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"Mais enfin, ce n'est pas seulement local, local, local!"

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Coup de tonnerre dans le paysage politique hexagonal !

Jean Arthuis... Qui, ça !!??... Bah Jean Arthuis, le charismatique ex-ministre de Juppé et actuel sénateur de la Mayenne - département où il a obtenu l'aval des grands électeurs - quitte le MoDem !!! Et il compte "faire revivre l'UDF" (rires).

Je dois dire qu'en lisant ça, ce matin, sur le site de Libé, j'ai été passablement secoué.

Et je suppose Bayrou très contrarié lui aussi, contraint de remplacer les soirées tarot à trois du MoDem, par des réunions crapette en tête à tête avec Jean Lassalle.
Je pense que les elections sont mediatiquement construites comme un match de boxe . (ou de foot)

Et comme des commentateurs sportifs (Elise lucet det David pujadas ) attendent de l’équipe en disgrâce des remords à chaud (une sorte d’humiliation).
Ils attendent une « mise en mot » de la débâcle, comme des aveux pour ensuite pointer les erreurs de jeu et désigner les responsables.

La méthode qui consiste à opposer la droite et la gauche comme un match, détourne le spectateur des vrais débats sur, non l’appartenance et le poids de chacun de chaque dans la bataille , mais sur la meilleure méthode pour atteindre un objectif, voire sur un projet utopique qui influe une direction de travail.

Comme dans un match de foot, l’objectif n’est pas d’avancer ensemble mais de contrer l’autre (pour avancer ensuite comme une promesse, une fois qu’on a gagner la coupe)
Il aurait été bien plus inetressant de debattre sur Comment s'articulent les besoins nationaux et locaux ?
Mais je pense que tout est attendu , le public , les commentateurs, les interlocuteurs veulent voir une confrontation, des joutes verbales , des altercations et l’aveu des vaincus……
Les représentants politiques sur le plateau (disons l’arène) sont formés pour ça, les jeux du cirque, nos galfiateurs à nous, .... :)

On refait le match quoi….
Voilà , juste pour dire que je suis un GRAND FAN de chaque chronique de Sébastien Bohler.

Merveilleuse analyse , du manque de construction psychique volontairement bridée
par une chartre mediatique qui cadre les débats hors d'une construction trop poussée (trop rationelle et pas assez emotionelle)
Je partage fort bien les critiques d'@si et d'autres auditeurs, c'est d'ailleurs pourquoi j'ai zappé et suis resté calé sur FR3, où un universitaire de Dijon a fait une brillante et plaisante analyse des résultats, toute en nuances et très enrichissante.
J'espère que le Pr Claude PATRIAT sera encore là dimanche soir pour nous faire partager ses analyses bien éloignées des superficialités constaées par ailleurs
Gilles Bruxelles
Très bon article Mr BOHLER. Mais n'oublions pas, pour réveiller tout le mond, ce soir là, il y'avait le "ding doung ! ding doung ! doung doung" qui annonçait une estimation de résultat. C'est surtout le "cerveau" de celui qui a inventé ce truc qui mériterait d'être analysé ...
Je pense en effet moi aussi que:

Les élections municipales et Cantonales sont bien un enjeu national!!!

Si certains journalistes, les bien pensant et les dirigeants, s’efforcent (avec vigueur), à dénoncer la pression exercée par le petit reste d’opposition
en France. C’est bien par ce que les élections de cette fin de semaine, risque a terme d’entraîner un changement de majorité au sénat. Et que je sache,
cette institution, même, obsolète et contestable dans sa forme actuelle, reste quoi que l’on dise un enjeu national. Alors, que les pissent copies
et affidés du pouvoir, nous rebattent les oreilles a grands coups d’enjeux locaux n’est pas une surprise, là où cela devient exotique c’est le trou béant
dans le discours de la gauche qui à force de non dit et par manque de courage, devient assourdissant de silence.
Et pour aller plus loin dans le raisonnement, je fais un rêve. Que si par bonheur la gauche arrive par hold-up, a mettre une peignée à cette bande de
nèos-cons-libéraux, elle est l’humilité de penser, que c’est plus par rejet du pitoyable spectacle donné par le pouvoir actuel, que par adhésion
à la politique qu’elle proposent, qui au mieux est inexistante et au pire la même que celle de droite ( CF le gouvernement Jospin ) car malgré quelques
jolies surprises, il nous a conduit au 21 avril 2001 son erreur majeure à été de s'arrêter à 35 heures alors qu'il fallait aller à 32 heures . Afin de ne pas
créer sur ce point une polémique je précise, que cette critique et factuelle, et juste là, pour rappeler, si nécessaire, que obtenir des postes c’est essentiel
mais que s’employer a les valoriser en faisant une politique sociale devrait être le but final pour des personnes revendiquant l’héritage des lumières.
Vive la liberté d'entreprendre oui mais pas au détriment des plus fragiles. E t il me semble que la liberté des un s'arrête là ou celle des autres commence.
Merci Mr Boher de nous faire réfléchir davantage après l'émission que pendant, mais je voudrais aller plus loin dans la critique des journalistes politiques qui sont selon moi responsable en grande partie de la stérilité des débats pré et surtout post électoraux. En effet le rôle des journalistes politiques devrait être justement de travailler leurs sujets et de nous donner des informations permettant de trancher entre des discours bien rodés de part et d'autres. Je reprendrai comme exemple parmi tant d'autre le débat pour la présidentiel pendant lequel les deux candidats se sont complètement plantés sur le dossier du nucléaire sans que PPDA et AC ne le fasse remarquer, or leur rôle est selon moi de nous présenter les faits de manière objective pour nous permettre d'évaluer les politiques en fonction d'une certaine réalité et pas de les laisser s'engager dans une polémique stérile. Or une fois de plus Dimanche soir au lieu de nous donner des informations pour élever le débat ils se sont contentés de commentaire style café du commerce. Il aurait été plus intelligent de faire une enquête sur les causes de l'augmentation des impôts locaux (qui selon les responsables de gauche sont dus à une décentralisation de compétences non financée, ce qui est à ma connaissance est en partie vrai, alors que les responsables de droite nous explique que la gauche aime augmenter les impôts et ne savent pas gérer leurs budgets) pour donner aux citoyens une INFORMATION ÉCLAIRANTE. Pour faire une comparaison stupide on pourrait dire que les journalistes politiques qui devraient à mon avis jouer un rôle qui se rapproche de celui d'un arbitre ne siffle que le début et la fin du match (avec plus de mal pour siffler la fin généralement) mais ne comptabilise ni les fautes, ni les buts (et pas les hors jeux et les touches vous l'aurez compris), évidemment les choses ne sont pas si simples et il serait impossible de demander à un journaliste de désigner le vainqueur d'un débat, cependant ils pourraient et devraient signaler les informations erronés et orienter le débat pour informer de manière plus concrète et précise les citoyens.
C'était mon quart d'heure "y'en a marre de ces journalistes politiques qui font pas leur boulot" heureusement que les chroniqueurs d'@si sont là pour relever le niveau
Devant quelque chose qui nous résiste, intellectuellement, pour éviter de sombrer dans une dépression profonde on a une stratégie possible qui est de faire une élaboration psychique pour régler son compte à l'entourloupe qui nous fait sauter la chaîne et tourner le pédalier à vide : je reformule pour voir si j'ai bien compris parce que, si la chronique de Sébastien Bolher me résiste intellectuellement, je sens que je vais déprimer...
Mais quand son intelligence est dépassée (trop jeune, trop vieux, trop ignorant, trop non impliqué, trop rapide, trop superficiel, élaborer, élaborer, à quoi bon si on peut s'en passer...), il existe d'autres stratégies très tordues. Soyons déjà contents que les journalistes nous les épargnent. Par exemple, il y a les élaborations pseudo-cartésiennes fantaisistes qui peuvent servir d'échappatoires (les trucs un peu délirants qu'on arrive à rendre presque vrais.. j'en ai plein la tête par moment, ça marche, ça casse l'importance du problème, on arrive à s'illusionner soi-même c'est dingue). Ou par exemple, il y a les sarkoziscismes qui sont comme des pelles tapant le sable nerveusement ou posément, ça dépend, sur le dessus du seau. Après on retourne le seau et on admire le paté : extra. Après le gouvernement le démoli discrétement avec son rateau à quatre dents. Pourquoi se fatiguer à dépasser un problème par la réflexion (est-ce un vrai problème ou plutôt une accroche, une problématique choisie par les journalistes du plateau-élection?), alors qu'on peut en faire un beau paté de sable?
C'est ce qu'on ressent dans cette soirée. Une grande dépression, un moment de baisse de tonus vital, une sorte de grand mou, à la fois creux et vainement répétitif.

On peut conseiller aux journalistes de revoir Coluche pour éviter la dépression.

http://www.dailymotion.com/relevance/search/carles%2Bcoluche/video/xiqng_coluche-les-journalistes_fun
Bon, maintenant sur le fond.
Allez, on va les défendre un peu.
En élaborant la question comme vous le faites, Sébastien, on leur aurait reproché de commencer à influencer la réponse des interwievés, voire de répondre à leur place.
Vous savez, ces questions qui en définitive, contiennent la réponse à donner.
C'est très intéressant cette chronique, et je crois que le phénomène dépasse largement cette soirée, Pujadas et Lucet. Ca me semble même être tellement récurrent, tellement omniprésent dans nos pseudo-débats, que je pense que ce type de comportement permet à des personnes comme N. Sarkozy de facilement anticiper les questions et les attitudes des journalistes, de les contrer facilement en ridiculisant gentiment les questions de ses interlocuteurs. Parce qu'il faut reconnaître qu'Elise Lucet est quand même assez ridicule dans ses tics genre "Local, local, local" et que Pujadas n'exprime pas de grande intelligence, qu'il a peut-être par ailleurs, dans ses questions. Bref, il y aurait matière à développer cette excellente chronique pour en faire... un livre, pourquoi pas. Intéressé Sébastien Bohler ?
(vous avez au moins un acheteur :))
Oui, vraiment intéressant. Le manque d'élaboration psychique me parle bien : j'avais aussi eu cette sensation de questions un peu stériles de Pujadas, surtout d'un discours rôdé qui ne correspondait pas aux résultats.

En fait, c'est aussi les résultats qui étaient décevants : ni franchement critiques sur le gouvernement (des ministres sont élus), ni franchement une grande vague à gauche, juste une vaguelette comme titrait Rue89. Et donc on se disait après avoir vu la chute spectaculaire de Sarkozy dans les sondages, q'un vote sanction aurait dû se produire, il n'en était rien.

Comment les Français votent ? Avec subtilité, c'est certain. Après tout, même François Hollande avait dit ne pas vouloir d'une trop belle victoire pour que cela ne démobilise pas la gauche dans sa démarche de reconstruction. Et Sarkozy n'avait-il pas ajouté qu'il s'attendait à de mauvais résultats, alors pourquoi ne pas leur faire plaisir à tous les deux, hein ? Pas si bons que ça, pas si mauvais que ça.

C'est la réponse de Normands qu'on fait les Français (sauf à Rouen, où pour une fois ils se sont lâchés). Et ça les journalistes n'aiment pas, c'est pas médiatique.

http://anthropia.blogg.org
Partir sur la psychanalyse à partir de cette émission médiocre est un trip bizarre à mes yeux.
Quant à moi, j 'ai comme l'impression que le défoulement des pôvs cons (dont je fais parti) , dimanche dans les urnes , a vidé le site d'@si de ses commentateurs , moins nombreux que d'habitude,malgré les sujets nombreux. Faites vous un peu désirer ...

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Vos chroniques sont rudes, Sébastien. Autant pour nous que pour vous.
Ce format vous est peut-être trop court. J'ai l'impression assez souvent (mais pas toujours) que le passage
de l'exemple à la théorie est outré.
Sur le fond, existe-t-il réellement une élaboration psychique collective ? En effet, cette élaboration psychique,
cette symbolisation me parait être un fonctionnement purement personnel. Partant de là, il semble
impossible que des individus élaborent ensemble.
De plus, cette situation n'est-elle pas plutôt le lieu de l'argumentation, du discours préconçu ?
Je m'explique : c'était aux opposants au pouvoir en place d'aborder l'aspect national du vote, non
aux journalistes (présentateurs, plutôt). Or ces opposants ont préféré, légitimement, se montrer
prudents en raison de l'incertitude des résultats.
En tout cas, merci pour votre chronique.
La répétition de cette question bête m'a ammené une autre conclusion : "ils sont vraiment c** ces journalistes !!"
Est-ce que je manque moi aussi d'élaboration psychique ?
puis-je vous suggérer de regarder ce petit montage assez édifiant sur la manière de faire de nos bons présentateurs. Quel beau numéro en duo, l'art et la manière d'enfoncer le clou.
http://www.dailymotion.com/video/x4ob8t_si-javais-un-marteau
Bravo la barre d'outils. Excellente idée.

C'est complexe, les idées qu'exprime cette chronique. Et en plus, c'est beaucoup plus psychanalytique que ce que fait d'habitude Sébastien. Plus interprétation. J'ai dû relire plusieurs fois pour piger. Et j'ai du mal. Mais c'est très intéressant quand on insiste.

Ce que j'en retire, c'est que la langue de bois (ou de coton) du débat politique dans l'univers médiatique classique investi par la pipolitique (dans le sens où il ne s'agit plus de débat d'idées, mais de personnes et de leur accession au pouvoir, et sur le spectacle) tourne à vide, ne peut plus faire fonctionner nos représentations collectives et devient inutile si ce n'est délétère (la dépression, ce n'est pas rien).

Cela signifierait donc que ce monde-là est complètement obsolète.

Intéressant. Surtout dans la mesure où nous sommes sur Internet, donc sur un autre media qui a des potentialités, donc de l'avenir.

Je me demande si l'article n'aurait pas gagné à développer un peu sur les représentations parce que je ne suis pas sûre d'avoir bien compris ce qui était dit, même si le raisonnement se tient. Et d'autre part, la dépression est-elle le seul résultat de l'absence d'élaboration psychique ? Des phénomènes de fuite (ce qui expliquerait que les spectateurs ont zappé) n'en sont-ils pas aussi les effets ? Ou la colère ?

Mais ce ne sont en aucun cas des reproches, juste des interrogations à partir de l'article qui en ouvre beaucoup.
Les chiffres probablement ne disent rien d'autre que ce dont au-delà de leur valeur absolue personne n'ose rêver. Comment faire parler de rêves, d'espoirs, de projets fous, d'un monde plus juste, immédiatement plus juste, définitivement plus juste et plus fraternel avec le résultat sorti des urnes. L'urne c'est bien la dernière demeure de la démocratie. Après son verdict on revendique l'héritage.
Analyse sympathique, le concept de la pulsion "d'infliger une claque à la droite " m'a plu.
Un peu de sadisme peut être dans ce pli mental, dans cette pulsion de scène (un rien exibitionniste)?

j'arrête, je délire, d'autant plus que je n'ai pas regardé les soirées électorales, donc ni ces questions, ni les réactions des invités.
Quelqu'un a-t-il remarqué le lapsus de Rachida Dati sur TF1 lors d'une de ses toutes premières interventions dimanche soir?. Elle évoque "ceux qui ne sont pas assez riches pour être aidés"
Pensait-elle "pas assez pauvres" ou "trop riches"? Même exprimée sous l'une de ces formes la phrase mériterait un commentaire de Sébastien Bohler;
Pour moi, c'est plus un problème de la mécanique de la télé, dont sont d'aveugles victimes , nos "Grands Journalistes".

En transformant le "Local " en " National ", la télé peut touver des incarnations faites de chairs pour illustrer la victoire ou la défaîte.
Et ainsi diffuser des images, donc de la télégénie.
Les idées, c'est pas télégéniques, la télé a besoin de coprs, de gueules, pour iconographier.

Sur France3, dans le décrochage régional ( du moins chez moi ) point d'extrapolation du local vers le national, mais bien cet ancrage locale car l'élection pouvait être personnifiée quelques figures connues, par ici.
Effectivement intéressant... l'article pas l'émission.
Pourtant d'habitude moi j'aime bien les soirées électorales quand les hommes politiques qui défendent les idées que j'exécre s'avèrent minoritaires.

Mais ce soir là c'était bizarre, ennuyeux, mal fagoté comme une télé amateur, un peu à la manière d'une édition spéciale d'un événement imprévu et donc impréparé.
Peut- être que la grève des personnels explique cela.
Article intéressant comme toujours.

Pour apporter un éclairage, n'est-ce pas aussi parce que certains journalistes ne sont pas aussi compéténts qu'ils voudraient le faire croire ?

Les soirées électorales, c'est ce que je déteste le plus dans l'info politique. C'est le culte de la vitesse du quantitatif contre le recul et la qualité; Le pire c'est les chaînes disent quaisment la même chose avec quasiment les mêmes invités.

D'ailleurs, TF1 qui a fait la soirée la plus courte est arrviée première et en deuze, il y avait... D&CO de M6... (il me semble)....


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