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Commentaires

Magie de l'Orient

Pendant le mois d'août, chaque semaine, Alain Korkos rapproche deux zeuvres. Sans transition

Derniers commentaires

à propos d'Ingres, ils ont montré ce tableau à la télévision, bon OK ma vue baisse et l'écran est petit, mais sur le coup je me suis quand même demandée ce qui pendouillait sous le visage de Léonard pff
j'ai du aller y voir d'un peu plus près sur Wiki, quelle étrange barbe non ? vu de loin on ne voit pas du tout ce que ça peut être....enfin chuis pas une spécialiste hein ni en tableau ni en barbe d'ailleurs...
La mort de Léonard De Vinci
À une jeune Arabe

Qui ? toi ? me demander l'encens de poésie ?
Toi, fille d'Orient, née aux vents du désert !
Fleur des jardins d'Alep, que Bulbul eût choisie
Pour languir et chanter sur son calice ouvert !

Rapporte-t-on l'odeur au baume qui l'exhale ? Aux rameaux d'oranger rattache-t-on leurs fruits ? Va-t-on prêter des feux à l'aube orientale, Ou des étoiles d'or au ciel brillant des nuits ?

Non, plus de vers ici ! Mais si ton regard aime Ce que la poésie a de plus enchanté, Dans l'eau de ce bassin contemple-toi toi-même ; Les vers n'ont point d'image égale à ta beauté !

Quand le soir, dans le kiosque à l'ogive grillée, Qui laisse entrer la lune et la brise des mers, Tu t'assieds sur la natte, à Palmyre émaillée Où du moka brûlant fument les flots amers ;

Quand, ta main approchant de tes lèvres mi-closes Le tuyau de jasmin vêtu d'or effilé, Ta bouche, en aspirant le doux parfum des roses, Fait murmurer l'eau tiède au fond du narguilé ;

Quand le nuage ailé qui flotte et te caresse D'odorantes vapeurs commence à t'enivrer ; Que les songes lointains d'amour et de jeunesse Nagent pour nous dans l'air que tu fais respirer ;

Quand de l'Arabe errant tu dépeins la cavale Soumise au frein d'écume entre tes mains d'enfant, Et que de ton regard l'éclair oblique égale L'éclair brûlant et doux de son œil triomphant ;

Quand ton bras, arrondi comme l'anse de l'urne, Sur le coude appuyé soutient ton front charmant, Et qu'un reflet soudain de la lampe nocturne Fait briller ton poignard des feux du diamant ;

Il n'est rien dans les sons que la langue murmure, Rien dans le front rêveur des bardes comme moi, Rien dans les doux soupirs d'une âme fraîche et pure, Rien d'aussi poétique et d'aussi frais que toi !

J'ai passé l'âge heureux où la fleur de la vie, L'Amour, s'épanouit et parfume le cœur, Et l'admiration, dans mon âme ravie, N'a plus pour la beauté qu'un rayon sans chaleur.

De mon cœur attiédi la harpe est seule aimée ; Mais combien à seize ans j'aurais donné de vers Pour un de ces flocons d'odorante fumée Que ta lèvre distraite exhale dans les airs ;

Ou pour fixer du doigt la forme enchanteresse, Qu'une invisible main trace en contour obscur, Quand le rayon des nuits, dont le jour te caresse ; Jette en la dessinant ton ombre sur le mur !


ALPHONSE DE LAMARTINE.Septembre 1832.
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Du moment que je plais à mon fiancé, je suis belle.

. . . . . . Anne-Cécile, 22 ans, Athis-Mons, citée par Femme actuelle.

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"Aux lueurs colorées que laissent filtrer les vitraux, toute cette magnificence de conte oriental chatoie, miroite, étincelle dans la pénombre."

"Ma case était parée et parfumée, pour recevoir la grande dame qui avait désiré faire, en tout bien tout honneur, une visite à mon logis solitaire."

Pierre Loti

On pourrait mettre tout Aziyadé en exergue à cette belle chronique...
Je vais adorer ces chroniques de l'été !
Mais je vous trouve un peu dur avec Ingres, je sais pas pourquoi : l'abstraction commence aussi, un peu, avec lui, non ? dans ce goût des formes et des assemblages ? Mais je ne suis pas non plus une grande fan d'Ingres (seulement de son violon - et ne voyez là aucun sous-entendu...).

Me souviens aussi d'avoir lu quelques pages du carnet de voyage de Delacroix dans le Maghreb : il racontait qu'il avait l'impression de voir vivre le monde antique tel qu'il se l'imaginait. Sans doute le soleil, les couleurs, les tenues évoquaient pour lui cette Méditerranée rêvée. Marrant ce retour aux sources par l'Orient, étonnant, toujours, les rencontres de cultures.

et merci aussi pour le vite-dit, ça fait toujours plaisir qu'il y en ait un peu quand même, surtout quand on s'attendait à souffrir du manque pendant un mois ;-)
ah ben merci m'sieur Korkos pour ces zoulies peinturlures de vacances hein....

et puis un grand OUF que l'ami Ingres et l'ami Klee soyent nés juste avant les congés payés hein passque sinon ç'aurait pas été facile de distinguer les corps alanguis avec leurs vertèbres surnuméraires...ou pas....sur une peinturlure...
pi des carrés l'aurait dû en faire un max l'ami Klee pour représenter vos prochaines vacances au soleil pffff

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Punaise ! On n'est pas nombreux à faire la claque !

Michel Audiard disait qu'en août les vieux cons sont à Deauville, les putes* à Saint-Tropez et les autres un peu partout sur les routes...

Je vois avec plaisir que vous n'appartenez à aucune de ces catégories !

* : On ne mâchait pas ses mots, à l'époque... C'est rafraîchissant !
T'as raison Alain, elle est chelou la grande saucisse. Sa jambe gauche et le début de sa cuisse sont mal foutus et mal placés. Ah ben c'est dommage, quand on y pense, qu'Ingres n'ait pas eu Fotochoppe, ça l'aurait aidé. Mais la technique vient trop tard, toujours. Par exemple là il est 16h30, j'ai un pneu crevé à réparer, eh ben il est trop tard pour que je m'y mette, sinon je vais rater l'apéro (on commence tôt pour l'échauffement). On est peu de chose face aux éléments.

Sinon c'est quoi la machine qui fume près de ses arpions à la gueuse? Du désodorisant? Elle puerait des pieds en plus?

C'est ça le problème quand on n'utilise pas des chaussettes en fil d'Écosse. Ah oui tiens, faut que je vérifie les cosses de la batterie aussi ah oui merde, merci de m'y faire penser. On verra ça demain.
Aaaaaaah, Klee !
Encore ! J'en veux encore silvousplaît M'sieur K.
Ingres, bof, not my real cup of tea... (gonflé, le mec, de rajouter des vertèbres...) !
Pour la défense d'Ingres, je dirais qu'il existe des femmes avec un long torse, et d'autres avec la taille plus "haute"... que je sache, elles n'ont pas de vertèbres en plus ou en moins.
Quant aux pieds et aux mains, pour m'être essayée une fois au dessin (au fusain, avec un modèle) une fois, à Berlin... autant j'ai pris du plaisir à dessiner le corps très rond du modèle (toute en rondeurs, enceinte jusqu'aux dents), autant j'ai vite abandonné pieds et mains... trop difficile!
Ici repose le peintre
Paul Klee,
né le 18 décembre 1879,
mort le 29 juin 1940.

Ici-bas je ne suis guère saisissable
car j'habite aussi bien chez les morts
que chez ceux qui ne sont pas nés encore,
un peu plus proche
de la création que de coutume,
bien loin d'en être jamais assez proche.
Rhôôôh ! Alain... La Vénus au Miroir que je vais aller revoir à Londres à la rentrée... Tu nous l'avais déjà filée en "full size" dans une ancienne chronique... Que je ne retrouve plus !

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