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L'immunité collective contrôlée, un tabou ?

La stratégie de l'immunité collective contrôlée, permettant de stopper l'épidémie dès lors que 60 % environ de la population serait immunisée contre le Covid-19 après avoir été infectée, a été beaucoup discutée dans les médias au mois de mars, alors que de nombreux pays avaient annoncé choisir cette voie face à la pandémie. Depuis, elle n'est plus évoquée que dans le cadre du déconfinement à venir, afin d'en souligner les limites.

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Bon. Ils ont du mal à faire passer leurs réformes du chômage et des retraites. Et ils auront des difficultés à faire passer le RUA. Par conséquent, s’ils peuvent éliminer en même temps les inactifs et en même temps les vioques et en même temps les pa(...)

J'aI du mal à tout comprendre ;  je trouve qu'il y a beaucoup  de changement de stratégie , dans beaucoup de domaines.


Ainsi, je viens de lire dans le Huffington Post que notre Président ( dit le bien-aimé )  " faisait volte -face et ch(...)

"Non le niveau du service hospitalier n'est pour le moment pas responsable de morts."


Vous ne pensez pas, par exemple, que les vieux qui sont morts dans les EHPAD auraient été hospitalisés à temps si on n'avait pas craint de surcharger les services? Q(...)

Derniers commentaires

Je suis perplexe avec cette histoire d'immunité collective. Il me semble que bien des pandémies se sont arrêtées "comme ça", sans qu'on sache très bien pourquoi, et sans que quiconque soit "immunisé": pouvait-on être immunisé de la peste? 


Alors, ce virus dont on ignore tellement de choses, et particulièrement dont on ignore s'il immunise et pour combien de temps... ça rime à quoi ce chiffre de xx%?

Bonjour, l'immunité de groupe n'a de sens que pour un virus pas trop dangereux. Elle n'a pas de sens pour un virus mortel et aussi virulent que le covid-19.  Ce genre de virus, pour éviter des victimes, la seule stratégie envisageable est de stopper la propagation du virus en mettant en quarantaine les malades. Et cette stratégie est censée être appliquée au départ de l'épidémie. Quand l'épidémie est devenue une pandémie ( parce qu'on n'a pas appliqué cette stratégie ), alors effectivement cela devient bien plus compliqué à mettre en oeuvre ( mais pas impossible ? ).

une stratégie réfléchie ? c' est accorder beaucoup d'intelligence à ce ramassis de nuls en tout !

Témoignage d'Allemagne 5 avril :

- 1700 morts pour 98000 cas positifs, contre 7500 morts en France pour 91000 cas positifs (oui il y a moins de tests en France mais quand même)

- hôpitaux préparés, 1000 lits en plus à Berlin dans un hall du salon ICC (pas 30 lits militaires sous des tentes)

- peu de police dans la rue, droit de sortir à 2 ou en famille, très peu de répression

- point de vue économique : un micro-entrepreneur à Berlin peut demander une aide et recevoir 5000 euros au moins dans les deux jours sans critères d'elligibilité stricts (tout sera revu l'année prochaine).
Rien à voir avec les critères très exclusifs de l'aide de 1500 euros français, rien à voir avec cette politique de l'incertitude et de la précarité.

c'est louche ce taux de 60%, la rubéole (ou la rougeole je ne sais plus ) lorsque le taux descend en dessous de 90% de la population immunisée, ça revient... de quoi dépend ce taux ? du niveau de contagion ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je vous conseille vraiment la lecture de cet article, très détaillé et explicatif sur la stratégie à mettre en place et pourquoi... Le confinement permet de gagner du temps, pour le système de santé évidemment mais aussi pour avoir le temps d'obtenir des masques et des tests et - ne désespérons pas, il y a une recherche très intense - un remède... C'est vraiment du temps gagné. L'immunité collective peut être intéressante si on a un vaccin... Par contre l'immunité par contamination est quand même + problématique. Ça veut dire qu'on met en danger sciemment les personnes âgées et les +faibles... Tout ça en priant pour que le virus ne mute pas...

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Faut pas opposer confinement et immunité de groupe, c'est complémentaire et par étape. Squizer la première étape c'est sacrifier des gens pour repartir plus vite comme avant.

L'immunité collective est l'argument du néolibéralisme pour ne pas arrêter l'économie.

Pour une fois je vais dire merci Macron.

Le confinement c'est réduire par 30 à minima le nombre de morts. 

Passer de 200 000 morts à 7000 morts.

Peut-être que certains économistes vont dire que 200 000 morts ne valent pas l'arrêt de l'économie, c'est peut-être ce qu'on aurait pensé il y a encore qq années.

Je suis heureux de voir que maintenant on n'a pas hésité très longtemps (même si on peut discuté sur la rapidité de la mise en place du confinement).

Quant au terme d'immunité contrôlée, ça ne veut rien dire, car pour qu'il y ai immunité il faut contamination et donc 0,5% de morts donc plus vous avez d'immunisés plus vous avez de morts et je m'arrête à combien de morts ?.

Ce qu'on peut juste dire c'est que peut être qu'on aurait pu contrôler l'épidémie  sans passer par un confinement aussi important.

Mais là j'ai encore des doutes, avec un R0 de 2,5 on ne rigole pas trop (R0= 2,5 veut dire un contaminé donne 2,5 contaminés en 4 à 5 jours). C'est de toutes façons impossibles sans les tests et il faut le faire quand on a très peu de contaminés et rien que pour mettre en place une telle mesure de contrôle sur une population pas du tout prête et parfois un peu réticente (mais c'est aussi notre charme à nous les français) il aurait été bien trop tard.

Non, pour une fois Macron a pris la bonne décision.


J'aI du mal à tout comprendre ;  je trouve qu'il y a beaucoup  de changement de stratégie , dans beaucoup de domaines.


Ainsi, je viens de lire dans le Huffington Post que notre Président ( dit le bien-aimé )  " faisait volte -face et changeait de position "

Je me suis dit : " Chouette, pour Brigitte "


Mais la suite de l'article m'a déçu:  l'article précisait qu'il s'agissait d'un changement de tactique sur le masque...


J'étais déçu pour Brigitte.

L'immunité collective est une conn...

Si le R0 est de 2,5 (ce qui est estimé pour la France) l'épidémie s'arrêter plutôt vers 80 % à 90 % de contaminés.

Mais prenons seulement les 60 % proposés et un taux de mortalité de 0,5 % alors en France ça fait :

65 000 000 000 x  0,6 x 0,005 = 195 000 morts 

Il y a immunité quand on attrape le virus et parfois on en meurt avec un risque de 0,5%, ce qui est beaucoup pour notre époque.

Le confinement contribue à réduire très fortement le nombre de contaminés  (seulement 2 à 3% et pas 60 %) et donc de morts.

S'il y a 30 fois moins de contaminés, il y a 30 fois moins de morts : 195 000 / 30 = 6 500 morts.

Le confinement c'est pas d'immunité collective mais 6 500 morts

L'immunité collective c'est 195 000 morts

L'immunité collective c'est juste ne rien faire et ça se paye cash avec au minimum 30  fois plus de morts.

Maintenant si on pense à un auto confinement, c'est à dire que la population très intelligente (donc pas en France) va automatiquement avoir les bons réflexes, premièrement c'est comme pour le confinement il n'y a pas d'immunité collective car peu de contaminé, deuxièment l'expérience montre qu'on se confine trop tard, car on ne prend conscience du problème quand il est déjà très ammorcé (comme pour le climat).

Bonjour,

Je ne comprends pas bien toutes ces interrogations sur le fond du problème ( mais je comprends bien les questions médiatiques et de discours).
Très concrètement, en l'absence de vaccin, il n'y a aucune autre solution que de laisser le virus contaminer environ 60% de la population (chiffre à affiner). On appelle ça comme on veut.

Ce que de nombreux pays essayent de faire, c'est de le laisser se propager à une vitesse supportable par les services de santé. D'autres se posent moins cette question.

Mais la probabilité d'isoler la population suffisament fort et longtemps d'un virus aussi contagieux de manière à l'éradiquer est nulle. Eradiquer un virus ça a été fait une et une seule fois, pour la variole et notamment grâce à un vaccin. Et on n'en n'est pas loin pour la polyo, avec un vaccin aussi. Fin du bilan.


L'idéal est que le virus circule au sein de la population la moins à risque et encore une fois à une vitesse soutenable. Et espérer qu'on trouve des traitements plus ou moins efficaces entretemps.


Il faut ajouter que les variations de discours viennent d'un problème principal qui change toute la donne. Jusque tout début mars, on pouvait raisonnablement penser que le taux de doublement du virus était d'environ une semaine. On a ensuite vite compris qu'il était dans certains pays d'un peu moins de 3 jours. Ca change tout car c'est intenable.

Bon. Ils ont du mal à faire passer leurs réformes du chômage et des retraites. Et ils auront des difficultés à faire passer le RUA. Par conséquent, s’ils peuvent éliminer en même temps les inactifs et en même temps les vioques et en même temps les pauvres, c’est bingo ! Éliminés les ceux qui sont rien qui coûtent un pognon de dingue.

Les plus aisés ont l’immunité dans leur villa secondaire.

Les vioques et les handicapés, les ratés, ouste ! par la surcharge des hôpitaux.

Rendons enfin hommage au vrai management  !

Avec le petit plus "Soleil vert".


Une maladie mortelle et sans médicament efficace est mortelle qq soit le niveau des hôpitaux.

La phrase est vrai dans son sens générale mais elle ne l'est plus à l'échelle individuelle. Elle n'a donc pas grand intérêt puisqu'elle est vrai et fausse à la fois.



En effet, si un pourcentage de ceux qui survivent le font grâce à un passage sous ventilation artificielle, alors l'absence de ventilation va laisser mourir quelqu'un qui ne serait peur être pas mort. La ventilation ne soigne pas mais elle permet la survie. Un peu comme un antipyrétique ne va pas vous soigner mais peut vous éviter la mort cérébrale au-delà de 40 degrés Celsius en attendant que votre système immunitaire puisse vaincre l'infection.

Pourrait-on dire que la pénurie d'antipyrétique dans ce dernier cas ne provoquerait pas de morts supplémentaires ? Que le niveau des soins n'influence pas le résultat d'une pandémie pour laquelle nous n'avons pas de remède ?


Après réflexion, c'est encore une phrase stupide par son imprécision puisque la phrase "Une maladie mortelle et sans médicament efficace peut être plus ou moins mortelle en fonction du niveau des hôpitaux." est vrai en toute circonstance. Décidément ce n'est pas votre jour.


Si vous préféré : 

une maladie mortelle va tuer des gens même si les hôpitaux sont efficaces.


Pour trancher et être objectif : 

Il faudra mesurer la sur mortalité dans les hôpitaux débordés par rapport à la mortalité où les hôpitaux n'ont pas été débordés.


Par contre ce que l'on peut constater c'est certainement une surmortalité des soignants par rapport au reste de la population car ils sont très fréquemment contaminés, je pense cependant qu'ils bénéficient de toute la réanimation nécessaire.

Ah ben oui je préfère. Mais pas par caprice, parce que ça c'est vrai alors que l'affirmation précédente était fausse. En plus elle ne dit rien de la surmortalité faute de soin. Elle ne correspond pas à grand chose dans le débat et ne sert à rien en fait. Sinon à faire croire que tous vos contradicteurs en douteraient alors que depuis le début nous ne parlons que de surmortalité faute de disponibilité des soins devant quelqu'un qui s'accroche à une affirmation initiale aussi fausse que celle dont nous discutons présentement.

Non !

La mortalite depend de la prise en charge notament hospitaliere cf l'Allemagne, la corée et Japon

Donc si l'immunite collective est la seule issue en l'absence de vaccin cela ne veut absolument pas dire qu'il ne faille pas prendre des mesurescomme :

- Avoir des lits d'hopital et le personnel

- avoir un bon systeme de depistages

- avoir les moyens e ralentir l'epidemie  via les masques

- en pays sous developpés , ne reste que le confinement....


La situation francaise est elle décrite ?



L'Allemagne, la Corée et le Japon font du dépistage et donc calcule un taux de mortalité sur une bonne approche du nombre de contaminés même ceux qui sont asymptomatiques et on a 0,5%

En France on compte à partir de ceux officiellement détectés et donc des cas plus grave de fait le taux de mortalité est de 3%, si on considère qu'il y a 80 à 90 % d'asymptomatique, cela fait un taux de mortalité sur l'ensemble des contaminés d'environ 0,5% aussi.

Ce qui fait le nombre de morts c'est avant tout la maladie et donc le nombre de contaminés.

 

Le Japon est à 2,4% et la Corée du Sud à 1,7%. Du coup je ne comprends pas bien votre démonstration. En plus vous reconnaissez qu'il y a des régions débordées, il a donc pu y avoir localement des choix qui ont été fait en fonction des disponibilités. En dehors du sophisme "on trie en fonction des chances de survie donc on ne trie pas en fonction des places." qui ne répond pas à la question "pourquoi trie-t-on ?", vous n'avez pas grand chose. Aucune remarque d'ailleurs sur les vidéos où le personnel soignant indique lui-même qu'il est en train de trier sur la base de la disponibilité des respirateurs. Il s'en offusque en plus. Il faut croire qu'il ne font pas cela habituellement.


Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Oui, je suis très perplexe devant tous ces discours. Ok, le confinement sert à éviter l’engorgement des hôpitaux. Ce qui veut dire, si je comprends bien, étaler dans le temps les dégâts. Ok, là aussi. Mais alors, lors du  déconfinement, faudra-t-il se laisser contaminer, pour celles et ceux qui ne l’ont pas été avant ou pendant, ou faudra-t-il encore proroger en adoptant le masque pour tous ?

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