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Commentaires

L'Amérique ? Et alors ?

Une moquette rouge vif

Derniers commentaires

En tout cas ,si Obama est élu , j'en ferai mon président , car pour l'instant je n'en ai pas.
Tout les citoyens d'empire parle du salon de l'empereur, c'est un réflexe plutôt normal je trouve. Qu'on le veuille ou non, nous sommes tous citoyens de cet empire militaire, bancaire, financier, commercial et culturel. Alors on parle de la moquette des futurs empereurs...

Imaginons que je vive sous la domination plus ou moins féroce d'un Daniel Schneiderman, que mon travail dépende de lui, mon niveau de vie, mon pouvoir d'achat, mon prix du pétrole... Alors je commenterais en effet chacun de ses faits et gestes avec la plus grande attention. Même sa manière de s'habiller, ou la monture de ses lunettes, voire même ses articles!!

Enfin bref, fermons la parenthèse, je suis très loin de sentir une indifférence naissante générale, vis à vis des USA. Ouvrons simplement la télé ou la radio pour s'en convaincre. Avant l'indifférence, il nous faudrait l'indépendance. Et elle passe, à mes yeux, par l'Europe.

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Unanimité.....
...sur la prestation de B. Obama:Ici toutes les chaines(CBS,NBC,ABC,CNN,My9News,WB11 et meme FOX5 News) reconnaissent que la prestation de B. Obama a été meilleure que celle de McCain(celui-ci a meme été jugé condescendant envers son opponent).
Dan Bartlett(ancienne éminence grise avec Karl Rove et porte parole de George Bush dans le 1er mandat) reconnaissait hier que" sauf coup du sort de derniere minute,l'affaire est pliée pour McCain/Palin et il en donne les raisons.(Source NBC,l'interview est encore disponible sur le site).
Sans vendre la peau de McCain avant le l'election day,pour ceux qui sont ou qui seront à New York le 4 Novembre,Rendez-vous à Time Square(Manhattan)....
Bien à vous......
Les américains ont un truc qui s'appelle la résilience

extrait:
"Resilience has historically been one of the United States' great national strengths. It was the quality that helped tame a raw continent and then allowed the country to cope with the extraordinary challenges that occasionally placed the American experiment in peril. From the early settlements in Virginia and Massachusetts to the westward expansion, Americans willingly ventured into the wild to build better lives. During the epic struggles of the American Revolution, the American Civil War, and the two world wars; occasional economic downturns and the Great Depression; and the periodic scourges of earthquakes, epidemics, floods, and hurricanes, Americans have drawn strength from adversity. Each generation bequeathed to the next a sense of confidence and optimism about the future."
...et par extension l'endoctrinement aveugle basé sur du vent.
@ Production Code

Résilience (n. f.) : concept à deux balles popularisé en France par le psychiatre mondain Boris Cyrulnik. Plus ou moins synonyme de « sursaut vital », avec en plus un zeste d' « Aide-toi et le Ciel t'aidera » version Jean de La Fontaine. Bien commode (jusqu'à tout récemment) pour signifier élégamment aux représentants des classes moyennes et populaires (ceux qui sont assez nuls pour n'avoir ni carnet d'adresses ni compte en Suisse et n'être pas « fils/fille de ») l'obligation où ils sont de se démerder tout seuls ou de crever la gueule ouverte. Permettait de briller à peu de frais en société en « tonnant contre » (ô Flaubert !) chômeurs, RMistes, SDF et autres « assistés ».

La tartine que vous avez copiée/collée provient du site de la revue Foreign Affairs, qui propage les vues du Council on Foreign Relations (= Comité des Relations extérieures) américain. Laissons de côté les théories conspirationnistes qui n'ont pas d'intérêt autre qu'anecdotique. Cependant, cet influent think tank américain mérite que l'on reproduise ici le début de la notice que lui consacre Wikipédia :

« Le CFR publie le magazine Foreign Affairs et propose des résolutions (de type politique, militaire ou autre) au gouvernement américain. Il exerce une influence certaine sur le rôle que jouent les États-Unis sur la scène internationale. Il siège à New York, et possède des bureaux à Washington DC.
Aussi, étant donné son influence, son opacité et sa discrétion dans les médias, et bien qu'il soit aujourd'hui quelque peu relayé par le
think tank néoconservateur PNAC [Project for an American New Century, agressivement néo-conservateur], certains voient en lui le véritable organe décisionnel de la politique étrangère des États-Unis, et de fait, au vu de la puissance américaine dans le monde, l'un des plus importants lobbies au monde. À noter que bon nombre de membres du CFR sont également des Bilderbergers, tandis que d'autres sont membres de la Commission Trilatérale, autant de groupes régissant l'économie et la géopolitique mondial. »

La tartine en anglais que vous nous proposez contient tous les ingrédients obligés de la vision épico-héroïque que les Américains ont de leur (très jeune) histoire : « Historiquement, la résilience a été l'une des grandes forces de la nation américaine. C'est la qualité qui aida à dompter un continent non-civilisé (tame a raw continent) [c'est-à-dire à en exterminer quasiment les précédents occupants, à savoir les Indiens] et permit alors au pays de faire face aux incroyables défis qui de temps à autre menacèrent la jeune nation américaine. » Etc., etc., ad nauseam.

Le texte fait allègrement l'impasse sur le fait que la puissance américaine s'édifia en partie grâce à l'esclavage des Noirs et, en partie aussi, grâce à une politique trangère résolument prédatrice (citons entre autres exemples la guerre américano-espagnole de 1898, qui permit aux USA d'attirer dans leur orbite Cuba, jusqu'alors colonie espagnole).

Que les USA se considèrent comme une nation d'exception, choisie et bénie par Dieu lui-même (« In God we trust ») et donc tout « naturellement » appelée à exercer la domination mondiale, il y a longtemps que ça n'est plus un secret pour personne.

Le problème, c'est que la fin de l'empire américain, annoncée depuis quelques années (par Emmanuel Todd, par exemple), est en train de commencer sous nos yeux. Car enfin, on dira ce qu'on voudra, mais je trouve que pour l'instant les banques américaines n'ont pas montré le plus petit début de cette fameuse « résilience » ! Au contraire, elles se sont comportées en parfaites assistées, voire même en parasites du système économique.

Il sera donc passionnant de voir comment les Américains vont réagir, maintenant que leur miroir, leur beau miroir, ne leur renvoie plus l'image victorieuse qui leur faisait tant plaisir. Le prochain président des USA aura la tâche ardue de « vendre » aux Américains l'idée de leur déclin en tant que superpuissance. Espérons que ce sera Obama. Si c'est McCain, j'ai vraiment la trouille de ce que sa crispation sénile sur un passé révolu pourrait produire comme conséquences, au niveau international.

P.-S.
Il y a dans le monde une autre nation qui se considère comme étant à part. C'est la Chine (« l'Empire du Milieu »), qui à sa manière fait montre d'une sacrée capacité de « résilience ». Mais la Chine, ça fait plus de trois mille ans qu'elle existe. Les USA (nés en 1776) comptent en années, la Chine compte en siècles…
+ 1
j´aime beaucoup
c'est sur, les clichés à gogo, les raccourcis réducteurs, les amalgames faciles tout ça pour dénigrer les Etats-Unis....balthaz il boit du p'tit lait....moi ce que j'aime aux Etat-Unis, entre autre, c'est le côté melting-pot....quand j'habitais la-bas par exemple mon "landlord" était Iranien, mes collègues de bureau étaient Indiens ou Chinois ou je ne sais quelle autre nationalité parmi des dizaines...la résilience ça vient peut-être de là: du fait que c'est une nation d'immigrants....quand aux Chinois de Chine je leur souhaite sincèrement que leur forme de résilience se manifeste par des actions visant à les débarrasser de leur régime actuel.
c'est sur, les clichés à gogo, les raccourcis réducteurs, les amalgames faciles tout ça pour dénigrer les Etats-Unis....balthaz il boit du p'tit lait....

eh beh, sympa l´image que vous avez de moi.

votre commentaire tombe à côté du message antérieur. Et vous n´avez pas que je sache le monopole-de-celui-qui-est-allé-là-bas-pour-travailler-avec-des-gens-de-plein-d´ origines.

vous parlez d´Indiens. Lesquels ? Les survivants qu´on oublie d´inviter au thanksgiving ou des indiens d´Inde ?
balthaz,

parceque je vous trouve plutôt sympa je suis désolé (sincèrement) si je vous ai fait de la peine ....mais admettez que quand on tape sur les US vous êtes souvent là et c'est souvent les mêmes clichés qui ressortent...

Je ne prétends pas avoir le monopole de quoi que ce soit. Je voulais juste illustrer le fait que quand on critique "les américains", on s'en prend à une population de gens très différents les uns des autres et qui ont peut être comme principal point commun le fait d'avoir émigré depuis pas très longtemps.

Peace!
.mais admettez que quand on tape sur les US vous êtes souvent là et c'est souvent les mêmes clichés qui ressortent...

ah bon ?? j´espère bien pourtant éviter les clichés ))
je suis juste un ptit peu américonophobe moyen comme la plupart des français. les américains sont ceux que nous adorons détester . et nous ne sommes trahis que par nos amis , non ?
@ Production Code (15: 35 le 09/10/2008)

« Moi ce que j'aime aux États-Unis, entre autres, c'est le côté melting pot. »

C'est un sentiment qui vous honore. Mais il n'est vraiment pas nécessaire d'aller aux USA pour éprouver l'effet melting pot. Je n'ai jamais encore mis le pied aux States et j'habite Paris, tout bêtement. Ça ne m'empêche pas d'y avoir beaucoup d'amis étrangers. Voire même, pour certains d'entre eux, américains… :-)
et donc vous avez des amis américains...what a fuckin' relief!!! ;-)

"Mais il n'est vraiment pas nécessaire d'aller aux USA pour éprouver l'effet melting pot. Je n'ai jamais encore mis le pied aux States et j'habite Paris, tout bêtement. Ça ne m'empêche pas d'y avoir beaucoup d'amis étrangers."

C'est un peu comme je vous disais qu'aux US ils ont un candidat, en passe d'être élu président, qui est issu d'une minorité discriminée depuis des siècles et que vous me répondiez "oui mais en France on a Sarkozy dont la famille est issue de l'immigration...."

heureusement qu'en France on peut ressentir cet "effet melting pot" dans certains endroits, certaines grandes villes, surtout à Paris. Mais ça n'a rien à voir avec un pays jeune (relativement aux pays européens) construit sur l'immigration...un pays qui par exemple compteras 30% d' "hispanics" d'ici à 2050.

je reviens sur certains points de votre précedent post:

"Que les USA se considèrent comme une nation d'exception, choisie et bénie par Dieu lui-même (« In God we trust ») et donc tout « naturellement » appelée à exercer la domination mondiale, il y a longtemps que ça n'est plus un secret pour personne. "

voilà un exemple typique d'amalgame que je critiquais. Parceque justement cette vision des Etats-Unis, "The shining city upon a hill", c'est McCain qui s'en réclame, McCain qui est en train de perdre (God willing).....et en passant, sur les américains et la religion, ça n'est pas aussi simple que ça: par exemple il y a un ou deux ans plusieurs livres "anti-religion" (comme celui de Christopher Hitchens "God is not Great: how religion poisons everything") sont sortis qui ont eu un succès immense aux US. Et aussi, les Etats-Unis ont un rapport différent avec la laïcité c'est vrai ("in god we trust" un peu partout), mais c'est aussi le seul pays, je crois, ou la séparation de l'église et de l'état est inscrite dans la constitution depuis le début.

"Le problème, c'est que la fin de l'empire américain, annoncée depuis quelques années (par Emmanuel Todd, par exemple), est en train de commencer sous nos yeux. Car enfin, on dira ce qu'on voudra, mais je trouve que pour l'instant les banques américaines n'ont pas montré le plus petit début de cette fameuse « résilience » ! Au contraire, elles se sont comportées en parfaites assistées, voire même en parasites du système économique."

oui mais le problème c'est que les banques américaines ne peuvent pas être assimilées au peuple américain qui est de manière très véhémente et quasi unanimement opposé à ce "bailout". Et il va peut-être falloir attendre encore un peu avant que vous et des gens comme E. Todd puissiez vous délecter du spectacle du déclin des Etats-Unis.....déclin qui arrivera sûrement un jour, à mon avis quand ce pays cessera de faire rêver les millions de gens qui veulent aujourd'hui aller y vivre.
Production Code, vous dites que le probleme aux Etats Unis ne sont pas les américains en général mais leur classe dirigeante. Alors pourquoi ont-ils élu par 2 fois un "moron" (bon la premiere fois on peut les excuser, ils savaient pas, mais la deuxieme ?).
Le probleme est donc qu'il y a une majorité de gens qui croient en la dominance des EU sur le reste du monde, qui veulent une économie basée sur moins d'impots et plus de profits pour les plus riches, qui ont une vision bigote de la société (a la "Sarah Palin"). S'il n'y avait pas autant de gens avec ces idées, pourquoi votent-ils toujours pour ce genre de politique aux états-Unis? La-bas, etre "liberal" (qui est exactement le contraire du sens francais car il veut dire gauchiste), c'est une insulte !
C'est un peu dommage a dire mais on a le gouvernement qu'on mérite (et oui, en France ils ont Sarko mais je crois savoir qu'ils sont nombreux á s'en mordre les doigts maintenant)...
"Production Code, vous dites que le probleme aux Etats Unis ne sont pas les américains en général mais leur classe dirigeante. Alors pourquoi ont-ils élu par 2 fois un "moron" (bon la premiere fois on peut les excuser, ils savaient pas, mais la deuxieme ?). "

en fait ils ne l'ont pas élu 2 fois: la première fois ce sont les potes de daddy Bush qui siègent à la cour suprème qui ont élu GW Bush. Les "reccounts" ont prouvé ensuite que c'est Al Gore qui avait gagné en Floride et aurait du être élu. En 2004 non plus ça n'était pas aussi simple: il y avait de serieux soupçons de fraude en Ohio, l'état décisif cette fois là....
@ Production Code

Vous êtes très drôle quand vous montez sur (ce que vous croyez être) vos grands chevaux… :-))

Heureusement non, les USA ne sont pas un monolithe. C'est aussi le pays de Norman Mailer, Susan Sontag ou Thomas Pynchon, pour ne parler que de ces trois-là (pris au hasard).

Il n'empêche que depuis les années Reagan (et avec tout au plus un léger creux lors des années Clinton), ce pays, c'est-à-dire SES DIRIGEANTS ET CEUX QUI LES ÉLISENT (ça fait quand même un paquet de monde) considère que ce qui est bon pour les USA est bon aussi pour le reste de la planète…

Du reste, même chez les démocrates, tout n'est pas rose. Apparemment, un bon tiers des électeurs démocrates sont encore réticents à l'égard d'Obama parce que, comment dire… il n'est pas… BLANC !

Vous qui croyez si fort au « rêve américain » (qui, bien souvent, suppose un véritable cauchemar pour de nombreux pays étrangers), lisez donc cette interview de Paul Krugman, le columnist le plus en vue du NYTimes, qui vient de recevoir le Nobel 2008 d'économie. Cette lecture, croyez-moi, c'est bon pour ce que vous avez.

Extrait :

Q. Les Américains peuvent-ils compter sur une forte mobilité sociale pour combattre les inégalités?

R. Non. Il y a des individus qui arrivent à grimper l'échelle sociale, mais pas autant que nous nous plaisons à l'imaginer. Les histoires de personnes sorties de la pauvreté et devenues riches sont très très rares. Il n'y a que 3 % des gens issus des 20 % les plus pauvres qui finissent leur vie parmi les 20 % les plus riches. Les Etats-Unis semblent même, dans la mesure où l'on peut mesurer ces choses, afficher le plus faible degré de mobilité sociale parmi les pays avancés.

Q. Le rêve américain est donc mort?

R. Non. De toute façon, la réalité n'a jamais été à la hauteur de ce que le rêve américain laissait espérer. Mais nous commençons à nous réveiller !
"Vous êtes très drôle quand vous montez sur (ce que vous croyez être) vos grands chevaux… :-))"

j'avais pas l'impression de monter sur me grands chevaux.....mais bon, pourquoi pas....

"Heureusement non, les USA ne sont pas un monolithe. C'est aussi le pays de Norman Mailer, Susan Sontag ou Thomas Pynchon, pour ne parler que de ces trois-là (pris au hasard)."

ben heureusement que je suis là pour vous amener à dire des choses comme ça!! ;-)

"Il n'empêche que depuis les années Reagan (et avec tout au plus un léger creux lors des années Clinton), ce pays, c'est-à-dire SES DIRIGEANTS ET CEUX QUI LES ÉLISENT (ça fait quand même un paquet de monde) considère que ce qui est bon pour les USA est bon aussi pour le reste de la planète…"

Si vous voulez dire par là que l'américain de base ou plutôt le supporter de Bush de base est impérialiste dans l'âme, je crois que vous vous trompez. Je crois que la tradition du parti républicain est plutôt d'être isolationiste. Par exemple quand il avait fait campagne en 2000 Bush avait promi que les Etats-Unis ne feraient pas de "nation building" (c.a.d on ne va pas faire exactement ce qu'ils sont allé faire ensuite en Iraq)

"Du reste, même chez les démocrates, tout n'est pas rose. Apparemment, un bon tiers des électeurs démocrates sont encore réticents à l'égard d'Obama parce que, comment dire… il n'est pas… BLANC !"

tout n'est pas rose c'est évident mais il y a des raisons d'éspérer. Lisez par exemple cet article du NYTimes d'hier Quiet Political Shifts as More Blacks Are Elected

extrait:

"And next month, Mrs. Levesque is expected to win re-election to her seat in the New Hampshire House of Representatives, where she represents one of the whitest districts in one of the whitest states in the nation. She is part of a new generation of black elected officials who are wooing white voters and winning local elections in predominantly white districts across the country. "

"Vous qui croyez si fort au « rêve américain » (qui, bien souvent, suppose un véritable cauchemar pour de nombreux pays étrangers), lisez donc cette interview de Paul Krugman, le columnist le plus en vue du NYTimes, qui vient de recevoir le Nobel 2008 d'économie. Cette lecture, croyez-moi, c'est bon pour ce que vous avez."

Je n'ai pas dit que je croyais au "rêve américain", je n'ai pas parlé du "rêve américain" et je ne sais même pas ce qu'on met derrière cette notion (est-ce que c'est devenir millionaire, ou l'ascension sociale en général ou encore juste pouvoir vivre tranquille dans un petite maison dans une petite ville....) . Ce que j'ai dit c'est que ce pays fait rêver beaucoup de gens qui veulent y émigrer (pour toutes sortes de raison qui peuvent inclure ne pas crêver de faim ou croupir en prison et qui n'ont potentiellement rien à voir avec ce fameux "rêve américain") et c'est ce qui, à mon avis, en fait la richesse. Ce n'est pas de ma faute si des gens veulent émigrer aux Etats-Unis, peut-être devriez-vous les faire lire P. Krugman pour les dissuader....;-)

@ Production Code

Du reste, même chez les démocrates, tout n'est pas rose. Apparemment, un bon tiers des électeurs démocrates sont encore réticents à l'égard d'Obama parce que, comment dire… il n'est pas… BLANC !



Vous croyez qu'on ferait tellement mieux? Personnellement j'en doute... A mon avis, un Noir ou un Arabe aurait du mal à se faire élire en France.
[quote=DS]A propos de quel autre pays, l'appareil médiatique se sentirait-il obligé de nous préciser la couleur de la moquette de la salle accueillant un débat présidentiel ?
"L'appareil mediatique" avait deja montre des signes de debilite legere en consacrant des pages et des pages sur le debat Royal/Sarkozy. Le Monde a consacrer un article entier a la preparation du plateau du debat Royal-Sarkozy. Que le Figaro y avait consacrer un dossier entier. Sur combien qu'il etait beau, que la table etait brillante, que le fond profond, qu'Arlette Chabot elle est moche ?

Je ne sais pas si vous avez regarde le debat hier soir, mais vous auriez du voir quelques differences entre Obama et McCain en matiere de politique etrangere. Ce n'est pas comme si les relations internationales mondiales dependaient des USA non plus. Ah, tiens, si. On est averti au moins. On sait que McCain n'en a rien a cirer de l'ONU, que Vladimir Putin est un agent du KGB ( les futures reunions a l'OTAN et a la MAison Blanche sera joyeuses), il a ressorti la Coree du Nord aussi, comme si c'etait encore un facteur quelconque. Sans oublier de citer Petraeus toutes les 3 minutes. McCain/Petraeus '08. Continuons comme ca en Irak. Vivement le 4 novembre, qu'on ne le voit plus.
Vous allez un peu vite en besogne en enterrant prématurément les E.U: Le cadadre bouge encore ! Conclure de la crise actuelle que nous entrons inéxorablement dans un monde multipolaire relève de la lecture dans les boules de cristal. A moins que ce soit prendre vos désirs pour des réalités ? Même si cela devait être le sens de l'histoire, le processus risque de prendre pas mal de temps et occsionner des tumultes sur toutes les scènes ( économique, politique, diplomatique, militaire, culturelles ). Et pendant ce temps, les E.U resteront sous les feux des projecteurs que vous le vouliez ou non.
Je pense qu'il faut être gentils avec McCain et cie, et aussi avec nos libéraux français...

Imaginez le monde qui s'écroulent sous vos pieds... L'hebdo Marianne relève la semaine dernière une phrase d'un éditorialiste du Figaro du genre : "on parle de nationaliser les banques, c'est dire si les valeurs morales s'effondrent"

Et oui, depuis 15 jours, le discours libéral, c'est "nationalisons les banques". Le discours de gauche, c'est "qu'ils crevent la gueule ouverte s'ils ont joué et perdu"

Quel délice de voir ce retournement historique... Mais pauvres libéraux, qui s'aperçoivent que la Sainte Vierge de l'autorégulation n'était qu'une hallucination collective, et qui n'ont aucun schéma mental pour penser la crise ni sa solution... J'aimerais pas être à leur place !
Quelle importance, les USA ?
Oui ! Le monde unipolaire, le rêve américain d'un monde américain est en train de s'écrouler. Et soudain les USA, embourbés dans leurs guerres stupides et meurtrières, et dont la puissance financière sans mesure était en fait un leurre, ont beaucoup moins d'importance. Même leur cinéma n'invente plus grand chose.
Il semble que nous assistions à la déconfiture de l'Amérique.
Voire. Parce qu'après la crise de 29, qui était une crise américaine, le monde occidental était 16 ans plus tard dominé par les USA. Alors rien n'est écrit.

Mais justement... Nous avons raté la chute du bloc soviétique. Les petites lumières qui s'agitaient au pied du mur de Berlin, ces foules de Berlinois qui se pressaient pour escalader ce bloc minéral qui avait séparé deux mondes pendant presque 30 ans, ça ne vous rappelle pas que nous n'y comprenions rien ?
Ce vieux bloc soviétique. Nous avions grandi avec lui. Il nous avait structurés politiquement.
Et un soir de novembre 1989, nous nous sommes rendus compte qu'il était mort. Pour nous, c'était une mort subite, mais en réalité, il avait agonisé pendant des années. La Glasnost, la Perestroïka, la fuite des Allemands de l'Est par la Tchécoslovaquie, auraient dû nous alerter. Mais niet. Il a fallu une émission d'Arrêt sur Images pour nous expliquer cela a posteriori, bien longtemps après, et encore, juste les circonstances de la chute du mur lui-même.

Alors, la chute de l'empire américain, je veux voir. Lémédias ne m'en diront rien. Mais après tout, si d'autres ont choisi de me faire vivre dans la société du spectacle, alors je peux avoir la satisfaction de voir cela.
Lémédias ne m'en disent rien, mais je pourrai lire entre les lignes, voir à travers les images. Ces images en nombre infini qui disent que le monde est uniformisé et américain, mais derrière lesquelles tout dérape, insensiblement, dans les marges. Le vieux monde des reborns et des néo-libéraux grégaires et insensibles va finir, ou renaître de ses cendres, mais ce sera un oiseau phénix complètement déplumé dont la capacité de nuisance pourrait rester infinie.

Peut-être l'homme métissé issu en partie du rift africain pourra-t-il faire quelque chose contre ce maelstrom qui menace son pays.

Gilles Klein nous livrera ses analyses et les unes de journaux américains, et dans le coin, nous verrons.
Justine, Dan, Sophie et leurs collègues feront des articles pour tout remettre à sa vraie place.
DS posera la question qui tue, l'air de rien, à un invité qui fera hem hem silencieusement, et qui sera obligé de dévoiler(, au moins une part de) la réalité.

Oui ! Je veux voir ! Même et surtout si c'est sur mes pieds que ce vieux monde tombe.
la photo de la chronique est elle made in ASI? (tiens en anglais on pourrait l'appeler SOS (stop on screen).
J'imagine le matin a 9h05, Daniel prendre un cure dent, enrouler un mini drapeau US autour avec un point de colle et le tenant a bout de bras en demandant à Justine de prendre le tout en photo.
J'ai vraiment rien à faire de mieux aujourd'hui... sauf regarder les courbes s'effondrer...
L'Amérique, c'est papa.
Et je ne veux pas que papa il meurt.
Déja que le bon dieu il est mort ... Qu'est-ce qui va nous restrer ?
Nous sommes abreuvés d'images des USA. Mais peut-être pas suffisamment !
Dans le "documentaire" de Karl Zéro, passé hier soir sur Canal+, "Being W", certaines images sur GWB auraient mérité en leur temps, un décryptage façon @si !
"McCain ou Obama, finalement, qu'importe ?"> Euh, je ne pense pas du tout que le monde soit devenu indifférent... en premier lieu du fait des conclusions de la chronique auxquelles j'adhere, mais aussi pour preuve la couverture médiatique toujours présente malgré les autres sujets d'actualité.
Depuis environ un an (.coincidence ?...) il est à remarquer que les médias français, et surtout la télévision, ont sensiblement augmenté le nombre de reportages, interventions, études et analyses de toutes sortes sur les Etats Unis et leur quotidien. Qu'il y ait une tornade, une menace d'ouragan, un incendie, un fait divers spectaculaire, et nous voilà devant des écrans -relais de CNN, CBS, Fox News et Usa Today, souvent pour des évènements qui sont très loin d'être majeurs d'ailleurs, mais qui insensiblement nous maintiennent dans une imprégnation de vie américaine... pseudo vie, en tous cas,images, car les informations qu'on nous séletionne à propos de "là-bas" n'abordent que très rarement les sujets qui fâchent ou qui sont critiques du "modèle" américain et des mythes et des archétypes que les USA continuent à distribuer sur toutes la planète..
Il serait intéressant de faire une étude sur cette accroissement sensible des sujets télévisés consacrés aux Etats Unis; il est clair qu'ils font partie d'une tendance d'ensemble : vouloir se rapprocher de plus en plus, à tous les niveaux, d'un "modèle" américain ou plutôt, de mythes américains, au moment même où ces mythes et leurs représentations, craquent de tous les côtés, par usure et parce qu'on en a trop usé et abusé...
Jacques, professeur d'anglais, Brest.

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