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Commentaires

Lucet, Bern, et les mystérieux "signes importants" de Windsor

Derniers commentaires

En train de regarder Sarko à la télé, j'attend impatiemment votre papier sur son intervention!!!
Moui, et après?

Vous êtes encore en service commandé, comme au temps d'ASI france5, pour compléter votre rubrique?

De nos jours les médias se transforment, de plus en plus de gens, surtout jeunes, prennent le réflexe d'aller s'informer là où ils le souhaitent, peut-être de manière puérile au départ (divertissements, porno, etc...), seulement par habitude, comme d'autres vieux aujourd'hui regardent la télé automatiquement branchée surtout sur la une (Je me demande sincèrement quelle serait la part d'audience de TF1 autrement que sur la première chaine, disons les 4 premières chaines publiques, et les 3 suivantes privées...), quand on souhaite une interactivité, trouver précisément ce que l'on veut, l'outil du net est révolutionnaire...
...Moui, je n'ai plus la télé, et les contenues du web me suffisent amplement, trop encore devrais-je dire, je dois encore un peu apprendre à trier !

Ahhh, à vous voir face à Abiker hurlant qu'il serait plus vital que la masse s'instruise à autre chose qu'à un moment baroque et désuet de la rencontre d'un président français et de sa femme à la reine d'Angleterre.

Je rejoins David sur le fait que la télévision aujourd'hui fait son travail, et qu'il est sain de choisir concrètement et consciemment la culture que l'on souhaite absorber.

La vitalité et la nécessité ici est "choisir concrètement et consciemment".

Le fait que ce jeune président Sarkozy soit avant tout le président français, montre bien la majorité actuelle française, vieille et enracinée dans ses habitudes.

France2 est dans son rôle, pour des audiences de marché, peut-être que sans la publicité, certes avec un budget moindre qu'il va falloir défendre bec et ongles, le niveau d'éducation s'en ressentira, en coopération avec les autres poles france, voir arte pourquoi pas, sans pour autant oublier que la principale source devient l'Etat, là l'indépendance peut mieux faire...
La politique culturelle actuelle est tendue par un besoin de retour sur investissement, d'où consensualité et piètre innovation scénaristique entre autre.
Actuellement seuls les programmes courts obtiennent une certaine liberté, avec des moyens en bout d'ficelle.

...A ne pas zapper également, le fait de fatiguer au mieux un individu permet de favoriser au mieux sa culture aux divertissements, régressions, certes saines à p'tites doses, au détriment de la réflexion, évolution nécessaire pour grandir, seulement qui demande encore et encore des efforts à des gens, parfois et de plus en plus souvent épuisés par des journées peu saines.


: o ) ; o ) , o ) o )
on pourrait dire "fora", ça ferait super intello !
et j'espère que tous les fauxrhumeurs qui adorent les profs et le service public se serviront de ce prétexte pour nous incendier !
j'adore ces petites attaques, qui ne touchent personne, parce que absolument pas justifiées !
Bonjour

Lorsque vous avez lu la page, l'étiquette "nouveau" s'effacera quand vous reviendrez sur la page.
C'est juste pour indiquez les postes qui sont apparus depuis votre dernier passage.

Entre parenthèse, j'en profite pour demander si je suis le seul à avoir un problème avec le compteur "nouveau commentaires" sur le "forum des chroniques"
Pour moi, ces compteurs varient, parfois ne s'effacent pas lorsque j'ai lu le texte, parfois diminue, de façon aléatoire? alors que cela fonctionne parfaitement avec commentaires
sur forums dossiers et contenus!

( question subsidiaire aux profs: le premier encadré "forums des dossiers et contenus" avec un S à forums par contre "forum des chroniques" sans " S"... c'est logique?
pas pour moi en tout cas!)
Pourquoi yen a qui ont une étiquette toute rouge nouveau et d'autres pas?
Vous avez aimé la prestation de Judith à côté de David, retrouvez-là, cette semaine uniquement à côté d'un David (ouais, d'accord, ce n'est pas le même, celui-là joue de la contre-basse tandis que le nôtre aurait tendance à nous jouer du violon, parfois), ce jeudi, ce vendredi et ce samedi soir à 20h30 (pour maxi 15 euro) au théâtre Berthelot de Montreuil-sous-bois et ce dimanche à 16h, le spectacle s'appelle Domino (réservation 01 41 72 10 35).

Courez-y. Ce n'est pas une blague, comme ce lien l'atteste

[web.mac.com]

yG

Quoi c'est de la pub pour Judith, pfff, c'est juste une autre façon de poursuivre le débat, de voir en live comment se vivent ses réflexions et ses engagements.

Pour ceux qui n'en peuvent plus de savoir à quoi je ressemble, j'y serai dimanche pour ma part.
n´en déplaise à david Abiker, tous ces signes et symboles si importants aux yeux de l´ancien secrétaire du comte de Paris ne sont que des gestuelles destinés à ce que le bon peuple vienne s´ébaubir devant tant de magnificence.
je croyais que nous avions fait une Révolution il y a quellques deux cents ans pour en finir avec ces fariboles.
Après avoir lu en diagonale certains billets, je me rallie à l'opinion : "on reste sur sa faim".
J'aurais aimé que l'analyse soit approfondis, que l'on relève le volume d'informations vides de sens que l'on nous livre quotidiennement, mais voilà, le débat tourne court sur la légitimité de telles "informations". L'exemple choisi était pourtant parfait, relevant à la fois de deux domaines particulièrement abscons pour la vulgate : les protocoles et la diplomatie. Alors, une scène de "diplomatie protocolaire" dans le faste et la lourdeur de la monarchie parlementaire la plus puissante du monde, comment ne pas s'en délecter ?
De mon point de vue, dans sa conclusion, Judith Bernard enfonçait une porte ouverte. L'intérêt de son propos résidait dans la démonstration, un cas d'école sur lequel on pouvait bâtir une réflexion constructive sur le "pourquoi ?". Pourquoi parler pour ne rien dire ? Pourquoi 33 minutes de "Rolls", de tailleurs, de révérences, de marches, de tapis rouges,... bref, du falbala nécessaire à tout bon processus de légitimation du pouvoir. On a bien compris, même s'ils n'ont rien à dire, eux on les écoute, imaginez quand ils causent !
C'est, en tout état de cause, ce qu'il reste lorsque on oblitère volontairement la signification de ces rencontres, je soupçonne même les deux compères d'en ignorer le sens exact contrairement à ce qu'ils aimeraient nous faire croire, mais passons.
Ces images avec leurs commentaires lénifiant constituent un exemple parfait de légitimation du pouvoir au moyen d'un magnifique sophisme "La Reine reçoit des Hommes d'état, elle reçoit le Président français, donc le Président français est un Homme d'état". Ce syllogisme nous fait passer son statut : "un homme d'état", ce qu'il est, pour sa capacité à l'être, ce qui, du moins me semblait-il, faisait l'objet de quelques polémiques. Il s'agit bien là du plan de communication prévu pour renforcer la "présidentiabilité" de notre pourtant déjà Président. Lorsque la principale chaîne publique si vautre avec autant de complaisance, il m'apparaît logique de s'en offusquer.

Heureusement, pour nous éviter de sombrer dans cette interprétation facile et fallacieuse, David Abiker nous rappelle qu'il s'agit là d'une "tradition" nécessaire à nos "civilisations", quant aux esprits chagrins, ils ne seraient être que "militant". Pouah ! Le vilain mot.
Je dois avouer ici mon admiration pour la "mise en abîme" opérée vis-à-vis du sujet traité : Un chroniqueur parle sans rien dire, ou si peu, d'extrait où des journalistes parlent sans rien dire. J'y apporterais ma touche en expliquant que David Abiker est un chroniqueur, dans la grande tradition des chroniqueurs télévisés ; aucun @sinaute ne serait être étonné par ses propos, aussi peu construit et cohérent soient-ils, nous avons forcément connu bien pire.
Ne croyant pas avoir une quelconque légitimité auprès des probables lecteurs de ce billet, je vais me donner la peine de reprendre les arguments évoqués pour tâcher de mettre en évidence leur aspect fallacieux :
"La Tradition" :
L'argument est construit en deux temps, premier mouvement "ça a toujours été comme ça", second mouvement "ça n'a pas changé".
Le premier mouvement ni ne justifie, ni n'explique le procédé, il prêtant seulement le légitimer en l'ancrant dans une "tradition". Invoquant Léon Zitrone, que peu d'@sinaute doivent ignorer, dans ses fait d'armes les plus célèbres, David Abiker ne nous apprend rien que l'on ne sache déjà, ne démontre pas plus, il ne fait qu'accorder la légitimité trompeuse de l'ancienneté à l'abîme télévisuel étudié. En somme, ce n'est pas parce que je m'habille comme un pied depuis toujours que je n'ai pas mauvais goût.
Le second mouvement est inclut dans le premier, Léon Zitrone et Lucet/Bern, c'est du pareil au même, rien ne sert de relever les évolutions sensibles et signifiantes (pour ne parler que des plus évidents : pas une émission spéciale, mais incluse dans le journal, pas d'allongement du journal, mais une substitution au contenu) puisqu'il est considéré dans l'hypothèse de départ qu'il n'y en a pas. Voilà comment balayer négligemment des sujets de réflexion inutiles qui n'auraient fait que nous embrouiller.

"La Civilisation" :
Encore une fois, David Abiker mélange ici plusieurs forment d'argumentations fallacieuses sans sourciller.
La première consiste en nous expliquer que la diplomatie protocolaire est une des grandes réalisations des Civilisations. Il paraît difficile de le contredire, je suis bien d'accord pour dire qu'il vaut mieux discuter le bout de gras dans un cadre codifié à l'extrême plutôt que de s'étriper en toute simplicité. Ce qui est regrettable, c'est que ce n'est pas le sujet. Une bien belle argumentation par omission du sujet traité : le JT de 13 avec Lucet et Bern nous abreuvant de commentaires insipides. Qu'il me parait bien plus difficile à concevoir comme "nécessaire à la civilisation".
La deuxième procède de la première, conscient de l'écart qu'il a créé entre son propos et le sujet, David Abiker tâche de faire le pont et parle de Lucet et Bern "sublimant" le rituel protocolaire... Et là, y'a comme un problème de sémantique, parce que sublimer ça consiste à rendre plus beau en enlevant les imperfections. Est-ce à dire que la portée politique de cette rencontre est une incongruité qui aurait nuit à notre pleine adhésion ? C'est certainement ce qu'ont considéré les spins doctors de l'Elysée, comme l'équipe du JT de France 2. Or, il s'agit bien là du problème soulevé par Judith Bernard, dont David Abiker "pense qu'il ne faut pas que ça se perde". Mince alors, j'ai loupé quelque chose, y'a des mots qui ont sauté au montage ou il n'a rien expliqué du tout ? Ben, non, il aurait fallut qu'il explique en quoi Lucet et Bern "sublimaient" le protocole sinon que par ses propres superlatifs, mais pourquoi opposer une argumentation à une autre argumentation quand une opinion suffit ? On fait fit de l'actualité non traité, fit du fait que la porté politique de l'évènement soit relégué au rend d'importun, parce que c'est de civilisation qu'on cause, le reste c'est négligeable. Flûte, moi qui pensais regarder un truc où on parlait de télévision, j'ai l'air malin.
La suite ne va pas en s'améliorant, puisqu'il décide d'enchaîner les argumentations fallacieuses à un tel rythme que l'on a le sentiment qu'il veut faire oublier la précédente par une nouvelle, petite liste presque exhaustive :
- "On sait" : Etant donné qu'il est acquis que ces émissions sont vides, il n'y a aucun problème, personne est pris en traître. Et ceux qui ne savent pas ? Ceux qui pensaient avoir des informations en regardant le journal, ben, c'est des imbéciles. David Abiker utilise l'appel à la flatterie envers le téléspectateur, le fameux "On". "On" sait, "On" n’est pas un imbécile, "On" ne se fait pas avoir, nous. Comme dans, "quelqu'un d'aussi intelligent que vous ne peut pas croire que..." tant pis pour la réflexion et "ceux" qui ignorent.

- "Considérer que c'est grave..." : Après avoir flatté le téléspectateur, il est tenté de tourner en ridicule Judith Bernard, ce qu'il ne poussera pas jusqu'à son terme. L'argumentaire consiste à caricaturer et simplifier le discours de son interlocuteur pour le réfuter plus facilement. Mais tout ça ne fait toujours pas avancer le schmilblick.

- "Ca existe depuis [...] pour moi qui suis conservateur c'est important" : Si on ne peut rationnellement dire qu'une chose est légitime parce qu'elle est ancienne (en 1789 la monarchie française était, parait-il, très ancienne, pourtant elle n'était absolument plus légitime), d'après David Abiker on le peut quant on est conservateur... Est-ce à dire que les conservateurs ne sont pas rationnels (pardonnez moi ce sophisme) ? Evidemment non, en creux c'est le discours de Judith Bernard qui est taxé de partisan. Transformant une réflexion autour des médias en confrontation de sensibilités politiques. Habile de la part du chroniqueur qui désamorce la réflexion pour laquelle il n'avait aucun argument véritable (comme nous l'avons vu) alors que sa contradictrice paraissait bien mieux armée. Finalement tout ça ne serait-il qu'un combat de coq ?

- "C'est important que la télé n'ait pas complètement basculé dans le cul, le cauet,..." : Mon sophisme préféré "argumentum ad odium" on reformule la thèse de l'adversaire à la connotant de manière péjorative. Ce que souhaite Judith Bernard c'est bien entendu 20 minutes de porno et 15 minutes de blagues grasses à la place du JT de France 2. Elle n’est vraiment pas tranquille cette Judith. Par magie, voilà Lucet et Bern qui deviennent les rempart à la télé poubelle. Le chroniqueur, décidément en grande forme, fait mine de confondre la télévision et le JT. Pour reprendre sa méthode je dirais :" D'accord avec vous, faisons du JT une émission de télé achat, ça évitera que les jeunes ils fassent qu’à se droguer."

Une bien belle série comme j’en avais rarement vu, maintenant qu’on a vu le principe, je vais passer directement à la fin.

"Le Militantisme" :
Il nous rappelle le "moi qui suis conservateur" qui était couvert par les propos de Judith Bernard. Il révèle la culture politique de David Abiker, se dont personnellement je me fous, mais s'approche d'une attaque ad hominem, ce dont je me fous moins. "On sait qui vous êtes, on sait ce que vous pensez, alors ce que vous dites c'est pas super crédible".
En effet, sur cette fin d'émission, alors que Judith Bernard contre-argumente sur les petites omissions de David Abiker quand à la vocation du JT, ce dernier la qualifie de "militante". Il ne s'agit pas à proprement parlé d'une argumentation ad hominem, même s'il s'appuie visiblement sur ce qu'il sait d'elle pour la disqualifier, en fait, le procédé s'appelle l'association par déshonneur : "Vous faites partie de ces gens qui... etc. ", une fois l'étiquette sur la gueule, le contradicteur n'a plus qu'à la fermer. Encore une fois dans cette émission, et pour conclure en beauté, David Abiker aura réussi à éviter la réflexion, l'échange, pour user de sophismes stériles qui lui permette de parler quand il n'a rien à dire.

Je ne pensais pas faire un billet aussi long, mais il me semblait important d'essayer de mettre en évidence qu'il ne s'agissait pas d'un échange d'idée constructif, mais d'une tentative de réflexion complètement avortée par le comportement même d'un chroniqueur, d'une sorte de "choc des ego".
Si vous me jugez partial, relevez par vous même les procédés argumentatif de chacun des participants. Mais, par pitié, ne mettez plus sur le même plateau des chiens et des chats, surtout si l'un d'entre eux n'a rien d'autre à faire qu'emmerder l'autre.
Impeccable papier comme toujours, Judith...

Passionnant, pertinent (et même impertinent) fin et subtil, enfin comme on les aime !

Mais quelle idée de finir sur les soucis de l'enseignement à Créteil...

Notre vrai problème c'est qu'il y a 30 ans que nous dépensons 50 milliards d'€uros de plus que ce que nous piquons aux contribuables (20% de plus que nos revenus)

Essayez d'en faire autant, juste pour voir la tête de votre banquier !

Une solution : augmenter les impôts... On le fait tous les ans mais ça n'a pas l'air de suffire, les gens finissent par s'irriter devant leur pouvoir d'achat en berne...

Va peut-être falloir réduire les dépenses un jour, sait-on jamais ?

Oui ! Mais réduire sur d'autres secteurs alors ! Ah ! Bon ! Pourquoi ?

Au fait j'ai vu passer les manifestants boulevard Raspail, ils étaient lycéens tout comme je suis Pape ou Grand Rabbin, voire Dalaï Lama !

***
Ma pauvre Judith, vous n'avez donc rien compris à la civilisâtion ! Mais de quelle cambrousse arriérée venez-vous ?
Alors comme ça, vous faites dans le militantisme pour une télévision avec information informante. Quelle drôle d'idée . Vous ne pouvez pas faire comme tout le monde, et nous laisser tranquille à regarder les chapeaux accompagnés de leurs dames en tous genres, plutôt que de vouloir nous bassiner avec des manifestations étudiantes , en tous genres elles aussi. Je vous soupçonne de faire parti de cette clique d'agitateurs professionnels toujours prompts à regarder ce qui ne va pas. Attention vous penchez du côté obscure de la force.
Et puis écoutez ceux qui savent, David A. par exemple : "S'il y avait de l'information à la télé, ça se saurait". Comme c'est beau, profond, et nouveau... et ça va loin comme dirait l'autre.
Reprenez vous mon petit, quittez cet œil à qui rien n'échappe, quittez cette manière d'analyser et de raisonner décapante et jubilatoire, et rejoignez le troupeau de ceux qui pense qu'on ne peut rien changer. Le troupeau des béni-oui-oui et des ventres mous. Pourquoi changer la civilisâtion si bien huilée.

Cessez de nous tenir éveillés par votre esprit trop aigu .
Et laissez nous dormir.
Ainsi soit-il.
Merci Judith. C'est important de le dire "On a le droit tout de même d'imaginer autre chose".. Grand merci pour votre parole sur ce plateau.
Faut du rêve coco, du genre à oublier le quotidien pour se dire que le petit là, qui tient pas en place, et ronge son frein, ça pourrait être n'importe qui qui est de la bonne volonté, baigné dans l'illusion que naitre sans ferrari n'empêcherait pas d'en avoir une, plus tard...

Très drôle (humour noir) à voir, la société d'aujourd'hui, où les gens aux manettes décident, ou essaient au maximum, de l'ensemble de l'opinion française, pour preuve cette nostalgie de mai 1968, du surtout au fait que les décideurs d'aujourd'hui avaient 20 ans en 68.

Lobotomisation, autopromotion, faste élitaire justifiée par le people pseudo accessible aux communs des mortels, le Sarkozy s'érigeant en modèle, ne montre que ses limites égotiques, il lui faut des pauvres pour son arrogance et son combat d'être trop petit, il lui faut des coupables, et son modèle présidentiel est la base même de l'inégalité, comme avec Raffarin quand il institua une république à deux vitesses, sous prétexte de rapprocher la france d'en bas et d'en haut? Etant donné qu'il n'existe normalement q'une République indivisible, avec des droits et devoirs équivalents pour tous, cet ex 1er ministre institua une nouvelle réalité de façon implicite, il existe deux Frances, et c'est très bien comme ça...Un communiquant qui joua sur ses faiblesses à se faire plus ou moins humilié par la fonction, qui néanmoins remplit parfaitement son devoir de creuser un large fossé, pour les besoins d'une élite, aujourd'hui rêve de la France d'en bas...

: o ) ; o ) , o ) o )
Elise Lucet manie l'ironie dans ce journal, dans le ton et les formules. L'ironie apparaît comme un moyen de défense face à l'absurdité de la situation. C'est une mise à distance, une critique sous-jacente des images qu'elle commente en surface de façon creuse.

Mais ce procédé révèle un autre malaise: l'ironie dit "ne m'approchez pas, ce n'est pas moi, ce n'est pas de ma faute."
Elise Lucet est une excellente journaliste, et ressent peut-être une gêne à échanger des propos puérils avec Stéphane Bern, qui est tout de même aux antipodes du journalisme de qualité. Alors elle répète pour ce rassurer qu'il s'agit là de "signes très importants", pour oublier ce qu'est devenu son métier: un simple description d'images, sans analyse ni information.
passionnant, superbement écris, ccomme toujours, mais impossible de voir les vidéos d'@si depuis 3 semaines. Dommage, je vais arréter l'abonnement et me contenter du blog de judith. Marie laure
Symbole du grec syn bolein : ce qui unit
Ce qui n´est pas le cas ici , nous sommes spectacteurs de la monarchie ( héréditaire ou élective) qui nous envoie de signes devant lesquels le bon peuple est appelé à s´ébaubir
le contraire de Syn bolein = dia bolein
COUCOU NICOLAS PRINCEN !!!!!
Si l’on revient à la source, le symbole relevant de l’ordre du secret ne vise pas la communication mais sert de signe de reconnaissance à un groupe par opposition au reste de la société.

Du fait que le substantif « symbolique » renvoie au mode d’accès originel de l’humain au sens, ce commentaire télévisé de représentations « soi-disant symboliques » dévoile de manière incontestable - ainsi que vous le décodez - que l’adjectif abondamment usité n’a précisément aucun contenu réel en dehors de celui supposé attribué par un « certain groupe » et que la population non initiée est ainsi censée « feindre » l’entente (cordiale) implicite, « fraternité oblige » c’est bien le cas de le dire (duperie implicite non totalement assumée).

Souvent assimilé au signe (linguistique), le symbole permet aussi l’indétermination du sens (polysémie), l’équivocité lui conférant un puissant pouvoir évocateur mais également associatif (cf. la chronique de Sébastien Bohler sur le transfert symbolique). Rebondissant de l’un à l’autre des commentateurs de ce spectacle, cet étonnant cumul de « signes » fait ressortir la problématique paradoxale montrant précisément que pour qu’il y ait « symbole » il faut que celui-ci renvoie à un sens lequel ne peut être pris en charge que par la langue (cf. Benveniste), laquelle ici précisément l’évacue et proprement et distinctement – fortissimo :-)

D’autre part, avec cette performance surprenante, nous assistons à ce qu’on pourrait appeler une symbolisation de la symbolique (ou plus exactement un couplage symbole et signe) puisque, ici, la parole transparaît très spécifiquement comme « hautement symbolique » au sens psychanalytique naturellement :-))))
Judith vous écrivez Il Pas un sujet, par exemple, et pour ne parler que de ce que je sais, sur le mouvement lycéen et enseignant qui paralyse depuis plus d'une semaine l’académie de Créteil, ses lycées bloqués jour après jour, ses manifestations protestant contre les 637 suppressions de postes (8000 dans toute la France) qui menacent très directement et très concrètement l’avenir d’une région déjà à la peine.
Ces événements continuent à être étrangement absents des JT. Je regarde les infos continues tous les jours, et si c'était ma seule source d'information, je ne saurai pas qu'il y a un mouvement de grogne dans les lycées d'Ile de France actuellement. L'histoire se répète (souvenez-vous de 2003 et du lent décollage médiatique des mouvements dans les établissements). Avec les mêmes personnes au pouvoir d'ailleurs (Fillon, notre grand réformateur en chef !).
Cette petite phrase dans votre chronique et plusieurs articles sur le site de rue89 ont attiré mon attention. J'y ai même vu mon lycée (Chelles).
J'attends d'arrêt sur images que ces silences soient dénoncés. Pour ceux qui comme moi habitent à 10 000 km de là, il est important que l'information puisse circuler librement. Y compris à la télévision ...
Je me réjouis, à la vue de tous ces extraits, de ne pas regarder les jt de 13h (celui de Pernault ne devait pas être mal non plus?). C'est juste navrant.
Comme à votre saine habitude de " chroniqueuse ", vous pointer du doigts tout juste la dérive de ces sois-disant "diseurs" de nouvelles, qu'ils deviennent peu à peu des "montreurs" de nouvelles et pas des plus importantes.
Faire près d'une demie heure sur un 13h, sans parler du direct d'iTélé et de BFM TV sont d'une consternation éprouvante et me détache de plus en plus de l'information à la télévision.
Votre CHRONIQUE montre avec brio qu'une fois encore les journalistes perdent peu à peu leur sens éthique en le remplaçant par un sens pipolitique écoeurant et navrant, car bien plus pipole que politique.
"Nicolas n’a pas pu s’empêcher de rechercher les doigts de sa dulcinée". Hmmm, pas tout à fait d'accord avec votre analyse. J'en proposerais plutôt une autre : Mme Sarkozy semble s'ennuyer à mourir (elle arrange les plis de sa robe et regarde par terre, mouvement typiquement féminin marquant un ennui profond), M. Sarkozy lui tapote alors un peu la main pour la faire patienter et lui dire que son supplice va bientôt se terminer.
il y a un signe "important" qui sautait aux yeux (manquait l'odeur, hélas) et dont il n'a pas été question, c'est le crottin de cheval qui parsemait la route du cortège sarkoroyal!
Ayant déjà frôlé l'incident diplomatique avec mon estomac lors du visionnage (à la télé et sur différentes chaînes) du "travail" des "journalistes" concernant cette [s]mascarade[/s] information de la plus haute importance, je ne me suis pas jeté sur la chronique...
Et pourtant j'aurais pu. Plaisir de trouver quelques mots qui font sens au mileu de tout ce cirque où l'absurde le dispute au grotesque. Mots qui rejoignent mes toutes premières impressions : les "symboles creux" (j'appelle "symbole creux" un symbole qui est un symbole parce que c'est évident, enfin quoi, c'est un symbole) et le concours - même si au lieu du patinage, j'y avais vu un commentaire de concours hippique (avec parcours obligé et saut d'obstacle, et aussi tension, jugement et soulagement des commentateurs une fois la difficulté passée).

Ce "traitement" et cette hiérarchisation de "l'information" (dans la forme, le fond, et la place qui lui est accordée) sont symptomatiques d'une société remplie de discours éthiques, de symboles creux et de concours de paraître qui sont autant des coquilles vides dont le gouffre médiatique aime à se repaître 24 heures sur 24, nous roulant dans une farine spectaculaire si ordinaire qu'on se demande parfois si ce n'est pas plus de la bêtise que de la manipulation. Sait-on jamais : peut-être qu'à force de vouloir penser comme les spectateurs qu'on prend pour des demeurés...

Mais revenons à nos moutons. Elise Lucet n'y croit pas, Bern est dans sa Zitrone attitude, ça surjoue de tous les côtés, et même si le ton goguenard d'Elise Lucet pourrait presque avoir des accents de second degré sympathique, l'insistance avec laquelle ils nous convient au spectacle du néant qui brille est de fait insultante. Et s'il n'y avait qu'eux...

Par ailleurs, de l'autre côté de la manche pour être précis, il existe des "contribuables", même si ce n'est pas la majorité, qui se demandent vraiment l'utilité de déployer des "moyens extrêmes" en l'honneur de l'historique visite du président français. Mais cette réalité a pu échapper à la sagacité de Bern.

Un dernier mot : en 2008, sarkozy, président-de-la-France-et-de-tous-les-Français, ne sait pas parler anglais. No comment.
J'arrive un peu comme les carabiniers, mais tant pis.

Ce fut un bel effort que vous fîtes chère Judith, pour planter quelques bâtons critiques autour de cette bouillie. En revoyant cette lamentable coulée de niaiseries, et heureusement appuyée sur vos commentaires, quelque chose m'est apparue, qui vous avait, je crains, échappé aussi (mais vous aviez fort à faire pour vous tenir debout au milieu de cette tornade de foutaises et pour tenter d'articuler quelques justes paroles dans cette tempête d'âneries...): pas un mot, pas une allusion au fait que depuis près de trente cinq ans maintenant le Royaume-Uni a rejoint l'Europe et que ces braves gens se voient régulièrement, travaillent régulièrement ensemble, se bagarrent, discutent et négocient sur tous les sujets du monde, ensemble. Ce baudet de Bern nous parle de "l'entente cordiale de 2004" sans rire et nous dit qu'il s'agit d'aller plus loin...Mais il est complètement crétin ou il nous prend pour des idiots?

Le "duo franco-allemand" ou le "trio anglo-franco-allemand" ? Mais cela n'a aucun sens si on ne parle pas de l'Union européenne, personne ne peut comprendre de quoi on parle si ce n'est dans ce cadre là! Or, le mot n'est jamais prononcé et tout se passe comme si on était en 1951 (d'ailleurs regardez la tenue de CBS), juste après le Traité de Paris, après la réconciliation franco-allemande et que Sarkozy venait chercher le Royaume-Uni pour signer un nouveau Traité de fraternité entre nos deux pays, "compagnons d'armes"...C'est absolument surréaliste!

Je sais que l'Europe n'a pas bonne presse en France et qu'elle a quitté le cœur des Français , mais de grâce gardons là au moins en tête. Je crains que ce carnaval, outre de redonner du lustre à notre pitre national, n'ait servi aussi à tenter de faire croire aux Français qu'ils vivaient une autre époque que la leur: une époque où chaque nation européenne a son "identité" propre, ses "symboles" obscurs, ses manières curieuses , ses moeurs bizarres et que la grande politique de civilisation de notre Président est de renouer des liens de fraternité entre ces nations, l'une après l'autre...

Mais de qui se moque-t-on?
Tres belle analyse mais pourquoi les " journalistes " ( la parenthèse s impose non ) sont ils a ce point fascines hypnotisés par les signes que leur envoient les puissants ?
Pourquoi cette fascination est elle toujours sans mémoire et sans recul ?
On pourrait mettre en parallèle ce pseudo reportage avec celui de l investiture du monarque républicain il ya deja 9 mois et retrouver les mêmes mots les mêmes commentaires mais la mémoire est défaillante pour nos journalistes et ce qu ils disaient il y a 9 mois sur la précédente "reine " de france il le redisent encore jusqu a la nausee.
IL faut donc un examen de royauté pour avoir droit a la saga et ce voyage n'avait que cela pour finalité que nos journalistes de cour adoubent la nouvelle reine de france en oubliant tout le reste
Merci Judith Bernard, toujours aussi intéressant.
Puisqu'il est question de vêtements de luxe et de "signes", je viens de tomber sur allocine sur la critique suivante :
jeanphilippetrainaud - le 26/03/2008
Membre depuis 184 jours
37 critiques postées
26 03 08 Depuis 2 semaines, la régie publicitaire Screenvision avise placidement les projectionnistes chargés des montages de pub en 1ère partie que son client "de haute gamme" (sic...) Louis Vuitton voudrait éviter de passer dans les salles "ou vous difuser" (re-sic...) certains films: -Le voyage de Primo Levi - Les toilettes du pape - Le dernier repas - Cruising - La Zona-... Tous ces films ont peu de copies. Ils ont surtout un propos et un engagement esthétique voire politique. C'est sans doute ce qui déplait à Bernard Arnault, patron d'LVMH, grand pote du VRP élyséen ou à un autre des brillants chargés de com' de la marque-phare du Bling-Bling national. Quant à Screenvision, on y attribue visiblement + d'importance au bon plaisir du client qu'à la langue française et la liberté d'expression. Suggestion: rendons leur boycott à LVMH et Screenvision et allons voir nombreux ces films "maudits" par ceux qui se prennent pour les références du bon goût.


En cherchant dans google : < Screenvision Vuitton "de haute gamme" > il apparait que cet utilisateur a arrosé au moins deux autres films, mais que ses critiques ont été supprimées depuis le passage du robot google.
Comme "Monsieur" l'empereur Sa majesté Sarkozy Ier, "le grand leader sakozy, soleil du XXIeme siècle selon la terminologie officielle" est copain comme cochon avec ce "Bernard Arnault", et qu'il aime bien le luxe, mais que la culture pour lui c'est surtout "d'jaunie" et "Clavier", est-ce que quelqu'un sait si ce qu'affirme ce monsieur sur allociné est vrai ?
D'un autre côté, il me semble que la famille royale d'Angleterre n'a aucun rôle politique autre que de faire de la figuration.

Le figuratif, le futile (à prix fort pour les contribuables anglais), le paraître, etc. étant lourdingue à la télé, surtout pour un JT, je pense que France 2 a tout à fait bien réagi en dérivant sur le thème du symbole et de l'importance de la gestuelle symbolique.

C'est, comment pourrai-je le dire sans être trop blessant, c'est dans la pure tradition logique de conception de l'info chère à la chaîne publique subventionnée - et peut-être certainement à celle d'Arlette Chabot : du creux, encore du creux et toujours du creux.

Au moins, sur TF1, j'ai remarqué qu'ils savent mieux optimiser ce temps de creux pour faire place à de la publicité : le petit artisan de ceci, le chocolatier de là, la bonne adresse pour trouver le truc à la mode, la dernière invention en télécommunication, l'objet le plus vendu : l'hélicoptère à télécommande, l'invention du siècle : la chaise-lit dépliante, etc... Bref, leur JT est devenu l'annexe du télé-achat, mais au moins, il ne s'en cache pas.
[quote=Judith Bernard]Trop dommage ! On aurait presque pu parler de la transformation du duo franco-allemand en un trio adjoignant la Grande-Bretagne, on y était, là, juste au bord de l’analyse politique, mais non : Nicolas n’a pas pu s’empêcher de rechercher les doigts de sa dulcinée, dans un attendrissant mouvement du buste pour cacher aux yeux de la Reine Mère cette entorse au protocole...

Ah ben oui mais déjà qu'il avait pas le droit de toucher LA reine ! Du coup, il touche SA princesse à lui comme elle est belle j'te raconte pas ! Sacré Nico !

N'oublions pas que nout' président est de la race des "ptéro-tactiles" !

Quant à appeler Stéphane Bern à la rescousse pour tenter de rendre crédibles et intéressants des signes qui ne sont que gesticulation pipolitique et remplissage de vacuité journalistique, je me demande si Elise Lucet n'a pas voulu nous envoyer là un signe, en forme de jeu de mot ou de clin d'oeil humoristique. Mais je reconnais qu'il peut y avoir débat.
J'aimerais avoir l'avis de Fandasi sur ce point ;-)))
C'était bien un programme de "service public" ou de "sévice public" ? Qui peut m'aider à savoir ? Heureux que je suis je n'ai pas de redevance !
A quand un direct dans les vergers gelés ?
A quand un direct dans les corbeilles de la magouille financière ?
A quand un direct au pied d'une caissière de chez Carrefour ?

A quand de l'information à la télévision parisienne ?

En attendant, je lis The Economist ou l'AVUI : et vive la phrakeaufôny !
Une jolie théorie, cette idée d'une république sémiotique sans signifié... Enfin, pseudo-sémiotique. En effet, un signe n'est jamais que la mise en correspondance réciproque entre un signifié et un signifiant (le premier est implicite, le deuxième explicite). Donc sans signifié, pas de signe. On voit donc ici la culture (au sens agriculturel) de trucs qui ont la prétention de signifier des choses, d'être "importants", et seulement cela. De l'esbroufe...
Je pense que cela s'inscrit tout à fait dans la suite de son "pèlerinage" aux Glières (cf http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=555). Quand Mitterrand et Kohl se tiennent la main à Verdun en 1984, ça ça avait de la gueule (j'étais pas né, et pourtant c'est un évènement que j'affectionne beaucoup). Et ce n'est pas parce qu'ils avaient bien préparé le coup de com' que l'on s'en souvient encore aujourd'hui comme du symbole de l'alliance franco-allemande. Je ne crois pas Sarkozy capable de ça, je ne crois qu'il fera un jour quelque chose qui marquera réellement les esprits. Oh, il a bien tenté... Mais il a tellement joué de son image qu'à présent, il ne peut plus rien faire qui ne soit pas analysé comme un coup de pub, comme une manière d'améliorer son image. Notre président n'a pas de prestige. Les journalistes ne sont pas dupes, même si ils font leur petit cirque habituel parce que c'est la tradition. Ils le regardent s'agiter et commentent, ça fait toujours de quoi remplir des colonnes.. Mais c'est les médias étrangers (qui eux n'ont pas peur de la censure, douce ou dure) qui, avec la distance, portent un regard intelligent et sans concession sur tout cela.
On a perdu le sens même du "symbole" avec ce président. Non, ça ne se manipule pas aussi facilement que les promesses électorales et les sourires à la caméra. Cela demande une sincérité, une dignité, une constance, une réserve suffisantes pour être posé sur le grand livre de l'histoire des hommes. C'est pas donné à tout le monde.
.. a pensé à envoyer cet article à la rédaction de France Télévision ? Je vais essayer, on verra bien.
Comme dit Fandasi, excellentissime chronique Mme Bernard.
Je rêve d'un jour où les téléspectateurs zapperont tous en même temps lors de ces déviances journalistiques.
Toujours les mêmes déplorées depuis des années, rien ne change.
Vous touchez là du doigt en l'effleurant, ce qui est symboliquement important mais politiquement correct à la Tv et qui en version papier sont le symboliquement important et très très important du quotidien des "stars" c'est à dire désormais des très importants mariages, divorces, rencontres et autres coulisses privées des acteurs ou chanteurs de séries commerciales.
Excellentissime chronique Judith , comme d'habitude , même si je n'ai pas lu votre précédente sur Sarkozy , car j'avais une overdose que je suis allé soigner dans les urnes.
Stéphane Bern réincarnation de Léon Zitrone ?

Trève de plaisanterie, décidément je ne regrette pas de ne pas regarder les JT. La radio c'est quand même mieux. J'y ai appris que Sarko est allé en Angleterre, avec un contrat très juteux d'EADS en poche histoire de remplir les caisses.
Le but de toute cette mise-en-scène, de tout ce "protocole" rempli de "symboles importants" et de "choses à ne pas faire", n'est-il pas, tout simplement, de donner une importance à une institution - la famille royale britannique - qui n'en a plus ? Comme pour donner une illusion de pouvoir à quelque chose qui n'est, finalement, plus que "symbolique" de nos jours...

Effectivement, en concordance avec ce que disait Michel Rocard, cité plus haut, plus il y a de "symboles" et de "codes", moins il y a de réels enjeux et décisions ; en somme, plus il y a de forme, et moins il y a de fond...
Je vous conseil à ce propos la chonique de Didier Porte de ce jour (27/03) sur France inter, ou le debrieffing de la retransmission de la visite (à revivre ici : http://tourdemars.musicblog.fr/704968/JEUDI-27-MARS-2008/ )
Et toujours rien, même ici sur les grêves des profs.... Quelle tristesse !
J'ai déjà lu cela quelque part...je ne parle pas de la visite de Nicolas Sarkozy en Angleterre, mais de ceci "[Les journalistes en plateau soulignent] la très haute « importance » des « signes » constitutifs de cette cérémonie, sans jamais dire ni pourquoi ils sont importants, ni ce qu’ils signifient." : C'est une imposture intellectuelle, rien d'autre. Je renvoie ceux que ça intéresse au livre du même titre d'Alan Sokal et Jean Bricmont. Autrement dit, "Je ne sais rien, mais je vous fais croire que je sais quelque chose..."
Comment disait Michel Rocard ici même ??? Donner à manger quotidiennement aux médias pour éviter qu'ils puissent enquêter ou parler d'autres sujets moins inoffensifs. Mais j'ai l'impression que les médias n'attendent même pas que NS prenne les devants : ils font équipe et donnent à manger aux français en leur assénant que ces sujets pailletés les passionent bien plus que ceux qui font réfléchir. Voilà, et ici le contre courant de France 2, sera de guetter la faute de protocole (génial, j'en rêve la nuit): quel méchant esprit "socialo-communiste" comme dirait ma grand mère !!! (oui je vous en parlerais un jour, elle vaut le détour).

Pour information , il existe une chaine hertzienne qui fournit des informations de qualité : Arté. Comble de la surprise, il est meme visionnable en ligne depuis janvier. Ah quand une mise en perspective des jounaux de TF2 et france 6 versus Arté. Merci d'avance ASI. Je vous aime. :)
Très, très, très, très, intéressant.
Très.
Je trouve amusant le message que l'Elysée essaie de faire passer, avec la complicité enthousiaste des grands médias : maintenant, le président FAIT PRESIDENT.
Quitte à manger son chapeau et à se renier une fois de plus.
Mais "faire président", est-ce vraiment inaugurer les chrysanthèmes (comme on disait autrefois)?
La question ne sera pas posée.
ça me windsor par les yeux

(trop tard fandasi sur clavier, fallait pas faire la sieste)
Devant cette boulimie, saluons donc une chronique roborative.
Merci Judith !
(si je puis me permettre...)

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