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Commentaires

Mon modèle économique : pas de blogueurs, des emplois !

Après notre émission Ligne j@une consacrée au conflit entre certains blogueurs et les sites de presse, Didier Rykner, fondateur de La Tribune de l'Art, a mis en ligne dans notre forum son propre témoignage. La Tribune de l'Art est un site spécialisé dans l'actualité des arts plastiques. Il joue à l'occasion un rôle de contre-pouvoir pugnace, face aux grandes institutions culturelles, comme le Louvre.

Derniers commentaires


Le vrai problème est celui-ci : exploite-t-on des journalistes qui n'ont pas le choix et acceptent de travailler pour rien alors qu'ils ont besoin de travailler ? Et ces articles gratuits prennent-ils du travail à ceux qui n'en ont pas ? Dans mon cas je réponds non à ces deux questions et je pense que c’est la même chose pour Rue 89.


Et moi je réponds oui. Et contrairement à vous, je dis pourquoi sur le forum de la ligne jaune.

Votre contribution, désolé d'être franc, pour moi n'apporte rien par rapport aux échanges sur le forum de l'émission animée par Guy Birenbaum. Mais peut-être a-t-elle un intérêt pour ASI, qui peut ainsi remplir de l'espace à moindre frais... comme les collègues de Rue 89.
Et moi je réponds oui. Et contrairement à vous, je dis pourquoi sur le forum de la ligne jaune.

Que voulez-vous dire par "contrairement à moi" ? Il s'agissait d'un post que j'ai écrit sur le forum et qu'@SI a trouvé suffisamment intéressant pour me demander l'autorisation d'en faire un article. Je la lui ai évidemment donnée. Mais contrairement à mon texte qu'on trouve sur le forum, j'ai eu beau lire tous vos (nombreux) messages, je n'ai pas trouvé le début d'un argument qui explique pourquoi vous répondez "oui".

Votre contribution, désolé d'être franc, pour moi n'apporte rien par rapport aux échanges sur le forum de l'émission animée par Guy Birenbaum.

J'en suis désolé, vraiment. Mais je m'en remettrai.

Mais peut-être a-t-elle un intérêt pour ASI, qui peut ainsi remplir de l'espace à moindre frais... comme les collègues de Rue 89.

C'est manifestement votre obsession : tout se monnaye.

C'est manifestement votre obsession : tout se monnaye.


Ben voyons... j'ai déjà entendu ce genre de réflexion de la part d'un patron à qui je réclamais le paiement d'heures supplémentaires. Mais bon, vu que vous êtes de l'autre côté, je comprends que nous n'ayons pas les mêmes, disons, "préoccupations".

Je suis très surpris qu'ASI mette en avant un discours patronal du 19ème siècle. L'argument final - la création nette d'emploi - me fait songer à du Bernard Tapie qui, lui aussi, avait sauvé quelques emplois des entreprises qu'il a désossées avant de les revendre.
Je suis très surpris qu'ASI mette en avant un discours patronal du 19ème siècle. L'argument final - la création nette d'emploi - me fait songer à du Bernard Tapie qui, lui aussi, avait sauvé quelques emplois des entreprises qu'il a désossées avant de les revendre.


Franchement, merci. Vous êtes un témoignage "live" de la raison pour laquelle je ne souhaite pas ouvrir les articles aux commentaires. On en arrive très rapidement à des arguments de ce niveau, c'est quasiment automatique. La petite différence avec Bernard Tapie, c'est que j'ai créé une entreprise plutôt que d'en acheter une, que j'ai créé des emplois plutôt que d'en sauver, et que je n'ai aucune envie de désosser ce que j'ai créé. Ce discours du patron (forcément méchant) contre les pauvres employés, concernant surtout une PME de trois personnes, est réellement consternant. Mais c'est vrai que je suis 'de l'autre côté"...

Citation:Je suis très surpris qu'ASI mette en avant un discours patronal du 19ème siècle. L'argument final - la création nette d'emploi - me fait songer à du Bernard Tapie qui, lui aussi, avait sauvé quelques emplois des entreprises qu'il a désossées avant de les revendre.



Franchement, merci. Vous êtes un témoignage "live" de la raison pour laquelle je ne souhaite pas ouvrir les articles aux commentaires. On en arrive très rapidement à des arguments de ce niveau, c'est quasiment automatique. La petite différence avec Bernard Tapie, c'est que j'ai créé une entreprise plutôt que d'en acheter une, que j'ai créé des emplois plutôt que d'en sauver, et que je n'ai aucune envie de désosser ce que j'ai créé. Ce discours du patron (forcément méchant) contre les pauvres employés, concernant surtout une PME de trois personnes, est réellement consternant. Mais c'est vrai que je suis 'de l'autre côté"...


La comparaison vient du fait que vous défendez le travail gratuit en utilisant l'argumentaire patronal classique, de l'ordre de l'auto-justification. Ce que vous défendez pour Rue 89, je ne peux pas m'empêcher de penser que ça relève du plaidoyer pro domo :

1) ils sont d'accord pour bosser gratos
2) et puis, ils prennent le travail de personne
3) de toutes façons, l'entreprise n'a pas les moyens de payer.

D'accord pour bosser gratos ? Ça, c'est vous qui le dites. La plupart des journalistes pigistes, super exploités, vous diront qu'ils ont fait ce choix d'être pigistes, parce que c'est la liberté, parce que c'est valorisant d'avoir le sentiment d'être maître de son destin, etc (une fois de plus, je renvoie au bouquin dirigé par Accardo : "journalistes précaires"). Ben oui, il vaut mieux se dorer la pilule. Nous sommes dans un système économique où l'"euphémisation" de la souffrance au travail peut aller très loin (ça évite de se flinguer). Bien sûr, je ne dis pas que nous sommes dans le même cas de figure en ce qui concerne les doctes savants heureux de publier chez vous. Mais ce n'est peut-être pas à vous de vous faire leur porte-parole.

Il n'en demeure pas moins que je ne suis pas convaincu par vos justifications, vos ratiocinations pour faire admettre que votre petite entreprise est du genre éthique et ne mange pas du pain de la précarité ou de l'exploitation. Dans notre système économique, il n'y a qu'une alternative. Soit on est une association et tous les bénévoles sont logés à la même enseigne (ce qui n'empêche pas qu'il puisse y avoir des salariés). Soit on est une entreprise, et dans ce cas, tout le monde doit être payé. Sans aucune exception.
Et il me semble que votre petite affaire, c'est pas vraiment une association, non ?

Pour finir, la raison que vous invoquez pour ne pas ouvrir les articles aux commentaires - ma pauvre petite contribution - montre bien la conception que vous avez du débat démocratique. Sans doute seriez vous davantage ouvert aux commentaires si vous aviez l'assurance de n'avoir que des réactions positives. Je ferais sans doute mieux, alors, de vous laisse échanger avec vos laudateurs ou avec vous-même. Comme ça vous serez sûr de ne pas avoir de contradiction.
Pour finir, la raison que vous invoquez pour ne pas ouvrir les articles aux commentaires - ma pauvre petite contribution - montre bien la conception que vous avez du débat démocratique. Sans doute seriez vous davantage ouvert aux commentaires si vous aviez l'assurance de n'avoir que des réactions positives. Je ferais sans doute mieux, alors, de vous laisse échanger avec vos laudateurs ou avec vous-même. Comme ça vous serez sûr de ne pas avoir de contradiction.


Si vous regardez les réactions que j'ai publiées sur mon site, vous constaterez qu'évidemment je suis loin de ne publier que les réactions positives.
Ce que vous défendez n'a rien à voir avec un débat "démocratique". Simplement, je n'ai pas envie de perdre mon temps - comme je suis en train de le faire ici - à des discussions sans grand intérêt avec des gens avec qui je n'ai aucune raison de débattre. Et le plus souvent - ce n'est pas votre cas je l'admets, même si votre nom ne me dit pas qui vous êtes - avec des contributeurs qui se cachent sous un courageux anonymat. J'ai beaucoup mieux à faire, désolé, contrairement à certains professionnels du commentaire Internet qui manifestement n'ont trouvé que cela pour exister. La démocratie, ce n'est pas l'obligation de mener d'innombrables discussions stériles avec des gens qui ne sont pas d'accord avec vous. Ce n'est pas parce qu'Internet permet cela qu'on est obligé de s'y plier. Ou alors sans doute les journaux papier ne sont pas démocratiques...
Simplement, je n'ai pas envie de perdre mon temps - comme je suis en train de le faire ici - à des discussions sans grand intérêt avec des gens avec qui je n'ai aucune raison de débattre. Et le plus souvent - ce n'est pas votre cas je l'admets, même si votre nom ne me dit pas qui vous êtes - avec des contributeurs qui se cachent sous un courageux anonymat.

Dans ce cas que faites-vous sur internet ? L'une des raisons du succès d'internet est l'inter-activité, je suis amateur d'histoire de l'art et sans vouloir vous offenser, votre site est d'un ennuie consternant ! pas de vidéos, pas de dialogues, pas de sons, des zooms très limite sur les tableaux ne donnant aucun détail. Les commentaires peuvent être sans intérêt mais, ils sont très précieux pour votre travail et l'évolution du site et ils sont l'un des éléments du succès, (voir le travail de Daniel Schneidermann et de son équipe sur ce forum). Le commentaire et la modération font parti intégrante d'internet ! et de la réussite d'un site. Votre rubrique courrier est du même niveau que le courrier du lecteur sur un journal papier.

Dominique Godin a raison : "Soit on est une association et tous les bénévoles sont logés à la même enseigne (ce qui n'empêche pas qu'il puisse y avoir des salariés). Soit on est une entreprise, et dans ce cas, tout le monde doit être payé. Sans aucune exception."
L'excuse du site internet n'est pas une bonne excuse !

Cordialement
sans vouloir vous offenser, votre site est d'un ennuie consternant !

C'est tout à fait votre droit de le penser. D'autres (assez nombreux), pensent le contraire. Chacun est libre d'aller le lire ou pas.
"Simplement, je n'ai pas envie de perdre mon temps - comme je suis en train de le faire ici - à des discussions sans grand intérêt avec des gens avec qui je n'ai aucune raison de débattre. Et le plus souvent (...) avec des contributeurs qui se cachent sous un courageux anonymat. J'ai beaucoup mieux à faire, désolé, contrairement à certains professionnels du commentaire Internet qui manifestement n'ont trouvé que cela pour exister. La démocratie, ce n'est pas l'obligation de mener d'innombrables discussions stériles avec des gens qui ne sont pas d'accord avec vous. "

Ouch... je vous découvre sous un nouvel angle.
En quelques lignes, vous parvenez à réduire, dans la forme, des millions d'internautes qui pourtant n'en demandaient pas tant.
Chapeau l'artiste.

Un contributeur (lâchement) anonyme.
En quelques lignes, vous parvenez à réduire, dans la forme, des millions d'internautes qui pourtant n'en demandaient pas tant.

Ne confondez pas les millions d'Internaute avec quelques-uns très actifs qui squattent les forums et les commentaires, pour le meilleur parfois mais souvent pour le pire. Le problème n'est pas la majorité des Internautes qui, d'accord ou pas avec nous, peuvent vouloir débattre sereinement et courtoisement de questions diverses. Il est dans le commentaires non modérés qui aboutissent très rapidement à des discussions stériles avec des personnes dont on ne connaît rien. J'avoue ne pas comprendre ceux qui aiment dépenser une grande part de leur temps dans des discussions de café du commerce ce qui est trop souvent le cas des commentaires ou des forums. Il y a des exceptions, je précisais que la plupart du temps les forums d'@rrêt sur Image en faisaient partie. Mais cela demande de passer beaucoup de temps à modérer et à répondre, ce que font les journalistes du site. Je n'en ai tout simplement pas le temps, et à vrai dire pas l'envie. Car autant les débats à visage découvert m'intéressent, autant, je le répète, l'anonymat m'horripile et de toute façon je ne peux pas discuter avec tout ceux qui le voudraient, sur tous les sujets, même si la discussion était intéressante. Je pense qu'on a encore le droit de faire ce que l'on veut sans empiéter sur la liberté de l'autre (la démocratie c'est ça) et si je ne souhaite pas ouvrir les articles aux commentaires, c'est mon droit.

Un contributeur (lâchement) anonyme.

Votre ironie ne cache pas ce qui est pourtant une réalité. Vous savez qui je suis, et je dois débattre avec quelqu'un qui avance à visage couvert. Même si cela ne vous plaît pas, c'est une question qui mérite d'être posée.
Vous avez entièrement raison, une probable grande majorité sur les forums (et je ne parle évidemment pas de ceux que l'on peut lire sur les sites d'hébergement de vidéos où le log est gratuit) parle sans forcément avoir la prétention de faire avancer le schmilblick. Parfois pourtant, ça arrive.
Et je suis aussi d'accord, évidemment, sur le droit de faire ce que l'on veut sans emmerder l'autre.
Ce qui est en revanche un peu facile chez vous, dans vos deux derniers commentaires ci-dessus, c'est de prétendre sur le mode ironique (vous aussi) que le pseudo est preuve de lâcheté, quand il correspond le plus souvent à un simple souhait d'anonymat et de ne pas voir son identité sortir des murs du ou des site(s) sur le(s)quel(s) l'on s'est inscrit(e).
Surtout quand on voit la politique des sites internet, pour nombre d'entre eux, en ce qui concerne le respect des coordonnées personnelles. Comme Facebook, pour citer l'un des plus célèbres d'entre eux, dans laquelle j'ai déjà eu une conversation stérile ici-même.
Ça rentre précisément dans le cadre des libertés individuelles, et cette coutume n'a pas à donner lieu à du mépris sous prétexte que cela vous "horripile".
C'est cela qui ne me plait pas, comme vous dites, ça et les jugements de valeur sur des gens comme quoi leur "seule raison d'exister" serait d'apporter leur grain de sel régulièrement. Pour ce que vous en savez, ils ont tout autant d'autres raisons que vous d'exister, et mêmes si elles ne sont pas les mêmes que les vôtres, elles n'en sont pas forcément moins importantes au point de ne pas exister. Ça aussi, c'est une réalité.

Enfin, il va de soi qu'ouvrir un espace de commentaires ou non relève de votre droit le plus absolu. Je ne me prononçais d'ailleurs pas sur ce sujet.
Sachez néanmoins que les discussions de café du commerce comme vous dites, sont le plus souvent un liant très concret de gens qui a priori ne communiqueraient pas forcément entre elles sinon.
Il m'est arrivé d'assister à certaines, qui étaient moins stériles que nombre de discours censés être plus honorables et émanant de gens réputés sérieux et non forcément adeptes de philosophie de comptoir.

Que vous n'en ayez ni "le temps ni l'envie", je le conçois tout à fait - et de fait, je vous remercie d'ailleurs d'être intervenu dans ce forum. J'ai moi-même moins de disponibilité que je n'en ai eue pour ce faire.
Cependant, même si effectivement la question [de l'anonymat] mérite d'être posée, je ne comprends pas qu'elle puisse être un argument visant à disqualifier ou inférioriser l'interlocuteur, comme si cela était potentiellement néfaste au débat "serein et courtois de questions diverses".

Et pour info, je trouvais votre discussion avec Dominique Godin intéressante et constructive :-)

Cordialement.
Vous avez raison : l'anonymat n'est pas lâche par nature. Ce que je voulais dire - et je me suis mal exprimé, je le reconnais - c'est que lorsqu'on est anonyme, on se doit d'être courtois. Vous l'êtes, évidemment, mais il est très facile sous cet anonymat de déraper rapidement. Or, ayant le goût de la polémique - je fais du journalisme engagé - j'ai forcément à la fois des gens qui me soutiennent, et aussi des gens qui sont très fâchés contre moi et détestent mes positions. Ce qui n'est pas du tout gênant, j'accepte très volontiers de discuter avec eux mais dans les commentaires et les forums cela est très difficile car on arrive très rapidement à l'injure, parfois à la diffamation, et en tout cas très souvent aux procès d'intention, aux affirmations gratuites, etc. Et ceci est d'autant plus facile qu'on est anonyme. Les lâches, ce sont ceux qui pratiquent ce type de débat (insultes, insinuations, etc.) sous couvert d'anonymat. Qu'on ne veuille pas dévoiler son nom autrement ne me gêne pas. Simplement, et je le répète, discuter dans ces conditions revient à accepter de passer du temps à discuter avec des gens qu'on ne connaît pas, dont on ne sait rien, et franchement on ne peut pas passer son temps à ça. Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec moi et je ne peux pas discuter avec chacun d'entre eux sur Internet, je ne m'en sortirais pas...
[quote= Didier Rykner] poisson m'horripile

Mais mon nom ne vous dirait rien.
J'ai pas de vie publique. Je suis anonyme.
Le pseudo ne fait rien à l'affaire, quand on est, on est.., anonyme.
J'ai dans l'idée que les gens célèbres se sont jetés sur internet, se sont plu sur le net (c'est rien de le dire) pour y trouver des anonymes leur causant pour de vrai, sans déférence timide et posture de vénération. Manque de bol, les cas psychiatriques déboulent. Et l'imagination peut travailler des deux côtés, à sur-interpréter des phénomènes purement nettiques de malentendus. Et brutalement l'anonymat bien commode devient le germe d'un malaise.

Je le vis bien, grâce à une méthode à base de banane plantain en cubes, adhérents au fond d'une assiette, qu'il faut arracher précautionneusement c'est pas de la tarte, mais c'est bon miam.
Citation DG :
1) ils sont d'accord pour bosser gratos
2) et puis, ils prennent le travail de personne
3) de toutes façons, l'entreprise n'a pas les moyens de payer.

Réponses de DR :

1) Mon objectif est donc de constituer une équipe de plusieurs journalistes employés en CDI […] Avant de crier à l'exploitation, précisons plusieurs choses : je n'emploie que des historiens de l'art (ou des historiens) qui n'ont pas besoin de cela pour vivre parce qu'ils ont tous un autre travail ou une autre source de revenus ; il n'est pas question pour moi de faire écrire quelqu'un qui ne gagnerait pas par ailleurs sa vie.

2) Certains diront que cela prend du travail à un professionnel qui aurait pu le faire à leur place. Non, et trois fois non, car encore une fois il m'est impossible de les payer. Donc si ceux qui acceptent d'envoyer des articles gratuitement (et qui sont les premiers à me le proposer car ils ont une vraie liberté qu'ils ne trouvent pas par ailleurs, un vrai public, et qu'ils bénéficient par ailleurs d'avantages tels que les voyages de presse et/ou le catalogue ou le livre dont ils parlent qui leur est bien sûr laissé) ne le faisaient pas, tout simplement je me passerais de ces articles ou je les écrirais moi-même. […]

3) S’ils cessaient de publier ceux qu’ils ne payent pas, perdraient-ils l’essentiel de leurs ressources ? A mon avis non. Le seul résultat qu’aurait l’obligation de payer tous les articles aboutirait à la disparition (peut-être) de certains journaux sur Internet, trop récents pour être rentables, et tout simplement à l’arrêt de la publication des articles gratuits, au grand dam de leurs auteurs et sans aucun avantage pour les autres.

S’agissant d’une entreprise et non pas d’une association, cette politique d’économe [oikonómos] apparaît éminemment logique compte tenu que, ainsi que l’énonce DR, son site est en accès gratuit – ainsi il défend son « droit de création d’entreprise » comme labeur mais nullement le travail gratuit lequel relève exclusivement du bénévolat :-)

S’affranchir de l’idée de la mort
rue89 n'est pas dans l'obligation de faire autant de publications... qui d'ailleurs, dans une grosse proportion, est de très mauvaise qualité. je retourne de moins en moins sur ce site aux articles racoleurs et aux contenus très "limites" (approximations, sens assez étrange de la présomption d’innocence, souvent écrit avec les pieds... des exemples parmi tant d'autres).
Bref ils pourraient peut être payer pour un contenu de qualité si ils ne balançaient pas autant d'articles... utilisant exactement les mêmes méthodes que ceux (les médias) que nous critiquons si souvent par ici.

C'est étrange comme "la fin peut justifier les moyens" quand ça nous arrange.
Rien n'empêche personne de faire des "sites participatifs", non rémunérateurs, mais dont la vocation n'est pas de rentrer de l'argent. Pour ce qui est d'en faire des pseudo "modèles économiques" ... on dirait qu'il n'est pas nécessaire d'en démontrer l'échec.
Le grand mystère du modèle économique de la tribune de l'art ("le peintre et son modèle économique" ferait un bon titre, je trouve) pour moi, ce ne sont pas les sorties d'argent, c'est par où arrivent les pépètes?

L'idée qu'il faut savoir se vendre ou rien est embêtante. La prise de position du titre de ce sujet/commentaire nous soulage un peu de la tension créée par la sensation d'offre et de demande appliquées à l'individu. C'est déjà ça.

Ma compétence "me vendre à un inconnu grâce à mon image" est nulle. L'idée d'un entretien d'embauche me déstabilise, marchander est un calvaire. Je plains le blogueur pionnier qui défriche et essaie d'imposer un revenu à son travail. Surtout que c'est pas vraiment utile pour être un bon blogueur sachant bloguer, de savoir se vendre. Dans la prostitution, je dis pas, mais bon j'aurai quand même peut-être au moins Caubère comme client..
Les commentaires car dans l'immense majorité des cas, n'importe qui écrit n'importe quoi et cela n'a, au mieux, aucun intérêt. Seule une modération très stricte peut permettre d'aboutir à de vraies discussions intéressantes comme on peut trouver sur les forums d'Arrêt sur Images (même s'il y a des exceptions) et je n'ai aucune envie de m'y atteler. Avez-vous déjà fait un tour sur les commentaires du Figaro ou de Libération. ? A ce niveau là, ce n'est même plus le café du commerce.
Ah quand même.
Et la possibilité que, peut-être, le public d'un site d'arts soit a priori moins enclin à dire n'importe quoi que des commentateurs du figaro sur un article évoquant la délinquance ou les banlieues ?
Et la possibilité d'activer manuellement l'adhésion d'un nouveau membre, avec par exemple un texte de "motivation" à fournir, ce qui élimine bon nombres de trolls ?
Et la possibilité de faire payer un prix symbolique, qui là encore a un rôle anti inscriptions à la va-vite ?

Certains diront que cela prend du travail à un professionnel qui aurait pu le faire à leur place. Non, et trois fois non, car encore une fois il m'est impossible de les payer.
On pourrait répondre que le public du site, pendant qu'il lit les articles, ne va pas sur d'autres sites consacrés au même sujet, certains d'entre eux ayant des rédacteurs rémunérés. On leur "prend" donc de l'audience, donc une partie de leurs revenus (si modèle publicitaire, par exemple), donc, si, en un sens, on prend un peu de travail à un pro. Indirectement.
Un très bon point de vue assez béton, qui selon moi se tient...

.. si seulement j'avais pu télécharger la dernière ligne jaune avec l'onglet habituel afin de voir à quoi il fait référence.

Mais comme il y a un beug toujours d'actualité et qu'on ne peut pas la télécharger, qu'il a été signalé depuis 6 jours et que Guy Birenbaum, Gilles Klein et Dan Israel ont pris connaissance de ce problème dans le forum de l'émission, il est donc probable que ce problème doit être sur le point d'être enfin résolu, puisqu'il doit bien être remonté aux oreilles du webmaster depuis tout ce temps.
Surtout que même le signataire de cet article / copié-collé de commentaire, s'il ne l'était pas déjà, est maintenant au courant lui aussi.

Avec un peu de chance, le personnel technique, qui a (aussi) sans crier gare, stoppé net l'encodage des chroniques de Didier Porte en format avi tout en ne la mettant plus à disposition en téléchargement direct depuis pas mal de semaines, va enfin faire le nécessaire.

Cordialement.

EDIT - Evidemment, il reste toujours la technique du VideoDownloadHelper pour Firefox ou de récupérer la vidéo dans le cache d'internet explorer, provisoirement.

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