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Le jour où j'ai découvert la "Sécu de l'alimentation"

Dans la 3e circonscription de l'Indre-et-Loire, mi-banlieue ouvrière (de Tours), mi-rurale, la Nupes a investi une ancienne archéologue devenue spécialiste de la santé au travail. Face à elle, dans un petit village, des néo-agriculteurs l'alpaguent avec des questions pointues, qu'a écoutées Daniel Schneidermann.

Commentaires préférés des abonnés

La sécurité sociale (de la santé) devait certainement paraitre irréalisable et utopique à sa création.

Elle s’est d’ailleurs heurtée, à l’époque, à l’hostilité de syndicats de médecins.

https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/politique-de-s(...)

en parlant de la Confédération paysanne, syndicat agricole minoritaire de gauche  c'est n'est pas son leader (ou ex leader ) moustachu qui s'est retrouvé signataire dans Le Monde d'une tribune anti NUPES aux cotés de quelques écolos paumés,(...)

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"Je trouve cette phrase ignoble!".
C'est la réalité qui n'est pas jojo, pas la phrase.

Derniers commentaires

Concernant les prix, il ne faut pas les plafonner, mais plutôt utiliser ce qu’on appelle les coefficients multiplicateurs. Sur ce sujet elle aurait pu être formée en interne :

https://youtu.be/kzfT6aiyKoU


Exemple de demande d’application au Sénat par un sénateur UMP:

https://www.senat.fr/questions/base/2009/qSEQ091211544.html


Pour la sécu alimentaire, personne ne parle du fait que le concept a été repris, au moins transitoirement, par En Marche avec son idée de chèque alimentaire fléché ? (Ou alors je mélange tout ?)

Merci DS de parler pour une fois de positif et pas de négatif.


Que peut-on mettre à la place du capitalisme qui nous détruit directement par l'exploitation de notre corps et indirectement par celle de la nature? La sécu de l'alimentation fait partie de mesures de transition vers un communisme décrit par Friot et repris par Lordon. Ce n'est pas juste "une mesure séduisante" pour amander le capitalisme. J'ajoute ça simplement pour ne pas louper une occasion de le dire et de le répéter: le désastre actuel est dû à l'organisation capitaliste de la société. Donc les seules questions qui vaillent sont: Comment s'organise-t-on autrement et comment y va-t-on étant donné le point de départ? La sécu de l'alimentation fait partie des idées pour répondre à la deuxième.

En quoi c'est différent du cheque alimentaire de Macron ?

OMG il était temps que vous le découvriez ! Si un journaliste de gauche aussi expérimenté n'en a jamais entendu parler, alors ce n'est pas près d'entrer dans le débat public !

"Dans la 3e circonscription d'Indre-et-Loire, à la fois ouvrière (le bastion cheminot et communiste de Saint-Pierre-des-Corps) "

Précision : Plus vraiment bastion puisque la mairie est passée à droite lors des dernières municipales.

Retour à Montargis, où DS a commencé son périple, avec l'arrivée du collectif Ibiza accompagné du sosie de Blanquer. On se marre bien à Montargis.

Et bien il faut inviter les gens de la sécurité sociale de l'alimentation (ssa) pour une emission (y'en a plein ds le réseau salariat par exemple). Ce projet prends de l'ampleur et plait bcp aux gens quand on leur présente. Faut dire que manger c'est vital...

Y'a aussi une proposution de ss de la culture... Et à la fin socialisation de tt à 100% et salaire à vie!

Même si l'inondation ne rase pas tous les vieux bâtiments, je pense qu'il va être bien difficile de le faire rentrer dans son ancien lit...

yark yark yark ;-)

Caroline de Haas, le retour ! Dans un commentaires précédent (le périple de DS dans le Cher), j'évoquais ma circonscription de Barbès-Château Rouge à Paris, avec un candidat qui me semble inadapté, Aymeric Caron. Cette circonscription maudite est passée à droite grâce à Caroline de Haas, qui s'est présentée au dernier moment en 2017, faisant perdre le candidat LFI. J'apprends qu'elle se met aujourd'hui au service de la NUPES.  Y-a du progrès...

en parlant de la Confédération paysanne, syndicat agricole minoritaire de gauche  c'est n'est pas son leader (ou ex leader ) moustachu qui s'est retrouvé signataire dans Le Monde d'une tribune anti NUPES aux cotés de quelques écolos paumés, des socio-traitres historiques et autres Macronistes à la Cohn-Bendit  ??


il me semble bien ....

La sécurité sociale (de la santé) devait certainement paraitre irréalisable et utopique à sa création.

Elle s’est d’ailleurs heurtée, à l’époque, à l’hostilité de syndicats de médecins.

https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/politique-de-sante/1945-les-medecins-contre-la-secu

"Mais ne pas vouloir la tête à Méluche, c'est une réaction bobo". Et en plus il crie.

Votre chronique  est rafraichissante,  la façon de faire de la politique, à tous les candidats que vous rencontrez, çà change de la langue de bois utilisée par beaucoup de professionnels de la politique.

Et si grâce à eux , on peut se débarrasser du gouvernement De Borne Macron, quel bonheur!

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"Je trouve cette phrase ignoble!".
C'est la réalité qui n'est pas jojo, pas la phrase.

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On peut préférer se battre pour plus de justice sociale plutôt que faire dans la charité bondieusarde. Les Restos du cœur devaient être un pis-aller transitoire, c'est devenu une défausse pour les politiques qui se désintéressent de la question sociale.

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c'est la réalité : ce que distribuent les Restos du Cœur, c'est de la malbouffe ! Aussi charitable que soit cette organisation... 

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Ca n'enlève rien à l'intérêt des restos et autres de regarder la réalité en face. Pourquoi à votre avis, le diabète et l'obésité explosent chez les plus pauvres ? Parce que les produits transformés premier prix contiennent du gras, du sucre et du sel, de la VSM, etc.. Sans parler des perturbateurs endocriniens et autres produits chimiques dont on sait maintenant qu'ils y participent aussi. Vous avez déjà regardé ce qu'il y a dans le chariot des dons ? Bien se nourrir ne devrait pas être un luxe

A l'initiative du projet de Sécu sociale de l'alimentation il y a une critique de l'aide alimentaire qui devait être une aide temporaire d'urgence et qui devient un vrai business pour l'agro-industrie (déductions fiscales, écoulement gratis des surplus au lieu de payer les destructions...).
C'est très bien expliqué dans ce docu : la part des autres
et dans la petite BD sur cette nouvelle sécu "Encore des patates", où ils montrent que pendant le Covid, les distributions alimentaires ont surtout distribué... des patates à frites, non écoulées dans les resto fermés.
Non évoqué dans l'article de DS, posent aussi problèmes les contrôles drastiques imposés aux personnes ayant besoin d'aide alimentaire.

J'ai entendu parler de la sécu de l'alimentation à la radio (je ne me souviens plus où, sans doute un matin de France Culture). L'invitée était critique du caractère fléché de l'aide vers des produits sains. Choses prononcées : cela va à l'encontre de la démocratie alimentaire, c'est moralisateur. C'est assez grotesque de lâcher si grands mots pour des paniers de fruits et légumes... Mais on comprend bien le message sous-jacent de l'industrie agro-alimentaire : donnez leur l'aide, laissez-nous nous charger du reste. 

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je vous réponds juste au sujet des AMAP : depuis la fin du COVID et le début de la crise économique aggravée par la guerre et hausse des prix, les AMAP perdent énormément d'adhérents, et toute la filière du bio est en difficulté, en perte de clients... il semble que beaucoup de gens sacrifient l'alimentation aux autres postes de dépense, et préfèrent manger de la merde plutôt que de renoncer à je ne sais quoi d'autre qui est moins vital... mais bon, tant pis pour eux !


j'en parlais justement hier avec la patronne d'une ferme bio qui fait de la vente directe depuis 15-20 ans, chez qui je vais chaque semaine depuis bientôt 4 ans


elle fournit aussi une AMAP en ville (Toulouse) et ce qui ressort de leur dernière AG, c'est qu'il y a une explosion des services de livraison à domicile (par des livreurs ubérisés) - je lui suggérais même un peu malicieusement que l'AMAP propose ce service (livraison à vélo, par exemple) - évidemment, c'est compliqué ! les citadins en sont arrivés au point de ne même plus vouloir sortir de chez eux pour faire leurs courses... et enrichissent au passage les UberEats et cie, alors qu'ils ont tout en bas de chez eux ! un comble, quand même, non ?


et elle me disait aussi que cette année, leur chiffre d'affaires était inférieur à celui de 2018

pourtant, pendant le premier confinement, ils ont été submergés de clients sortis de nulle part, qui fuyaient les supermarchés ! ils ont même été pris de court et avaient du mal à suivre la demande... mais tous ces nouveaux clients n'ont été qu'éphémères

aujourd'hui, elle commence à prévoir le coup en cas de pénuries plus importantes dans les supermarchés : elle garde des réserves pour les clients fidèles, par exemple d'huile de tournesol (produite localement)


et vu la sécheresse qui s'installe, c'est sûr que ça va être la merde dans les mois à venir...


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Délicieux, l'orthographe de Uber. 


Je suppose que la comcom, c'est la communauté de communes.


Parce que par chez moi (vallée alpine plutôt à l'aise), c'est un vraie cata. En fait un moyen commode pour éloigner les habitants de la prise de décision en matière d'urbanisme, de protection de l'environnement, de "sécurité" (youpie les caméras de video-surveillance,) etc, etc.

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Ça ne m'étonne pas que les AMAP et le bio connaissent un ralentissement. Quand le pouvoir d'achat baisse, c'est le poste alimentation qui trinque. Il y a un discours que je ne supporte pas chez les défenseurs du bio, c'est : le bio, ça ne revient pas plus cher, comme c'est de meilleure qualité, on en mange moins". Allez expliquer ça à quelqu'un qui touche le RSA. Dans les milieux populaires, chez les ouvriers, les précaires, ceux qui (sur)vivent avec les minimas sociaux, ce discours n'a pas de prise. Dans le budget alimentaire, c'est la quantité, les calories qui comptent.

là, je ne suis pas tout à fait d'accord... ce sont les détracteurs du bio qui exagèrent, à mon avis ! il y a des ouvriers et des précaires qui font en sorte de manger mieux, peut-être pas tout bio, mais y a moyen de trouver des bons plans si on est motivé, quitte à faire des choix, tout est question de priorité ! l'aliment est le premier médicament


quand on a compris que la malbouffe nourrit mal (pléonasme., je sais), donc rend malade, etc., on voit bien qu'à moyen terme on y perd, à se nourrir au rabais


et puis ce n'est pas le bio qui est trop cher, c'est le reste qui n'est pas assez cher !

Je ne suis pas un détracteur du bio, bien au contraire. Je part de la réalité des choses. Que vous le vouliez ou pas; le bio est plus cher que le conventionnel, quand bien même on peut trouver parfois "des bons plans" (au passage, le bio importé que l'on trouve dans les supermarchés est douteux, sans parler du coût écologique du transport). Et que vous le vouliez ou pas, les pauvres privilégient la quantité avec leurs petits moyens, même s'ils savent qu'ils bouffent de la merde.

Je pensais la même chose que vous avant de passer au tout-bio depuis plus d'une demi-décennie (avant, j'étais un flexibio ! ^^). Si vous avez la chance d'avoir comme nous une AMAP 100% bio (et ultra-dynamique puisque qu'on peut à peu près tout acheter par ce biais, de la viande au poisson en passant par les huiles, savons, fruits, légumes, œufs, pain, jus, fromages et même du pinard !), vous payez aussi peu voire moins cher que du conventionnel de supermarché (véridique !).

Mais même si vous n'avez pas cette chance et que vous n'avez que la Biocoop du coin pour vous approvisionner, votre part de budget allouée à l’alimentation peut rester stable à une condition : reprendre de bonnes vieilles habitudes qui consistent à cuisiner à partir de produits bruts et à raréfier les produits exotiques, préparés ou transformés, la junk food, etc., qui sont trop souvent hélas considérés comme des "petits plaisirs du quotidien"...

Ce qui nécessite d'avoir plus de temps disponible pour préparer ces produits bruts, ce qui n'est pas donné à tout le monde...

Effectivement. Mais c'est également une question de priorité, comme souvent...

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