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Le si joli jeu des « chaises musicales » du remaniement

Derniers commentaires

[large]Brillant, absolument brillant, le billet de Judith B.[/large]
Juste un bémol : "La guerre est une chose trop sérieuse, pour la laisser aux militaires" disait en substance G. Clemenceau.
Darcos a prouvé que l'Education nationale est une chose trop sérieuse pour la confier à un IGEN (on pourra rétorquer, je le concède, que de Robien, fut encore plus calamiteux que C. Allègre, ne pas être du sérail n'est pas une garantie absolue). Je n'ose avancer le nom de Laporte pour appuyer la citation.
Malgré tout le mal que je pense de MAM, passée de l'armée à la police puis à la justice, je redoute sa puissance de travail : elle fera pire que Dati (pour autant qu'on puisse faire des prophéties, surtout quand elles portent sur l'avenir).
A part celui qui fait président - mais grâce à Carla, il suit des cours de rattrapage - qui n'est homme ou femme de culture. Ce n'est pas un gage de réussite au ministère du même nom (et le "nous avons tous en nous quelque chose de Bambi, pardon de Mickael Jackson" m'incline à redouter le pire pour le neveu à "tonton").
le jeu des chaises musicales qui démontre bien le côté aléatoire de ces nominations....

depuis l'ère sarko, les ministres me font surtout penser au chien de Pavlov dans ses expériences de "stimulus-récompense" !! et nos ministres potentiels ne sont plus que des chiens bavant dans l'attente de leur saucisse !
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-motive-sans-le-savoir-22381.php?chap=3

mais sarko par rapport à Pavlov, y a rajouté un degré de plus dans l'expérience : la trahison !
il ne suffit plus de se battre pour la saucisse il faut trahir, ses amis, sa conscience, écraser l'autre !!

il détruit petit à petit l'âme politique qui pouvait rester dans certains de nos ministrables en leur faisant miroiter les ors de la république et les poussant à trahir leurs valeurs les plus profondes et leurs amitiés les plus anciennes...

ceux de gauche qui auront cédé à son appel attirés par "l'odeur de la récompense" ne s'en relèveront sans doute pas (enfin si l'honneur peut encore être sauf dans ce pays !) mais à ce jour ce que je crains le plus c'est que la perversité des [s]manipulations[/s] remaniements de l'actuel président ne réussisse à détruire à petit feu tout ce qu'il pouvait y avoir encore de "politique" dans la gouvernance d'une démocratie en ne laissant, après son expérience, qu'un champ de [s]peaux de saucisses[/s] ruines !!
à suivre......
faut il vraiment parler du poids de la dette et du trou de la secu et ainsi valider par la même occasion toute la bouillie idéologique libérale ou faudrait-il plutôt aborder le véritable coeur du problème et donc l'idéologie libérale et les intérêts qui se cachent derrière, ce qui nous amènerait à aborder en détail notre système économique et en particulier notre système financier et monétaire, aborder la manipulation des masses par le choix de la sémantique, par la manipulation médiatique, bref par le discours politique ?
pas un mot dans ce concert de sourire et de connivence pour analyser que ce moment de communication est aussi un moment magique pour le Roi de masquer ses échecs en évacuant la poussière sous le tapis doré :
- échec de la culture et de la loi HADOPI voulue par le Roi de Versailles et hop une Albanel en solde en attendant un poste doré pour oublier qu'elle ne plaisait plus au Roi et à la Reine surtout
- logement , gestion des SDF et sans logis ( au programme du Roi pourtant ) et hop une Boutin renvoyée à ses bonnes œuvres( mais le parachute doré va arriver car les politiques déchus ont aussi leur parachute comme au CAC 40 )
- échec de la politique des sports et hop une Laporte renvoyé dans les Casinos
- échec de la gestion du Roi des DOM TOM et hop un Y Jego licencié comme un vulgaire sous fifre
- échec du grand motif de la campagne Royale sur la rupture et hop on solde le secrétariat aux Droits de l Homme ( mais rien dans lémédias sur cette victoire des élections ;...
- échec de la gestion des fonctionnaires et des services publics et hop exit l'homme au cigare André Santini et son ministére ( rien dans lémédias sur cette victoire à l'heure de privatiser Hopitaux et Poste )
Un remaniement c est donc aussi un outil d écran de fumée pour masquer les échecs et trouver des boucs émissaires
pendant ce temps là on ne parle pas du chômage , de la hausse du Smic , du poids de la dette , des 6 % de déficit , du trou de la Sécu etc etc
Une preuve que votre point de vue est tout à fait juste, juste avant de quitter le ministère de l'éducation nationale, Mr Darcos annonce 16000 suppressions de postes qui s'ajoutent aux 25000 autres depuis le début de son mandat. Changer de ministère semble effectivement être un bon moyen pour ne pas avoir à assumer ses politiques.
Un jour, quelqu'un m'a parlé de la brièveté des mandats des ministres en ces termes:
« On a l'impression qu'il s'agit d'enfants assistant à des ateliers: un ministre suit l'atelier Garde des Sceaux un jour, puis l'atelier Bercy un autre, avant de passer à l'atelier Quai D'Orsay... »

Ces changements incessants sont pratiques. Un ancien ministre pourra dire fièrement qu'il l'a été sans qu'on puisse critiquer son bilan. Et pour cause: il n'en a pas! Il n'était pas resté assez longtemps en poste.

Durant la campagne présidentielle, Sarkozy n'avait-il pas dit qu'il fallait arrêter de changer tout le temps les ministres? N'avait-il pas aussi dit à maintes reprises qu'il voulait une équipe resserrée (pas plus de 15 ministres). Sans doute l'amnésie des journalistes TV...
ça n'apporte pas d'eau au moulin, mais j'avais envie de l'écrire : très bon article, pertinent, très bien écrit comme toujours, qui met le doigt là où ça fait mal, qui voit les petits détails qui tue, et qui les fait remarquer avec un style percutant... merci!
Effectivement, Judith, je n'ai pas la télévision, mais tout ça me permet de la voir par procuration, et avec un sourire un peu jaune...
Un mot cependant. Vous écrivez, à juste titre :
"Cette tacite confiscation du vote européen au profit d’un enjeu national, cette manière de considérer comme acquis que si 28% des électeurs français votent pour envoyer des députés UMP à Strasbourg ou à Bruxelles, ça veut dire que la France donne carte blanche à Sarko, c’est déjà un drôle de raccourci."
Tout à fait d'accord, sauf qu'il ne s'agit pas de 28% des électeurs, mais bien de 28% des exprimés, et même d'ailleurs seulement moins de 27% des votants (puisqu'il y a eu plus de 770 000 "blancs ou nuls", ce qui nous fait à peine 10% des électeurs.
Votre raisonnement n'est est que plus fort !
Un autre jeu à base de répétition a l'air en cours, celui des municipales à Perpignan, cette fois les bulletins de vote n'étaient pas cachés dans des chaussettes mais sous des aisselles, d'après le Monde!
Chère Judith ! quelle naïveté en effet ! mais comment pouvez vous penser un instant qu' en sarkoland seule comptent la compétence et la connaissance des dossiers ? Puisque de toutes manières se sont les conseillers et le patron qui décident ! De fait plus vous êtes ziouioui ! et plus vous avez de chances d' être choisi par le maître, phare de connaissances qui non content d' acheter des livres les lit ! me dit on ! !

sarko invente chaque jour comment économiser l ' argent public et se passer de tous les ministres ! Pov' fillon combien de fois son nom fût évoqué ces jours derniers ? ! Cette question posée à un micro trottoir ne trouva pas réponse.

A réécouter Mermet aujourd' hui un grand reportage sur les coulisses du film Olme ( pardon si l' orthographe ? )
belle humeur obstétrique chronique
C'est fou ces histoires sur la parité quand même !

On présente toujours les choses en disant que l'idéal est une répartition égalitaire des hommes et des femmes dans le gouvernement.
L'idéal, c'est quand même qu'on en ait plus rien à foutre de savoir si le ministre est un homme ou une femme, homo, hétéro ou bi, noir, blanc jaune, vert....martien.
Il faudrait un jour que cette question devienne une non-question.

Par ailleurs, il faudra bientôt faire un décryptage des paroles et textes Bernardiens : poulets égorgés dans la basse-cour, lapins myxomateux, embryons sanguinolants, décapitations de toute sorte,etc.
Les poulets ministériels ont sûrement été stressés par cette perspective de la chronique du jeudi,
Ce qui expliquerait le Chicken Run !
Brrrr...vite, vite, une chaise pour le poulet !
Et si les espions gouvernementaux ont eu connaissance de la chronique avant le remaniement, on peut même imaginer une chronique performative qui aurait fait tourner le lait dans la ferme des animaux !
Et alors Judith serait responsable de tout ce ramdam !
Tout ça pour faire une chronique qui n'aurait jamais existé si elle n'avait pas existé !
Merde, c'est vertigineux ça.

Enfin, je plaisante sur la forme parce que je ne suis que trop d'accord sur le fond.
Le triste fond du constat partagé de l'affaissement démocratique et de son corollaire journalistique en matière de déontologie.
C'est moche et ça n'est pas un fait rarissime.
Merci, merci, merci Judith. Merci d'avoir exprimé ici exactement ce que je ressent moi même et le dégoût que ce traitement m'inspire. Merci, car je me sent vraiment moins seul à m'exaspérer de cette gestion 100% politique qui me révulse. J'aurais juste espéré que vous noteriez que l'envoyé ne relève même pas cette énormité : la formidable ouverture du cas Frédérique Mittérant. Lui qui a toujours été de droite et qui vote à droite depuis 1995.
excellent! Je suis moi aussi choqué dans ma vieille conception du fait que, pour occuper un poste - et surtout un poste aussi important que ministre - il faut s'y connaitre un minimum. Le critère de satisfaction du ministre sarkozyen semble être l'importance du ministère.

"Hortefeux ENFIN à l'intérieur"...parce que les affaires sociales c'est de la merde ?
Très joli texte!

J ai été choqué en regardant le JT de F2, quand, pour ne pas rater en direct la mascarade depuis le perron de l'Elysée, la rédaction a coupé net le reportage sur Neda.

Evidemment, un jeu des chaises musicales ministeriel (en direct SVP!) est beaucoup plus important que la mort d'une jeune femme sous les balles policières... quelle belle preuve de respect!
[quote=Et Rama Yade aux sports : c’est une femme d’une grande sportivité ?]

Bien sûr, elle pratique avec brio le............grand écart!
Comme quoi un bon nombre de politiciens ne sont rien d'autre que des VRP, dont le métier est de se vendre, pardon, se faire élire, afin de mettre en pratique les programmes des idéologues qui les emploient. Ce n'est pas forcément un problème en soi (c'est même une conséquence directe de la manière dont fonctionne la démocratie), mais ça le devient quand les genres se mélangent à ce point.

L'idéal serait que tout le monde soit capable de distinguer les rôles médiatiques et idéologiques d'un gouvernement (et des politiciens en général), et vote pour des idées plutôt que des personnes. Malheureusement, on ne peut pas dire que lémédias nous aident beaucoup à faire la séparation.
et pas un mot sur le revirement d'estrosi
élu maire de Nice il quitte le gouvernement pour se consacrer pleinement a sa ville et là il reintegre le gouvernement sans moufter, d'un autre coté il a bien raison personne n'en parle.

et que dire de l'amnésie de Xavier Bertrand qui au début de la campagne européenne vantait l'engagement des futurs élus UMP au parlement européen, qui siégeraient réellement à Bruxelles et strasbourg, engagement fort qu'aucun parti n'avait osé prendre jusqu'a present ......

ce ne sont plus des politiques ce sont des derviches tourneurs
Bon le remaniement, c'est vrai c'est technique, un sport... en parlant de sport, on en a fini de la tradition qui voulait qu'on place un ancien sportif...

Enfin bon y a tellement à dire sur le manque de cohérence pour l'action de ce remaniement, qui sent à plein nez le copinage et le placement, et comme c'est expliqué de long en large partout, pas la peine d'y revenir.

Mais fin tacticien comme toujours, ce remaniement qui ne changera rien de toute manière, cache lui, un autre fait beaucoup plus important pour l'avenir, l'emprunt, ce grand emprunt.

Alors on en connaît le placement, aux particuliers et aux zinzins (les investisseurs institutionnels), on connaît un peu sa fonction, financer le futur, même si on peut penser qu'il servira plutôt à financer la dette publique, plus de 7% du PIB, adieux Maastricht et ses 3%, que va dire l'Europe qui supporte ce dérapage français?, on voudrait faire couler la politique européenne, qu'on ne s'y prendrait pas autrement, bref on connaît tout.

Heu, zêtes sût? Ha oui non, juste un petit détail insignifiant, qui ne mérite pas que la presse s'y attarde, le tout enfumé par une seule phrase de Fillon, on y travaille. QUEL EST LE MONTANT dont la France a besoin pour subsister aujourd'hui??
Ha bah oui tiens, on avait oublié, quand on va chez le banquier demander un crédit auto, c'est la première question à laquelle on a réfléchit, normal, vu que c'est la première que le banquier va vous poser. Mais ici, rien, nada, néant.
Alors le montant demandé va nous donner une réelle indication du niveau d'impact de la cette crise, qui rappelons nous avec un certain cinisme, ne devait pas du tout nous toucher, et dont La France est bien mieux équipé que tous les autres pour résister, combattre, rebondir... tout en plombant d'un montant mystère les finances publiques. Le montant devrait nous indiquer précisément le niveau de résistance justement du pays, et autre élément clef biensûr, le taux de rémunération devrait nous indiquer avec précision le niveau de confiance des zinzinzins, les mêmes internationaux, dans la réussite de la politique de Koko. Il semble inévitable que La France subisse malgré tout un degrating rate des agences de notations sur sa dête, un abaissement de la confiance globale des marchés sur sa capacité de remboursement, tant parce qu'elle s'endêtte un peu plus, mais aussi parce qu'elle a l'impérieuse nécessité de le faire.

Ne nous trompons pas, la nouvelle de la semaine, c'est cet emprunt, dont quelques uns avaient du avoir vent, comme chez EDF, par exemple qui lui aussi propose déjà un emprunt pour son avenir, avec pub à l'appui. C'est très à la mode, une mode coûteuse comme souvent.
Je vous remet un message ici, pour ceux qui n'ont pas fait le tour de la maison ce matin, car y a une photo, qui est vraiment énorme:


Une photo qui pourrait faire date, symbole de la situation politique d'au moins deux hommes, dont biensûr notre chef à tous.
Elle était sur Yahoo.fr, provient de Reuters, et biensûr, n'est pas restée très longtemps.
Remplacée par celle-ci, tellement plus... y en a toujours un très seul, très très seul; On va pas le plaindre!
Juste : merci. C'était juste et beau !
Encore une magnifique chronique.

Quel dur métier que la politique.
Tout juste posé sur son siège durement acquis, il faut se lever et en changer, à chaque élection, à chaque remaniement.
L’action des hommes politiques dès le départ ne s’inscrit pas dans la durée. Étant élus pour la plupart, ils sont habitués à avoir comme objectif celui de garder leur mandat à la prochaine échéance. Quand ils sont au gouvernement, en plus de plaire à leurs électeurs ils doivent se soucier de leur popularité auprès du peuple mais surtout auprès du chef.
Et puis tous ces calculs compliqués, cette communication qu’il faut mener à bien comme par exemple faire passer une élection européenne pour un enjeu national et présenter le résultat comme un triomphe (alors qu’on a perdu 5,5 millions d’électeurs par rapport à la dernière échéance nationale, et que l’adversaire qui n’en a perdu que 3,6 a subi une terrible défaite, ah d’accord c’est pas pareil ‘faut comparer avec les européennes, pfff…).
Dur métier, on se demande comment certains ne prennent pas leur retraite plus tôt pour profiter d’un repos bien mérité.
1) le départ de Dati et Barnier ("Michel Barnier et Rachida Dati ayant été élus au parlement européen, il fallait leur trouver des successeurs", explique posément Ferrari ; oui, c’est vrai que c’est logique), et 2) l’entrée de Nora Berra au gouvernement, qui semble sortir de nulle part sinon qu’elle vient… d’être élue députée européenne.

bien vu, ça!! bravo!!

excellente chronique pour une excellente chroniqueuse!! ;-)
La présentatrice annonce d'ailleurs au début de l'extrait que pour ce journal, elle sera exceptionnelle, "ferrarissime", dit-elle.
Très bonne chronique, très belle conclusion !
Message 1/5max du 25/06/09.

Deux remarques que j'aimerai souligner, d'abord :

Dans cette sinistre farce j'entends sonner le glas du politique, comme je l'entends à peu près à chaque remaniement : le travail du politique ? Ni passion ni vocation, à peine une responsabilité, et encore, trop passagère pour être engageante.

C'est d'autant plus insupportable d'entendre nombre de politiques (surtout de ce bord-là d'ailleurs) vanter leur personne, leurs positions, leurs utilités en critiquant sans cesse ceux qui font effectivement tout le boulot derrière, les technocrates, qui restent eux à leurs postes pour la plupart, quelque soit le changement de masque à la direction. Pathétique.

Ce classique jeu de chaise musical admis comme une normalité dans certains médias est au contraire à mon niveau l'un des moteurs du désaveux de nos politiques que je rencontre souvent.

"Une petite question qui va intéresser toutes les femmes : la parité n’était pas respectée dans la précédente équipe (14 femmes, 25 hommes, 7 femmes ministres 9 hommes ministres), est-ce que cette fois-ci on peut espérer qu’elle soit respectée cette parité ?". Au passage, quelques bons gros idéologèmes de base : la parité, ça intéresse les femmes. Juste les femmes (les hommes s’en foutent ils ne pensent qu’à leur gueule). Mais ça intéresse toutes les femmes : dès qu’on est femme c’est automatique (c’est "naturel"), on appartient au courant féministe qui considère la parité comme souhaitable, exigible, et pertinente. Bonne vieille représentation de féminin et du masculin comme "natures" déterminant toute une ribambelle de caractéristiques sensibles et idéologiques…

Merci Judith, c'est toujours bon, car des plus utiles, de rappeler que les principes se doivent de transcender les genres.

Par exemple, j'ai encore ressenti hier de la part de certaines de mes interlocutrices, ce genre d'approche sexiste dans un débat auquel j'ai participé sur un autre fil, celui lié au voile. Comme si s'opposer aux voiles, portés par des femmes, c'était s'opposer aux femmes et à l'inverse qu'il s'agissait pour celles qui luttent pour celui-ci de défendre le droit des femmes à faire comme elles l'entendent.
Mais le problème serait tout à fait identique si le sexisme était inversé.

yG
Bonjour,

Bien vu Judith.
Une question me taraude quand même. Fallait-il que vous passiez tant de temps pour décrire ces élucubrations médiatiques et gouvernementales ?
Nos dirigeants pragmatiques ont un pragmatisme à surface variable. Quelle déchéance de la politique !!!
Sur le radeau de la méduse il y a
celui qui pleure la perte irrémédiable d'un être cher
ceux qui tente désespérément de rendre espoir en montrant du doigt un bateau au loin
les couillons qui agitent leurs mouchoirs en s'imaginant que ça changera quelque chose à leur triste sort.
ça donne juste envie de regarder ailleurs.
Merci Judith ! votre "interprétation" de la mascarade me ravit et de plus j'adhère totalement à votre point de vue sur la chose..

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Quand je vois ça je ne peut pas m'empêcher d'imaginer ma grand-mère en parlé passionnément avec sa voisine entre une tranche de météo et une d'insécurité, et je me prend a rêver secrètement de bruler toute ces cartes d'électeur...mais bon elle se sentirait tellement dépossédée ma pauvre mamie de ne pas pouvoir donné le droit a Sarkozy d'assumer ses remaniement.
Y-a pas que la compétence, il y a aussi la façon de le dire.
On a entendu, par exemple, Rama Yade commenter son changement d'attributions avec une langue
de bois en béton.
Et ça, c'est une compétence qui s'adapte à toute chaise!
N'est-ce pas d'un ministère qu'on dit un maroquin, n'est-ce pas affaire de cuir et de bureau, qui encadre les rond-de et les personnels de, bref un ministère ça ne se refuse pas.

J'ai travaillé un jour dans une société dirigée par un ancien ministre de l'Education, il disait "la seule chose que je regrette, c'est la voiture de fonction" (ce n'était pas une entreprise du CAC 40, où ce problème n'existe pas), et on sentait là l'amertume d'un dépossédé, s'asseoir oui, mais plutôt sur le siège auto, à l'arrière, j'allais dire le siège bébé.

Mais finalement, n'est-ce pas là le sort d'un ministre, mis là où il est par un papa, condamné à la place arrière, gérant des bébés-dossiers préparés par d'autres, la toute-impuissance, quoi.


http://anthropia.blogg.org

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