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Mondes virtuels : si Zuckerberg était allé au cinéma...

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Un peu gnangnan cette émission, non ?

Le thème était intéressant au départ, mais n'y aurait-il pas été plus sain d'y intégrer la littérature ?

Christopher Priest et Philip Kindred Dick ont salement réfléchi à tout cela, toujours dans le contexte politi(...)

De tête:
Ubik (1969), Phillip K. Dick
Neuromancer (1984), William Gibson
Tron (1982), Steven Lisberger (seule oeuvre de la liste mentionnée dans l'émission)

Consider Phlebas (1987) et le reste du cycle de la Culture, Iain M. Banks
Ghost in the Shell (1989(...)

Le troisième extrait de Black Mirror m'a beaucoup fait penser au Magnifique de Philippe de Broca, avec Belmondo dans le rôle d'un écrivain de livres de gare (genre SAS) qui compense dans son monde imaginaire toutes les frustrations qu'il subit dans l(...)

Derniers commentaires

Concernant la contestation aux univers virtuels, on pourrait mentionner les rebelles dans “Le Congrès” de Ari Folman.

la plus part du temps insatisfaits et fâchés, les commentaires
bienveillance et partage j'aimerais lire 

sinon, merci pour cette émission (sans générique ?) et bon été à l'équipe de Post-Pop !

dommage que le nœud de l'intrigue du deuxième extrait de Black Mirror n'aie pas té dévoilé, car l'extrait devient sans cela incompréhensible et l'enjeu (qui semblait si fort à celles et ceux qui ont vu l'épisode) du dilemme en question devient totalement obscur... y aurait-il dans ce forum une âme charitable pour m'éclairer et spoilier (juste un minimum) pour que je puisse participer à la réflexion ? je pense que je ne pourrai jamais voir l'épisode ou alors dans un temps où j'aurais complètement tout oublié, donc allez-y allègrement, spoiliez tant que vous voulez... :-)

Nooooon ! Surtout pas ! San Junipero est actuellement en replay sur FranceTV. Ainsi que USS Callister. Courrez-y ! :)

Je trouve d’ailleurs dommage que Daniel en ait trop dit, mais c’est le principe de Post-pop.

Je ne suis as du tout d'accord et d'ailleurs, DS c'est un peu lourd avec ses "on ne va pas spoiler" permanents. Si, bordel, allez-y, spoilez tant que vous voulez, ça vous permettra d'aller plus loin dans votre analyse !


Il est évident que la très grande majorité des spectateurs a déjà vu ces films et séries. Pour les autres, il serait judicieux qu'ils aillent se faire quelques séances de rattrapage avant de visionner l'émission, ça les aidera à mieux comprendre.


Si c'est clairement annoncé dès le début (que ça va spoiler), tout le monde saura à quoi s'en tenir. Ce devrait être une sorte de contrat tacite: Post-Pop spoile à fond les ballons; si vous n'avez pas vu les sujets traités, ne regardez pas (encore) l'émission. 

Je proposais simplement à gomine d’aller voir San Junipero en replay, puisque l’épisode était facilement trouvable (France TV), un sacré coup de bol ! Plutôt que de tout dévoiler. Quand on raconte, l’émotion n’est pas présente.


Si je trouvais que Daniel en avait trop dit, c’est parce qu’il vaut mieux le regarder sans savoir qu’il s’agit de monde virtuel. Je pensais à ceux comme gomine qui ne l’ont pas vu.


Maintenant que San Junipero n’est plus en replay sur France TV, je vais dévoiler en résumé toute l’intrigue.


Donc, attention, dans mon prochain commentaire ci-dessous, je dis tout !

Il s’agit d’un épisode dystopique, dans lequel toute une population est invitée à s’opposer au mal incarné par une grande blonde fille du Borgne. Les Forces du Bien, surnommés les Castors, doivent créer un barrage virtuel pour que la blonde Maléfique n’accède pas au pouvoir chez eux. Ces forces du Bien réussissent ce défi, en élisant un Pianiste Émérite et Mozart de la Finance que l’oracle Natacha Saint-Christ aime beaucoup.


Tout le monde apaisé, la vie reprend. Mais progressivement, le Virtuose de la Finance donne des signes sybilins qui inquiètent les forces du Bien. Il paraît détester les Gens qui ne sont Rien, comme Il les surnomme. Et veut envoyer tout le monde au travail, même les gens qui ne peuvent pas. Pour convaincre tout le monde, il utilise des codes magiques contraignants : le 49.3, et le 22 (v’la les flics). Il y a carrément des morts…


Je vous passe toute les horreurs qu’il fait subir à la population pour aller directement au twist final : c’était la grande Blonde qui était dans le corps du Mozart de la Finance. 🫣😱

Black Mirror fait penser à l'expo à Arles " Casa Susanna " et il n'y avait rien de virtuel dans cette réalité des USA des années 50 et 60.

Le troisième extrait de Black Mirror m'a beaucoup fait penser au Magnifique de Philippe de Broca, avec Belmondo dans le rôle d'un écrivain de livres de gare (genre SAS) qui compense dans son monde imaginaire toutes les frustrations qu'il subit dans la vraie vie (IRL comme on dit maintenant).

Et pourtant, du côté des jeux vidéos à monde virtuel ouvert, le projet Skyblivion (dvpt du gameplay d’Oblivion dans le moteur de rendu de Skyrim) par des amateurs montre bien que la hype peut durer au moins 15 ans. Comme quoi, la qualité d’immersion et la promesse d’un narratif peuvent fonctionner.

Merci pour cette émission ! 


Pour le côté addictif et aliénant des mondes virtuels, j'ai pensé au film Avalon de Mamoru Oshii. Ce film m'avait beaucoup marqué quand je l'ai vu la première fois. 

RIEN À VOIR AVEC CETTE ÉMISSION, MAIS :

Clémence et Rafik, il vous faut absolument nous faire une analyse de cette saloperie : le dernier film de MacDONALD véhicule en effet une idéologie bien dégueulasse. Deux employés dans un entrepôt d'AMAZON, deux logisticiens, deux livreurs Deliveroo, deux chauffeurs-livreurs qui bouffent la nouvelle m... de MacDo :
c'est ici et c'est choquant !

Un peu gnangnan cette émission, non ?

Le thème était intéressant au départ, mais n'y aurait-il pas été plus sain d'y intégrer la littérature ?

Christopher Priest et Philip Kindred Dick ont salement réfléchi à tout cela, toujours dans le contexte politisé des années 70. Et avec quelle maestria !

Et ce qu'ils disaient, je résume, et même je caricature, c'est que dans les mondes imaginaires, on apporte ses propres névroses. 

Des névroses individuelles de contrôle, de faiblesse et d'emprise, ou tout ce qui constitue nos peurs et nos obsessions, nos difficultés relationnelles et le besoin de chefs de certains....

Mais également des névroses sociales, comme celle du capitalisme, du fétichisme de la marchandise..


Quand Zuckerberg échoue à attirer dans le Metaverse, c'est parce que le capitalisme est une névrose, donc quelque chose de caché. Le faire apparaître au grand jour n'inspire que le mépris, et c'est ce qu'il ne comprend pas, asocial qu'il est.  Personne n'ira à la banque dans un monde virtuel qui reconstitue le bâtiment avec son agence, ça n'a rien à voir avec le divertissement. C'est un pensum.


Pour ce qui est de Tron, je l'ai vu à sa sortie (oui !), et ça m'avait marquée, de la vraie science-fiction, et ça ne m'avait pas semblé incompréhensible, des projections intéressantes. Mais je serais bien incapable de raconter l'histoire, des data informatiques qui se libèrent pour retrouver le monde réel. Mais je me souviens que c'était une innovation Disney, qui par la suite s'est bien enterré dans un conservatisme mièvre. Dommage !


De tête:
Ubik (1969), Phillip K. Dick
Neuromancer (1984), William Gibson
Tron (1982), Steven Lisberger (seule oeuvre de la liste mentionnée dans l'émission)

Consider Phlebas (1987) et le reste du cycle de la Culture, Iain M. Banks
Ghost in the Shell (1989), Masamune Shirow
Snow Crash (1992), Neal Stephenson
Ghost in the Shell (1995), Mamoru Oshii
Otherland (1996), Tad Williams
Yureka (2000), Son Hee-joon et Kim Youn-kyung
.hack//Sign (2002), Kôichi Mashimo

Il est extrêmement frustrant de voir Arrêt sur Images aborder des sujets sur lesquels existent un grand nombre d'oeuvres, et limiter les références aux productions des 20 dernières années alors qu'elles sont rarement les plus pertinentes. Mention spéciale à l'aspect économique qui n'est pas abordé", affirmation ridicule quand on connait le sujet.


Il est tout aussi frustrant de regarder une émission sur les univers virtuels sans que le jeu de rôle ne soit mentionné même en passant, alors que le premier ne peut exister sans le second.


Note pour Rafik Djoumi sur les entreprises qui prennent la place de l'État dans les mondes virtuels: c'est le principe central du genre cyberpunk, fondé par Gaiman et Sterling, dont les bases sont les oeuvres de Dick. Rien de nouveau ou de surprenant là-dedans depuis 40 ans au moins.

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