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L'AFP écartée d'une rencontre avec Poutine à Saint-Pétersbourg

C’était prévu depuis plusieurs mois, l’AFP devait rencontrer Vladimir Poutine en personne. Une rencontre qui devait avoir lieu début juin, lors du Forum économique international de Saint Petersbourg, le "Davos russe". L’agence France Presse avait été conviée, avec ses homologues européennes, asiatiques et américaines, à un échange avec le président russe. Seulement voilà, quatre jours après la visite de Poutine à Versailles, durant laquelle Macron a pointé du doigt les médias pro-russes RT et Sputnik, la représentante de l’AFP a été rayée de la liste des invités, à quelques heures de la rencontre.

Derniers commentaires

Le jour où l'AFP sera neutre, moins atlantiste et européiste, alors elle sera légitime pour se plaindre. Je ne paye pas des impôts par le biais d'abonnements institutionnels au ministère des finances pour lire de la propagande.

Va falloir voir si il infléchit le soutien aux pays de l'Est par rapport aux administrations précédentes (cf p.e. en mai Lithuania wants a permanent US troop presence as 'a game changer' to counter Russia) et ce que ça changerait dans les relations à la Russie.
Je parierais pour un discours de retrait ou de facture au prix fort (tiroir caisse allemand ?), l'"ami" américain parlant aux Polonais et aux Baltes avec un rien de condescendance (les amis, va falloir vous assumer...) et ceux-ci devenant toujours plus fébriles. On va voir.

Pari raté. J'aurais aimé que vous ayez raison mais l'état profond atlantiste est plus fort que les rodomontades électorales de Trump.

http://www.lepoint.fr/monde/trump-denonce-le-comportement-destabilisateur-de-la-russie-06-07-2017-2141057_24.php

Le président américain Donald Trump a critiqué jeudi le comportement "destabilisateur" de la Russie, à la veille d'une rencontre programmée avec son homologue russe Vladimir Poutine au sommet du G20.

Prenant la parole à Varsovie, première étape d'une tournée européenne de quatre jours entamée mercredi soir, M. Trump a déclaré que les Etats-Unis travaillaient avec leurs alliés pour s'opposer "aux actions de la Russie et à son comportement déstabilisateur".


Vos efforts pour embrouiller les choses sont inutiles Faab pas de divorce entre l'UE et des USA pro russe. L'UE est un jouet des Américains certes, mais un jouet très utile .

Vos a priori anti russe sont partagés par les opinions occidentales éclairées et Trump est rentré dans le rang on lui pardonnera donc sa vulgarité, son racisme et son sexisme. L'ire de la presse a son encontre tenait plus a ses positions géopolitiques qu'a l'aspect répugnant du personnage Macron en sait quelque chose bébé Jupiter a invité son suzerain pour son triomphe romain du 14 juillet.
Sujet à suivre à mon avis : Donald Trump débute à Varsovie une tournée européenne cruciale.
A Varsovie, il "présentera une vision, pas seulement des relations futures avec l'Europe, mais de l'avenir de notre alliance transatlantique et sa signification pour la sécurité et la prospérité de l'Amérique", a assuré le conseiller présidentiel à la sécurité nationale, le général H.R. McMaster".
Il devrait voir Poutine et Merkel avant le G20 à Hambourg, 7-8 juillet.

Va falloir voir si il infléchit le soutien aux pays de l'Est par rapport aux administrations précédentes (cf p.e. en mai Lithuania wants a permanent US troop presence as 'a game changer' to counter Russia) et ce que ça changerait dans les relations à la Russie.
Je parierais pour un discours de retrait ou de facture au prix fort (tiroir caisse allemand ?), l'"ami" américain parlant aux Polonais et aux Baltes avec un rien de condescendance (les amis, va falloir vous assumer...) et ceux-ci devenant toujours plus fébriles. On va voir.
L'agence de désinformation Francaise écartée ? tant mieux quand ils feront leur travail en annonçant les mensonge, voles, de Macron ou de riches , on verra. Pour le moment le peuple paye un service a décérébrer , ras le bol de payer les jouets des riches, leurs écoles de profiteurs, leur recherche qui ne sers qu'a nous asservir encore plus, ou leur mégalomanie, comme les EPR ou leur cerveau numérique qui ne marchera JAMAIS (le cerveau étant plastique et le nombre de connexions neuronales infinis).
A l'époque soviétique, personne ne prenant pour argent comptant ce que disait l'agence TASS, y compris en URSS.

C'était un autre temps.
Petite aparté sur "nos médias" et notre EM:

- Donc, d'après l'Elysée, Macron a une pensée "trop complexe" pour se plier aux questions des journalistes... et affronter la contradiction.

Même nos amis Belges se fichent de nous:

- le soir.be

"Macron refuse l’interview du 14 juillet pour cause de «pensée complexe» (...) « il n’y a pas de refus d’obstacle avec la presse » mais que la « pensée complexe » du président se prête mal au jeu des questions-réponses avec les journalistes.

Une justification surprenante alors qu’il avait assuré, il y a quelques jours, devant les caméras de l’émission Quotidien, après avoir interrompu sa promenade à vélo, qu’il répondrait aux questions d’actualité le 14 juillet prochain.

Contrairement à ses prédécesseurs, Emmanuel Macron n’a, pour l’instant, pas pris la parole face aux journalistes depuis son élection ; excepté lors d’une interview, donnée à huit journaux européens en même temps pour exposer sa politique étrangère. Et il ne semble donc guerre disposé à la prendre souvent face caméra."

bref...


ps: article du Monde original: le monde avec extrait de la partie concernée car c'est un article payant.


Deuxième aparté:
Sur la reprise en boucle des médias sur les "réformes nécessaires du marché du travail"... (ce n'est pas comme si l'on ne nous avait pas "bassiné" avec cela hein... non...
Factuellement:
- éforme du code du travail : même Bruxelles estime que Macron n'en a pas besoin

"Commentaire d’un haut-fonctionnaire de la commission : « La réforme portée par loi El Khomri est déjà un modèle pour l’Europe ». Donc pas besoin d’aller plus loin en détricotant davantage encore les relations sociales. Le silence de Bruxelles (qui ne s’oppose pas non plus aux projets présidentiels) sous-entend que cela n’apportera rien à la croissance de la France, ni à la compétitivité des entreprises tricolores.

Emmanuel Macron pourra certes arguer que les réformes, il faut les faire pour le pays, pas pour plaire à la commission européenne. Vrai, mais il lui reste à prouver qu’elles servent l’intérêt général..."

On aimerait donc entendre nos "journalistes" et autres pseudos experts sur le sujet... (on a entendu alternatives économiques et Romaric je crois, et c'est tout... et on ne peut pas dire qu'il aient la même "visibilité" que des msm...), bref, balayage devant note porte, etc. etc.
Décidément M. Vicuna a du mal sur certains sujets (trump et la Russie, entre autre), et il serait incongru de pointer du doigt ceux qui dénoncent cela, en les qualifiant tantôt de "pro-trump", tantot de "pro-poutine", alors que les deux s'opposent... c'est donc "factuellement" que je souhaiterais apporter quelques petites précisions:
Puisque vous semblez volontairement feindre d'ignorer les véritables raisons de la décision "logique" de Poutine, je vous propose de lire l'analyse de l'Historien Edouard Husson, une référence en la matière si je puis dire, regardez son "cv":
(Edouard Husson est historien. Ancien vice-chancelier des universités de Paris, ancien directeur général d'Escp Europe, il a fait ses études à l'Ecole normale supérieure et à Paris Sorbonne, dont il est docteur en Histoire. Edouard Husson a été chercheur à l'Institut für Zeitgeschichte de Munich (1999-2001) et chercheur invité au Center For Advanced Holocaust Studies de Washington (en 2005 et 2006). Il a également été fait docteur honoris causa de l'Académie de Philosophie du Brésil (Rio de Janeiro) pour l'ensemble de ses travaux sur l'histoire de la Shoah.
Il est aussi vice-président de l'université Paris Sciences et Lettres )


Voilà ce qu'il en pense: Quand Poutine répond par les actes aux paroles d'E. Macron

(vous auriez pu lire ceci avant de faire votre texte et votre dernière phrase "l'afp attend toujours une réponse" (à la demande d'itw de poutine); suggestion: ils n'ont qu'à demander à O. Stone comment il a fait?... en commençant par éviter toute position "partiale" dans leurs propos et présentations?... un peu comme certains journalistes?... /aparté off)

Je cite Edouard Husson:

"En fait, Vladimir Poutine a envoyé un message discret mais très clair au nouveau président français qui avait traité, quelques jours plus tôt, en sa présence, des journalistes de Russia Today et de Sputnik de propagandistes.

Emmanuel Macron retiendra-t-il la leçon? Rien n'est moins sûr tant il est vrai que le nouveau président français confond communication et diplomatie. Tandis qu'il fait des coups - en bombant le torse devant Poutine ou Trump quelques jours plus tard - le président russe lui, fait de la diplomatie. (...)

Emmanuel Macron ou Angela Merkel se comportent comme les enfants gâtés d'une Europe doublement libérée par la Russie, dans les dernières décennies: d'abord lorsque 13 millions de soldats soviétiques ont donné leur vie pour abattre l'abomination nazie; puis lorsque Gorbatchev eut le courage moral de prendre l'initiative d'une désescalade de la Guerre froide, en 1986-87.
Avec une insoutenable légèreté, le président français et la chancelière allemande pensent qu'ils peuvent construire une Europe sûre et prospère sans la Russie. Et quasiment personne, dans leur parti ou sur les bancs de l'opposition n'élève la voix pour dire qu'à force de privilégier la communication et d'ignorer les forces géopolitiques profondes, la chancelière allemande et le président français feront sortir leur pays de l'histoire. (...)"

Limpide n'est-il pas?... encore faut-il vouloir "comprendre" et surtout, être "objectif"... (charte de munich, tout ça tout ça...)

Mais ce n'est pas tout:

"Il est très significatif que ni notre classe politique ni les médias n'aient commenté le bouleversement politique majeur que vient de connaître l'Eurasie. Le 6 juin dernier, l'Inde et le Pakistan ont participé pour la première fois à une rencontre de l'Organisation de Coopération de Shanghai, dont ils sont devenus membres officiellement il y a un an. (...) L'Organisation de Coopération de Shanghai rassemble 45% de la population de la planète (...)
Pour qui suit l'actualité internationale, l'Organisation de Coopération de Shanghai se construit depuis une quinzaine d'années. Elle est très clairement née du souci des puissances eurasiatiques de se protéger des interventions américaines en Irak et en Afghanistan. Mais elle correspond aussi au besoin de développement économique partagé par tous les pays membres de l'OCS. La "Nouvelle Route de la Soie" chinoise n'est qu'un des axes de construction de l'Eurasie en émergence. (...)

Angela Merkel et Emmanuel Macron, en préférant la communication à la diplomatie, se rendent incapables de jouer un rôle dans l'une des zones géographiques où se construit le monde de demain. On a le droit de détester Vladimir Poutine, de critiquer son régime à la Napoléon III; mais la bonne politique ne se construit pas avec des bons sentiments. Il s'agirait à présent de commencer à regarder où se construit la puissance du XXIè siècle. Et de se demander comment participer à cette grande aventure issue de la coopération, exemplaire, entre Russie et Chine pour construire un nouvel équilibre mondial."

Bref... il serait bon, de balayer devant notre porte, avant de prendre des postures de "plerunichards" et de pointer du doigt "l'autre", sans comprende que "nos actes et paroles ont des conséquences en géopolitique"... cqfd... (ça inclus nos politiques, "et" nos journalistes et pseudo-experts...)

cdt
Qui se soucie de l'histoire dans le monde d'aujourd'hui ?
Puissances économiques d'après le PIB : Russie 1326 Md$, France 2422 Md$, Allemagne 3356 Md$.

La Russie a une puissance militaire et énergétique mais l'URSS n'est pas sortie de l'histoire pour rien. Ils ne sont pas idéalement placés pour les échanges commerciaux, ils n'ont pas réussi à construire un espace de concurrence avec les puissances occidentales quand ils étaient leaders du monde communiste et encore aujourd'hui la coopération avec la Chine est ambivalente : concurrent ou allié ? Que ferait Poutine si Trump lui proposait une alliance pour contrôler les puissances asiatiques qui manquent d'énergies fossiles ? Plutôt la Chine ou les USA comme allié ?
Trump s'en fout, lui, de l'histoire, l'alliance atlantique n'a pas l'air de l'intéresser plus que ça et le fait est que les USA auraient un intérêt à avoir la Russie pour alliée, pour la future zone polaire maritime (vive le réchauffement...) et l'axe énergétique de l'Asie centrale au Golfe.

Faudrait d'ailleurs voir jusqu'à quel point persiste l'imaginaire historique avec le réflexe d'identifier le rapport USA/Russie à "monde libre" vs tyrannie orientale ou impérialiste capitaliste vs résistance anti-capitaliste.
Paradoxe d'un Oliver Stone qui parlait de Trump comme d'un fou et de Clinton comme d'une va-t-en guerre et qui se fait sympa avec Poutine alors que celui-ci assume une politique du rapport de force militaire et du capitalisme d'Etat.

Mais bon, Poutine pourrait s'entendre aussi avec Macron le jupitérien : gouvernement par ordonnance et état d'urgence, libéralisation économique et nos oligarques bien contents, rien d'étonnant à ce que Macron veuille revoir Trump le 14 juillet en attendant peut-être de revoir Poutine à Versailles.
D'ailleurs, le New York Times s'inquiète des pouvoirs de Macron : "the promise of Mr. Macron’s fresh start for France could result in a more repressive republic and set the stage for other abuses of executive power beyond his mandate."

Macron dira-t-il du mal du NYT ? Après le choix des journalistes autorisés à le suivre ou le refus de l'interview du 14 juillet va-t-il se mettre à parler de fake news pour les médias mainstream le critiquant ?
"Qui se soucie de l'histoire dans le monde d'aujourd'hui ? "
Les gens censés et ayant un minimum de culture et de connaissances en géopolitiques... ce qui ne semble pas être votre cas, étant donné votre biais de présentation... mais bien sûr, "vous" êtes plus "qualifié" qu'un Historien de renom, tel Edouard husson... pourriez-vous nous faire profiter de vos publications universitaires et professionnelles sur le sujet je vous prie?... non?... étonnant pour un étalage qui se veut plus que de la confiture...

Bref, vous êtes fidèle à vous-même... si cela vous rassure et convient, tant ieux pour vous... mais vos prismes ne sont pas pour autant des affirmations (formulés sous formes de questions d'ailleurs... ce qui vous permets d'éviter le fond... comme si poser des questions étayait des propos et une construction de développement... mais passons, c'est votre technique sur beaucoup de sujets... Ainsi que le mélanges des sujets, passr du coq à l'âne, etc etc...); Et je passe sur vos comparaisons qui ne sont pas raisons... vous auriez pu tout aussi bien prendre le budget des dépenses militaires US versus Russes... vous auriez vu été surpris de ne pas comprendre, dés lors que l'écart est si important, pourquoi les US, ne peuvent faire fie de la Russie... et j'en passe, mais "vos" biais de raisonnements et de présentation, sont comme des œillères pour vous... alors restez sur vos certitudes... grand bien vous fasse... il n'en reste pas moins que "vous" n'avez rien publié, et que "vous" n'êtes pas qualifié sur le sujet, donc une présentation moins péremptoire et plus concise (autre que des questions dans tous les sens, sans rapport les unes avec les autres, relisez-vous) seraient plus à propos pour paraître cohérent et impartial.
Bonne soirée
Disons-le autrement : qui dans les sphères du pouvoir se soucie de l'histoire aujourd'hui ? Comment sont prises les décisions, sur quels critères, quels objectifs ?

Husson lui-même parle d'abord de géopolitique, de rapports de force. Ce que je dis c'est qu'il n'y a plus à opposer USA et Russie avec l'arrivée de Trump, que lui et Poutine pourraient s'entendre. Du coup, dire "les méchants américains vs les gentils russes" ou "les méchants russes vs les gentils américains" perdrait son sens.

Poutine ne cache pas sa doctrine (cf discours de Valdaï, 2015) et celle-ci devrait, selon moi, assez bien s'accorder avec Trump.
Ils sont dans une logique froide à la Machiavel, de bloc "impérial", puissance centrale ne pensant qu'à son intérêt national et zone d'influence sous contrôle, et il me semble aussi naïf de croire en l'alliance atlantique historique qu'en de prétendus liens particuliers avec la Russie.

Si ce rapprochement se fait, ça pourrait être au détriment de l'Europe et des puissances asiatiques. Pour la France et l'U.E., la situation serait celle de De Gaulle face à deux puissances ne leur voulant pas particulièrement du bien. Ce ne serait plus la situation de l'Alliance atlantique, chose que les pays de l'Est et leurs lobbys à l'ouest (cf p.e. APAC, American Polish Advisory Council avec un Brzezinski dans les fondateurs) auront à intégrer.

Traiter à la légère Poutine est pour moi idiot, vouloir en faire un allié particulier contre je ne sais quoi, l'est tout autant.

Perso, je m'attends à ce que Trump soit conciliant avec les ambitions de Poutine. Et ça peut être chaud avec les pays de l'Est : ils ont, eux, une mémoire historique toujours active et douloureuse envers la Russie, ils sont nerveux depuis l'affaire de la Crimée, va falloir surveiller ce qu'ils font et ce que fait la Russie en face.

Au passage : la Russie suspend sa participation au budget du Conseil de l'Europe.
Tout ça n'est pas bon, un lieu de négociation-coopération qui s'affaiblit, et cette impression pour moi de voir se dérouler ce que je crains, une politique du fait accompli et de la force par un couple Trump-Poutine s'accordant pour régler l'ordre du monde selon leurs desiderata. On coupe les ponts avec l'Europe des bisounours (cf Trump au sommet de l'Otan) et on règle les choses en s'appuyant sur sa puissance militaire et énergétique.
Comme d'habitude, des questions qui partent dans tous les sens... un regard "biaisé" et "partial"... vous ne parlez "que" de poutine et trump, ce qui n'est absolument pas le sujet de l'article de Husson, que vous n'avez visiblement pas lu, et/ou pas compris...
A titre d'exemple, la Chine et la Russie ont refusé l'accès ET l'adhésion de washington à l'OCS, etc. alors vos affirmations péremptoires sur "trump et poutine sont faits pour s'entendre"... que vous ressassez comme les msm, comemnt vous dire?... vous vous faites le porte parole... sans aucun recul et fond... vous "répétez"... donc quelle capacité d'argumentation... et j'en passe...

En fait, je pense que vous ne réagissez que parce que Husson pointe du doigt Macron et Merkel et l'UE justement... qui a une attitude volontairement belliqueuse, digne de la guerre froide, contre la Russie... et vous vous étonnez que Poutine retire son financement à l'UE?... vous êtes "partial" (bien trop fédéraliste et eurobéat, pour ne serais-ce que "comprendre l'histoire objectivement", vous ne le faites que partiellement, avec "vos" prismes...)

Enfin, pour vous reformuler autrement ce que je vous ai déjà dit maintes fois, savez-vous que passer du coq à l'âne, ne pas répondre au sujet de fond, mais partir dans tous les sens, et ce, sous forme de multiples questions, comme vous faites sur les sujets qui vous dérangent... ou sur ceux où vous n'êtes pas d'accord, s'appelle troller... donc je ne vous nourrirais pas..
Bonne journée
Ben oui, c'est le fond de mon désaccord avec Husson et d'autres, je pense qu'ils ont un temps de retard en ne prenant pas en compte Trump et je prends un risque d'anticipation.

En résumé : je suis d'accord avec Husson sur le rapprochement manqué de l'U.E. avec la Russie, raté à cause de l'atlantisme et des pays de l'Est, mais je suis d'avis que c'est maintenant trop tard, que ce sont les USA qui vont tenter ce rapprochement sans considération pour l'U.E. et qu'il n'y a plus grand chose à espérer avec la Russie.

Plus en détail :

Pour Husson : "Le vieux projet américain d'empêcher la constitution d'un centre de pouvoir en Eurasie, qui pourrait relativiser leur maîtrise des mers, est enterré; les membres de l'OCS (Chine, Russie, Kazakhstan, Kirgizistan, Tadjikistan, Ouzbekistan, Inde et Pakistan) se sont entendus pour refuser la candidature d'adhésion de Washington."

Pour moi, ce "vieux projet américain" n'est plus celui de Trump et de Tillerson (secrétaire d'Etat, ex-boss d'ExxonMobil) qui s'entendait très bien avec les pouvoirs russes pendant la période Obama. La période guerre froide d'encerclement et de contrôle (cf l'Afghanistan dès Carter avec Brzezinski à la manoeuvre) n'a plus lieu d'être avec une Russie devenue puissance moyenne, les USA n'ont aucun intérêt à être adversaire de la Russie n'en déplaise aux pays de l'Est et aux chantres du "monde libre" face à la méchante tyrannie orientale.

La construction eurasiatique était une réponse à la poursuite de la guerre froide par les USA et l'U.E. poussée par les pays de l'Est mais si ça s'arrête, si l'U.E. est renvoyée à ses (petits) moyens de défense, la Russie aura moins d'intérêt à poursuivre la relation avec Inde et Chine (les pays d'Asie centrale restent "son" domaine).
Fidèle à sa ligne nationale, il ne m'étonnerait pas que Poutine pèse le pour et le contre si les USA sont en conflit (économique) avec la Chine notamment (cf les propos de Trump pendant sa campagne). Si à défaut de les réinstaller chez elle, l'administration US pousse à l'installation d'usines en Russie plutôt qu'en Chine par exemple, essaie de réduire ainsi sa dépendance à la Chine, Poutine refuserait-il ? Je ne crois pas et ce serait du gagnant-gagnant pour les deux.
Pour renforcer cette coopération, Trump a surtout pour problème les forces internes aux USA et les lobbys atlantistes, les héritiers du "monde libre" scotchés sur la guerre froide, notamment dans les médias (mais ça va peut-être devenir plus rationnel, cf CNN vire trois journalistes)

Pour Husson : "On se serait attendu qu'au plus tard au moment de la crise de 2008 l'Union. Européenne commence à se rapprocher de l'OCS. Face à des Etats-Unis dont la société est épuisée par l'aventure impériale, l'Union Européenne aurait pu jouer la carte d'une Europe "Atlantique à l'Oural", respectant la position centrale de la Russie et acceptant qu'elle soit notre porte d'entrée en Asie Centrale et plus à l'Est."

Pour moi, tout ça est fini : ce sont les USA qui vont se rapprocher de la Russie, pour un contrôle partagé des ressources énergétiques mondiale (bis repetita, Tillerson secrétaire d'Etat ex-boss d'ExxonMobil), l'option du rapprochement de l'U.E. avec la Russie a été raté dès la fin des années 90 à cause des pays de l'Est et de l'Otan profitant de son avantage avec la chute de l'URSS, et aujourd'hui, il vaut mieux penser à un avenir où ni USA ni Russie n'auront de lien particulier avec l'U.E.
Pour le coup, quand certains parlent d'une défense européenne, cela me semble cohérent, ça prend en compte un désengagement de l'Otan avec Trump (qui se plaindra que l'Otan se barre ?) et une solution de remplacement à offrir aux pays de l'Est toujours inquiets.
Ce que vous exposez, est, comme je vous l'ai déjà indiqué, dans la droite ligne de ce qui se dit chez les msm US, ou chez nous, c'est votre droit d'y adhérer, je ne suis pas là pour vous faire changer d'avis; Mais je n'adhère pas. En l’occurrence, celui (ceux) qui a (ont) un temps de retard, ce sont ceux, qui, comme vous, voit en l'analyse d'Husson du 17 juin 2017... un "retard", alors que c'est on ne peut plus "frais"... et il a le "savoir" (cf. son cv...) et le recul, pour en parler mieux que des éditorialistes et politiques (engagés chacun) et des forumeurs qui répètent leur discours... (cf. asséner 1000 fois des contre-vérités n'en font pas pour autant des vérités...).

Vos affirmations suivantes (péremptoires, car vous les placez comme "vrai", alors qu'elles ne sont qu'un point de vue et oblitèrent tout le reste):
- "ils ont un temps de retard en ne prenant pas en compte Trump"
d'où sortez vous cela?... qui est ce "ils"?... pourquoi reprocheriez vous à Husson de ne pas parler de Trump, sur une interview qui concerne Poutine et Macron?... bref, "votre" "hors sujet" ne fait pas un argument de preuve pour "votre" affirmation péremptoire qui n'a "aucun rapport avec les questions posées à Husson"... vous faites un "biais de raisonnement"... causé par vos "prismes" comme je vous l'ai déjà expliqué.

- "mais je suis d'avis que c'est maintenant trop tard, que ce sont les USA qui vont tenter ce rapprochement sans considération pour l'U.E. et qu'il n'y a plus grand chose à espérer avec la Russie."
Trop tard?... nouvelle affirmation totalement péremptoire... comme si un rapprochement (géopolitique) comportait une composante de temporalité rédhibitoire... "vos" "prismes" encore une fois, vous induisent en erreur.
C'est la volonté politique, et uniquement elle, qui détermine la faisabilité d'un "rapprochement" ou non... (et évitez-moi des réponses pirouettes, je vous prie, car pour anticiper, je vous réponds déjà que même après des WWI et II des rapprochements sont faisables... cf. Allemagne, Japon, etc. et j'en passe).
Autre affirmation péremptoire dans la même phrase "sans considération pour l'UE"... bah voyons, ce n'est pas comme si ils ne s’immisçaient pas l'UE, non... d'ailleurs, Trump ne vient pas au 14 juillet, non, d'ailleurs, il n'y a pas de bases US dans l'UE, non... ni aucune coordination via l'Otan, non... bref...
Idem sur votre "plus grand chose à espérer avec la Russie"... totalement péremptoire, c'est de la volonté politique. point. Maintenant, vos formulations ont au moins le mérite d'être clair pour qui a fait de la géopolitique... ce qui est mon cas dans mon cursus... même si ça remonte à un certain temps, ça ne s'oublie pas.

- Idem sur votre paragraphe sur la position US en Eurasie... une enfilade de poncifs et affirmations péremptoires sur les positions que vous prêtez aux US... vous répétez parfaitement ce qui se lit dans les msm (la pseudo-rupture avec BO), mais "factuellement", c'est a côté de la plaque; Trump, au contraire, se focalise sur l'Asie... Mais c'est l'Eurasie qui lui tourne le dos, avec son refus par exemple de l'entrée des US à l'OCS... l'Eurasie ayant décidé, pour son propre bien et sa souveraineté, de faire fie de l'influence et de la domination US... ils l'ont dit clairement, et ne s'en cache pas; et l'administration US leur cours après pourtant... bref...

- Idem sur votre rapprochement USA avec Russie, c'est ce que l'on vous a "vendu", mais "factuellement", on a jamais atteint un degré de guerre froide si grand... Trump a d'ailleurs fait d'autres sanctions contre des personnalités et avoirs Russes aux US, auquel Poutine a répondu. Et je passe sur la Syrie, ou l'affrontement direct se rapproche (les sommations sur le terrain entre pilotes, s'accélèrent), les "exercices" de l'Otan aux frontières Russes aussi... etc. etc. etc.
Quand à votre rapprochement raté avec l'UE, à nouveau, vous introduisez une "temporalité" (années 90), et faites fie de la "volonté politique", ce n'est pas le "temps" qui définie si l'on se rapproche d'un tel ou un tel... mais des "personnes" qui font des "choix", cela s'appelle de la "politique", mais comme elle est "Internationale", on appelle cela de la "géopolitique".... Et oui, les énergies rentrent en compte dans ce domaine, la Russie étant d'ailleurs déjà le plus gros fournisseur de gaz de l'UE, et ayant pour projet de construire un Oléoduc partant du Qatar, passant par la Syrie et la Turquie... pour aller jusqu'en Europe... cela vous évoque-t-il quelque chose dans les guerres et tensions actuelles?...

Bref, "vos" "prismes" qui correspondent aux "biais de raisonnements et de présentations" des msm et autres éditorialistes et politiques Atlantistes, sont bien sûr respectables si vous y croyez; Mais ne faites pas comme s'ils étaient "la vérité" et que rien d'autre n'existait... c'est beaucoup plus complexe que la présentation "unilatérale" d'un seul "point de vue"... Si "nos" dirigeants de l'UE, ne veulent pas se rapprocher de la Russie c'est "leur choix" comme le dit parfaitement Husson justement... qui, contrairement à vous, et bien que pro-Européen, est bien plus objectif et "actuel" que vous... mais on ne peut pas vous le reprocher, vous n'êtes pas qualifié comme lui, cela va de soit.

cdt
Ma position n'est pas atlantiste donc pas celle des médias dominants (je suis notamment favorable à la fin de l'Otan). Elle n'est pas non plus "eurasiatiste", ce qui peut heurter des tenants de la relation privilégiée franco-russe.

Mais j'ai l'impression que vous pensez que je dis qu'il ne faut pas d'efforts de normalisation avec la Russie alors que je dis qu'il ne faut pas rêver sur le résultat.

Poutine a pris acte du comportement occidental durant la décennie 1995-2005, s'est tourné vers l'Eurasie, a reconstruit la Russie comme force militaire effective, mis en place sa doctrine politique et maintenant, je ne vois pas pourquoi il ferait des cadeaux à l'U.E. ou à la France. Il n'y a pas à être ni gentil ni méchant ni méprisant envers la Russie, juste pragmatique dès lors que c'est une puissance qui se reconstruit avec une doctrine de realpolitik, calcul des forces et intérêt national.

Il faudrait au minimum en finir avec l'histoire de l'Ukraine pour stopper les sanctions, normaliser les relations, mais depuis la Géorgie (2008), la reprise de la Crimée, l'intervention en Syrie, on voit bien que Poutine a retrouvé les marges de manoeuvre qu'il voulait pour agir "à l'ancienne", comme De Gaulle avec son idée de la France et avec un flou sur ce qu'est l'idée de la Russie de Poutine, ce qu'il considère comme le domaine russe.

Et d'ailleurs, pourquoi serait-il contre un retour à la situation de guerre froide ? Qui dominait à l'époque ? Qu'en pense Trump qui s'inquiète du développement de l'ex-Tiers monde (vs monde occidental et soviétiques à l'époque), de la Chine, du Mexique etc. ?

A priori, vous êtes dans la pensée habituelle des USA comme puissance impérialiste voulant se mêler de tout partout, or Trump est dans une autre lignée, celle des USA isolationnistes qui s'en foutent du monde. Que l'Eurasie ne veuille pas des USA est normal, Trump lui-même en sera d'accord vu qu'il défend les mêmes principes d'un chacun chez soi, chacun pour soi. Le "chez soi" s'étend aux zones d'intérêt stratégique et pour le reste on s'en fout, c'est affaire de business, de "que le meilleur gagne", on laisse tomber le climat, l'humanitaire, les traités mondiaux etc.

Si je me trompe, que Trump et Poutine ne sont pas en train de s'entendre, il y aura effectivement conflit avec les USA. Et si j'ai raison, on verra rapidement que les tensions en Syrie sont superficielles, qu'ils sont en train de délimiter leur zone d'influence, et une fois que sera fixée la frontière (l'Euphrate pour l'instant), ce sera d'un côté les USA et le Golfe, de l'autre la Russie et l'Asie centrale, chacun son domaine privilégiée de contrôle des ressources énergétiques (et pas de place pour l'U.E. ou la France dans ce schéma...).

On en reparle dans 2 ans ?

P.S. prenons des risques prédictifs : dans ce schéma de partition, ils auraient à régler la question turque qui devrait plutôt être liée aux russes qu'à l'Otan, comme le Qatar devrait cesser de se la jouer perso (pour le Qatar, c'est en train de se régler...).
En janvier, Sputnik disait : Erdogan et Poutine infligent un camouflet diplomatique à l’occident. En mai, on a commerce et Syrie au menu de la rencontre entre Poutine et Erdogan.

Si on considère que ça gêne les USA, que Trump veut garder les Turcs dans un esprit anti-russe, alors on devrait avoir des réactions de ceux-ci. Est-ce le cas ?
Pas vraiment au vu de la rencontre Trump-Erdogan.
"Donald Trump fut l’un des premiers à féliciter son homologue turc pour sa courte victoire au référendum du 16 avril, et M. Erdogan lui rendit la pareille en saluant la « victoire légendaire » du milliardaire américain le 8 novembre."

Trump, Poutine, Erdogan, trois lignes idéologiques similaires qui peuvent se parler, se moquent bien des idéologies de "monde libre" et voudront gérer les choses en pragmatiques gardiens de leurs intérêts nationaux. Tiens, je prédis un lâchage des Kurdes par l'Otan et l'Iran poussé à se rapprocher de la Russie, à la prendre pour protectrice. USA-Russie, frères ennemis s'entendant bien pour mettre les autres sous leur protection militaire...
Vous enfilez les perles comme jamais... je vous cite:

"Ma position n'est pas atlantiste donc pas celle des médias dominants"

(chacun jugera avec vos propos sur les précédents posts, mais c'est bien sûr tout l'inverse... "vous" ressassez les discours des éditorialistes et de nos politiques... cf. les posts précédents et, ce qui suit)
+
"Mais j'ai l'impression que vous pensez que je dis qu'il ne faut pas d'efforts de normalisation avec la Russie alors que je dis qu'il ne faut pas rêver sur le résultat"

Faux, vous avez dit précisément:

"Traiter à la légère Poutine est pour moi idiot, vouloir en faire un allié particulier (...) l'est tout autant."

(combo péremptoire, qui parle de le traiter à la légère?... "vous"... Mais le summum et révélateur, est votre "non envie" d'en faire un allié... il suffit de vous lire...)
+
"le rapprochement manqué de l'U.E. avec la Russie, raté à cause de l'atlantisme et des pays de l'Est, mais je suis d'avis que c'est maintenant trop tard, que ce sont les USA qui vont tenter ce rapprochement sans considération pour l'U.E. et qu'il n'y a plus grand chose à espérer avec la Russie."

((pour info, les USA ne vont pas tenter de rapprochement avec la Russie, au contraire, ils veulent même prendre les parts de marché de la Russie sur le Gaz en Europe, que je vous le disais hier en avant première... US Natgaz exports to EU in Russia's backyard . Sans compter les sanctions US contre la Russie que l'Allemagne, la France etc condamnent d'ailleurs: Germany, Austria etc slams US sanctions against Russia. Donc chacun jugera de votre enfilade d'affirmations péremptoires etc. etc. /aparté off"
+
"une Russie devenue puissance moyenne"

(première nouvelle, péremptoire bien sûr, car pour tous la majorité des experts dans le monde, elle n'a jamais eu autant d'influence que depuis la guerre froide... mais "vous" "faab" internaute lambda, affirmé le contraire comme les guetta etc. ironique pour quelqu'un qui prétend ne pas reprendre leur position et discours...)
+
"les USA n'ont aucun intérêt à être adversaire de la Russie"

(totalement péremptoire à nouveau, ils sanctionnent la Russie comme BO, les tensions n'ont jamais été aussi élevées sur les théâtres d'op où ils interviennent, comme la Syrie, etc. de même qu'aux frontières Russes, et maintenant Natgaz... ce qui n'a pas manqué de faire réagir le Pdt Chinois, qui va défendre Poutine... bref...
+
"la Russie aura moins d'intérêt à poursuivre la relation avec Inde et Chine"

(à nouveau péremptoire... décidément, vous les enfilez... la Russie et la Chine ont créé et signés l'OCS, ce n'est pas pour rien... etc. etc.
+
"l'administration US pousse à l'installation d'usines en Russie"

(toujours autant péremptoire, et je passe sur vos formulations avec les "si" et les questions, pour vous prémunir de toute reproche sur le factuel, assumez votre hypothèse tout en sophisme, car les US, au contraire, veulent prendre des marchés à la Russie, cf. le Natgaz
+
"Pour moi, tout ça est fini : ce sont les USA qui vont se rapprocher de la Russie, pour un contrôle partagé des ressources énergétiques mondiale"

(sophismes, cf. Natgaz, sanctions, etc...)
+
"aujourd'hui, il vaut mieux penser à un avenir où ni USA ni Russie n'auront de lien particulier avec l'U.E.
Pour le coup, quand certains parlent d'une défense européenne, cela me semble cohérent"

(on en arrive enfin à "votre position d'eurobéat", "vous" développez nous sortez toutes vos affirmations péremptoires, car vous n'avez qu'une idée en tête, l'UE... une UE forte, Fédéraliste, avec une Défense digne des US et de la Russie, et j'en passe... Dites nous donc en quoi "votre" discours est différent de celui de Macron? Merkel? Hollande? Sarko? etc etc et j'en passe, vous avez beau affirmez le contraire, les "faits" sont têtus...)
+
"On coupe les ponts avec l'Europe des bisounours (cf Trump au sommet de l'Otan) et on règle les choses en s'appuyant sur sa puissance militaire et énergétique."

(d'ailleurs, si vous pensiez que j'avais zappé votre phrase sur votre envie d'Europe trop gentille comme actuellement... "bisounours" dites vous, vous la voulez, selon vos propres mots, plus forte, suffisamment pour qu'elle règle les choses sur sa puissance militaire même... quel va-t-en guerre européiste vous faites... là où le bas blesse, c'est sur l'aspect énergétique... elle dépend de la Russie et des pays du golf... ça se complique hein... ce n'est pas simple la géopolitique... et je passe sur votre envie d'une UE encore plus "forte", qui, comme chacun l'aura compris en vous lisant, veut dire "Fédérale"... bref...
+
Et là on en arrive au summum chez vous...:

"la Russie (...) est une puissance qui se reconstruit avec une doctrine de realpolitik, calcul des forces et intérêt national. "

(Guetta sors de ce corps... et vous osez prétendre que vous ne reprenez pas leurs discours?... sacrez vous... Des éléments de langage non seulement qui tourne en boucle lors du débat après l'itw d'O Stone sur Poutine, mais les propres mots de Guetta que vous reprenez, qu'il a utilisez comme "propagande" anti Russe, car, vous n'allez pas me dire que "Doctrine et Realpolitk" associés à Russie, sont un compliment... bref, biais de présentation Et, Sophismes, joli combo... Ah, et au fait, pour votre partie calcul des forces et intérêt national, quel pays ne le fait pas?...
+
"Poutine a retrouvé les marges de manoeuvre qu'il voulait pour agir "à l'ancienne""

(encore une perle à la Guetta, et vous allez les enfilez sur le reste... je passe sur certaines les gens n'ont qu'à lire)
+
"Et d'ailleurs, pourquoi (Poutine) serait-il contre un retour à la situation de guerre froide ?"

(Splendide inversement de la charge... la guerre froide serait donc appréciée par Poutine, voir voulue... Guetta, sors de ce corps... vous êtes impayable, chacun jugera...)
+
"A priori, vous êtes dans la pensée habituelle des USA comme puissance impérialiste voulant se mêler de tout partout, or Trump est dans une autre lignée, celle des USA isolationnistes qui s'en foutent du monde."

(Splendide combo, mêlant ad hominem envers moi sur base d'affirmation péremptoire et sophisme, chacun se fera une opinion en comparant votre affirmation et mes propos... Et vous enchainer avec des sophismes, car, en terme, d'USA isolationnistes, Trump et son administration se posent là... ils ne sont jamais autant intervenu partout à travers le monde... notamment en mer de chine où nous sommes à deux doigts d'un conflit ouvert... bref... "vous" affirmez de choses totalement fausses "factuellement", en reprenant des discours partiaux d'éditorialistes... car c'est à nouveau du guetta tout craché...
+
"on en reparle dans 2 ans?"

Oui, et même avant, vous allez voir...
Par ailleurs, je passe sur le reste, car c'est de la même acabit, et franchement, c'est inutile de relever toutes vos affirmations fausses, car péremptoires, et sur bases de sophismes. Donc, pensez ce que vous voulez, répondez ce que vous voulez, vous êtes dans la droite lignée des Guetta et autres, Macron, etc. vous pouvez prétendre soutenir la FI ou je ne sais quoi, toute personne censée, avec un minimum de recul, peut voir que vos discours sont Européistes, pour ne pas dire Eurobéat, que vous êtes Fédéraliste comme Macron, Merkel, etc. et comme nos Guettas, Glukzmann etc. etc. alors, jouez le jeu que vous voulez, je ne perdrais plus mon temps à répondre à ce post. Mais je tenais à ce que vos propos précédents soient bien mis en évidence, pour que chacun se fasse une opinion sur vos affirmations... et finalement, sur vous... nous sommes bien là pour "décrypter" non?... Sur ce, bonne continuation, j'en ai fini avec ce post.
Tiens, je vais continuer à faire dans le péremptoire, ça m'aide à mettre mes idées au clair (j'ai du mal à savoir si de votre côté vous en défendez une ou si vous avez juste envie de faire de l'anathème sur ce que vous appelez "eurobéat" et vous en remettre à l'argument d'autorité de Husson ou je ne sais qui)

Sur la doctrine de Poutine :

quand je parle de la realpolitik, je mets une référence : son discours à Valdaï en 2015. Vous connaissez la politique russe telle qu'elle se dit en Russie ?

Extraits significatifs pour moi :
""All states have always had and will continue to have their own diverse interests, while the course of world history has always been accompanied by competition between nations and their alliances. In my view, this is absolutely natural.
(...)
Colleagues, we must be realistic: military power is, of course, and will remain for a long time still an instrument of international politics. Good or bad, this is a fact of life."


Intérêt national, compétition, alliances et conflits, et "la puissance militaire (...) un instrument de politique internationale". C'est ça la réalité pour Poutine, ce qu'il appelle être "réaliste", comme Bismark.
Et comme le dit le même discours, la fin du monde soviétique a été une tragédie, "above all a humanitarian tragedy", les Russes ont des raisons de regretter l'époque des deux super-puissances.

Vision globale

Je recolle les morceaux : échec du "new world order" hégémonique de Bush sr., échec du néolibéralisme mondialisé (négociations OMC etc.), retour aux intérêts nationaux et cette fois, ce n'est plus dans l'opposition socialisme vs capitalisme mais dans l'accord idéologique sur un national-capitalisme.

Le Pen père se voulant un Reagan français dans les années 80, Fillon, Trump, Poutine etc., tous ces gens s'accordent sur une vision de l'Etat régalien chargé du militaire et des intérêts stratégiques, avec business plus ou moins lié à la puissance étatique par en haut, avec des oligarques et industries stratégiques, armement et énergie notamment.
En France, Total et Dassault, aux USA et en Russie idem, groupes gaz-pétrole et complexe militaro-industriel. Vieille alliance du XXe siècle qui se double aujourd'hui aussi d'un souci de contrôle de l'information, médias et réseaux (cf les concentrations capitalistiques aux USA, en France et aussi en Russie).

Ce qu'il peut se passer en mer de Chine est du même ordre : la différence entre le "new world order"/néolibéralisme et le national-capitalisme - qui ne se gêne pas pour intervenir sur ses intérêts stratégiques, dans un impérialisme à l'ancienne - est dans l'abandon de la volonté de négociation mondiale, de codéveloppement par le libéralisme (délocalisations, émergents etc.). Idéologiquement, les USA ne s'affirment plus comme le gendarme d'un monde discutant globalement de son développement avec toute l'hypocrisie qu'il y avait derrière, ils reviennent explicitement au chacun pour soi.

Au final, tout ça peut très mal finir, comme avec les guerres nationales du XIXe-XXe mais ce n'est plus la prétention/hypocrisie à faire la police plutôt que la guerre : les défenseurs d'un "bon" usage de la force disent qu'il faut s'en remettre à l'ONU comme si c'était un gouvernement mondial, c'était l'état d'esprit pour la première guerre d'Irak, l'Afghanistan, la Libye, la "war on terrorism" et si cet état d'esprit disparaît aujourd'hui, eh bien il n'y a plus la Chine et les USA causant au Conseil de Sécurité, il y a des bateaux de guerre face à face.

Par rapport à l'U.E.

Si vous fouillez un peu dans le forum, vous trouverez plus de détail sur mes positions notamment dans les débats avec des Insoumis sur le rapport à la Russie et la position de Mélenchon vis-à-vis de l'U.E., d'une défense européenne et des pays de l'Est (sur le mode chez Mélenchon : "qui se soucie des Lettons ?...").

Vu la conjecture nationale-capitaliste, je suis plutôt favorable à une défense européenne pour réduire l'influence de l'Otan, donner une alternative de protection aux pays de l'Est se méfiant de la Russie, et dans le même temps, favoriser une normalisation avec la Russie en mettant à plat ses attentes vis-à-vis de l'U.E., ne pas se retrouver avec des histoires style Crimée où Poutine prend des décisions unilatérales au risque d'une guerre.
Le risque est le même actuellement avec les pays baltes qui ont remobilisé suite à l'affaire de Crimée.

On a une marge de négociation avec l'U.E. si on profite du désengagement de Trump de l'Otan pour que les pays de l'Est laissent tomber la protection américaine, et qu'on règle les choses entre européens, de Brest à Brest-Litovsk (pour le jeu de mot et parce que c'est un lieu emblématique des conflits historiques dans ces régions)

Par rapport aux nationalistes
Je disais ailleurs qu'ils se faisaient des illusions si ils pensaient que la convergence idéologique avec Trump et Poutine signifiait un mieux pour la France. Le rapport de force est tel que dans une logique nationale, la France ne pourra pas aller bien loin : Hollande fait le malin avec Assad et repart la queue entre les jambes quand Obama ne donne pas le feu vert à une intervention. Idem au Sahel où nos forces dépendent du soutien logistique US. D'ailleurs, faute de moyens, on essaie de passer le relais aux Africains mais c'est compliqué : G5 Sahel : vote à l’arraché sur le déploiement d’une force africaine.

Si les nationalistes veulent une France style Suisse (ou Allemagne d'aujourd'hui ?) qui se contente de l'hexagone et abandonne sa position privilégiée (Conseil de Sécurité, influence africaine etc.), pas de souci, c'est en accord avec l'évolution des rapports de force. Si ils prétendent conserver à la France un rôle mondial actif, mieux vaut que les USA et la Russie évitent de penser à du "great again" à l'ancienne, appuyé sur leurs forces les plus "physiques", militaire et énergétique.

A ce jeu-là, ce jeu que Trump et Poutine veulent pour le monde, un calcul des forces montrerait pour moi qu'il vaut mieux conserver les alliances européennes fortes et, idéologiquement, garder au sein de l'U.E. l'ambition d'autres types de relations entre Etats-nations que la leur.

Donc :
- idéologiquement, je suis opposé à la vision très XIXe du national-capitalisme combinant forces de cohésion de l'Etat-nation et appétits égoïstes, toute une mentalité ayant accompagné la colonisation, les empires et les guerres européennes des XIXe-XXe ;
- jusqu'à preuve du contraire, je considère Trump et Poutine comme défendant ce national-capitalisme, voulant favoriser cet état d'esprit en France comme ailleurs (cf Breitbart fan de Marion Maréchal-LePen, et idem pour le ton des médias franco-russes vis-à-vis du FN) ;
- je garde l'espoir que l'U.E. retrouve le sens de sa formation originelle dépassant ces mentalités et fasse effort pour incarner politiquement une nouvelle politique, un néosocialisme plutôt qu'un néolibéralisme qui est en échec ;
- va malgré tout falloir faire avec les Trump et Poutine (et Macron le Petit ?) etc., prendre en compte que la négociation mondiale n'est plus la base, serait-elle hypocrite, qu'ils sont prêts à l'action unilatérale (Crimée, sortie du traité de Paris...) et ont des raisons pragmatiques de s'associer pour favoriser leurs "great again" réciproque vis-à-vis de l'U.E., la Chine, l'Inde mais aussi directement la France (que vont devenir nos projets de vente d'arme aux pays du Golfe après le passage de Trump là-bas ? qui va gagner sur le projet de gazoduc en Asie Centrale, plutôt Total ou ExxonMobil ?).

P.S. :
Moi : "Mais j'ai l'impression que vous pensez que je dis qu'il ne faut pas d'efforts de normalisation avec la Russie alors que je dis qu'il ne faut pas rêver sur le résultat"
Vous : "Faux, vous avez dit précisément: "Traiter à la légère Poutine est pour moi idiot, vouloir en faire un allié particulier (...) l'est tout autant."

Vous faites quelle différence entre "normalisation" et la seconde phrase qui fait de la Russie un interlocuteur "normal", ni diabolique, ni angélique ?
Par Faab 13:29 le 04/07/2017
Tiens, je vais continuer à faire dans le péremptoire, ça m'aide à mettre mes idées au clair (j'ai du mal à savoir si de votre côté vous en défendez une ou si vous avez juste envie de faire de l'anathème sur ce que vous appelez "eurobéat" et vous en remettre à l'argument d'autorité de Husson ou je ne sais qui)

Ne serait-ce que votre introduction est pathétique... inutile donc d'aller plus loin...
Quand à votre enfilade de sophismes, etc. selon lesquels je n'aurais pas d'idées, voir ne serais-ce qu'une... l'anathème, ou mieux, de la part d'un quidam du net comme vous, sans aucune formation en Histoire, en géopolitique, etc. qualifier l'interview de Husson dans Politico, Husson étant l'une des plus éminentes personnalités dans ce domaine, (cf. son cv dans ma première intervention dans le thread pour qui veut), "d'argument d’autorité de Husson"... comemnt vous dire?... lol disent les gamins?... voilà...
Bref, vous êtes un Troll, sans compétences sur le sujet... mais "vous" affirmez de façon péremptoire vos points de vue partisans... grand bien vous fasse, je vous ai déjà répondu ci-dessus, chacun jugera de vos sophismes et affirmations péremptoires. De même que chacun pourra lire plus haut, ou non, l’analyse d'Husson, bien meilleur et indépendante que la votre.
Inutile de me répondre sauf si vous voulez, en plus du reste, avoir systématiquement le dernier mot, car "j'en ai fini"...
Honnêtement, je n'ai pas réussi à trouver la ligne directrice de vos idées notamment en rapport avec ce que dit Husson. J'ai l'impression que vous l'utilisez juste pour dire qu'on devrait être particulièrement ami avec la Russie contre un atlantisme mais dans le même temps vous critiquez un "européisme" alors qu'il me semble parler, lui, dans le cadre de l'Europe (il parle de Macron et Merkel, et il est ancien directeur de ESCP Europe...).

Enfin bon, je rejoins assez Husson sur la vision globale quand dans cet échange il dit : "Trump entend "réaméricaniser" une démocratie qui court le risque de s'épuiser dans l'interventionnisme tous azimuts; la Grande-Bretagne d'après le Brexit réaffirme que la souveraineté est d'abord dans le Parlement; Poutine cherche dans un équivalent russe du bonapartisme la réconciliation du pays avec ses passés; le président chinois établit le pouvoir présidentiel le plus fort jamais exercé depuis la mort de Mao. Alors, oui, cette tendance a des aspects inquiétants comme le néo-ottomanisme d'Erdogan. Elle signifie, surtout, selon l'intuition de Fukuyama il y a vingt-cinq ans, la fin des idéologies et le retour des problématiques les plus classiques de l'histoire de l'humanité."

C'est de ça dont il s'agit pour moi, retour à la politique "classique" après la fin du conflit idéologique capitalisme/socialisme et celui de la foi en un gouvernement mondial néolibéral (le "new world order").
Le "classique", c'est Machiavel, Bismarck, et la situation du début XXe : capitalisme, intérêts nationaux et alliances pour le contrôle des ressources.
On peut diverger sur où les uns et les autres verront leur intérêt mais je suis d'avis que dans ce cadre, Trump et Poutine trouveront un terrain d'entente et que Poutine n'a aucune raison de privilégier les alliances européennes ou avec l'extrême-orient (Chine notamment) si les relations changent avec les USA.

Au passage, avec nationalisme, xénophobie, République et tambours, j'attends qu'on nous parle d'alliance franco-russe pour encercler la puissance allemande, comme en 14...
Pour dire les choses en une phrase : du changement de contexte mondial, Husson semble tirer comme conséquence qu'on doit être plus attentif à l'alliance des BRICS, j'en tire au contraire comme conclusion que celle-ci devrait s'affaiblir par rapport à la Russie qui y a moins d'intérêt avec des USA en venant à une logique de businessman ne se souciant plus d'alliance idéologique ou de liens privilégiés historiques, qui a quelque chose à "vendre" à la Russie par le contrôle partagé des ressources énergétiques qui font défaut à l'Europe, la Chine, l'Inde, le Japon.
Cette alliance USA-Russie serait particulièrement puissante et je pense que Poutine et Trump le savent.
Au mieux les usa vont apaiser leurs relations avec la russie, mais vu ce qui a ete fait et est entrain d'etre fait la russie et la chine sont entrain de se lie de plus en plus fortement.

-contrat gazier record (environ 400 milliards) de fourniture sur je crois 30 ans avec entre autre le gazoduc en construction "force de siberie".
-alignement des diplomaties, l'un supporte la politique a propos de la coree du nord, et l'autre semble supporter la politique en syrie.
- l'ocs qui vient d'accueillir l'inde et le pakistan, dont le prochain membre va probablement etre l'iran (+refus des americains en tant qu'observateur).
-politique de dedollarisation, les accords qui restent encore modestes se multiplient pour que les echanges commerciaux se fassent dans la monnaie de chacun des pays. Echanges entre la russie et la chine qui ne cesse de croitre. Accords industriels : par exemple annonce en mai, industriels chinois et russe se sont associes pour construire des avions de lignes.
-accords de defenses sans cesse approfondis, (sans compter les frequents exercices militaires en commun de ces dernieres annees).
-les plans de "route de la soie" chinois sont positifs pour la russie.

On sent bien que tout ca c'est du long terme peu propice a des retournements de vestes opportunistes, retournement de veste qui d'ailleurs ne sont pas trop des habitudes de la maison.

La russie de poutine veut pleinement tirer profit de sa situation geographique et donc a une strategie continentale et l'ideologie qui va avec.

Quelques raisons pour lesquels la russie de poutine ne deviendra probablement pas le grand copain des usa :
-les usa ne sont pas juge fiable, promesse non-tenu a propos de l'otan.
-manoeuvre de destabilisation interne en aidant/financant les opposants politiques, voire des groupes armes.
-la question des systemes de defense anti-missile, qui pourrait mettre a mal la doctrine de defense russe, et sa strategie de dissuasion nucleaire.
-les alliances : russie>iran, chine, usa>israel, arabie saoudite, dont des ennemis un peu inconciliable sur moyen court terme....

Le controle de l'energie est moins vital pour la russie que les usa, la russie est deja un acteur strategique incontournable dans ce domaine, meme dans l'hypothese ou elle exerce pas d'influence en la matiere ailleurs, ce qui est de moins en moins le cas. Par contre pour les usa, le controle de l'energie est important parce que c'est sur lui que s’appuie la suprematie du dollar.

Sinon du cote us, c'est un peu plus complique que trump "tout puissant" qui peut faire ce qu'il veut en matiere de politique exterieur (on ne sait meme plus si il est encore sur la meme ligne que durant sa campagne electoral a propos de la russie).
Ca me parait moins "simpliste" que ce que vous avancez, je prends un exemple : l'energie.

Alors que la commission enterrait south stream (tuyau gazier reliant europe du sud russie, contournant le hub ukrainien), de l'autre cote on preparait un north stream II (doublement des tuyaux existant), certains pays de l'est, et l'administration US avaient bien essaye de protester, la russie mechante, crimee etc... bref les travaux sont en cours en ce moment...

La place que prend l'energie, souligne l'interdependance et une relative garantie que les choses en matiere politique ne degenereront pas, l'un a besoin de l'energie l'autre des revenus, le fait de consentir a ces depenses d'infrastructure, place la relation sur du long terme ou au moins moyen terme.
Cela nous indique aussi que un des messages en fond qui est envoyé, c'est que le "nord" domine le "sud", et que c'est lui l'interlocuteur a qui il faut parler en europe.

Contrairement a ce que vous semblez entendre, le dialogue n'a jamais ete rompu, on peut s'envoyer des sanctions pour amuser la galerie, mais quand il s'agit de chose serieuse/vitale, le pseudo-diable peut etre quelqu'un avec qui on peut negocier.
Apparemment trump, grace a son effet repoussoir, au contraire de vos analyses, semble etre une opportunite de rapprochement pour la russie et l'ue, pour rester sur le meme exemple, on parle meme de relancer south stream.

J'ai pris l'angle energetique, parce que sur ce sujet, ce qui est fait, est serieux, on est loin du show pathetique des declarations officielles dont on a l'habitude en occident.
Une bonne analyse de Poutine je trouve :Poutine
L'AFP dont près de 40% des revenus proviennent des abonnements dans certains ministères et les ambassades, qui est atlantiste et européiste, qui relaie les allégations d'attaques au gaz sarin en Syrie sans vérifier, qui évite de voir la famine qui s'installe au Yemen (comme toute la presse moralisatrice ayant pignon sur rue) et qui a toujours été du coté du manche.
s’en prend aux deux médias financés par le gouvernement russe, Sputnik et RT

C'est typiquement le genre de phrase qui m'agace fortement. Comme si nos medias France24 et TV5 monde n’était payé pas le gouvernement. D'ailleurs ce n'est pas limité à ces médias. Toute la presse française et grassement rémunérée par le gouvernement.
La jupitériénité de Macron le sauveur semble circonscrite aux médias français, le reste du monde, aka la majorité écrasante des français, frau Merkel & doctor Schauble, Tsar poutine ont le cuir grave plus épais...
Reste Trump parmi les counifles, manquerait plus que le duo d'arrivistes se mettent en scène le 14 juillet..;
Don't screw with the Russe.
Je suis a-ba-sour-di !
Cette décision risque d'écorner sérieusement l'image de Poutine, homme de dialogue et d'ouverture.
Sans bla bla, sans chichi, sans effets de manche: Ipon!
MDR :-)

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