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Les enfants boliviens pourront travailler à partir de 10 ans

Peu d'intérêt dans la presse bolivienne pour la décision du parlement, qui a autorisé la semaine dernière le travail, sous certaines conditions, des enfants à partir de 10 ans.  Le président Evo Morales, figure de la gauche latino-américaine, a ardemment milité en faveur de cette loi.

Derniers commentaires

Ce soir à 20h40, un documentaire sur le sujet, suivi d’un débat sur France 5.
Zut. Ratée.
Il y a eu, le 13 janvier 2015, un Œil sur la planète consacré au travail des enfants en Bolivie (dans une émission intitulée : Les idées neuves de l’Amérique latine).

Si quelqu’un a un tuyau pour pouvoir visionner l’émission, ça m’intéresse.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Ce forum sur le travail des enfants, malgré (ou à cause) de l'extrême intérêt qu'il a suscité, a été très frustrant pour moi, se résumant souvent à l'affrontement de deux blocs, l'un majoritaire porteur d'une (juste) indignation, l'autre, minoritaire, tentant de discuter mais aussitôt muselé (difficilement...) par cette même indignation.

Dommage, car il posait plusieurs vraies questions. L'une d'entre elle est: jusqu'à quel point doit on protéger les gens contre leur gré (femmes voilées de leur propre chef, prostitué(e)s, drogués, malades mentaux), et à partir de quand faut-il (au moins) se poser la question. Or rien de tous ça n'a vraiment pu être discuté, la plupart des forumeurs sont partis en vrille.

Et il y en a beaucoup d'autres... qui ont été évoquées ici ou là, mais jamais vraiment approfondies:
- À quelles conditions le travail des enfants peut -il être formateur et enrichissant (ne hurlez pas!!!) et dans quelles conditions devient-il complètement destructeur.
- Quel est le degré de mauvaise foi des gouvernants qui interdisent en sachant pertinemment que ce ne sera pas respecté, épinglant de temps à autre non pas un contrevenant mais une victime (l'enfant plutôt que l'employeur, la prostituée plutôt que le réseau maffieux, le sans papier plutôt que le profiteur).
- Quel est le degré de mauvaise foi du gouvernement qui autorise, sachant que les sages mesures correctrices qu'il a mises en place ne seront pas appliquées.
- Quand on juge qu'il faudrait faire plutôt ceci que cela (ouvrir des écoles et nourrir les enfants plutôt que de les autoriser à travailler), que faire vraiment sachant qu'il ne suffira pas de supprimer ceci (le travail des enfants ) pour que cela (leur instruction et leur alimentation) se réalise. Et que même des effets pervers de l'interdiction sont à prévoir (la clandestinité qui déprotège).

- Et ayant examiné tout cela, que faire, par où se glisser pour espérer faire avancer la justice?
Faire travailler les enfants à partir de 10 ans est une monstruosité. Le codifier est une saloperie. Si on a inventé des lois sociales c'est bien pour faire changer des situations soi-disant "normales" (les travaux au champ, mon arrière-grand père ne serait pas mort à 30 ans s'il s'était moins crevé au champ), c'est justement pour s'obliger à trouver d'autres solutions. La Bolivie se développe, ce n'est ni le désert des tartares, ni une favela géante. L'économie "cachée", n'est-ce pas M. Morales, celle des cultivateurs de coca entre autres est puissante. Cet état est bizarre, un jour il réprime des populations indiennes, un autre il légalise des voitures volées au Brésil qui sont aussitôt revendues... au Brésil (stupéfaction des brésiliens il y a quelques mois, j'habite au Brésil).
Maintenant légaliser le travail (l'esclavage) des enfants. Est-ce vraiment pour légaliser des situations existantes d'enfants ou pas plutôt des situations existantes d'employeurs ?
Un sujet pour Alain Korkos ? Ah zut, il est en vacances :

La Bolivie inverse le sens des aiguilles de l'horloge du parlement
Sincèrement, catastrophée de voir ce retour à un réalisme de bon ton que l'on trouve dans les commentaires : mieux vaut réguler que rien. Ah bon! Ne nous indignons pas des disparités croissantes entre riches et pauvres, éventuellement retournons à la charité organisée plutôt que de changer de système. Quant au travail des enfants, ben! faut êt' réaliste! Il existe, hein, alors, y a plus qu'à l'organiser. Et l'esclavage, et la torture, et et et... C'est ça, le monde est ce qu'il est, n'est-ce pas, on va pas le changer, ah non! Incroyable de voir à quel point les discours réac infantilisants qui nous sont infligés depuis une bonne trentaine d'années ont si facilement réussi à faire baisser nos exigences éthiques. Pac'que, Msieur Dame, les exigences éthiques, les choix politiques, c'est pour les idéalistes et les idiots. Pas pour les fins connaisseurs de la réalité telle qu'elle est qui savent sagement renoncer à tout espoir pour le monde de demain. Ben ça c'est sûr : le monde est moche, c'est bien dommage, mais c'est comme ça, ça l'a toujours été, ce le sera toujours, amen. L'important, c'est que nous, on est au-dessus de ça! Parce qu'on est si réalistes qu'on n'a toujours pas compris que si le monde est si moche, c'est grâce à nos sages petits renoncements, à notre peur de croire que l'humanité pourrait, qui sait, peut-être, pourquoi pas, mieux vivre. Et puis, après tout, c'est pas notre problème. Nos enfants sont à l'abri, pas comme dans ces pays de sauvages. Ben, avec des parents aussi sensés, sauve qui peut!
moi qui n'ai pas d'enfant,je n'aurai pas pu les assumer matérielement,je m'étonne avec de plus en plus de perplexité que presque 50 après la pillule contraceptive,des enfants soient mis au monde,alors que leur destin sera rude et laborieux.

l'instinct de projeter ses gènes pour les siècles des siècles?
Les pays dits riches se paient des campagnes de propagande en instrumentalisant les droits de l'homme afin d'en finir avec cee présidents qui ont nationalisé les ressources que les Usa voudraient bien chez eux .

.Qui sont ces ONgs financées par des grandes banques et milliardaires connus ? ONG ? OMG ! le Vénézuela est en train de se battre contre les Usa et ont viré les ONGs connus l'USAID comme Corréa (et la russie ) car celles ci font de l'ingérence afin de déstabiliser les régimes trop indépendants et ayant des resssources immenses..contre chavez

Les ONGs et autres comités pour la défense de toutes causes possibles(homosexuels, minorités, croyances etc ) juste pour faire de l'ingérence dite humanitaire..

.ASI devrai faire une enquête poussé à ce niveau
car il y a des mensonges éhontés derrière ces pseudo-campagnes humanataires et des crimes qui se préparent : vous rappelez vous la campagne pour libérer les femmes en Afghanistan ? C'était juste avant l'attaque massive des Usa contre' ce pays sous développé, au motif de libérer les femmes de leurs burqa .?.

.Et depuis comment vont les femmes ??
Pas lu tous les commentaires, mais les premiers (indignés) que j'ai lus ont juste manqué un épisode:

"Ce texte a été adopté sous la pression de l'Unatsbo (Syndicat des travailleurs enfants et adolescents) qui a organisé en décembre 2013 plusieurs manifestations d'enfants, exigeant une baisse de l'âge légal du travail et une meilleure reconaissance de leurs droits en tant que travailleurs."

Ça ne justifie pas le travail des enfants, mais ça mérite au moins qu'on se pose des questions.
POTOSI

Potosi, un monstre qui a saigné les Andes pendant trois siècles. Une gueule béante qui avalait des hommes et vomissait des cadavres. Une machine à broyer les corps et les âmes. Tant, et si vite qu’il fallut bientôt envoyer la troupe chercher des esclaves de plus en plus loin. Jusqu’au-delà de Cuzco. En trois siècles, Potosi recracha trois millions de cadavres. Ils arrivaient, hébétés, épuisés. On les avait arrachés à leur terre, à leurs champs, à leurs villages. A coup de fouets, encadrés par des soldats en armes, on leur avait fait passer des journées entières à marcher et marcher encore, les femmes et les enfants suivaient comme ils le pouvaient. Au bout de la longue route, il y avait cette ville de maisons splendides, d’églises où l’or n’était que massif. Les seigneurs des mines donnaient des fêtes plus somptueuses que celles des rois d’Europe. Mais les Indiens, eux, on les jetait dans des baraques sordides et glacées, les hommes descendaient sous terre. Il régnait là une chaleur suffocante. Au pic, ils arrachaient du rocher la pierre mélangée d’argent qu’ils ramenaient sur leur dos afin qu’on l’emmène. Leurs mains saignaient, et leur cœur aussi. Ils étaient fils du soleil, fils de la terre, on les transformait en vers. Ironie, leurs tortionnaires leur octroyaient quelques pièces de monnaie pour leurs services. Pièces qu’ils échangeaient contre des feuilles de coca. La coca que l’on mâche afin de retrouver des forces quand on est trop épuisé pour porter sa pioche. La coca qui donne à celui qui va mourir l’illusion qu’il vivra encore. La coca qui enrichit les curés parce qu’ils touchent un pourcentage sur les paniers que les Blancs enfournent dans la mine. Avec la coca, mon cher Père, les Indiens meurent peut-être un peu plus vite, mais ils travaillent tellement mieux. Amen. Quand leur homme s’est éteint de désespoir, écrasé par la pierre qui s’effondre, brisé par la chute du haut d’une échelle, lacéré par les fouets, les poumons silicosés ou tout simplement de misère, les femmes rassemblent leurs enfants, à pied, elles reprennent le chemin de leur village. A Potosi, les élégantes en robe de Paris dansent sur leurs parquets précieux. Pour leur adresser la parole, les domestiques indiens se mettent à genoux.
(...)
A Potosi, nul ne peut aller pieds nus, nul ne peut vivre sans maison, il y fait si froid que le vagabond y meurt, crucifié par le gel sous le ciel le plus pur, le plus étoilé du monde. Et pourtant, je ne sens pas le froid en arpentant le Boulevard au milieu de ces gens qui me bousculent. Je perçois une ambiance unique, une sorte de tension dans les âmes comme un chant qui monte : on est ceux de Potosi ! On a résisté aux Espagnols ! Ils nous ont torturés, déportés, massacrés, mais on est ceux de Potosi. Nous mourons aujourd’hui de silicose, les poumons rongés par la poussière des mines. Nos femmes arrivent à peine à alimenter leurs enfants, on est ceux de Potosi. Les galeries des mines s’effondrent, on nous paie une misère, on expulse nos veuves des logements que la mine nous fournit, mais on est ceux de Potosi. On mâche la coca comme nos aïeux, on boit de l’alcool qui nous ronge, pour tenir, pour oublier. Mais on est ceux de Potosi. Les soldats nous tirent dessus quand on fait la grève, ils torturent nos meneurs, ils ont dressé les paysans contre nous ; quand nous nous battons, nous sommes seuls, tant pis, on est ceux de Potosi.

Anne-France DAUTHEVILLE

(Bizarre : personne n'a réagi quand j'ai dit que, côté réalisme, Morales faisait comme Manuel Valls)
Pour ne pas en rester à un "pur" débat moral et creuser un peu le sujet, les hispanophones peuvent par exemple aller plus loin que l'infographie évoquée ironiquement dans l'article (à mon goût superficiel), se rendre sur le site de "La razon", et lire l'article entier.
On peut aussi lire un article d'El Diario, El trabajo infantil, una realidad innegable en Bolivia.
Un enfant sur 5 travaille en Bolivie : La Prensa.
Un compte rendu du débat parlementaire dans Jornada
etc.
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit?
Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit?
Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules?
Ils s’en vont travailler quinze heures sous les meules ;
Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d’une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d’airain, tout est de fer.
Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! La cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : “Petits comme nous sommes,
Notre Père, voyez ce que nous font les hommes !”
Ô servitude infâme imposée à l’enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu’a fait Dieu ; qui tue, va-t-il insensée,
La beauté sur les fronts, dans les va-t-il la pensée,
Et qui ferait – c’est là son fruit le plus certain !-
D’Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil !


Victor Hugo: Les Contemplations (Livre III)
VICE News
Enfants travailleurs du monde, unissez-vous !


REPORTAGE
MINEURS NON ACCOMPAGNÉS
AU FOND DU GOUFFRE AVEC LES ENFANTS TRAVAILLEURS DE BOLIVIE

Par Wes Enzinna
On devrait imaginer - juste imaginer - en oubliant qu'on parle de la Bolivie, si l'article parlait des States.
Je serais bien curieux de lire les "nuances" de nos révolutionnaires de forum si les States, au nom de la flexibilité et autres conneries, avaient décidé cette mesure formidable. Voir si les "leçons de morale" ne seraient pas mis subitement à pleuvoir. Que l'on aurait parlé de ce truc pondu par Obama comme d'une "tentative d'encadrement d'activités des enfants", qui ne vit pas dans un monde "fantasmatique", puisque, en fait, "10 en ou 14 ans, peu importe pour la forme". Pourquoi pas 8, pourquoi pas 6 ? Après tout.

Mais là, comme ça vient d'un mec de gauche de la révolution Bolivarienne, vous comprenez, c'est un peu plus compliqué, et puis, il faut bien considérer le contexte, c'est un peu plus compliqué que cela, et d'ailleurs est-ce que c'est vraiment vrai ? est-ce qu'on a bien traduit ? Tout bien considéré, ce n'est peut-être pas si mal, après tout ? On s'offusque tellement vite, chez les bobos révolutionnaires de salon qui conduisent "des 4X4, aisés occidentaux" que nous sommes.

Mais j'en oublierais presque que moi Fan, je ne suis pas "objectif".

C'est sûr que la géométrie variable, quand on est un super-gauchiste plus fort que les autres, sur @si, se porte plutôt bien, mais il ne faudrait pas, puisque après tout, "l'esclavage revient chez nous" (et il parait que je manque de "nuances"), que l'on demande aux mêmes personnes, ici, de signer en bas à droite sur ce contrat, histoire de faire découvrir à leurs gosses les joies du contrat de travail, puisque bien évidemment, ils pourront à côté continuer tranquillement leurs études sereinement après 7 heures de taff. Puisque après tout, ils seront "encadrés", tout baigne.

Putain que ce relativisme et ces indignations à deux vitesses, en fonction de l'endroit où on parle, me font gerber mentalement.

On parle de gosses de 10 piges, putain, avec toutes les conséquences d'un tel dispositif, y'a pas moyen, même ici, d'enlever un président de son piédestal ?

Merde.
Dans le monde agricole, chez nous, "pays des droits de l'homme", une ferme est une exploitation familiale. Dans le double sens du terme.
C'est peut-être moins vrai maintenant, où presque tout est mécanisé (jusqu'où, jusqu'à quand ?), qu'il y a disons 40 ans, mais il y a 40 ans ce n'était pas plus légal qu'aujourd'hui.
J'ai été bien plus épargné que mes frères et sœurs parce que j'avais pas la santé, mais je me souviens de séances de mise de poulets (des dixaines de milliers, hein) dans des cageots pour les mener à l'abattoir, lever à 4h du mat, avant d'aller à l'école (dès la sixième, il me semble). Je ne vous fait pas de détails sur les conditions de travail, mais vous pouvez imaginer le bruit délirant, la poussière au point qu'on ne voyait pas à deux mètres… D'ébecquage de canards, de vaccinations, …
Je ne parle pas des foins et moissons, ça c'était plus festif, éprouvant mais moins terrible. Et pour le coup pas du tout choquant.

Cette histoire soulève bien des choses, qu'il est débile de balayer d'un revers d'une main. Les grands principes humanistes, s'ils sont déconnectés de la réalité, finissent par créer l'oppression. Alors, faut-il accompagner le travail des enfants, avec conventions, syndicalisme…, ce qui est au final un discours du genre CFDTiste que je combats ici parcequ'on a les moyens de faire autrement, ou bien créer des règles strictes, auxquelles personne ne pourra obéir, faute de la possibilité de faire autrement, et au final condamner des parents déjà pauvres à des amendes et emprisonnements, qui ne risquent pas de mener le pays vers un progrès social ?

Mais cette déclaration, camarade Moralès, « nous sommes conscients que quelqu’un qui travaille depuis l’enfance a davantage de conscience sociale », me laisse sans voix. Ma conscience sociale viendrait donc de là ? Bigre !
J'attends du site ASI une réflexion sur le comportement des médias, une interrogation ... et ce n'est pas ce que je trouve dans cet article ... qui reprend en à peine plus fouillé que le buzz de la blog-web-fb-twitter sphere qui nous interpelle depuis une semaine sur cette affaire "scandaleuse moralement" pour cliquer fièrement et rajouter une phrase du style :" quelle horreur, JE suis contre l'esclavage des enfants" ...
OK
moi aussi je suis pas pour transformer les enfants en esclaves et Evo Morales est le nouveau négrier : c'est bien ce que je dois cliquer ? et si je ne clique pas c'est que je suis une crypto-stalinienne qui s'ignore qui soutient toutes les dérives polpot-iennes de gaucho-tropicaux.

Bon maintenant ,

Maintenant ASI doit il donner du contenu informatif et compiler ce qui se publie ...
et cette affaire sera à suivre pour comprendre un peu plus que des injonctions de postures cliquantes ( bon en rapport avec le clic de souris, je ne suis peut-être pas claire ! mais je fais confiance à la plume de DS pour trouver des formules mieux dites )

Je deviens très méfiante vis à vis de ces accroches qui nous interpellent par l'émotion et la culpabilisation pour choisir, dans un choix binaire, un pour au lieu d'un contre.

Dans cette histoire , l'ONG mentionnée est HRW, dont certaines sections locales ont pratiqué de nombreuses manipulations , écrit des rapports mensongers à l'ONU sur des pays africains ou autres, monté en épingle des informations, qui ont abouti pour certains pays à des catastrophes.

Donc ici par exemple d'où vient la déclaration qui est provocatrice de "colère" dans cet article (un Evo Morales qui "voudrait" que les enfants travaillent pour en faire des bons petits soldats de la lutte contre les méchants ) . Quelle est la déclaration intégrale en espagnol , qui l'a cité , de quel rapport ?
Merci à l'équipe ASI pour votre travail
Pas grand chose à ajouter au commentaire de makno. Voilà une information qui doit nous faire réfléchir, et appelle certainement autre chose que des emportements immédiats, comme celui de fan de canard, qui nous a habitué pourtant à plus de nuances. La mondialisation est une jungle, régie en conséquence par la loi qui va avec. Alors, quoi faire ? Laisser faire ou encadrer ? Gueuler et s'insurger, on sait faire, mais au delà de ça, que fait-on ? Nos multinationales font travailler des enfants un peu partout dans le monde, et on continue à leur acheter nos fringues, tout en vilipendant ces salopards de gouvernants pouilleux qui ne font rien pour améliorer le sort de leurs populations. On accepte toutes les délocalisations, cette course au moins disant salarial, au bas-coût, et on s'étonne qu'on en revienne à faire travailler des mômes. On assiste au retour de l'esclavage, ou presque, y compris chez nous, mais on continue de gloser sur la nécessaire "compétitivité" de nos entreprises. Le système devient fou, et on continue de donner des leçons de morale. La décision du gouvernement bolivien n'est certes pas une bonne nouvelle, mais elle donne matière à réflexion sur nos propres contradictions, pour le moins.
Dur.
Merci pour ce triste article.
Déjà, quatorze ans, c'est pas terrible, mais alors, 10 ans, c'est consternant et affligeant.
OK, pour la plupart c'est du système D, mais quand même, rendre ce statut d'exploité en pleine croissance, dans la légalité, de la part d'un type de gauche, c'est d'une dégueulasserie rare.
Merci madame Bousquin pour ce billet.
Ne parlez pas de cette loi à Matouk, l'économiste distingué qui pérore sur Rue89 en disant que mieux vaut être un travailleur pauvre qu'un chômeur pauvre, il serait obligé de changer de slip.

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