisme, la discrimination au faciès et à l'embauche existent dans notre pays et c'est absolument insupportable. Les afro féministes ou "indigènes" du PIR n'ont cependant absolument pas le monopole de l'immigration et du racisme vécu. La France a connu un flot continu de vagues d'immigrations avec leur lot d'humiliations, de difficultés d'intégration et de discriminations. Toutefois notre pays disposait jusqu'à peu d'un extraordinaire joyau : la République et son antienne Liberté, Egalité, Fraternité. Cette République qui faisait de l'école laïque un sanctuaire républicain porté vers l'émancipation idéologique et l'accession à la pleine citoyenneté et où on se battait pour s'élever culturellement et socialement et non pour porter le voile ou la kippa. Pour ma mère, la "macaroni" sicilienne qui ne parlait pa un mot de français et vivait dans la misère sociale et culturelle, la République lui est apparue avec Melle K., son institutrice de CM1 qui a été la première personne qui a su voir en elle autre chose que la sauvage du ghetto rital de sa ville de Moselle et faire d'elle une citoyenne émancipée, rebelle et militante qui a pu s'opposer au modèle sexiste, rétrograde et patriarcal de sa famille affreusement catholique. Non sans se prendre des coups par ailleurs. Des histoires comme celles-ci il en existe des milliers et c'est l'histoire de notre pays. Et son quotidien, c'était moins du racisme parce que sa couleur de peau était blanche ?

Ce n'est donc pas un hasard si j'aime ma patrie républicaine et que je suis devenu un militant laïque. La laïcité, ce n'est pas le rejet de la religion, c'est au contraire la liberté de toutes les consciences, le droit de croire ou de ne pas croire et de vivre dans un société qui ne soit pas morcelée en communautés étanches dans lesquelles le poids des traditions s'imposerait aux individus en fonction de leur naissance. Non, la laïcité ce n'est pas l'interdiction du voile dans la rue. Mais c'est aussi défendre une fille qui souhaiterait pouvoir le retirer sans craindre pour son intégrité physique et morale. Et c'est surtout refuser d'assigner un individu en fonction de sa couleur de peau, sa religion prétendue, et son sexe.

Pour finir, je ferai remarquer à Oceanerosemarie que quand un PDG blanc licencie des centaines de salariés pour délocaliser son usine en Pologne, Pierre, Mamadou et Mohamed sont traités exactement de la même manière et leur différence de couleur de peau disparaît dans ces moments-là comme par enchantement. Et c'est bien là le nœud du problème. Le multiculturalisme que vous défendez est en réalité un contre-feu érigé par le système capitaliste transnational qui trouve dans ce subterfuge les moyens de détourner les citoyens du seul vrai combat qui mérite d'être mené : le combat social et la résistance contre l'oppression néo-libérale. Visiblement, les vrais oppresseurs ont encore de beaux jours devant eux.
N' étant ni femme, ni de couleur particulière, et raisonnablement macho ( J' ai eu une maman, moi aussi... ), j' avoue n' être pas très intéressé par ce sympathique festival, mais bon, j' espère, chère Océane, que vous avez pu trouver une nouvelle femme de ménage...En ces temps d' assistanat social outrancier, c' est pas gagné, pffft!
Carpe diem...
Je ne comprends pas comment en tant que blanche dominante colonialiste privilégiée, Oceanerosemarie s'autorise à avoir un avis sur la question.
A moins que ce soit le seul avis autorisé, on a le droit d'être blanc et d'avoir son avis à partir du moment où on trouve normal l'exclusion raciale des blancs.
Merci de dire en mieux et en drôle ce que j'avais envie de dire sur ce sujet. J'ajouterai juste la disproportion entre ce petit festival et l'écho médiatique délirant. Écho que nous ne faisons d'ailleurs qu'amplifier, mais les ouin-ouin m'ont bien fait rire!
Bravo !
Bravo Océane Marie!
Grosses bises!
Et merci...
Ps: je replacerai le "ouin ouin" :-)
Ici, un témoignage que j'avais déjà apporté sur un autre fil :

prenez une école maternelle dans la région parisienne
le personnel est majoritairement féminin
si les dames sont blanches, ce sont des enseignantes
si elles sont noires ou arabes ce sont des ATSEM

... au point que le jour où une enseignante remplaçante guadeloupéenne est venue dans une classe, les parents ont demandé le soir pourquoi c'était une ATSEM qui s'était occupée de leurs enfants.
Bonjour Océane,

Votre chronique est excellente, pédagogique, drôle et pertinente.

Merci
N'importe quoi, n'importe quoi, n'importe quoi!!!
Les blancs sont tous des dominants, et si j'ai bien suivi votre chronique, ils sont tous PDG, ont des yachts, et se payent des parachutes dorés. Et les noirs, arabes ou asiatiques sont tous des dominés, ouvriers ou femme de ménage!
Merci de m'ouvrir les yeux, ça m'avait échappé, maintenant je comprend mieux le monde dans lequel on vit.
C'est vrai quoi, tous les blancs dominent la planète. Les ouvriers de whirpool qui vont se faire virer? Des ouvriers, donc forcément des noirs. Les femmes de ménages, les assistantes de vie, toutes des noires? Ils vous arrive d'aller dans le périurbain ou le rural profond???? Les mineurs Polonais, Italiens du siècle dernier? Des dominants, forcément, puisque blanc!!!
Et puisque les noirs et arabes suivant votre logique ne sont que des dominés, le roi d'Arabie Saoudite me fait du coup bien pleurer. Le pauvre homme!
Et puisqu'ils n'y a pas de blancs dominés, le seul moteur de l'histoire, c'est donc la lutte des races.
Mais vous rendez-vous compte de l'absurdité de votre propos pseudo-humoristique qui va dans le sens rêvé d'un certain patronat mondialisé: puisque c'est la couleur qui fait les distinguos dans votre logique et non le social, les dominés socialement ne peuvent s'unir pour lutter collectivement, et du coup les dominés blancs seraient nécessairement du côté des dominants blancs du fait d'une communauté de couleur???
Grâce à de grandes trouvailles comme celle-là, grâce à ce type de vision qui inspire une certaine bonne-conscience de gôche on parcellise encore plus la société, et on surajoute à la fracture sociale une fracture mélaninienne (pardon pour le néologisme), qui contribue à maintenir l'ordre social injuste et on empêche le social d'émerger dans le discours, couvert par le différentialisme.
Un certain anti-racisme est devenu fou et contribue à la longue agonie d'une gauche qui a perdu ses repères.
Chroniques désespérantes, et mon désespoir me fait donc faire oin oin (et puis comme je suis blanc, c'est logique, je suis un dominant, et je ne sais que couiner....)
Très bon, une belle mise au point :-)

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