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Le 17 septembre 2008, le Financial Times a-t-il trahi le journalisme ?

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Ainsi donc, seuls les plus initiés et praticiens du jeu financier avaient accès au spectacle de visu. Même les simples lecteurs du Financial Times, caractéristique qui quand on y pense, constitue déjà un sacré filtre social, n'avaient pas le loisir d(...)

" Le résultat de cette crise financière, c'est que les puissants fonds sont devenus des puits sans fond ".


( et l'Etat les a refinancés avec " nos sous " , pour qu'ils puissent recommencer , et les journalistes " économiques " applaudissent )

(...)

Bref, il a avant tout protégé sa classe.

Derniers commentaires

il a tout de même privé ses lecteurs de faire comme lui et les traders (pour protéger sa fortune?). C'est pas très éthique. 

Pour tout dire j'ai survolé la chronique de Daniel Schneidermann parce que je ne comprends rien aux choses de la finance (entre autres) et surtout parce que la crise financière (dont je ne comprends pas aussi les ressorts) me paraît dans la nature même du capitalisme.


Il paraîtrait qu'il y a un capitalisme à visage humain mais pour l'instant je ne connais de ce capitalisme que sa bestialité en temps de crise et une flexibilité douceâtre quand les contingences l'obligent à mendier l'aide de ceux qu'il met en esclavage (un esclavage confortable et consenti).


Aussi qu'importe que ce monsieur du FT n'ait pas averti ses lecteurs, ce sont les règles du Grand Monopoly


Petite info : l'ouragan qui va atteindre la côte Est des USA va être "extrêmement humide" ("tremendously wet") si on en croit le zinzin qui siège à la Maison Blanche. Les gens de Caroline, de Georgie, de Virginie etc... ne pourront pas se plaindre de ne pas avoir été avertis comme les lecteurs du FT en 2008 : ils vont être extrêmement mouillés.




il se fait mousser gentillement ....... photo ou pas ça n'aurait rien changé. 

Par contre si on avait un doute sur le fait que c'est un égocentrique un peu lâche c'est maintenant confirmé. 






Ainsi donc, seuls les plus initiés et praticiens du jeu financier avaient accès au spectacle de visu. Même les simples lecteurs du Financial Times, caractéristique qui quand on y pense, constitue déjà un sacré filtre social, n'avaient pas le loisir de se confronter à l'image de la panique collective des puissants.

Et le plus révélateur, au fond, c'est que la démarche d'occulter cette image procède de la même logique que la démarche d'aller au guichet de banque ce jour là au premier chef : il s'agit de sauver ses avoirs.

Oui, vraiment, c'est viscéralement du journalisme de classe. La question des états d'âme personnelles de ce monsieur parait bien secondaire une fois ce constat fait...


" Le résultat de cette crise financière, c'est que les puissants fonds sont devenus des puits sans fond ".


( et l'Etat les a refinancés avec " nos sous " , pour qu'ils puissent recommencer , et les journalistes " économiques " applaudissent )

La finance, ce phénomène incroyable où une simple photo pourrait causer un effondrement économique mondial.

Donc si j'ai bien suivi il a ça sur la conscience mais en même temps il le referait pour le bien commun. Ca ressemble plus à un coup de pub qu'à un mea culpa, du coup pourquoi lui faire l'honneur de parler de lui ?

Bref, il a avant tout protégé sa classe.

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