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Les journalistes américains ont-ils "merdé" à propos de Trump ?

Et soudain, la panique ? Près d'un an après l'entrée en campagne de Trump, et alors que le candidat a de bonnes chances d'être investi côté républicains, les grands medias américains commencent à admettre que, non, ils ne sont peut-être pas pour rien dans son ascension. Tour à tour, le New York Times et CNN se sont livrés à un salutaire exercice d'auto-critique, reconnaissant que traiter cette candidature comme une vilaine farce avait été une grossière erreur.

Derniers commentaires

So what ?
Que peut-on faire d'autre, sinon merder (sic) à propos de Donald Tinydick Trump ?
Peut-être que les médias, je pense aussi ASI, devrait changer de peuple. Tout serait beaucoup plus facile ainsi, quand on y pense.
Pour satisfaire le désir de bon ton journalistique d'ASI, aurait-il fallu tenter de le discréditer encore plus que ce qui a déjà été fait ? Annoncer l'apocalypse, la fin de la civilisation, etc. A la Brexit, quoi ! Brrrr même ASI me fait froid dans le dos en ce moment
Oh god, je finis l'article en lisant la déclaration d'Obama pour illustrer le propos anti trump de l'article. Obama ! Comme si Obama était neutre, comme si il n'était pas démocrate, comme si il ne soutenait pas pleinement la campagne de l'adversaire de Trump. Comme si on chiait sur l'expression de la démocratie et de ses électeurs. Comme en France avec le FN finalement.
Les média baptisés "corporate média" ne veulent pas réellement parler de politique. Ils pensent audience. Pour faire de l'audience en politique il faut dire la vérité sur la situation et ça, ça ferait trop la part belle à Bernie Sanders. Donc il faut faire du spectacle et pour ça il faut Trump, en le faisant passer pour un rebelle pour attirer tous les déçus vers la droite, tandis que la gauche restait minoritaire...
Une fois le chiffon rouge agité, il ne restait plus qu'à attendre pour voter Hillary... C'est le pari d'une Amérique de droite, qui pense que la France serait un pays communiste...
Voilà en gros, la stratégie et la vision des média pour l'élection de 2016. Et j'affirme que c'est leur vision pour la France en 2017.
Ce qui n'a pas marché, et c'est là qu'ils ne sont pas satisfaits, c'est que la campagne de Bernie Sanders a émergé et bousculé tous les pronostics et cela sans l'aval des media officiels, qui lui ont accordé le minimum de temps d'antenne. Un candidat, qui émerge par son seul pouvoir militant et aussi grâce à internet... c'est montrer comment toute une société se détache de ses media et les défie.
Ainsi ce sont les thèmes de Sanders, qui bousculent les éléments de langage des Média alors que Bernie Sanders est un vieux socialiste(pas en ce moment) grincheux pro-syndicats... soutenu par Evo Morales et Jérémy Corbyn et même le pape...
En un mot, sa campagne a fait taire les cliché, il y a des Etats républicains qui le soutiennent, genre Utah, Idaho... En un mot les sondages lui prédisent des victoires avec des marges nettes et infiniment plus nettes que la pauvre Hillary, qui battue sur le terrain des idées, ringardisée par les jeunes, détestée par les indépendants, n'a plus d'autre ressource que de jouer salement ou de jouer sur des élections où la fraude est patente.
DONC LES CORPORATE MEDIA VOIENT LEUR RÔLE INCOMMENSURABLEMENT AMOINDRI PAR CETTE CAMPAGNE, ILS SONT EN CRISE ET JE N'ATTENDS QU'UNE CHOSE C'EST QU'ILS COLLAPSENT.
si le travail de pensée est contre-intuitif ,William, on es mal barrés !

pourquoi affirmer qu'il faut penser contre soi...? cela revient a dire qu'on fait a ce point confiance aux médias , et surtout admettre l'idée qu'ils nous façonnent , c'est un peu contradictoire non...?

En quoi se méfier d'une personne qui pense pour vous serait être conscient de ses propres biais...? , c'est juste être conscient de ce qu'est la manipulation . Êtes-vous certain que l'instinct est absent...? Vôtre intuition ne vous renseigne , sinon vous alerte , vraiment sur rien...?

Que de pré-supposés dans votre message William !

Quand a la publicité , n'oubliez vous pas tout simplement son caractère informatif...? La possibilité d'opéré un choix...? Sinon , pourquoi les industriels dépenseraient tant d'argent pour faire "évoluer" leur produit , pour que le biscuit est un gout de "revenez-y" , pour que le gout du soda soit plus succulent...? La succulence , pour ne parler que de ça , est un principe qu'en cours de cuisine on apprend , c'est l'addition du gras+sucre+sel....ça a un effet réel sur l'organisme ( très mauvais ) et très réel aussi sur les papilles gustatives ( c'est succulent ) ....les consommateurs de mac do le savent , biologiquement ou.....instinctivement .....et c'est précisément pour cela que l'instinct de l'électeur se porte de + en + vers l'abstention , ou trump , etc....

Penser qu'il faut être entrainé pour ça est d'une suffisance inouÏe . Le problème avec les gens comme vous , c'est que vous pensez que ceux qui ne votent pas comme vous sont embrumés , pas "entrainés" ....relisez-vous cher William , penser contre-vous ( ah!,ah!) , soyez plus objectif sur vous même , votre commentaire suinte le mépris ( et surtout une grande ignorance) du peuple . Mais avec tout ses candidats qui vous "puent"....le peuple ne vous a pas attendus et puis , soyez tranquille , aux u.s.a. , ce sont de grands électeurs , le peuple n'est pas convoqué....c'est l'establishment de clincton qui passera .

Car tout les bourgeois se ressemblent .
Donc les médias ont "merdé".....Car c'est les médias qui font l'opinion , c'est pas les gens qui font l'opinion , c'est pas l'opinion qui fait l'opinion , non , c'est les médias .

Qu'est-ce-qu'on es con ! Heureusement Kristof , pardon , Mr Kristof est la , Robin Andraca aussi , asi devrais-je dire . Nicholas Kristof c'est pas n'importe qui , prix bidule , etc....N'importe qui , c'est les autres , si si , vous savez , ceux a qui il suffit de présenter un Trump en gants de catch , éructant , rigolant bien lourd pour que "n'importe qui" vote pour lui . Parce que s'il est populaire Trump , c'est pas pour ce qu'il dit ( ...j'allais dire "pense"..)

Avec cet article tout s'éclaire . Merci Robin .

Cher Mr Kristof , le jour ou vous prendrez "n'importe qui" un peu moins pour un con , vous parlerez de ces choix de façon un peu plus profonde .

Cher Mr Andraca , sans vous connaitre , je suis sur , après vous avoir lu , que vous n'êtes pas "n'importe qui" .
De la même manière qu'une info + un démenti, ça fait 2 infos, coco (Pierre Lazareff, à peu près), 1 mea culpa après plein d'articles, ça fait juste 1 article de plus.
Yvan Audouard avait légèrement amendé la citation de Lazareff : Une information plus un démenti, cela fait deux informations pour le prix d'une. Et c'est toujours la fausse qui reste dans les mémoires.
C'est étonnant, cette aptitude à faire des actes de contrition pour des erreurs qu'on a commises au moment même où on les répète.
rhââ les américains n'ont plus 10 ans d'avance, regardez Berlusconi et Sarkozy, et Valls!!!
On est les meilleurs!
Et soudain, la panique ? Près d'un an après l'entrée en campagne de Georges W Bush, et alors que le candidat a de bonnes chances d'être investi côté républicain, les grands medias américains commencent à admettre que, non, ils ne sont peut-être pas pour rien dans son ascension.

Et soudain, la panique ? Près d'un an après l'entrée en campagne de Mac Cain, et alors que le candidat a de bonnes chances d'être investi côté républicain, les grands medias américains commencent à admettre que, non, ils ne sont peut-être pas pour rien dans son ascension.

Et soudain, la panique ? Près d'un an après l'entrée en campagne de Mitt Romney, et alors que le candidat a de bonnes chances d'être investi côté républicain, les grands medias américains commencent à admettre que, non, ils ne sont peut-être pas pour rien dans son ascension.

Et soudain, la panique ? Près d'un an après l'entrée en campagne de Hillary Clinton, et alors que le candidat a de bonnes chances d'être investi côté démocrate, les grands medias américains commencent à admettre que, non, ils ne sont peut-être pas pour rien dans son ascension.

Et soudain, la panique ? Près d'un an après l'entrée en campagne de Barack Obama, et alors que le candidat a de bonnes chances d'être investi côté démocrate, les grands medias américains commencent à admettre que, non, ils ne sont peut-être pas pour rien dans son ascension.

Mais ça marche aussi avec les français:

Et soudain, la panique ? Près d'un an après l'entrée en campagne de François Hollande, et alors que le candidat a de bonnes chances d'être investi côté socialiste, les grands medias français commencent à admettre que, non, ils ne sont peut-être pas pour rien dans son ascension.

Et soudain, la panique ? Près d'un an après l'entrée en campagne de Ségolène Royal, et alors que le candidat a de bonnes chances d'être investi côté socialiste, les grands medias français commencent à admettre que, non, ils ne sont peut-être pas pour rien dans son ascension.

Et soudain, la panique ? Près d'un an après l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy, et alors que le candidat a de bonnes chances d'être investi côté ump, les grands medias français commencent à admettre que, non, ils ne sont peut-être pas pour rien dans son ascension.

On peut même prédire le futur:

Et soudain, la panique ? Près d'un an après l'entrée en campagne d'Alain Juppé, et alors que le candidat a de bonnes chances d'être investi côté ump, les grands medias français commencent à admettre que, non, ils ne sont peut-être pas pour rien dans son ascension.

Et soudain, la panique ? Près d'un an après l'entrée en campagne de Manuel Valls, et alors que le candidat a de bonnes chances d'être investi côté socialiste, les grands medias français commencent à admettre que, non, ils ne sont peut-être pas pour rien dans son ascension.
Ce n'est pourtant pas bien compliqué. Il y a, partout en occident, une majorité (ou disons au moins une très grosse minorité) silencieuse qui juste... n'en peut plus... de l'équipe locale aux manettes. Les mêmes vieux hommes politiques rancis, bien sur, mais aussi les éditorialistes, les peoples mêmes, tout ce qui se pique de dire ce qu'il faut penser aux pauvres pendant qu'eux profitent.

Et partout, et à chaque fois qu'il y a un candidat qui embête si manifestement cette clique en place, ces gens silencieux d'un coup se précipitent avidement pour la porter au nue, jubilant des mines honnies de plus en plus déconfites au spectacle de ces impensables ascenscions. Que ce soit Marine Lepen, Nigel Farage, Geert Wilders, Donald Trump ou occasionnellement une vraie gauche quand il en reste une (comme Podemos) ou un mouvement plus indéfini comme le parti cinq étoile, tous fleurissent sur un écœurement des élites et l'occasionnelle vengeance électorale cassant tous les beaux calculs des professionnels du rendement politique.

Quand ces élites voient cet écœurement, elles s'abîment volontiers avec le nombrilisme qui les caractérise dans de savante analyse du pourquoi et du comment. Pourtant, elles manquent invariablement la vraie cause. C'est que le problème, c'est elles. Leurs pratiques empilées une décennie après l'autre. Leurs tours tous fait dix fois ou plus, leurs postures tellement usées qu'on en voit à travers l'étoffe, l'abîme sinistre qui leur tient lieu d'éthique, d'empathie envers nous autres pauvres gueux et de sens des responsabilités manifestement mort et enterré il y a longtemps le long de la route .

Oui, ils sont le problèmes. On veut leur dire, ils ne veulent pas l'entendre, mais il faut qu'il s'en aille. Et tant qu'ils ne le font pas, les gens se chercheront des croquemitaines pour les chasser, enfin.
Il est quand même possible et même probable que le vote Trump s'est fait justement contre cet establishment incarné par ces journaux si bien-pensants dans une société américaine visiblement explosée, complètement en rupture à cause d'un déclin accéléré.

Si ces média ont eu une influence, c'est justement contre leurs idées. Comme Trump était critiqué ou dédaigné, il passait pour une sorte de héros. Et c'est sans doute la même chose pour Sanders à l'autre extrême.

Nous avons l'impression d'être les seuls, chacun dans notre pays, à nous sentir manipulés et dépossédés de nos opinions, de nos décisions politiques par un système politique verrouillé par les partis politiques alliés aux médias.

Mais chaque nouvelle élection, partout, est une révélation. Ce qui se dessine, c'est un naufrage politique général de l'occident. Plutôt se saborder collectivement que de permettre à ces dominants de prendre des décisions absurdes pour nous et en notre nom. Une réaction presque infantile en somme. Une solution extrême et très dangereuse, mais la seule qui semble rester vraiment....
Un hyperlien vers Pure Médias s'est glissé dans cette article, saurez-vous le retrouver?

Une façon d'annoncer que ASI bientôt sera racheté par Webedia?
Non, ils n'ont pas merdé. Pas davantage que sur d'autres sujets en tout cas.
Ils ont fait ce qu'ils font d'habitude : ils ont écrit ( parlé, filmé) pour s'assurer des ventes ( de l'audience) pour vendre plus cher leurs espaces publicitaires.
Obama ne devrais pas se plaindre, ses lien avec walt street n ont pas ete revele , non plus sa tuerie par drone interpos?, ou sa propension a faire marcher la machine a billet, a vouloir du TAFTA ... Obama est comme tout les politiques , ils veulent des journalistes pour attaquer l'autre , pas pour eux meme .
L'argument essentiel qui est le seul qui puisse faire prendre conscience aux tarés* qu'ils soutiennent un taré*, c'est celui des faits financiers. Trump se dit, se clame un business man hors pair, un homme capable de faire de l'or à partir de crottes d'âne. Un homme capable de redonner à l'America toute son auréole de réussite.
Mais tous les faits, les "facts" doivent répétés avec force : Trump est l'homme qui a tout foiré, qui n'a rien pu consolidé. La seule chose qu'il ait mis en valeur, c'est le nom Trump. Il a consolidé du vent.

Reste que l'opération de rectification ne va pas être facile. Les tarés* ont été mis en vibration et ils ne retrouveront la position d'équilibre stable qu'après plusieurs douches froides.

* le mot taré peut être avantageusement remplacé par débile, primaire, primitif, etc... Il s'agit d'un état dans lequel un corps humain est plongé lorsqu'il est en manque de gravité
Ah, mais alors ça veut dire que pour toutes les autres élections "ils ont fait du bon boulot", cad ils ont manipulé l'opinion "correctement", cad ils ont permis à l'oligarchie de faire élire leur candidat. CQFD

Un aveu à la "Dieu soit loué, il y a prescription".


Conclusion : les "grands" médias savent qu'ils sont là pour manipuler l'opinion, dans le but de conforter leurs maîtres, et ils ne s'en cachent même plus !
Trump ne sera jamais président des USA car ses adversaires républicains cherchent tous les recours pour l'éliminer lors de l'élection par les grands électeurs. Même s'il se présentait sans investiture, Trump n'a pas une majorité d'électeurs abrutis face à H Clinton pour être élu. Le rétropédalage des médias américains n'a pas plus d'intérêt que sa médiatisation. Encore une façon de se faire peur et de faire de l'audience.
Qui peut penser aujourd'hui que les USA sont une vraie démocratie alors que le plafond de financement des campagnes présidentielles a été supprimé depuis 2010 ? Les médias français ont aussi commenté la campagne depuis aout 2015 de manière irresponsable comme si le monde était suspendu à l'élection d'un seul homme. Une attitude qui en dit long sur l'état de nos médias et de nos démocraties.
N'y a t-il rien de plus important ?
BFN a-t-elle merdé à propos de la Pen ?

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