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Lejaby : le combat (médiatique) gagnant des Atelières
Retour à l'atelier. Ces deux derniers jours, la presse et les télés sont revenus voir les ouvrières des Atelières, dont certaines ex-Lejaby, tout en annonçant la fermeture de l'entreprise, faute de soutien des banques. Mais l'écho médiatique de cette triste nouvelle, l'a finalement transformée en bonne : reçue mercredi en urgence par les ministres Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, la dirigeante Muriel Pernin a finalement annoncé qu'elle ne déposerait pas le bilan. Ou comment une PME de 35 personnes a réussi à mobiliser deux ministres et à prendre la presse de vitesse.
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Derniers commentaires
2 choses à la lecture de cet article
1- la BPI et/ou les banques ont trop de critères pour les TPE et les PME: leur modèle
n'est peut-être pas adapté à ces structures (??)
2- cet atelier n'a toujours pas montré qu'il était viable donc
la dame à la grande gueule devrait quand même faire ses preuves un jour ...
visiblement les 2 parties ont pris note: affaire à suivre;
1- la BPI et/ou les banques ont trop de critères pour les TPE et les PME: leur modèle
n'est peut-être pas adapté à ces structures (??)
2- cet atelier n'a toujours pas montré qu'il était viable donc
la dame à la grande gueule devrait quand même faire ses preuves un jour ...
visiblement les 2 parties ont pris note: affaire à suivre;
L'article passe un peu vite sur le fait que "Les Atelières" est une SCIC. On parle essentiellement de Muriel Pernin, et on en parle comme de la "patronne". Les ouvrières, on les voit en photo. Qu'en est-il des autres partenaires? Il est question, comme troisième partenaire, d'investisseurs éthiques. De qui s'agit-il?
Avis aux ministres qui cherchent des [s]points de chute[/s] lieux de valorisation. Un autre combat médiatique? Mais à Lejaby, le dragon à combattre était tout petit et finalement coopératif. Là, c'est un gros dragon, une multinationale, et la victoire est loin d'être assurée.
On pourrait avoir des chiffres et une enquête journalistique à la place des discours sur les banques qui ne prêtent jamais et qui envoient les entreprises à l'échafaud (si ce n'est pas de l'outrance verbale ça y ressemble) ?
Ce que j'ai entendu: 35 salariés, 350kE de trésorerie à trouver, 10 000 EUR par emploi
Avec 500kE de chiffre d'affaires (pas trouvé moyen de vérifier), sur un an faire 350 kE de trou de trésorerie ça me semble beaucoup, l'avantage du dépôt de bilan c'est qu'on saurait au moins d'où ça vient, mais 14kE par salariée dans un secteur à faible marge ça paraît bien peu, même si il y avait moins de monde au départ, là aussi où sont les données ?
Alors faire une soucription sur le web auprès des généreux donateurs c'est peut-être efficace, ça a bien réussi à Dieudonné ou à Sarkozy, mais ces donateurs auraient-ils droit à un peu d'info pour savoir où ils mettent les pieds et leurs sous ? Ce serait un don, un prêt, un achat d'actions d'obligations ?
Ce que j'ai entendu: 35 salariés, 350kE de trésorerie à trouver, 10 000 EUR par emploi
Avec 500kE de chiffre d'affaires (pas trouvé moyen de vérifier), sur un an faire 350 kE de trou de trésorerie ça me semble beaucoup, l'avantage du dépôt de bilan c'est qu'on saurait au moins d'où ça vient, mais 14kE par salariée dans un secteur à faible marge ça paraît bien peu, même si il y avait moins de monde au départ, là aussi où sont les données ?
Alors faire une soucription sur le web auprès des généreux donateurs c'est peut-être efficace, ça a bien réussi à Dieudonné ou à Sarkozy, mais ces donateurs auraient-ils droit à un peu d'info pour savoir où ils mettent les pieds et leurs sous ? Ce serait un don, un prêt, un achat d'actions d'obligations ?
Et voilà, 2 ministres pour sauver 35 emplois dans un secteur sinistré, qui n'a plus sa place en France. Voilà bien la preuve qu'en France, il suffit de savoir gueuler et de savoir où gueuler pour obtenir ce qu'on veut. Un bon carnet d'adresse, du talent pour communiquer, ça vaut tout les business plans du monde en nos contrées.
Bien sûr, ces 35 emplois, c'est que dalle et c'est anecdotique dans les chiffres du chômage. Bien sûr, le vrai problème du chômage ce sont ces gens qui sont exclus de l'emploi depuis parfois des années, mais eux, on s'en fout, c'est des exclus, c'est des jeunes, et en plus ils ont pas fait d'études. Mais là, on avait des gens en CDI comprenez vous, ça, ça parle au français moyen, c'est ça qu'il veut voir, c'est ça que les médias et les politiques veulent leur montrer.
Bien sûr, ces 35 emplois, c'est que dalle et c'est anecdotique dans les chiffres du chômage. Bien sûr, le vrai problème du chômage ce sont ces gens qui sont exclus de l'emploi depuis parfois des années, mais eux, on s'en fout, c'est des exclus, c'est des jeunes, et en plus ils ont pas fait d'études. Mais là, on avait des gens en CDI comprenez vous, ça, ça parle au français moyen, c'est ça qu'il veut voir, c'est ça que les médias et les politiques veulent leur montrer.
En 1986 j'ai refusé d'entrer dans la coopérative ouvrière reprenant Riviera... (j'étais directeur des ventes)
http://riviera.eu/#!home
La boîte s'est traînée sans jamais améliorer son chiffre jusqu'en 1996 !
Je pense que les contribuables qui avaient mis (de force) la main à la poche pour créer la SCOP
Et les employés et cadres qui avaient mis leur pognon dans l'histoire ont tout perdu !
Deux ministres pour trente cinq couturières ? De combien le chômage a-t-il augmenté le mois dernier ?
La mémoire me fait défaut...
PG
http://riviera.eu/#!home
La boîte s'est traînée sans jamais améliorer son chiffre jusqu'en 1996 !
Je pense que les contribuables qui avaient mis (de force) la main à la poche pour créer la SCOP
Et les employés et cadres qui avaient mis leur pognon dans l'histoire ont tout perdu !
Deux ministres pour trente cinq couturières ? De combien le chômage a-t-il augmenté le mois dernier ?
La mémoire me fait défaut...
PG
Au bout du compte on a pas bien compris: si on remet de l'argent dans l'entreprise, elle peut repartir, ou bien l'horizon est de refaire un tour de table dans 6 mois?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
"Les banques plus fortes que la République ? "
Il suffit de se poser la question: sur les centaines de milliards de renflouement de ces édifices dans les diverses opérations successives d'arrosage de sable, combien de citoyens, parmi leurs clients (et si oui, lesquels) en ont vu la couleur ?
Merci pour ce billet, monsieur Coquaz.
Il suffit de se poser la question: sur les centaines de milliards de renflouement de ces édifices dans les diverses opérations successives d'arrosage de sable, combien de citoyens, parmi leurs clients (et si oui, lesquels) en ont vu la couleur ?
Merci pour ce billet, monsieur Coquaz.