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Les six péchés du film "Après demain"

Le nouveau documentaire de l'écologiste Cyril Dion, diffusé le 11 décembre sur France 2, veut montrer l'impact de son film à succès "Demain", sorti en 2015. Avec la collaboration d'une journaliste environnement plutôt radicale, Laure Noualhat. Mais le scepticisme affiché de la journaliste ne parvient pas à déconstruire l'approche partiale et partielle d'"Après demain", qui pèche par omissions, copinage, et greenwashing. Mise à jour : voir également le droit de réponse de Cyril Dion, à la fin de cet article.

Commentaires préférés des abonnés

Merci +++ pour cet article. 


On peut au moins reconnaître au film de vous avoir donné l'occasion de démonter tout ça. Car il faut s'y préparer: les citoyens devenant de plus en plus conscients de l'urgence climatique (et pas seulement, l'omniprés(...)

"[Le film] semble en décalage avec l'urgence climatique. Cela dit, ma mère, indifférente à l'écologie, a adoré." Alors..."


J'ai ris jaune.


Article d'utilité publique

Autant de boboïté m'écoeure.

C'est une confirmation que je suis bien à ranger dans la case des grognons, de ceux qui aiment critiquer ces belles personnes qui s'échinent à sauver le monde.

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Quel dommage que l'autrice de l'article réduise à une telle caricature cette notion si profonde de la fiction comme fondement de toute société humaine (et de toute existence humaine), pour en faire une manière pour Ciril Dion de se dédouaner de ses aproximations quant à certains faits! C'est un contresens, et j'espère qu'il n'est né que le fruit de l'ignorance (bien que le concept soit clairement expliqué dans le film). Moi qui ai lu avec passion "Une brève histoire de l'humanité" de Noah Harari, j'en ai été assez peinée. Que le film prenne quelques libertés avec la réalité est bien sûr un problème, mais cela na rien à voir avec l'idée exposée dans le film que l'humanité se construit, se maintient ET CHANGE en se basant sur des fictions partagées...

Merci, oui! Grognonne moi-même, me voilà rassurée, je ne suis donc pas seule à m'inquiéter de cette philosophie du gnangnan qui gagne peu à peu toutes les couches de la société. Avec lui, Cotillard et leur prophète Rabbhi la planète a du soucis à se faire.

"omissions,copinage ,greenwashing".....

ciel!que vos êtes indulgents...ou vendus...ou idiots....(pluriel masculin parce que j'inclus Daniel)pour vous étaler aussi mollement sur ce film.

On peut critiquer un chef-d'oeuvre ,mais pas une ânerie inexistante,annoncée par le vide de l'acte  1.


je m'arrête mais encore une bourde comme celle-la et je me désabonne d'arrêt sur image.

.....sans inquiétude pour l'émission qui avec cet article flamboyant...a surement doublé ses abonnés..

Alors que j'apprécie absolument le travail et la personne de Cyril Dion, que j'ai trouvé excellent le film "Demain" et trouvé son énorme succès justifié, je suis restée sceptique après avoir vu "Après demain".
Je rejoins donc certaines des critiques de cet article.
Faut-il pour autant se mettre à dégommer le réalisateur qui mérite au moins le respect d'être actif, chercher des solutions et les transmettre ?
À chacun de faire sa part, s'il vous plait, et en lieu et place de propos assassins, on attend vos propositions concrètes et porteuses.

Y en a vraiment marre de ces escrocs qui se font du pognon sur la crédulité et la fausse conscience des crétins qui se croient écolos en arrêtant de bouffer de la viande et en fabriquant leur savon.


Il faudrait vraiment un jour foutre tous les écotartuffes médiatiques du genre C Dion, N Hulot, P Rhabi est ses putains de colibris, YAB, J Vidal et les autres dans une fosse et les recouvrir de purin de chiottes sèches jusqu'au trépas...et ensuite faire pousser du chanvre dessus après pourrissement des cadavres...


Un peu de lecture pour ceux qui comme moi, n'en peuvent plus de cette propagande et en sont conduits à des envies de meurtre:


"Peut-être qu’il va falloir se battre autrement. Au point où j’en suis, je n’ai plus grand-chose à perdre, et je pense que si un mouvement s’organisait dans ce sens-là, j’en serai. Après tout, j’ai bien essayé de changer le monde en faisant du dentifrice… Ce que tous les Julien Vidal du monde semblent ne pas saisir, et ce que je comprends amèrement, c’est que leur naïveté est proportionnelle au plaisir (et au cynisme) avec lequel le système industriel s’accommode de leur stratégie des petits pas. Lorsque quelque part en Suède un millier de personnes décident de prendre le vélo, au même moment, un navire de croisière – au hasard, le MSC Bellissima – de 315 mètres, pouvant accueillir 5 000 personnes, est mis en service. Dès que j’adopte le régime végétarien, un magnat de l’agro-alimentaire ouvre une ferme des mille vaches. Lorsqu’aux États-Unis des centaines de personnes se tournent vers le logiciel libre, en même temps, des dizaines de mines sont ouvertes en Asie afin d’extraire les matériaux nécessaires à la fabrication des composants des outils informatiques qu’ils utilisent. Quand je décide de faire moi-même mon déodorant (vraiment moi-même, en me procurant localement tout ce dont j’ai besoin, pas en commandant divers produits industriels sur Internet que je m’amuse ensuite à assembler pour prétendre que je suis autonome), une bande de psychopathes en costume-cravates décident d’aller forer le sol lunaire. Empiler les petites actions citoyennes n’est pas une forme de lutte. La lutte implique une opposition physique, un empêchement, une mise hors d’état de nuire de l’adversaire. « Nous ne consommons plus des oranges, mais de la vitalité ! » écrivait Aldous Huxley dans Retour au meilleur des mondes. Et tous les Julien Vidal du monde de s’écrier à sa suite : « Nous luttons contre les machines du système industriel non pas les armes à la main, mais avec de la bonne volonté et de la bienveillance ». Tout nous démontre que cela ne fonctionne pas. Le film Demain fêtera bientôt ses quatre ans, et rien n’a changé. Rectification : rien n’a changé en mieux. Tout a empiré. Tout empire sans cesse. Et voilà qu’ils produisent Après-Demain.

Je pense que je vais aller me faire un café."


source :


http://partage-le.com/2018/10/ca-commence-par-moi-quelle-blague-par-kevin-amara/






"les vertueux guident la plèbe ..." à coups de matraques s'il le faut !

Bonjour, 


Je ne pense pas que Cyril Dion mérite un procès.

C'est un militant très écouté qui a eu une bonne idée, effectivement, de raconter une histoire du changement.

Une histoire que les masses auront envie d'écouter et qui les mobilisera par des affects joyeux.

Quelqu'un écrivait hier en commentaire sur un autre sujet que les fake news étaient peut-être une manière pour les masses de s'approprier des thèmes et des idées, de les digérer en commun.

Bref, d'écrire de nouveaux mythes.

Les histoires sont elles vraies ? Sont elles fausses ?
Disent-elle quelque chose de vrai malgré leurs imperfections ?

En tout cas, nous nous construisons à travers elles.
Et la société se construit autour d'elles.

Merci pour cet article. Je ressens le premier comme absolument dévastateur. Il ne faut pas tourner autour du pot : il s'agit d'assumer de mentir. Et le parallèle que fait le réalisateur lui-même avec d'autres mensonges passés (hommes supérieurs aux femmes, Blancs supérieurs aux Noirs) est terrible : il y aurait ceux qui sont acceptables parce qu'ils sont dans le camp du bien, et les autres ? 

Et qu'une romancière de talent enfonce le clou en justifiant le baratin par une comparaison délirante avec la fiction romanesque, c'est le pompon.  

Merci +++ pour cet article. 


On peut au moins reconnaître au film de vous avoir donné l'occasion de démonter tout ça. Car il faut s'y préparer: les citoyens devenant de plus en plus conscients de l'urgence climatique (et pas seulement, l'omniprésence des toxiques dans notre environnement commence à les inquiéter) les faiseurs de fric ont déjà dans leur hotte (de père noël) mille et une manières d'en faire, du fric, en faisant semblant d'être écolo-novateurs. 


Votre article est d'utilité publique (c'est où qu'on vote?), mais du coup le film aussi, comme témoignage de la dérive possible des bonnes intentions (ma mère disait que l'enfer en était pavé).

merci , je vous l'avait dit que Dion etait un bobo parfait , il a meme pas fait d'eudes scientifiques ou d'ecologie, un poete et artiste 'Après une formation initiale en réflexologie plantaire1, trois années d'étude à l’École d'art dramatique Jean-Périmony et une très courte carrière de comédien, Cyril Dion devient en 2003 coordinateur de projets pour la Fondation Hommes de Parole.e' c'est un branlos, et c'est a ce genre de manipulateurs que les bobos/ mdp , politis, marianne, ici, font confiance pour nous eclairer, nous .. et les journaleux de ne pas verifier les compétences, les connaissances, d'un des leur. Il suffit pour être dans ces emisions, magazines, d'être mal rasé, d'avoir le bon language, d'avoir une bitte aussi et d'etre blanc, comme DSK, Miterrand sur leur vie sexuelle degeu, pour les Dion, les journalistes ne vont pas vérifier leurs connaissances. Dire d'ou l'ont parle quel horreur. En meme temps, journaliste, c'est dire son avis sans rien connaitre, ils sont pereil, et c'est  tellement plus simple d'avoir face a sois un pipoteur, moins de chance d'etre repris. Du vent , tout cela, et dire que c'est ce vent, qui dirige le monde, qui va gagner et nous tuer en définitive, le colibris n'empeche aucun arbre de bruler, encore un e histoire de merde, que seul les bobos qui sont assistées trouvent belle .. les bobos précipitent notre fin, en ne pensant qu'a leur nombril, en voyageant, et les GJ font ce qu'ils peuvent avec le mepris et la rage des zeduqués, en boulet. 

Autant de boboïté m'écoeure.

C'est une confirmation que je suis bien à ranger dans la case des grognons, de ceux qui aiment critiquer ces belles personnes qui s'échinent à sauver le monde.

Super article !


Ai voté

"[Le film] semble en décalage avec l'urgence climatique. Cela dit, ma mère, indifférente à l'écologie, a adoré." Alors..."


J'ai ris jaune.


Article d'utilité publique

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