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Commentaires

Mariage gay : haro sur la Une de Libé

Encore une Une "gonflée" de Libé ? Le quotidien titre aujourd'hui "Mariage gay : Sarkozy tenté par le oui". Mais en pages intérieures, on apprend qu'il ne s'agirait que de créer une "union civile"- sorte de Pacs amélioré - déjà proposée par Sarkozy en 2007. Le quotidien est aussi attaqué sur son dessin de Une, la caricature de l'homo barbu et en cuir ne faisant pas rire tout le monde.

Derniers commentaires

"Mais Libé a aussi été attaqué sur l'illustration de sa Une : la caricature lui a également été reprochée. Sur Twitter, de nombreux commentaires brandissent notamment le terme d'homophobie. Nicolas Demorand s'en défend et rappelle que cette caricature avait déjà été utilisée à l'occasion de la dernière Gay Pride. Elle "n'a choqué personne il y a six mois, elle a même fait marrer. Six mois plus tard, plus personne n'a envie de rire"." Alain Korkos.

Et pour cause, non pas que les choses aient le moins du monde changées en six mois, mais le contexte n'est absolument pas le même. Comme il est pourtant rappelé, mais, hélas, nullement pris en considération, la première caricature annonçait la Gay Pride, un mouvement bien particulier, plus proche dans l'ambiance du carnaval que d'une manif pour les retraites, une action ostensible, sciemment outrancière par certains aspects, et donc déjà caricaturale, vous ne voulez pas nous voir et bien voyez-nous semble dire nombre de participants, un mouvement festif et politique auquel vous n'êtes même pas obligé de participer si vous êtes LGBT, et la seconde concerne un droit non pas spécifique aux LGBT, mais dont ces derniers ont été exclu, le droit de pouvoir se marier (ce qui n'est pas un devoir, dois-je le souligner).

Contrairement aux apparences, à ce que pense Demorand, les deux caricatures ne renvoient pas à la même chose, sauf à considérer que lorsque des LGBT font les "folles" sur un char, et quand ils réclament des droits identiques pour tous, ils ne se distinguent en rien. Un rapprochement que personne n'oserait faire entre le carnaval "traditionnel" où tout type d'électeurs se retrouvent et les élections où on retrouvera les mêmes quelques mois plus tard.

yG
Le ramdam généré par la Une de Libé a inspiré l'humoriste belge Pierre Kroll qui en a proposé une variation (qu'on ne peut comprendre que si on sait que le premier ministre belge est notoirement homosexuel, ce dont, en Belgique, tout le monde se fiche éperdument) :
http://www.kroll.be/index.php?option=dessindujour&Id=865
Si comme Alain Korkos, je ne pense pas que la question de la fidélité soit pertinente concernant la moindre caricature, sauf à lui ôter toute dimension caricaturale et donc à en faire un simple portrait, il y a un autre angle sous lequel critiquer cette caricature qui ne tient pas à son exécution particulière, mais à son exécution tout court. En quoi était-il nécessaire de caricaturer la demande des homosexuels concernant le mariage ? Qu'on se foute des religions, des dieux, cela va de soi, on ne le fait même pas assez étant donné ce qu'ils incarnent, mais là, en l'occurence, pourquoi caricaturer les homosexuels ?

Car, le seul dans cette histoire qui est ridicule, c'est Sarkozy et son inconstance, pas le désir de mariage de la part des homosexuels.

Voilà ce qui a été occulté. Ce qui tend à accréditer l'hypothèse selon laquelle l'homosexualité est tellement considérée comme risible, que personne ou presque ne se pose la question de savoir si c'est d'elle et par son biais dont on doit se moquer des atermoiements de notre majorité.

Cette caricature est donc bel et bien homophobe, mais non pas en fonction de sa réalisation, de sa vision de l'homosexuel, mais parce qu'elle prend encore l'homosexualité comme sujet à moquerie, là-même où il n'y a pas sujet à en rire, là-même où ce n'est pas elle qui est visée.

Je suis certain qu'Alain peut nous dégoter toute une galerie d'images pouvant illustrer ce type de comportement où l'on se trompe de cible, où par paresse, par facilité, on se moque d'un groupe communément moqué (juifs, noirs, femmes, ...) pour ridiculiser un tiers qui serait lié de près ou de loin à ce groupe, quelques soient pourtant la légitimité et la dimension non risible de la demande du groupe en question.

yG
+1 et doublement +1 !

Je rappelle aussi, petit ajout (non dirigé contre vous Yannick étant donne que je souscris totalement à votre commentaire), que homosexuels peut aussi s'écrire homosexuelles. Les revendications portent sur l'égalité des droits, par sur le mariage gay, ce qui signifierait aussi que le mariage lesbien n'existe pas, que le mariage trans' n'existe pas et qu'il faudrait créer ces catégories ? Il y a, comme d'habitude, à travers cette caricature d'une bêtise confondante, une double peine : négation des lesbiennes, et négation des bis et trans' au passage dans le titre, chapeau !

Egalité des droits pour tous, hétéros, homos, gays, lesbiennes, bis, trans', tous égaux, point. Ce sont ça les revendications des LGBT, pas des "droits" spécifiques histoire de renvoyer les gens dans le placard.

Et au passage, effectivement, y'en a marre d'être la cible de blagues quand il n'y a rien de risible au fait qu'une partie des citoyens et citoyennes français(es) sont privés des droits dont bénéficient les autres. Ca s'appelle de la discrimination. Et alors c'est rigolo la discrimination ? Hou hou hou, hahaha, hohoho, et bien alors, à quand une caricature d'une femme avec une laisse, en tablier dans la cuisine en train de faire la popote ? Ben non, ça ne sera pas sexiste, ça sera juste rigolo. A quand une caricature d'un jeune black ou rebeu en train de piquer un vélo devant la piscine municipale ? Ben non, ça ne sera pas raciste, ça sera juste rigolo.

Bien sûr, foutez vous de la poire des LGBT, on est là pour ça ! Ben oui, on est là pour être les guignols d'hétéroLand, pour se promener avec une plume dans le derrière une fois par an en agitant des arc en ciel sur des chars. On est là pour la fête, pour Dalida, pour les paillettes, pour animer vos soirées hétéronormées ! Nous sommes des bouffons publics alors ne vous privez pas, rigolez rigolez rigolez ! Ne pensez surtout pas aux discriminations, aux insultes, aux agressions, ne pensez surtout pas que vos rires imbéciles et votre négation des attaques dont les LGBT sont l'objet (parce qu'en 2012, tout va bien dans le meilleur des mondes, pourquoi sont-il encore en train de s'agiter ces homos, on les tolère, on leur refuse des droits évidents pour tous mais bon, on ne leur jète plus de cailloux, ou plus beaucoup, ça devrait leur suffire) peuvent tout simplement être perçus comme des "gifles", parce que c'est le cas.

Surtout ne vous mettez pas deux secondes à la place des gens hein ! A tous ceux qui disent que décidément, ces homos sont une peu des folles furieuses quand même, qui braillent beaucoup pour pas grand chose : si demain on vous interdisait ce qu'on interdit aux LGBT et qu'en plus on en faisait une caricature, je pense que vous changeriez de discours. Mais bon, vous n'êtes pas concernés hein ?
Le mariage n'est pas un droit.

C'est un cadre.
Qui part en vrille.
Une connerie.
Cher poisson, le mariage entraîne des droits : succession, protection du conjoint, etc...

Vous n'en savez rien cher poisson, par exemple que la famille peut venir récupérer toutes les affaires de la compagne, du compagnon, que la personne avec qui vous partagez votre vie n'a rien à dire, n'a parfois pas accès aux informations médicales puisque non considéré comme "la famille", etc... Mais ça, on s'en fout puisque vous, poisson, jugez que le mariage est une connerie, du coup, homos fermez les yeux, circulez y'a rien à voir, poisson a dit que c'était une connerie.

Et bien puisque c'est une connerie, interdisons aux français d'origine maghrébine par exemple de se marier, interdisons aux français d'origine chinoise de se marier ! Comment, ça serait raciste ? Ah bon ?

La question, poisson, n'est pas de savoir si c'est une connerie. La question est pourquoi l'interdire à une catégorie spécifique de la population ? Pour vous on s'en fout parce que vous estimez que c'est une connerie ? Peut-être que vous estimez que le vote est une connerie aussi alors peut-être que les femmes n'auraient jamais dû se battre pour avoir le droit de voter puisqu'en fin de compte c'est une connerie.

Bravo pour votre flamboyant commentaire, cher poisson.
Ah mais le vote lui est un droit.

C'est bien ce que je dis, c'est le cadre juridique qui vous intéresse, pas le mariage.

Dans ce cas la revendication pourrait rejoindre celle des hétéros qui vivent "à la colle", un couple sur deux. Exigeons une procédure notariale pouvant désigner une personne qui passe juridiquement au dessus des droits de la famille (père, mère, frère, sœur, cousin, ... mais pas époux ou épouse, car il existe le divorce). C'est à dire cassons les droits de la famille, pour que priment les droits du "compagnon", ou créons le divorce de l'individu envers sa famille.

J'aimerai bien voir dans les faits, si le milieu médical est si fermé à recevoir le compagnon ou la compagne comme interlocuteur.
Ce n'est pas en mélangeant tous les problèmes que posent l'homosexualité et en faisant croire que le mariage homosexuel les résout qu'on avance.
du moment que vous estimez qu'il n'y a pas de discrimination, alors il n'y en a pas, bien bien.
et si vous dites que le ciel est rouge alors il l'est.
vous êtes qui pour vous permettre de juger ce que les autres ont le droit de revendiquer ou non ?
les LGBT n'ont pas à justifier le fait qu'ils demandent l'égalité des droits. tout comme aucun autre être humain.
et au passage, vous n'avez sans doute pas bien lu les analyses et les commentaires mais il ne s'agit pas ici de "mariage homosexuel" mais d'égalité des droits. Vous, ne mélangez pas tout.
En gros, cher poisson, abstenez vous de parler de ce que vous ne connaissez pas.

Et au passage, bravo pour votre saillie homophobe (et bravo pour l'orthographe) :
"Ce n'est pas en mélangeant tous les problèmes que posent l'homosexualité [...]"

Je ne vous salue pas.
L'hétérosexualité aussi pose des problèmes.
J'ai rencontré des homosexuels sans problèmes.
Chacun fait ce qu'il peut, ce n'est pas une discrimination de le dire. Battez-vous contre de vrais ennemis, revendiquez de vrais droits clairement énoncés.
Je veux juste essayer d'éclaircir les choses. Est-ce bien et juste de revendiquer une mascarade à la mairie ou un stand au salon du mariage? Et quand vous m'expliquez que vous revendiquez dans le but d'éviter des embrouilles et des souffrances à des moments difficiles de deuils ou maladie, (on peut ajouter mutations professionnelles et autres expulsion..) pour lesquels les droits des compagnes ou compagnons homosexuels seraient inexistants, ça me va. Je vous réponds en prenant cela en compte, inutile de me renvoyer à la figure que je sous-entend que l'homosexualité est un problème. Si vous êtes dans votre période victimaire d'accord, mais je ne tiens pas à passer pour une harpie de service homophobe.

Le mariage n'est pas un droit.
Avant le droit de grève, la grève non plus n'était pas un droit. Ni le vote pour les femmes. C'est la revendication du droit qui, si elle aboutit, fondera l'existence du mariage entre homosexuel(le)s comme droit.
C'est un cadre.
Qui part en vrille.
Une connerie.

Vous l'avez peut-être remarqué, un cadre part plus facilement en vrille quand il n'y a rien dedans. Depuis le divorce et les tests ADN, le mariage manque singulièrement de fond. Avant, il servait à unir, dans leur intérêt mutuel bien compris, deux familles, sans trop se préoccuper de la dimension relationnelle entre les époux, et à faciliter la détermination de la filiation pour les pères, quel que soit l'emploi du temps de la mère pendant que le père était aux croisades, à l'usine ou au bureau... ou dans le lit de son giton favori, quand bien même serait il duc ou roi par ailleurs.

Depuis que le mariage est censé être d'amour, l'amour étant un phénomène très généralement observable comme temporaire, le divorce complète logiquement la contractualité du mariage par une clause de rupture. Le mariage n'a donc plus aucun sens spécifique, par rapport à n'importe quelle relation amoureuse de plus d'une nuit de durée. Le combat des catholiques plus ou moins intégristes pour défendre le mariage contre l'agression que représenterait son extension aux homosexuel(le)s est un combat d'arrière garde, car le mariage chrétien est mort depuis que le divorce a été institué.

On peut même se demander si, par rapport à l'union libre, le seul avantage du mariage ne serait pas, de nos jours, l'existence du divorce qui en facilite la dissolution. Que demandent les homosexuel(le)s, sinon le même droit au divorce que les couples mariés ?

Il faut aussi reconnaître que le mariage, s'il est encore le cadre de quelque chose, est le cadre de la mesquinerie, de l'égoïsme et de la vénalité dans les relations de couple hétérosexuels. Plus précisément, dans cette fonction d'aide à la rapacité, il peut revêtir des formes diverses, selon le type de contrat, séparation de biens, communauté, ou communauté réduite aux acquêts...
Rompre le contrat après avoir plumé, exploité ou spolié le conjoint ou la conjointe, est déjà possible pour les homosexuel(le)s, grâce au PACS. C'était l'argument implicite le plus puissant pour le faire approuver par un législateur de plus en plus cynique.
"Le mariage n'est pas un droit.
C'est un cadre.
Qui part en vrille.
Une connerie.":
Poisson

Peu importe que cela soit une connerie ou non, le mariage est accessible, donc est un droit, avec tous les avantages légaux et symboliques et inversement tous les inconvénients que cela octroie, aux hétérosexuels, il est donc légitime qu'il soit accordé aussi aux LGBT, comme le note Frix. Ni plus, ni moins. La façon dont on use de notre corps sexué entre adultes consentants ne devrait pas servir de base à la moindre discrimination. Or, c'est encore le cas, et cela doit cesser.

yG
merci Yannick
L'on pourrait m'objecter qu'à ce petit compte, Louis-Philippe et ses sbires n'estimaient pas non plus être sujet à moquerie, d'où d'ailleurs la condamnation qui s'en suivit. Mais peu importe, d'autres, le journal, qui a publié cette caricature, et son lectorat le pensaient eux. C'est d'ailleurs pourquoi on ne s'attend pas à une caricature de Sarkozy dans le Figaro d'aujourd'hui en rapport avec l'homosexualité...
C'est pourquoi, aussi, il est toujours possible de se moquer de quiconque, personne physique ou entité abstraite encore faut-il l'assumer pleinement.

On pourra m'objecter également que l'homosexuel de la une de Libération est un homo fort dans tous les sens du terme, il s'assume pleinement, ostensiblement, plus "gay pride", on ne fait pas et qu'il existe bel et bien de tels homosexuels, mais c'est oublier qu'ils ne sont pas plus représentatifs que d'autres, mais plus grave encore, qu'ils sont seulement jugés par certains plus caricaturaux que d'autres... la preuve, diront les mêmes, ils sont utilisés une fois de plus comme symbole caricatural de l'homosexualité.

Or, c'est là le problème, si le caricaturiste n'a probablement aucun grief contre les homosexuels, il reproduit l'une des caricatures qui plait le plus aux homophobes. De surcroît, ce n'est pas dans l'oeil de Sarkozy ou du lectorat Sarkozien que l'homosexuel est vu ainsi au sein de la caricature (ce qui aurait pu constituer un sujet de critique, la façon dont la droite perçoit les gays et lesbiennes), mais bien dans celui du journal où l'image de l'homosexuel fort, bien dans sa peau, se doit encore d'être une caricature.

Un comble lorsqu'on note que tout le débat concerne d'abord les homosexuels qui tiennent le plus à obtenir un droit semblable à celui de tous les hétérosexuels pour justement ne pas être discriminé... Imagine-t-on un dessin avec un beauf façon bidochon pour illustrer la même demande de la part des hétérosexuels ? Si nous nous sentons insulté lorsqu'on nous caricature en bidochon ou à l'inverse si l'on rit des bidochons, c'est bien parce qu'on ne se reconnaît pas en eux, qu'on se moque d'eux, et donc par conséquent, qu'on ne s'estime pas représenté par eux. Le rire de soi étant toujours minoritaire par rapport au rire d'autrui, quoi qu'on en dise.

yG
J'ai tendance à penser que les vraies caricatures aujourd'hui, ce sont les défenseurs zélés des différentes "communautés", que leur "cause" transforme en chochottes tatillonnes et volontiers procédurières, au point de faire un ramdam intimidant pour des dessins ou des sketches inoffensifs .
Je ne suis pas d'accord Sterling Archer, c'est à l'aune des problèmes insignifiants qu'on constate l'étendue de l'emprise des discriminations ordinaires. J'imagine sans peine que certains ont dû répondre à Rosa Parks qu'elle pouvait simplement se décaler de quelques places vers le fond du bus ou attendre le prochain au lieu de faire un scandale pour conserver la sienne. Ce que révèle l'affaire de la caricature de Libération, c'est qu'on estime encore que l'homosexualité est un sujet légitime de caricature, alors qu'il ne l'est pas plus que le sexe de la personne, sa couleur de peau ou son handicap. Le communautarisme n'est pas dans la revendication au droit au mariage des LGBT, bien au contraire, puisque cette revendication tend à vouloir effacer la barrière hétérosexuelle qui justement définissait jusqu'à lors une communauté face à une autre. Une fois ce droit accordé à tous, la nature sexuée de la relation des protagonistes disposés à se marier disparaît. On ne fait pas moins communautaire. Idem pour les places dans les bus, une fois le droit accordé aux noirs de s'asseoir partout, la question de la couleur disparaît dans ce lieu. Le communautarisme, c'est tout l'inverse, le fait non pas d'avoir les mêmes droits, mais des droits spécifiques.

Lorsqu'on se moque d'un hétérosexuel, ce n'est jamais en rapport avec sa sexualité, mais par exemple parce qu'il est raciste, sexiste ou homophobe, je ne me sens donc pas visé dans mon être, puisque ce sont là aussi des choses que je dénonce. La "norme" est par principe invisible, intouchable, elle ne fait pas question, ne pose pas problème. A l'inverse, renvoyer à un particularisme (par exemple, tels accoutrements), un groupe minoritaire qui cherche justement à ne pas paraître comme tel, en désirant avoir les mêmes droits que tous les autres, c'est le maintenir dans une marginalité, le définir par celle-ci et donc le rendre visible, l'enfermer comme membre d'une communauté, au lieu d'en faire un sujet comme les autres, libre de choisir sa propre définition, ses propres adhésions.

yG
Ben voilà autre chose... Il y a des sujets légitimes de caricature maintenant.
Morano sors de ce corps !
"Ben voilà autre chose... Il y a des sujets légitimes de caricature maintenant."

Évidemment, mais je conçois que cela vous échappe comme beaucoup d'autres choses, JREM. :P

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne viendrai pas m'esclaffer avec vous devant un diaporama des meilleures caricatures de juifs, de noirs et d'homosexuels publiés dans la presse du XX siècle.

yG
J'ai beaucoup apprécié cet article à deux cerveaux : une première partie factuelle qui fouille bien dans ce qui ne va pas du traitement médiatique et des stratégies politiques, puis la transition invisible dans une seconde partie qui par la référence historique permet de prendre du recul, de réfléchir plus généralement.

Bien sûr je me doute que ce n'est pas facile de faire souvent ce genre d'article, mais ça me botte(*) sacrément.

(*) c'est vraiment pas le pied ce dessin : tout le monde aura noté les bottes en cuir du gay-luron-YMCA-bear, oh combien caricaturales (le slip l'est moins je trouve...), mais personne ne semble avoir noté une autre grave erreur dans la caricature, carrément mensongère : le Sarkozy dessiné n'a pas de talonnettes.
Y'a bon... ce décryptage ! Ca assure à Hétéroland. :/ Drôlement pertinente la comparaison de Korkos avec la caricature de Louis Philippe.
Ah ! j'en étais sûre qu'il y avait du Korkos là-dedans, et la fin nous le dit.

Sinon : débat bidon, donc Une bidon.
Libé dérape un peu en ce moment.
Mais pourquoi pas. C'est peut-être l'occasion de refaire un point sur la question.
En fait, j'adore ce débat : quand plus personne ne veut se marier, parlons mariage, je pense que c'est important.

Alors je donne mon avis : je suis pour la suppression du mariage, hétéro et homo, l'un de nos nombreux héritages judéo-chrétiens, au mieux un vieux reste patriotique et conservateur d'attachement à la cellule familiale.

Et quel est l'intérêt de Sarko de lancer ce type de proposition ? Mais malheureusement si, il paraît qu'il y a des homos, des immigrés qui votent Sarko, et qui se sentent même prêts à voter FN. On me le dit. Je n'ose y croire.
Réinventons la démocratie, siouplè.
Homophobe, cete caricature ? Non, juste une caricature, et qui moque un prèz qui, par calcul électoral, est prêt à vendre son fion.

Alors qu'il semble bien, au vu de ce qu'on sait de lui, qu'il ne beurre pas sa tartine de ce côté-là (patapé, les Têtus !)

Décidément, on est passé de "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui" à "on peut rire de rien, et avec personne."

Une caricature est le grossissement plus ou moins fort d'une caractéristique. Les gays "tomoffinlandais" existent, sont caractéritiques et n'ont guère de complexes. Et âreil les folles et les dragqueens et les homos en costard-cravate, sauf que eux ça ne se voit pas et qu'un caricature, dois-je le rappeler, c'est fait pour être vu !

Allez, à quand une loi pour interdire toute caricature ?

Belle sodomisation de diptères, cette polémique. Les mouches vont-elles continuer à surmener leurs arrières sur le formum ? Les paris sont ouverts comme les f... bon, j'arrête !!

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