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Le Figaro publie une pub d'Orban que la presse belge refuse

Dans les pages de plusieurs quotidiens européens a surgi un publi-communiqué signé de la main de Viktor Orban dans lequel le Premier ministre hongrois fait "sept propositions pour l'avenir de l'Europe". Des médias belges ont refusé la publication et s'en sont expliqués. Le Figaro l'a publiée, créant des tensions au sein de la rédaction. Contexte : une loi homophobe, entrée en vigueur ce mercredi.

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L'europe a un fort potentiel de sympathie pour elle en défendant les minorités , mais je ne peux m'empêcher de trouver cette situation cocasse .Les Hongrois veulent bien faire des affaires avec les PD je suis sur mais pas de pub pour eux , c'est con hein? très con! J'avais un pote qui disait faut jamais se faire enculer parce qu'on risque d'aimer ça ...

Merci pour cet article.

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ASI ne livre (en principe) qu'une critique des médias. Ici, c'est la confusion possible entre journalisme et publicité qui est pointée du doigt. 


Après, oui, les électeurs Hongrois ont fait le choix d'Orban et ont confirmé ce choix tout à fait démocratiquement. Que ce choix nous agrée ou pas, il faut le respecter. Ce qui n'empêche nullement d'affubler Orban du qualificatif d'autocrate puisque in fine c'est quand même son mode de fonctionnement préféré (mais c'est la même chose ici).


Quant aux "propositions", elles ressemblent plus à des vœux pieux du genre "yaka-faukon" qu'à un réel programme politique. Le but évident étant d'offrir une diversion (un divertissement ?) pour moins entendre parler de ses lois homophobes.

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vous n' etes pas obligé d 'etre abonné à ASI...... Et il est normal de noyer  le poisson gay dans un  drapeau  bleu marine ....

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Seb, le terme "autocrate" n'est pas forcément très bien choisi pour qualifier Orban. Néanmoins, il est tout à fait possible de reconnaitre qu'un homme ou un gouvernement possède la "légitimité des urnes" tout en le considérant comme une menace pour la démocratie. Il y a d'ailleurs dans l'histoire de nombreux exemples qui devraient vous conduire à une certaine prudence sur cette question. C'est un vieux problème de philosophie politique lié au fait que parfois certaines caractéristiques essentielles de la démocratie peuvent se trouver en contradiction les unes avec les autres : ici, par exemple, le principe majoritaire (la légitimité des urnes) se heurte à un certain nombre d'autres principes (libertés individuelles, égalité entre citoyens, respect des minorités, séparation des pouvoirs) qu'on peut considérer comme essentiels au bon fonctionnement d'une démocratie. Vous semblez plutôt pencher vers la conception majoritaire (voire plébiscitaire) de la démocratie: pour vous, à partir du moment où un parti a gagné les élections, il peut faire ce qu'il veut, c'est la "liberté" de cette majorité (même relative, avec 45% des voix et 60% de participation) qu'on ne saurait "brimer" (ce que veut faire la Commission) sans porter atteinte à la démocratie. Je penche nettement pour une autre conception, qui s'est développée parallèlement depuis le XIXe, et qui consiste, tout en reconnaissant le droit à gouverner de la majorité, à placer des gardes-fous au principe majoritaire en érigeant un certain nombre de principes fondamentaux (souvent gravés dans le marbre d'une constitution) qu'on peut considérer comme vitaux aussi bien pour la survie des minorités (qui pourraient facilement être discriminées par le groupe dit "majoritaire") que pour celle du système démocratique lui-même, car après tout, si un homme ou un parti peut faire tout ce qu'il veut à partir du moment où il est élu, il peut aussi bien interdire l'opposition, concentrer tous les pouvoirs et donc empêcher tout simplement que la démocratie perdure. D'où le compromis qui s'est mis en place dans les démocraties "occidentales": à partir du moment ou elle respecte ces principes de base, la majorité ou le gouvernement qui la représente peut ensuite mener les politiques qu'il souhaite. Bien sûr, des frictions et des tensions demeurent; car une fois au pouvoir, il est toujours possible qu'une majorité ait la tentation de rogner sur certains de ces principes fondamentaux (et c'est là que les cours constitutionnelles interviennent). Dans le cas qui nous occupe, Orban les a largement remis en cause, d'où la question sur la nature de son régime (démocratie "illibérale"? régime "hybride"? "dérive autoritaire"? les avis divergent sur la bonne manière de le définir, mais l'idée reste bien celle d'une menace pour la démocratie au sens le plus complet).

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Dommage qu'il ne soit pas fait mention du tour de passe passe que fait Orban, dénoncé dans le "Canard" du 30 juin. Il profite du ram dam fait par ces histoires de "moeurs" pour transférer des biens publics vers des "fondations" privées contrôlées par son parti, créant ainsi une oligarchie et un état dans l'état. Autant que j'ai pu voir, seul le Canard fait mention de ce vol de biens publics opérés dans l'opacité la plus complète de lois passées en même temps que la fameuse qui fait tant de vagues. Orban est bien un autocrate doublé d'un oligarque. L'art d'enfumer! A long terme il sera facile de revenir sur les lois touchant la sexualité mais les biens publics, eux, seront définitivement perdus.

Oui ca c'est le vrai scandale d'Orban, mais c'est pas nouveau depuis qu'il est au pouvoir il enrichit ses petits copains en leur octroyant des marchés publiques.

Bizarrement, ça, ça ne choque pas l'Union Européenne...

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L'argent n'a pas d'odeur et les médias conservateurs se droitisent à vitesse grand v.

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