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Médias et influenceurs, histoire d’une mésentente cordiale

Depuis leur émergence, les influenceurs ont subi un traitement médiatique compliqué, oscillant entre incompréhension, désintérêt et mépris. Mais ils sont aussi devenus leurs propres médias, et se passent volontiers de beaucoup d'opportunités médiatiques.

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J'ai du mal avec cet article. Y a rien dedans qui n'est pas déjà dit à longueur d'articles et de chroniques depuis des années. Rien de neuf, pas d'analyse avec le recul qu'on a à présent rien. Je veux bien que la moyenne d'âge d'@si soit élevée. Mais(...)

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Des "nullité abyssales" qui gagne un paquet de pognon, il y en a des tas dans plein de domaine... 

Au 1er plan bien sur, les héritier de grande fortune française (qui ont perdu leur fortune mais on pu compter sur de bon copains pour se refaire...(...)

"On s'interroge sur la pertinence de regarder quelqu'un jouer à un jeu vidéo" : Je pense qu'on touche là le coeur du problème. En quoi est-ce moins pertinent que de regarder des gens jouer à la balle ? Personnellement, ce que ces gens se disent conce(...)

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Avant l'Internet mais après la télé en Noir et Blanc, on se fadait Récré A2, Santa Barbara, et la Roue de la Fortune \o/ De notre plein gré ! Si si T_T (en vrai c'était pas si mal Dorothée version service public, y'avait même Cabu :-) C'est pas tant qu'on adhérait à 100%, c'est juste qu'il n'y avait que ça. Du coup, c'était pas trop compliqué pour ces gens là de faire de l'audience... Vous voyez où je veux en venir ? x-)


Anéfé :-°

"On s'interroge sur la pertinence de regarder quelqu'un jouer à un jeu vidéo" : Je pense qu'on touche là le coeur du problème. En quoi est-ce moins pertinent que de regarder des gens jouer à la balle ? Personnellement, ce que ces gens se disent concernant le jeu vidéo, je me dis aussi concernant le foot ou le basket. Et je pense que le problème est là : la dérive de certaines formes de médiatisation sur le web (parce que "les médias", ça ne désigne pas que la télé et les journaux...) montrent un miroir grossissant à ces médias qui s'extasient depuis des décennies sans jamais se poser de question devant 22 andouilles millionnaires qui donnent des coups de pied dans un ballon, font l'exégèse du moindre mouvement et analysent les résultats pendant de longues heures. Si on peut faire ça pour le foot, pourrait serait plus (ou moins) idiot pour Fortnite ou Call of Duty ?

Le décalage entre le monde "réel" et le monde médiatique est très bien évoqué dans la chronique de Christophe Bourseiller, sur France-inter, aujourd'hui (4 juin)... Si quelqu'un veut créer le lien, ce serait une bonne idée :)).

En supplément cette chronique infirme bien des affirmations assénées par nos "grands" qui le sont parce que nous sommes à genoux.

J'ai du mal avec cet article. Y a rien dedans qui n'est pas déjà dit à longueur d'articles et de chroniques depuis des années. Rien de neuf, pas d'analyse avec le recul qu'on a à présent rien. Je veux bien que la moyenne d'âge d'@si soit élevée. Mais il me semble qu'on est tout de même quelques un.e.s plus jeunes et/ou nous intéressant au monde du web. 


Alors voir ici la même chose que ce qu'on lisait y a dix ans sur le même sujet... Meh. 


A quand une analyse de la reprise des codes et travers des "vieux médias" par les têtes d'affiche du web ? Sur le système de classes de vidéastes qui s'est créé depuis dix ans dans le web audiovisuel francophone, avec des "premiers de cordée" tous calqués sur le modèle dominant, des premiers de cordée alternatifs non-blancs qui reprennent massivement une idéologie capitaliste, et des formes de cultures alternatives qui reprennent pas mal les positionnements des extrêmes politiques actuels  ? Ou un papier sur la création de segments d'influence spécialisés, y compris dans les domaines militants (antiracisme, féminisme....) et sur les interrogations que cela suscite forcément, entre militantisme nouveau et possibilité de compromissions mercantiles ?


A quand un papier sur les agences d'influenceurs, les managers et le rôle de tout ce beau monde (celui qui se paie une sponso en intro de l'émission backseat où vous êtes chroniqueurs par exemple) ?


A quand un papier surtout, sur l'actualité du sujet d'aujourd'hui, dont le paysage ne ressemble pas spécialement à celui présenté dans la chronique du jour ? Parce que bon, la méfiance blabla, une fois de plus c'était principalement valable y a dix ans. Actuellement les têtes connues compatibles avec les médias dominants, soit ils ont des chroniques dans les émissions télé, soit ils ont des agences de production qui ne font pas que des vidéos. Et certains des (relativement) plus radicaux se retrouvent dans les médias alternatifs classiques (Usul chez Mediapart par exemple).


Je ne vois pas en quoi c'est regarder ces jeunes gens de haut que de dire ""vous ne les connaissez peut-être pas mais vos enfants en sont fans"". L'aspect générationnel, c'est une réalité. Et se poser la question "combien ils gagnent", elle n'est pas sans intérêt quand on voit que des nullités abyssales gagnent un tas de pognon. Ça donnerait presque envie à des vrais talents jamais reconnus de faire des trucs nuls.

Des "nullité abyssales" qui gagne un paquet de pognon, il y en a des tas dans plein de domaine... 

Au 1er plan bien sur, les héritier de grande fortune française (qui ont perdu leur fortune mais on pu compter sur de bon copains pour se refaire...)

On a aussi un paquet de monde dans la télé qui correspond a cette description. Et puis n'oublions pas nos amis sportif qui se font payer des million pour le spectacle qu'il nous offre. 

Pourquoi regarder un type qui est payé des millions pour jouer a la balle c'est OK mais regarder un type qui génère des million en jouant au jeu vidéos c'est inacceptable ?

Ai-je fait les distinctions que vous faites ?

On parle de l'attitude des médias vis a vis des star d'internet. Poser la question de leur salaire à des nullités abyssales, c'est une certaine façon de remettre en question ces revenus, vu qu'il sont nul. sauf que ces même médias ne remette jamais en cause les salaire d'un paquet de monde tout aussi nul.

Donc oui, fondamentalement, la question est légitime (pour les nullités abyssale, j'y reviens de suite), mais ce qui est remis en cause c'est la distinction avec laquelle on pose la question ou pas.

Et on la pose a tous les influenceurs. Qu'ils soient nul ou pas. Qu'on aime Squeezie ou pas, le qualifié de nullité abyssal est tout simplement faux. Le mec est un multi entrepreneur a succès dans la musique, les vêtements, la mode, l'évènementiel... Il est très critiquable, mais le balayé d'un revers de la main, c'est un peu léger.

Même constat pour Zerator, Cyprien ou Léna situation. Ce ne sont certainement pas mes modèles, mais juste dire qu'ils sont nul, c'est faux. Pourtant c'est bien la façon dont ils ont longtemps été traité par la télé, et le sont encor parfois.

Je maintiens qu'un "influenceur" est par définition un parasite (si vous préférez le terme à nul). Je parle des influenceurs, pas des créateurs. C'est mon opinion et je la partage.

Je comprend votre point de vue. Le soucis c'est que la distinction que vous faite entre influenceur et créateur n'existe pas dans bien des médias. elle n'existe pas non plus dans le nouveau texte de loi les encadrants (article 1er)

A la moindre sponsorisation, un créateur deviens un influenceur. Et avec les règles des plateforme tel que youtube ou twitch qui changent de manière unilatérale, ils sont quasi obligé d'y venir.

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