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Medias : et si ça bougeait (enfin) ?

Jeu-concours du week-end : cette Une de

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Personnellement, je préfère un media dont je connais les liens politiques qu'un media dont on veut nous faire croire à l'indépendance alors qu'il est +/- piloté par des forces politico-économiques.
"si le patron, emporté par l'ivresse de l'instant, profère une ânerie historique (ce qui peut arriver à tout le monde) glorifiant "la rue qui a abattu les nazis", diront-ils sans détours qu'il s'agit d'une ânerie historique ?"

Décidément, vous ne pouvez pas vous empêcher de japper avec la meute...

Je diagnostique une intoxication de médias dominants et un refoulement de frustration liée à une belle carrière télévisuelle abattue en plein vol. On ne refait pas son habitus à presque 60 ans, nspas ?

(haa ... si vous n'aviez pas choisi l'angle "critique des médias" ... vous seriez peut-être aujourd'hui à l'émission politique de France 2 ...)

Je reste tiraillé entre mon envie de me désabonner régulièrement ravivée par le maître de céans et le déplaisir de le faire car vous avez quand même quelques (très) bons chroniqueurs.

Un jour je sauterai le pas ... peut-être pour Le Média ?
Quelle bonne idée! On créerait un média non soumis à la dictature de l'actualité asservie à l'oligarchie. Ainsi, on pourrait publier des reportages sur les énormes succès des manifs populaires des jours d'après. D'avant garde, le média. Carrément.
Le Media (c'est le nom du nouveau site Insoumis) saura-t-il manifester davantage d'indépendance par rapport à la direction des Insoumis, et au patron lui-même, que L'Huma par rapport au PC ?
Indépendance de l'Huma par rapport au PC, il faudrait commencer par le lire de temps en temps mon cher Daniel. Je n'ai pas le souvenir d'une prise de distance du journal vis à vis d'un seul propos de Pierre Laurent. Et je le lis quotidiennement... Mais, peut-être que Pierre Laurent ne dit jamais d'ânerie?

Par exemple -pure hypothèse-, si le patron, emporté par l'ivresse de l'instant, profère une ânerie historique (ce qui peut arriver à tout le monde) glorifiant "la rue qui a abattu les nazis", diront-ils sans détours qu'il s'agit d'une ânerie historique ? On ne demande qu'à y croire.
On attend donc toujours des petites mains d'@si qu'elles nous mitonnent une émission aux petits oignons où l'on inviterait Pierre Carles pour redresser "l'ânerie historique du patron" quand l'ivresse des sommets le conduisait presque à câliner un certain Jean-Marie Messier.

Est-ce que quelqu'un a déjà lu sur ce site un quelconque article d'un employé d'@si critiquant un édito du patron?
Les écrits se multiplient depuis les propos diffamatoires des membres du gouvernement et consorts...
https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/resistance-rue-face-a-collaboration-leon-landini-resistant-ftp-moi-ruevslesnazis/?utm_source=Sociallymap&utm_medium=Sociallymap&utm_campaign=Sociallymap
"ânerie historique" ???

Il faut vraiment quelqu'un pour nous départager d'urgence !!!
Bon ! Parlons un peu de stratégie ! Je trouve que celle de Mélenchon est excellente. S'il ne craque pas comme il le fait parfois, notre lutte est bien engagée. Je ne suis pas une fana du bonhomme, beaucoup trop bêtement marxiste pour moi, Mais personne n'est parfait, et nous avons tous des limites.
Les dernières élections, les présidentielles comme les législatives, ont cristallisé un nouveau clivage politique, non plus la droite et la gauche, devenus obsolètes, à cause de l'attitude du PS. Le nouveau clivage est celui des libéraux et des anti-libéraux.

Évacuons le problème du FN, qui, outre ses électeurs fachos, draine les mécontentements et ces électeurs là, sont volatiles et iront vers les partis qui incarnent ces mécontentements et permettent de coaguler des forces en mesure de faire la différence.

Donc les libéraux et les anti-libéraux. Les libéraux se sont raccrochés au macronisme, et il y a les autres sont contre, à part une partie de la droite, les constructifs.

Les anti-libéraux sont-ils potentiellement en nombre suffisant pour faire la différence aux prochaines élections ? Rien n'est moins sûr, mais de toutes façons, il faut essayer de les rassembler. D'abord consolider les acquis. A priori, d'après le magazine Marianne, nous étions 57 000 manifestants samedi ce qui, vue la cohésion et la densité de la manifestation, n'était pas mal.
Après, il faut la jouer futé, mais Mélenchon est capable de cela.

Et plus les media mainstream s'attaqueront à lui dans un délire de bashing qui devient ridicule et en fait l'opposant principal au système libéral, et plus ça focalisera sur lui l'attention des mécontents, et leur électorat.
Si en plus, la France Insoumise réussit à structurer un média suffisamment crédible pour être entendu et présenter une vision alternative de la réalité politique, alors elle pourrait attirer sur sa gauche, notamment intellectuelle.
Et ça nous fera du bien, parce que Mediapart, ça ne le fait pas trop.

Mais évidemment, le plus grand ennemi du libéralisme, c'est lui-même, dans 4 ans, lorsque le chômage aura explosé, que la crise européenne se sera intensifiée, et que le déclin de l'occident se sera accentué avec Trump, si on n'a pas tous sauté à cause de la Corée du Nord, alors toutes les cartes seront rebattues.

A moins que le système libéral n'ait réussi à faire repartir la croissance française, et que nous vivions tous heureux. (hi hi hi, je me gausse)

Mais évidemment, des vrais médias avec de la vraie réalité dedans, ce sera plutôt Ebdo, effectivement.... Prenons-nous à rêver.
La meute réactionnaire, entre autres freudqo, Legal, Kaouéde (Kazoula a piscine?) est déchainée aujourd'hui.
Au mot "Mélenchon" ça démarre au quart de tour et englue le forum de commentaires partiaux et vaseux.
Franchement je suis de plus en plus atterré par la stupidité et la violence des propos à l'encontre de la FI en général et de Mélenchon en particulier.

Nous avons des membres du gouvernement qui alors qu'une manifestation de 150000 personnes clame son opposition à sa politique et tente de mettre leur avis à l'ordre du jour dans le débat public, choisit de faire le bon vieux troll en lançant une polémique pour faire diversion.

Et vous vous êtes tous là comme des moutons à relayer cette polémique débile ?


Qu'est ce qui est le plus crédible, que Mélenchon soit subitement pris d'une volonté de vouloir faire croire à tout le monde que le gouvernement de Macron est nazi ou qu'il cherche à répondre à l'affirmation de Macron comme quoi la démocratie ce n'est pas la rue, en prenant l'exemple de la libération de Paris par ses citoyens montrait que la rue avait participé quelque fois à l'existence de cette démocratie ?

Comment peut-on croire une seule seconde que Mélenchon ai tenté d'occulter le rôle joué par les alliés dans la libération de la France ???? N'est-il pas évident qu'il a juste voulu rappeler le rôle joué par les résistants, en les assimilant à "la rue", dans cette libération ???? Et que le seul crime dans son propos c'est de manquer de précision ! Bon sang fouettez-le !

N'importe quoi. On en attend pas moins des trolls habituels. Mais que cela prenne de telles proportions là cela devient vraiment grave.
Bons sang calmez-vous et réfléchissez un peu avant de partir dans de tels hystéries collectives.

Pendant ce temps Macron il est bien content il se frotte les mains son gros trollage a bien réussit. On ne parle plus de ses ordonnances et de sa fiscalité pour le moins inéquitable...
Le petit peuple insoumis est tout de même bien susceptible...

La chronique de DS est loin d'être malveillante, juste un peu ironique envers une phrase pas très heureuse que Méluche lui même doit regretter d'avoir prononcée (version optimiste et bienveillante). Il y avait des comparaisons plus contemporaines pour le pouvoir de la rue genre le CPE ou les manifs pour l'école libre sous Mitterrand.

Mais le Média arrive, ouf, il faudra juger sur pièces même si proclamer son "indépendance" par rapport à FI fait pouffer... Autant assumer d'être le Média officiel de FI ce n'est pas sale.
Voté. Oui au rejet des gourous, non à la quête de boucs-émissaires. Surtout, oui à la lucidité politique tranquille, qui sait reconnaître quand ils adviennent les esprits supérieurs, même si cette reconnaissance met à mal notre confortable ronron démocratique. Nous sommes Salieri, tout le monde n'est pas Mozart.
Je constate que ASI fait de tout pour être indépendant, mais ne réussit pas (en tout cas DS) à se départir d'une méfiance chevillée à l'égard de JLM ce qui imprègne toutes ses interventions, certainement indépendantes, mais probablement pas objectives.
Ce que j'attends, moi, d'un journalisme de qualité, c'est qu'il ne défende pas des personnes, mais des idées, une vision de l'homme, de la planète, de manière claire. Les hommes qui en sont porteurs peuvent être plus ou moins sympathiques, peu importe. Ce qui importe, c'est leur comportement cohérent par rapport à ces idées.
Les info pures, objectives, autonomes, ça n'existe pas, heureusement car cela signifierait simplement que chacun pourrait les utiliser à sa guise pour manipuler... ce qui semble la caractéristique du journalisme actuel. Les chiffes ne disent rien tout seuls, pas davantage que les images, pas davantage que les graphiques ou qu'un discours hors contexte. Tout ce qu'on peut attendre d'un journaliste c'est qu'il annonce ce en quoi il croit profondément ou, à défaut de ses convictions, ce qui sert au mieux ses intérêts. Il serait encore plus souhaitable de comprendre ses peurs, de connaître son parcours... mais bon, faut pas trop en demander tout de suite.
C'est à force de faire croire à la possibilité d'une info objective et indépendante (de quoi ? de l'argent, du militantisme ?) que l'on réussit à manipuler le mieux l'opinion.
Toute info exige un décryptage : de celui qui la fournit, d'abord (et non par celui qui la fournit : il en est bien incapable ou n'y a guère intérêt), de ce qu'elle nous révèle réellement sur l'état du monde et de ceux qui, hélas, le gouvernent. Comme ce décryptage nécessiterait plus de temps et de connaissances que quiconque - y compris un journaliste - n'en a a disposition, nous avons investi les "journalistes" de la mission de nous faciliter ce décryptage dont, toutefois, la responsabilité finale nous revient. Pour ce faire, nous devons comprendre quelles sont leurs convictions et non faire appel à une objectivité que le seul choix de cette info plutôt que cette autre a déjà mis à mal. Et espérer qu'ils soient assez intelligents, courageux et informés eux-mêmes pour nous rappeler qu'ils ne peuvent se porter garant que de leurs convictions et des rares éléments de la situation qu'ils connaissent. Et surtout, qu'ils aient le courage de ne pas s'embarquer dans les moralismes faciles, les indignations pleurnicheuses, les peurs refoulées en nous faisant passer le lot pour de l'information indépendante et objective.
Il va nous falloir arrêter de nous chercher des gourous, des maîtres à penser, des modèles, des "autorités". Quant à l'honnêteté, c'est une bien belle qualité qui n'a de sens que si elle s'assortit de la possibilité de changer d'avis publiquement. On ne pourra évidemment jamais éliminer le non-dit ou le mal-dit qui sous-tend toute connaissance partielle (et toute connaissance l'est), on peut cependant en être conscient comme on devrait être conscient et le faire savoir de la vision du monde que nous privilégions.
Je n'exige de personne "la" vérité, j'aimerais savoir à quelle vision correspond la collecte de fragments de vérités qu'on me livre. Et entendre plus souvent qu'il ne s'agit que de fragments, insuffisants qui ne prennent sens qu'à l'intérieur d'une éthique nécessaire. Éthique et non omniscience ou mépris.
Ben ouais, y a comme un air de moralisme dans ce petit texte, pas mal d'indignation. Mais je ne prétends pas à l'objectivité. Ma vision du vivant est claire et étendue, elle m'amène à refuser les discours qui justifient les sacrifices sanglants au nom de ceux qui savent, de ceux qui méritent et à souhaiter, parfois, de plus en plus souvent, en fait, en guise de guillotine, qu'on assaisonne les bourreaux de la planète et de leurs semblables à la sauce qu'ils préparent et sont en passe de finir pour nous.
Ouf, j'ai fini.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article155542
Une des (nombreuses) raisons pour lesquelles j'ai arrêté de lire et d'acheter Libération.
Oui mais moi celle que je préfère c'est Nathalie Saint Cricq ! Elle agite ses petites mains potelées et fixe intensément le prompteur pour y lire des "analyses" inspirées du sapeur Camenbert.
Qu'ils créent un média, super. Qu'ils le proclament indépendant, je me marre.
Encore une fois, tous les sujets caniveaux sont bons pour générer du clic.

Bien sûr que ce média ne sera pas indépendant, c'est l'évidence même.Il faut être sacrément naïf (ou en manque d'abonnés) pour songer un seul instant qu'un mouvement politique qui lance un média en solo ne prêchera pas pour sa paroisse.

Et alors d’après vous, le couple Corbières a-t-il eu le mauvais gout de voter pour Melenchon à l'élection présidentielle ? Et les amis personnels du président Macron ont-il le culot d'avoir de la sympathie pour le président Macron ?
Suis-je amoureuse de mon mari ? Serai-je triste le jour de la disparition de mon animal de compagnie (je précise que mon chat est très très mignon) ? Que de questionnements hautement philosophiques qui méritaient vraiment qu'on y consacre le premier édito de la semaine ! Héhé ! Je suis a deux doigt de vous remettre le Politzer, Schneidermann !

Ah moins que le but de l’opération serait encore une fois d'humilier les quelques insoumis gouroutisés et décérébrés encore abonnés à ASI ? Ou de les faire fuir ? Cet édito aurait-il pour but d'exercer une sorte de purge dans votre forum ? Voilà encore bien d'interrogations qui demeureront sans réponse !
Cette fausse candeur qui consiste à penser que des gens qui défendent jusqu'au bout les plus haineuses et absurdes affirmations du leader est à pleurer. On parle de gens qui invitent Berruyer à leurs universités d'été comme créateur d'un "site d'information alternatif" dans une conférence s'intitulant "faut il dégager les médias ?". On a du mal à ne pas faire le parallèle entre Trump condamnant les "fake news" et ça.

Il y a plusieurs façons de tenter de changer le journalisme en France. La comparaison entre Macron et Mélenchon à propos de la superficialité des médias est ici particulièrement malvenue. Comme si ce qu'on reprochait à Mélenchon, c'était qu'il critique les médias pour leur superficialité. On l'a vu, lorsque ceux-ci s'intéressent à son programme, et y trouvent une perle d'absurdité, ils sont également critiqués. Macron critiquent les médias qui ne s'intéressent qu'à la communication ouvertement. Mélenchon critique les médias qui ne sont pas d'accord avec lui et les accuse en permanence d'être responsable de sa défaite. Si on peut penser qu'il y a une certaine hypocrisie concernant le premier, on ne craint rien dans ce cas pour la liberté de la presse. Avec le second, on est vite convaincu que s'il a les mains libres, il existera une seule information officielle et qu'elle ne couvrira la réalité que par coïncidences.

On imaginera à l'envie la réécriture des livres d'histoire pour expliquer que la rue a vaincu le nazisme.
Je trouve votre dernière question un peu incomplète.
Si cette citation sur les nazis est une ânerie historique, mais qu'il s'agit d'un point complètement secondaire d'un long discours sur autre chose, que doit faire ledit Média?
Le dire certes, mais sans se faire entrainer dans une polémique artificielle. Ce qui est une gageure, d'autant qu'on imagine que la réaction des opposants sera soit "ahah, il s'est complétement trompé, même son journal le dit" ou bien "évidemment, il a beau complètement se tromper, son journal ne dit rien/pas grand chose".
Il paraît qu'il y a eu un événement électoral en Allemagne.

J'espérais vaguement voir sur asi des échos de ce qu'en disent nos grands médias. Mais on a préféré (encore) parler de la soumission des insoumis.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Un livre vient récemment de paraître d'Yves Citton, Médiarchie dont je n'ai fait que parcourir la présentation et le feuilletage sur le site d'Amazon - et dont je ne sais si jamais je pourrai trouver le temps de le lire . Ce qui n'empêche qu'il me semble mériter d'être ici signalé. Cela, pour deux raisons. La première est celle que je viens d'évoquer : le devoir de souligner la difficulté commune de trouver le temps à consacrer à la lecture des livres dans un monde livré à l'injonction de l'information. La seconde, en remords confessé de ne pouvoir, pris par d'autres (et combien exigeantes) lectures, le faire pour celui-ci aussitôt qu' il le faudrait, parce que la présentation sur amazon suffit à faire regretter de ne pouvoir pour l'heure s'y décider.

Il serait bien nécessaire en effet de ne pas laisser le "débat" sur les médias et les medias (la différence entre les graphies avec ou sans accent est l'apport du feuilletage) aux propriétaires (économiques), bénéficiaires (politiques), professionnels de la profession - et public rendu addict des premiers (fût-ce de manière "critique"). À tous ceux-là - soit à soi-même en tout premier - il faudrait opposer la sérénité que seule la recherche et la réflexion peuvent apporter sur la présente - comme sur toute autre - question.
Ceux de la manifestation du 11 novembre 1943, notamment. Entre 1 500 et 2 000 personnes défilent, ce jour-là, dans les rues de la ville et entonnent la Marseillaise devant le monument des Diables bleus. 370 hommes, dont beaucoup de jeunes, seront arrêtés et envoyés dans les camps de concentration de Dora-Mittelbau et Mauthausen.

Source : article Automne 1943: Grenoble entre résistance et répressions - Place Gre'net

Un exemple de la participation de "la rue" à la Résistance. Pensez-vous sérieusement que sans ces gens-là (je cite un exemple local, mais j'imagine qu'il y en a eu partout, et pas seulement en France) les nazis n'auraient pas réussi leur "Reich de 1000 ans?
Bien sûr, ce n'est pas "la rue" au sens strict du terme. Cette manifestation s'est faite au sortir de l'occupation italienne, les militants ont compris tout de suite qu'il fallait pas recommencer. Donc ce seront ensuite des "rues" au sens métaphorique, dans les villages, dans les montagnes, et aussi dans les villes... mais la nuit. Impossible de savoir si la seule Résistance populaire aurait suffi (probablement pas, mais elle a été première). Et sans elle...?
la rue a abattu les nazis,certes elle était pas la seule mais elle y a participé. Dans le Limousin qui a connu les massacres d'Oradour et de Tulle par la division Das reich,la résistance avec l'aide de la population, a pratiquement libéréen 1944 toute la région. Tulle Guéret le département de Corrèze ,avant que les alliés débarquent. C'est juste un exemple.Alors en faire tout un pataquesse sur une phrase de Mélenchon sortie de son contexte,faut croire qu'il vous em...
Me vient comme une lassitude.....L'indépendance du journalisme,des journalistes....Mais vous allez nous foutre la paix avec ces âneries (bien plus grave que celle de Mélenchon sur la rue et les nazis)......Depuis quand les journalistes sont indépendants?.....Ce que nous voulons c'est du pluralisme et des journalistes qui n'avancent pas masqués!
Allez vous faire dorer avec votre neutralité de façade,que le capitaine ne supporte pas Mélenchon....la belle affaire! Mais que l'on se réfugie derrière l'objectivité ,quelle rigolade!
Oui un média de gauche est indispensable et j'espère bien qu'il sera le plus radical possible et qu'il le revendiquera!
Après à nous de juger de sa crédibilité.....De grâce surtout pas d'indépendance !!!
Au moins ce média Insoumis, on aura clairement d'où il parle.
Après une semaine à ergoter sur la division de l'opposition (à croire même que les médias du pouvoir auraient aimé une union radicale de tous les opposants!!!), après plusieurs mois à faire rimer Mélenchon et égo surdimensionné, voire dictateur, voici soudain que même Le Monde tente de jouer les bienveillants en soulignant que c'est la seconde fois que la Préfecture de Paris se permet de faire ce qu'elle ne doit pas faire : donner des chiffres de manifestants pour une réunion politique. Et de noter que la fois précédente où la Préfecture l'a fait, c'était encore pour une manifestation autour de Mélenchon.

Alors en effet Mélenchon était peu inspiré dans son dernier discours de la Bastille. Faut dire que s'il y avait autant de révulsions aux âneries proférées par le gouvernement et ses sbires (comme les mensonges concernant le Code du travail), celle de Mélenchon paraîtrait une peccadille.

Mais que dire de cette volonté du gouvernement de créer son propre média (ailleurs on appelle cela agence de propagande)...

Mais je vous engage à regarder la -[info.nouvelobs.com]]couverture de ce journal ordurier qu'est L'obs
On dénigre à qui mieux-mieux les journalistes, les milliardaires, les libéraux... Mais le danger principal, c'est quand même Mélenchon ! Mieux vaut la jungle que la Corée du nord !
C'est vrai Daniel, si un média insoumis est créé, l'urgence c'est qu'il puisse faire comme tous les autre et attaquer Mélenchon avec une citation tronquée sortie d'un discours de 45 minutes. Vous pourriez peut-être vous proposer comme rédac-chef...Quel vent de fraîcheur ça serait!

Les manipulations calomnieuses des Saint-Cricq, Castaner, Pénicaud, on en parle demain?
Et pendant que la "direction" de la France Insoumise (que nous n'avons jamais choisie et dont on ne connait même pas la composition) décide de lancer ce "média" sans aucune consultation de la base, dans les groupes locaux on attend toujours de savoir si on va toucher une miette du financement électoral ou avoir notre mot à dire sur quoi que ce soit un de ces jours.

Je commence à en avoir marre d'être mis au courant des décisions de la "direction" du mouvement dont je fais partie par la presse et d'être mis devant le fait accompli sans que jamais ne soit demandé mon avis ni celui de mes camarades.
Mélenchon - Cadichon
le patron, emporté par l'ivresse de l'instant, profère une ânerie historique (ce qui peut arriver à tout le monde) glorifiant "la rue qui a abattu les nazis", diront-ils sans détours qu'il s'agit d'une ânerie historique ?
Ne soyez pas si timoré, cher DS, il ne s'agit pas là d'une "ânerie historique", mais bien d'une ignominie stratosphérique au minimum. Mélenchon devrait se terrer pour l'éternité pour avoir dit ça. Se flageller jusqu'à ce que mort s'ensuive. Son nom devrait être maudit tous les matins dans toutes les familles juste avant le Benedicite jusqu'au Jugement Dernier.

A part ça, quoi de neuf?
Ne sois pas en colère constant gardener, la petite Ludivine De Lapreuveparneuf, élève de 6° du collège prive confessionnel Arnaud Amaury de Béziers, nièce par alliance de Lorant Deutsch et amie personnelle de Stéphane Bern , férue d'Histoire dispensée par l'Abbé Rant donnera une réponse cinglante mais Ô combien étayée dans une rubrique spéciale du Journal Scoubidou...dont les meilleures feuilles sont reprises par Le Figaro, Le Point, L'Opinion....

Il faut que les choses soient dites.
Il en va de la crédibilité des "médias" et surtout de leur honnêteté intellectuelle.
renvoyer à Lorant Deutsch pour discréditer celles et ceux qui voient un problème dans la formule de JLM "la rue a battu les nazis" : pas mal, Chaprot.
J'ai convoqué Lorant Deutsch car il est venu défendre son "ami" Stéphane Bern, Historien officiel de sa majesté jupitérienne Macron.
Avec eux nous avons du solide et si la petite Ludivine De Lapreuveparneuf se joint à ce groupe d'enfer...

Vous pouvez suivre les liens chez Tvmaglefigaro- histoireetsociété-newsyahoo-alvinet-people.bfmtv-orange-youtube...

Vous ne le saviez pas? M'enfin kawouede, votre standing?
Tout ce beau monde s'agite, s'agite.
Et vlan pour De Gaulle irresponsable laissant entendre que Paris a été libéré des nazis par la rue, autrement dit par son peuple.

http://m.ina.fr/video/I00012416

(Trouvé sur le compte Twitter der Jack Dion)
De Gaulle a fait courir un certain nombre de mythes au moment de la libération, dans un but évidemment politique voir géopolitique. Il a minimisé la collaboration, exagéré le nombre de résistants, et ses propos sur Paris font partie de cet imaginaire qu'il a construit.

Paris, sans la venue imminente des Alliés, n'aurait pas pu se libérer toute seule. Le fait que c'est une division française (la 2e DB de Leclerc) qui est entrée à Paris en premier était aussi une décision politique.
Quoi!
De Gaulle aurait menti?
Pour des raisons politiques?
Et la 2ème DB serait entrée la première à Paris pour des raisons politiques (et on aurait "oublié" que les combattants entrés les premiers étaient pour la plupart des Espagnols)?
Heureusement que vous êtes là pour nous sortir de notre ignorance.
Autant on pouvait comprendre à l'époque les raisons de De Gaulle pour créer ces mythes, autant on se demande quel est l'intérêt de les faire perdurer aujourd'hui. Méluche n'est pas capable d'être honnête sur l'histoire ?
Mathilde Larrère, la libération de 45, c'est la rue ou pas la rue ? vite une chronique que les ignorants dans mon genre aient les idées plus claires....
Mathilde Larrère a développé quelques réflexions là-dessus sur son fil Twitter.
Mais je vous rejoins, une chronique vidéo ne serait pas de refus !
J'ai aussi vu passer un commentaire très critique de Laurence de Cock...

Si on ne replace pas la phrase dans la perspective de celle symétrique de Macron (à laquelle Mélenchon répond sur un ton forcément polémique), on se trompe d'argumentaire me semble-t-il.

Tout commence sans doute par ce que "la rue" charrie comme représentations ici et là. C'est un très beau sujet, si on le traite avec un peu de loyauté intellectuelle.

Mathilde, à vendredi ? ^^
Ben on pourrait aussi se demander quel est l'intérêt de son opposant de balancer la phrase Méluchienne hors contexte... Sur le thème : "ouh! Le vilain il a traité le gouv' de Nazi! Sal coco de rouge avec son couteau dans la bouche!".
(A propos de référence [s]dépassée[/s] erronée, cf Macron et François 1er... )
Tout ça c'est simplement de la politique.

D'ailleurs si on rentre dans les détails de chaque événement politique, on trouvera en général une cause "officielle" et une grosse quantité de causes réelles dissimulées. Un peu comme les écoliers, dont j'ai fait parti, on d'abord appris que la 1ere guerre mondiale était due à la mort d'un archiduc dont l'empereur se tapait le coquillard.
Ce n'est pas ça la politique.
Ca c'est une dérive assez lamentable.
Votre point de vue est contestable Tristan Le Gall, si on se réfère à ce qu'en dit l'historien Jean-François Muracciole dans l'Express :

"Pour l'heure, les Alliés ont l'intention de contourner Paris plutôt que de venir la délivrer. Et d'attendre qu'elle tombe comme un fruit mûr. "Il ne faut pas espérer une libération prochaine de Paris", avait écrit, depuis Alger, de Gaulle à Parodi. "Les Alliés ne souhaitent pas assumer le ravitaillement d'une ville de 3 millions d'habitants", analyse Jean-François Muracciole. Cependant, communistes et résistants commandés par Rol-Tanguy veulent en découdre. Le 10 août, dans les rues de la capitale, des affiches placardent les murs: "En avant dans la bataille pour Paris!"
Les premières grèves sont déclenchées et font tache d'huile: cheminots, postiers, gendarmes cessent le travail. Les accrochages entre FFI et forces allemandes se multiplient, en banlieue, à Saint-Denis, Neuilly, Vitry ou Aubervilliers.
"Le basculement de l'insurrection intervient le 13 août, lorsque la police se rallie", note Jean-François Muracciole. Ses effectifs, 21000 hommes, sont plus importants que ceux des forces allemandes du Gross Paris (17000 hommes). En quelques jours, l'instrument régalien de Vichy, contrôlé par les Allemands qui, en juin 1944, arrêtaient encore des juifs pour les envoyer dans les camps, se retrouve du côté de la Résistance. Le 19 août, les policiers résistants prennent la préfecture.
Dès lors, de Gaulle veut écarter le risque de se voir ravir le pouvoir par les communistes. Le 20 août, il rencontre le général Eisenhower et parvient à le convaincre d'envoyer la 2e DB, assistée de la 4e DI américaine, vers Paris. Le 23 août au matin, les 4000 véhicules et les 200 chars de la 2e DB s'élancent vers la capitale. En repli depuis plusieurs semaines, les Allemands ne défendent plus que quelques points stratégiques."
Jean-François Muracciole dit bien que Paris n'aurait pas pu se libérer toute seule et que la décision d'envoyer la 2eme DB était une décision politique. Qui donc conteste les quelques vérités historiques que j'ai rappelé ici ?
En tous cas, pas les historiens cités par Le Monde
Les historiens, eux, sont beaucoup plus sévères à l’égard de Jean-Luc Mélenchon. « C’est une sottise ce qu’il a dit, c’est absurde !, s’étrangle Jean-Noël Jeanneney. Je ne comprends pas pourquoi il a dit cela. » « Ce que dit Mélenchon est une vérité partielle. Ce qui a libéré la France des nazis, c’est la Résistance clandestine, le Débarquement, l’avancée de l’Armée rouge. Le rôle des manifestations de rue est quand même marginal », abonde Jean Garrigues, professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans et à Sciences Po et auteur de plusieurs tribunes positives à l’égard d’Emmanuel Macron. Il ajoute que se réclamer de la rue comme le fait Jean-Luc Mélenchon peut être « pour le moins ambigu ». « La rue acclamait Pétain quelques mois avant la Libération de Paris et le 6 février 1934, elle menaçait la République. »
Entre autres historiens cités par Le Monde

" Le rôle des manifestations de rue est quand même marginal », abonde Jean Garrigues, professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans et à Sciences Po et auteur de plusieurs tribunes positives à l’égard d’Emmanuel Macron... " *


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/la-france-insoumise/article/2017/09/25/les-nazis-et-la-rue-de-jean-luc-melenchon-creent-une-vive-polemique_5190798_5126047.html#WijIf4DkKEo6OrF7.99

* c'est moi qui ai mis en gras.
L'ambiguïté c'est que Mélenchon n'a pas précisé c'est "la rue qui a abattu les nazis à Paris" ce qui fait que ceux qui défendent Mélenchon se focalisent sur l'insurrection populaire parisienne et ceux qui l'attaquent parlent de la libération de la France dans son ensemble. L'erreur de Mélenchon c'est de ne pas avoir été précis dans ses propos.

Mais l'avantage de cette fausse polémique, c'est qu'elle chasse celle du billet d'avion.
Jeanneney: pas terrible non plus comme référence... Mais bon, Mélenchon touche quand même au point Godwin et, plus qu'inexacte, est maladroit. J'aurais préféré qu'il se réfère à 1848, dont certains combats (prudhommes, contrats aidés des ateliers nationaux) auraient été moins hors sujet: le vrai scandale, ce sont les ordonnances Macron, ne l'oublions pas.
Je ne lis pas cet article de la même manière que vous. Si De Gaulle craignait que Rol-Tanguy ne contrôle Paris, c'est qu'il comprenait que "la rue" communiste pouvait se libérer seule grâce à l'appui des forces de police plus nombreuses que les forces allemandes, d'autant que "les Allemands ne défendent plus que quelques points stratégique", ainsi, l'intervention de Leclerc n'avait pour but que de lui permettre de reprendre la main.
Et qu'est-ce qui a permis que la rue se soulève ? qu'est-ce qui a fait que les forces allemandes n'étaient pas en mesure de réprimer la rébellion ?

Ne serait-ce pas, à tout hasard, le débarquement des alliés en juin 44 ? Que ceux-ci, après près de deux mois de combats acharnés en Normandie, avaient percé le front fin juillet ?
Et qui a fait....

De l'oeuf ou la poule!

Ne serait-ce pas...qui a fait ....qui a fait...qui a fait....qui a fait....

Nom de Zeus, le nez de Cléopâtre!
Vous n'avez pas tort, je vous l'accorde.
Enfin, vous savez bien que le débarquement allié était somme toute une invasion de la France, pour éviter que celle-ci ne se libère toute seule ou avec l'aide des bolchéviks, qui se rapprochaient dangereusement de la frontière allemande. Tout le monde sait que c'est la proverbiale nullité des américains en géographie qui les a mené jusqu'à Berlin, dont ils étaient convaincu qu'il s'agissait d'une ville du Cantal.
« Si on connaît un peu son histoire, c’est même la rue qui a amené le nazisme d’une certaine manière, donc il faut faire attention à ce que l’on dit » a déclaré Jean-Claude Mailly.

Il me semble que "la rue" de Berlin au début des années 30 était divisée entre manifestants communistes et manifestants nazis, et que, comme l'avait si bien rappelé Mathilde Larrère ici même, c'est Hindenburg qui a nommé Hitler chancelier en janvier 1933, alors qu'il n'avait pas de majorité au parlement suite aux élections de novembre 1932 (33,1 %) et que son parti était en baisse par rapport aux élections précédentes de juillet 1932 (37,4 %), avec une perte de 2 millions de voix. Plus que la pression de la rue, c'est la pression des financiers représentés par Schacht qui a convaincu le président Hindenburg de nommer Hitler.

Mailly n'aurait-il pas lui aussi proféré une ânerie historique dans l'indifférence générale ?

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