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Le jeudi blanc des radios du matin

Que se passe-t-il ?

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Ca me fait marrer l''histoire de la section ES. La seule raison pour laquelle la section ES est une blague, c'est parce qu'on est dans un système complètement crétin où les gens vous jugent sur l'étiquette de votre formation et pas le contenu. Comprenez, ils ont la flemme de vous juger individuellement ou de savoir ce que vous avez fait, ils ont une échelle de valeur dans la tête qui correspond à peu près à ça:
S = bons élèves bosseurs, L = élèves soit trop nuls, soit trop paresseux pour aller en S, et ES = élèves trop nuls pour aller ailleurs.

En soi c'est complètement idiot: le bac S est peut-être difficile au niveau maths et sciences, mais en ce qui concerne les langues vivantes et la philo le niveau est souvent très bas. En L, c'est l'inverse, l'épreuve anticipée de maths est une blague mais il faut quand même arriver à s'en sortir avec un coef 7 en philo et de gros coef sur les langues (et souvent on en a 3), le Français, l'histoire... Et en ES, c'est loin d'être facile parce qu'il y a des coef relativement gros à la fois sur les maths, l'histoire, la philo, les langues et bien sur l'économie qui n'est pas si facile que ça. En fait ES c'est presque le BAC le plus complet.

Mais le problème n'est pas là, le problème c'est que la France est un pays où on aime classer les gens à priori selon leur étiquette. Un bon élève, ça fait S, classe prépa, grande école. C'est tout. Toute personne qui a fait autre chose l'a fait parce qu'elle était trop nulle, trop feignasse ou pas assez conformiste (ce qui n'est pas forcément mieux) pour suivre la "voie royale".
Le plus fort c'est que malgré cette pression pour aller en S, on manque toujours de vrais scientifiques (logique, puisque beaucoup vont en S non pas pour le contenu mais pour la réputation). Et on pousse des gens comme moi qui savent pertinemment qu'ils n'ont pas du tout la fibre scientifique à faire un bac S (ce que je n'ai pas fait d'ailleurs).

Enfin, tout ça pour dire qu'ils pourront toujours refondre le système comme ils veulent, ça ne changera rien. C'est exactement comme avec la fac, le vrai problème n'est pas dans les formations elles-mêmes mais dans la perception de ces formations par la société en général. A la limite, changer les étiquettes pourra semer la confusion un moment. Ca me fait penser aux plans pour faire entrer les étudiants de quartiers défavorisés en grandes écoles pour qu'ils puissent "intégrer l'élite": au lieu de se demander s'il est normal que dans notre pays, un petit nombre d'institutions aient un monopole sur les postes de pouvoir, on décide d'aider des gens à passer par ces institutions pour qu'ils aient une chance d'obtenir un poste important...
je me permets un copié collé , je n´arrivais pas à décider où mettre ce commentaire :

Blitz" le fait du prince" herrteufel inaugure également son nouveau ministère en ayant l´occasion de broyer du noir, encore et toujours .

et en plus je corrige un oubli ^^
Quel courage avez-vous Daniel d'écouter Europe 1 ; j'ai tenu environ une minute aux alentour de 6:30.

L'envoyé spécial était au cœur de Gaz... euh au cœur de la banlieue, suivant minute après minute le destin funeste d'une famille qui s'apprêtait à affronter les terroristes preneurs d'otages, entre mère courage et Jean Moulin la France et un pays de héros je vous dit ; vite le prix Albert Londres ou Pulitzer pour la rédaction d'Europe 1.

Et vous subissez cela tous les matins ! J'admire. Faut créer sérieusement un prix de l'abnégation du chroniqueur qui doit affronter de pareils balivernes entre deux pages de pub.
eh ! on n'a parlé de votre 9'15 à l'édition spéciale de canal (sans dire que c'était sur arrêtsurimages, tant pis).
et, en fait, je crois qu'elle a un peu repris vos propos, cher m'sieur schneiderman. A vérifier, non ?
(elle a dit : la grève - sarkozy : 1-0, c'est de vous ça non ?)
Z'auriez pas fait quelques manip' pour améliorer la lisibilité du forum (augmentation de l'interlignage, réduction de la longueur des lignes, augmentation de la police dans l'espace de saisie du texte, voire autres discrets changements) ou bien c'est moi qui ait la berlue ? (mouahah la berlue d'hurlu).

À propos du mépris sarkozien pour le dialogue social, je signale le texte d'André Gunthert sur son blog. Dans un de ses liens, l'on constate en outre que Sarkozy a sans doute trop séché les cours de français, tant son discours est truffée d'erreurs grossières.
"Sarkozy n'a pas fait de bac S" m'étais-je dis juste après avoir entendu ces propos concernant cette section qui "écraserait les autres". A l'inverse, là, il se plaint sur les débouchés section qu'il a fait lui...
Bah c'est exactement ça; la politique de la petite personne.

Et plutôt que de redonner du prestige aux autres sections, on préfère faire joujoux en refondant entièrement le système éducatif.

Huhu ! Que homme ce Sarkozy !


La tactique "ville moyenne" soulignée dans le billet de Thomas Legrand, pas bien gagnante du reste, et la fureur hors caméra relatée par Ouest-France sont des manifestations patentes du sang-froid indiqué plus haut par le Ministre du budget.
La politique de la petite personne inclut aussi les caprices.

Rachida Dati aussi avait fait quelque chose de similaire en mutant un policier qui avait refusé (par respect du règlement d'ailleurs) de répondre à des consignes qu'elle lui avait donnée en tant que maire. Il a donc été muté dans notre Sibérie locale; le nord pas-de-calais (Cf: Le canard enchaîné ).
Après quelques tunnels de pub glanés ça et là, je suis tombé sur RMC après le passage de [Woert - je ne vérifie pas l'orthographe], homme du budget du groupe des 7 ministres politiques, qui aurait broder sur l'importance pour le pouvoir de "garder son sang froid", l'illustrant d'une analogie avec le pilote de l'avion qui a récemment amerri du côté de New-York. on imagine que le Président serait donc ce pilote (qui voudrait lui disputer ce rôle ?). Passons sur la distribution des autres rôles en ce jour de grève dans ce joli conte : celui à donner aux usagers en peine, aux irresponsables grévistes...

Or donc, le Président resterait à l'Élysée ce jour... Mardi, Thomas Legrand (chroniqueur politique à 7h46 hors jour de grève sur France inter) indiquait récemment, dans un édito relatif au paradoxe d'un président omniprésent mais monologueur et ...tacticien :

[quote=Le mardi 27 janvier, Thomas Legrand sur France Inter]
extrait : [...] "Le Président se livre en fait, depuis plusieurs mois, à un monologue. Jamais confronté directement aux parlementaires, sauf à convoquer ceux de la majorité à l’Elysée pour les sermonner. Jamais confronté directement aux journalistes puisqu’il n’y a pas de conférence de presse ! Même les vœux à la presse, un discours, pas de questions ! C’est un monologue qui en plus est très bien sécurisé ! Ainsi, Nicolas Sarkozy multiplie les déplacements, de préférence dans des villes moyennes. Un haut responsable de la majorité nous confiait que le Président avait théorisé, devant lui, cette stratégie de l’évitement des grandes villes pour ne pas susciter de manifestations. Il n’est pas non plus allé en banlieue depuis son élection (sauf une fois rapidement à Meaux chez Jean-François Copé). Ce monologue sécurisé à outrance, pourtant fait de discours énergiques et volontaires, toujours avec le ton de celui qui répond à une attaque, reste un monologue. Il suffit juste de regarder nos voisins pour se rendre compte de la situation du débat politique en France." [...]
Édito du mardi 27 janvier dispo dans les archives de : http://www.radiofrance.fr/franceinter/chro/edito/

À ce propos, on pouvait lire hier sur le Monde.fr

[quote=LEMONDE.FR avec AFP]
Un préfet muté après la visite chahutée de Sarkozy à Saint Lô - Mis à jour le 28.01.09 à 20h14
extrait : Six mois après sa nomination en juillet 2008, le préfet de la Manche Jean Charbonniaud a déjà été muté, indique mercredi 28 janvier le compte-rendu du conseil des ministres. Une "mise au placard" qui était dans l'air depuis la visite très chahutée de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô le 12 janvier.
plus loin : "Le chef de l'Etat avait annoncé ne pas vouloir être dérangé par les manifestants : des chaussures et autres projectiles avaient volé au passage du cortège présidentiel. "Furieux, le Président avait marqué à plusieurs reprises son énervement hors caméra", rappelle Ouest France , qui propose un diaporama de cette visite sur son site internet."
in http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/01/28/un-prefet-mute-apres-la-visite-chahutee-de-sarkozy-a-saint-lo_1147826_0.html


La tactique "ville moyenne" soulignée dans le billet de Thomas Legrand, pas bien gagnante du reste, et la fureur hors caméra relatée par Ouest-France sont des manifestations patentes du sang-froid indiqué plus haut par le Ministre du budget.

Pour finir, ayons une pensée émue pour le préfet qui déclarait à son entrée en fonction :

[quote=Ouest France, le 17 juillet]Manche : Jean Charbonniaud, nouveau préfet
Le 17 juillet, 2008 à 17:03
extrait : « J’avais l’envie de revenir en territoriale, indique Jean Charbonniaud. On m’a proposé la Manche et je ne le regrette pas. J’en ai souvent entendu parler avec nostalgie par des préfets qui sont passés par ce département. »


Argh... "La nostalgie n'est plus ce qu'elle était"...
Ils les vivent comment les préfets, ces manifs ? Ils n'ont pas deux-trois revendications à faire valoir ? ;-)
Ce n’est pas la grève qu’il faut faire en France !

C’est la Révolution… Et l’Abolition des Privilèges !

Tenez : êtes-vous en grève à @si ? Que nenni !

Et Pourquoi ? Parce que vous êtes une petite structure fragile… Ce qui ne vous donne pas les mêmes droits que les nantis des sévices publics (ce n’est pas une faute d’orthographe)…

On croit rêver : la France à deux vitesses, les maîtres et les esclaves !

Et on me dit que 67% des Français sont pour cette grève ? Ah ! Le goût d’être pris en otage… Mais qu’ils n’espèrent pas une mobilisation comparable à celle que nous avons connue en faveur d’Ingid Bettencourt : ils devront se sauver tout seuls !

Je vais vous indiquer les services (ou ex-services) publics que je boycotte à causes de leurs grèves :

1) France Inter, que j’ai écouté des années avec bonheur (Tribunal des flagrants délires, Radioscopie, et tant d’autres magnifiques émissions). Leurs grèves à répétition – avec bande sonore lamentable (je déteste la musique à la radio) m’ont conduit à aller écouter les concurrents, curieusement pas en grève… Depuis mon choix est fait, je boycotte, par principe !

2) Air France (privatisé mais totalement accros au comportement de service public)… Je n'ai pas l'intention de rester cloué au sol quand j'ai décidé de voyager, d'autre part je ne dois pas être un client assez intéressant pour ces grands seigneurs : au minimum un voyage au Vietnam par an avec mon épouse, environ 2.000 €. Une broutille pour ces gens-là : j’attend depuis trois ans la carte “Flying Blue” qu’ils m’avaient promise au cours d’un vol (je les ai relancés en vain plusieurs fois) Vietnam Airlines, seule compagnie avec Air France à faire des vols sans escale entre Paris et Saïgon ou Hanoi, nous a immédiatement délivré la carte Golden Lotus et nous a surclassés automatiquement lors de notre dernier vol Paris-Saïgon… Faut-il ajouter que les hôtesses Vietnamiennes sont incroyablement présentes durant ce vol de plus de 12 heures tandis que celles d’Air France ne se montrent qu’en cas d’urgence confirmée et passent tout le vol bien planquées dans leur local, à l’abri des voyageurs qui sont à l’évidence des casse-pieds à leurs yeux !

Une grève c’est bien, mais pour faire quoi, avec quel projet ?

Pour installer encore un peu plus de fonctionnaires ? Au secours !

***
On peut aussi appeler ça "sentir le sens du vent", "faire la girouette". Excusez-moi, mais une fois que le peuple à fait tout le travail hors les micros des médias, c'est facile pour ces derniers de récupérer la chose.
Forcément que l'Hyper n'aime pas la filière ES, c'est celle qui permet de critiquer un discours politique avec force et arguments!

D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que ce gouvernement en a après les sciences humaines, qui poussent à la réflexion.

Je suis fier de mon bac ES qui me permet de parfaitement suivre et comprendre le débat économique, souvent assez simpliste et manquant de cohérence.
Les titres chocs du Figaro: «Une journée de grève coûte 300 à 400 millions d'euros»; «Le PS veut mettre la main sur le mouvement»; «Les syndicats déjà divisés».


ah ! en voilà un vrai journal de droite !
jeudi noir, galère otage......ça devient grotesque au regard de certaines situations de vraies galères et de vrais otages! au regard des milliars spéculés par les banquiers 3 milliards de benef pour la BNP ça vaut bien un jeudi noir. cadre b de la fonction publique territoriale 35 ans de carrières bosser le week-end les jours féries pendant 20 ans 1800 euros de salaire de base. alors je suis en grève pour les usagers du service public et puis aussi pour ceux qui ne peuvent pas faire grève moi ça va me couter une journée de salaire.le PDG de la BNP il fait pas grève il a pas besoin lui.
Quel contraste avec le traitement réservé hier soir, veille de la grêve, par les journaux télévisés! Y compris celui de France 2.On a eu droit aux mêmes micro trottoirs des français gênés par les grêves et aux mêmes commentaires que lorsqu'on a ,par exemple, une grêve d'une poignée de conducteurs SNCF qui paralyse des millions de français. La palme revenant à LCI ou le ton était quasiment guerrier. Or, cette journée de grêve et de protestation est plébiscitée par 70% des français, ce qui n'a rien de comparable.L'immense majorité des français est partie prenante de cette journée, Je pensais que le ton des commentaires n'aurait pas encore en arrière plan l'idée sous jacente du "on est encore pénalisé par les grêvistes", le "on"" étant bien sûr supposé être l'immense majorité des "bons" français. Je m'interroge : amalgame voulu ou fonctionnement routinier des jounalistes ?
Grosse journée en perspective.
La manif ne risque rien de toute façon, elle risque pas de se faire réprimer, puisque qu'"on ne l'apercevra pas "!
J'aimerais bien qu'on me fasse un petit point sur les phrases de NS prononcés à 4 jours d'intervalle : "j'en tiens pas compte" (remarquez la subtilité du style de notre cher président) et "j'en tiens compte" : quel contexte ? comment a-t-il pu dire "j'en tiens pas compte" ? Je voudrais juste retrouver la phrase en contexte, et à votre avis pourquoi il l'a dit. Je trouve ça étrange : qui cherche-t-il à flatter ?
Le mépris, ça finit toujours par revenir en boomerang un jour. Notre Sarko national commence-t-il à récolter son attitude vis à vis de la presse et des médias ?
Pour le moment on reste dans le "spectacle" : toujours pas d'analyse sur ce que font vraiment les fameuses réformes, sur comment certaines débarquent sans concertation aucune (le service minimum dans les écoles, les maires ont-il été consultés sur la faisabilité ?), la suppression des juges d'instruction, des postes d'enseignants, ce qui se passe à la poste, dans les hopitaux, dans les transports, bref : quand passera-t-on a à l'âge adulte dans nos grand médias pour faire de l'analyse et non se contenter de se rebiffer par quelques piques ?
Il y en a du chemin à parcourir pour retrouver la confiance en nos "grands" journalistes !

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