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La vie après, ou la vie avec ?

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"un "monde d'après", terrain d'expérimentation de toutes les utopies ?"


Pour le moment on expérimente plutôt des dystopies. 


Rappelez-moi comment s'appelle un pays où le Président à tous les pouvoirs, même celui de dire et de faire n'importe quoi,(...)

Merci de mettre en lumière ces combats de l'ombre. En souhaitant que, comme les vampires, la lumière leur soit fatale.

Prenant exemple sur nos glorieux gouvernants, je vous fait part de ma grande auto-satisfaction.


. Je vous fait remarquer la justesse de mes prédictions  boursières , à savoir :


- acheter des titres Robblot et PFG

- rester à l'écart de Korian

- vendr(...)

Derniers commentaires

Daniel pose les questions symétriques:

Faut-il faire symétriquement le deuil d'un "monde d'après", terrain d'expérimentation de toutes les utopies ? Faut-il concentrer toutes ses capacités d'anticipation sur les modalités les plus raisonnables d'une vie sous contrainte ? Mon intuition matinale serait qu'il faut s'efforcer de penser les deux à la fois.  

Bonnes questions, mais...

Mon intuition matinale serait plutôt qu'on aura pas le temps d'y penser et encore moins de mettre en œuvre quoi que ce soit de cohérent.

J'explique pourquoi. :-)

Parce que pendant que nous avons le temps de réfléchir (nous les "aisés" - si, si avoir accès à ASI et discuter, c'est être "aisé"), la majorité des gens flippent pour leur avenir de chômeurs, partagés entre désespoir et colère noire, les "totals laissés pour compte" qui ont abandonné tout espoir ont leurs enfants plein de rage qui s'agitent et les déclarations extrémistes fascisantes fleurissent. 

Banlieue 95 c'était un feu d'artifice de joie et de bonne humeur...

Hors sujet, mais pas trop : suis-je la seule à trouver que le confinement est terminé cette semaine ?

Entre des entreprises qui reprennent leur activité (ex. Toyota) et une proportion des personnes qui négligent totalement les distances et les gestes barrières, on ne m’aurait pas dit que c’est terminé la prudence ?

“Si l'on est en état de penser, ce qui n'est pas donné à tout le monde.” Rien d’autre à ajouter Daniel....

Interview d'une directrice d'école sur France 5, à propos de la reprise du 11 mai.

Extrait : Je pourrai pas accueillir cent zélèves.

Effectivement autant qu’i restent chez eux ?????

Ouah, merci pour cette contribution enrichissante !

En effet Ervé (fiché elle) est un contributeur obsédé par la défense des idées qu'il croit défendables.


Des goûts et des couleurs, on ne discute pas.


Non, mais des odeurs, on peut ? Parce que là, il pue un peu ce commentaire moisi...


Qui n'a jamais fait la moindre erreur d'orthographe me jette le premier Bescherelle !

On s'attend au pire avec Geoffroy Roux de Baisemoi et ses compères ! On ne les laissera pas faire !

Même s'il faut respecter la distanciation, nous irons gueuler masqués ! Avec des pavés, des pierres, de la solidarité, de l'amitié, de l'entr'aide... On les niquera ces gros porcs ! 

C'est primaire, mais ça fait du bien... ;)

Déjà que veut dire ceci "Si l'on est en état de penser, ce qui n'est pas donné à tout le monde". Est-ce de l’ironie ?, faisant référence à quoi ? au confinement peut-être. Est-ce du premier degré ce qui dans ce cas pourrait signifier certains ne sont pas aptes à penser donc comme pourrait dire Dany "qu'ils ferment leurs gueules". Donc ça c'est à approfondir.

Ensuite on aurait les cerveaux frigorifiés. Non, non pourquoi seraient-ils frigorifiés, en tout cas pas le mien,  nourri comme jamais, sucre blanc plus sucre rapide, il mouline, il se demande comment on va atterrir lui et moi ; vivant du tourisme il ne va pas falloir hésiter à penser.


En ce qui concerne l'article, je l'intitulerais bien "que vont-ils faire de nous après". Et bien ils feront ce qu'ils voudront comme ils le font toujours. Ce sont les premiers de cordées, les leaders, les têtes pensantes (pas froid aux yeux ni au cerveau). Nous sommes des suiveurs. Prenons l'exemple fameux des masques ; on nous dit ne porter pas de masques c'est très compliqué, c'est technique, c'est même dangereux. Ils regardent l'effet produit et ça marche. Très peu de personnes portent un masque alors qu'il y a des tutos partout et qu'on peut facilement en faire un avec les moyens du bord. Mais non il nous faut la permission, nous sommes soumis, asservis ; et cela depuis le début de l'humanité. Le gros de la troupe, la masse a été entraînée la où nous en sommes par quelques un.e.s. 


On va regarder l'après se construire sous nos yeux, et on va dire qu'ils ne sont pas gentils, qu'ils ne pensent qu'à la finance, qu'aux dividendes etc, etc. 


Depuis plusieurs semaines, le directeur d'une usine de fabrication de masques à Plaintel dans les côtes d'Armor fermée en 2018, voudrait relancer son activité, initiative appuyée par des élus bretons. 

Espoir vite déçu, Agnès Pannier-Runacher, a dit non. Raisons avancées : les machines ont été détruites et les capacités de production de masques en France sont suffisantes. Aujourd'hui j'apprends  par est une promesse : construire une usine en un temps record pour fabriquer des masques chirurgicaux. C’est effectivement la promesse de Hsueh Sheng Wang, à la tête du groupe immobilier Eurasia, un investisseur du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Il s’agira de la première usine de fabrication de masques en Ile-de-France. 

Désolé de nuire à l'ambiance générale mais pour ce qui est de la vie après

n'ayez aucun doute, nos dirigeants et ceux pour qui ils agissent ("les combats de la coulisse" "les petits coquins " comme dit Daniel Schnidermann) ont déjà fait le choix de l'autoritarisme néo-fasciste

et il suffit de regarder ce qui se passe aux USA avec la bénédiction de Trump

Sur le site de la RTBF.be ce matin:

"BlackRock, conseiller de la Commission Européenne, un "conflit d'intérêt évident"            


A propos d’ombre et de lumière, il y a un truc qui me turlupine (petit mot très rigolo mais c’est pas le sujet): 


On entend et lit partout que les gens ne feraient plus soigner leurs maladies chroniques . 

J’ai, « autour de moi », des cas très précis de gens qui veulent être soignés de leurs maladies chroniques ( et leurs médecins traitants aussi) mais ne peuvent pas parce qu’on ne les prend pas à l’hopital faute de place alors même qu’ils sont dans une région qui n’est pas censée être sous tension. 

Alors quoi ? Je connais les 3 seules exceptions ( pas même ville ni même département ni même médecin il même pathologie)  ou on nous bobarde ? 


Je voudrais savoir: autour de vous y a-t-il des gens qui devraient être à l’hopital pour autre chose que Covid-19  mais n’y sont pas ? 

Est-ce eux qui ont choisi de ne pas appeler un médecin ou bien l’hopital qui ne les prend pas ? 


Y’a un truc pas net autour de cette histoire, moi ce que je lis n’est pas du tout raccord avec ce que je vois. 



La vie, le monde, après c'était déjà avant.


La vie avec c'était déjà avant aussi.


Donc demain est à venir avant l'après demain.


Et pourtant je n'y crois pas à l'avant d'après.


"L'Homme a son avenir devant lui ; quand il se retourne, il l'a dans le dos" Pierre Dac (visionnaire émérite) 

Daniel,

Vous avez parlé dernièrement de Bruno Latour et que « tout était possible »

Parlons du sociologue Emmanuel Didier lui aussi publié sur AOC :

« Pourquoi renoncer à la plupart de nos libertés pour sauver des vies ? Question osée mais inexistante dans le débat public car jugée indiscutable. Cette question des vies est suspendue à celle des chiffres bien incertains, voire faux, mais qui, chaque soir, rappellent la mort qui s’étend dans notre pays. Les chiffres et les affects vont de pair, ils sont au cœur de la crise. Et pourtant, ils sont l’objet de bien peu de débats.

les projections économiques des conséquences de l’épidémie, les besoins en masques, tests et médicaments pour lutter contre elle ; toutes les mesures politiques, tous nos discours, toutes nos réflexions sont orientées et conformées, à un degré rarement atteint, par des outils quantitatifs. Les chiffres et les affects vont de pair, ils sont au cœur de la crise. Et pourtant, ils sont l’objet de bien peu de débats. »

https://aoc.media/opinion/2020/04/15/politique-du-nombre-de-morts/ 

Fût-ce en l'occurrence: qui ne pense?


Faut-il faire symétriquement le deuil d'un "monde d'après", terrain d'expérimentation de toutes les utopies ? Faut-il concentrer toutes ses capacités d'anticipation sur les modalités les plus raisonnables d'une vie sous contrainte ? Mon intuition matinale serait qu'il faut s'efforcer de penser les deux à la fois. Si l'on est en état de penser, ce qui n'est pas donné à tout le monde.



En quelque circonstance que ce soit, comment exonérer quiconque du devoir de penser ou comment lui en dénier le pouvoir, lui en refuser le don? Double en effet est la question qu'obligerait d'envisager cette finale affirmation. Sauf à vérifier la flaubertienne leçon touchant  la bêtise définissant la volonté de conclusion. Car la bêtise n'est pas extériorité à la pensée mais sa plus  intime infirmité. À devoir assumer: sans espoir jamais de s'en délivrer autrement que par le questionnement.








la vraie question serait peut-être après ou avec le capitalisme, question qui conditionne la façon de gérer après ou avec le covid.

Prenant exemple sur nos glorieux gouvernants, je vous fait part de ma grande auto-satisfaction.


. Je vous fait remarquer la justesse de mes prédictions  boursières , à savoir :


- acheter des titres Robblot et PFG

- rester à l'écart de Korian

- vendre à n'importe quel prix, le titre  BFM , qui depuis son début a  toujours été  surestimé,   n'ayant  aucune valeur. 


Aujourd'hui, dans les pas de notre chroniqueur en chef, je précise qu' il conviendra de rester à l'écart :


- des titres Air France, qui  ne sont pas prêts de décoller ;

-  des titres des croisiéristes  ( surdimensionnés ) qui vont couler.


Pour les achats, je préconise les titres de l'Administration Pénitentiaire qui a procédé, avec brio, à un licenciement massif et un dégraissage  par la mise en liberté de détenus. Ceci provoquera une économie substantielle, d'autant que les détenus restants fabriquent, pour pas cher, des masques.


 De plus cette main d'oeuvre n'est pas syndiquée..


Je voyais, hier, la satisfaction de Mme Belloubet,  pour cette belle opération financière. Elle  portait un masque ( je note, d'ailleurs, qu'elle devrait plus souvent porter un masque ) .


 Finalement, on a fait quasiment disparaître la surpopulation carcérale, qu'on nous présentait comme incompressible.


En résumé, sur le plan de  la santé,  et  de l'économie , il convient de se couvrir !

Question cafés et restaurants, Alain MInc lobbyse a fond les manettes dans Le Parisien du jour...

Penser un monde durablement sans bises ni poignées de mains, sans cafés ni restaurants  


selon le journal matinal d'Inter le modèle suédois ( de retour ...) a choisi de faire l'inverse avec des résultats plutôt satisfaisants à priori...


Ce sont les gens qui portent un masque qui sont rares contrairement à chez nous; il serait aussi bon de s'interroger en quoi l'absence de paranoïa généralisée est bénéfique pour le moral ?


Dans le même journal, une mère française expliquait qu'elle a emmené ses 2 enfants dans une superette de son quartier (ici en france ) pour la première fois depuis le confinement, et que ces derniers étaient terrifiés !


Info qui m'a moi-même terrifié !


Merci de mettre en lumière ces combats de l'ombre. En souhaitant que, comme les vampires, la lumière leur soit fatale.

"un "monde d'après", terrain d'expérimentation de toutes les utopies ?"


Pour le moment on expérimente plutôt des dystopies. 


Rappelez-moi comment s'appelle un pays où le Président à tous les pouvoirs, même celui de dire et de faire n'importe quoi, où les médias encensent l'action du gouvernement et des forces de l'ordre,  où on débat sur la surveillance généralisée de la population et comment se débarrasser "définitivement" des "racailles" de banlieue, où le citoyen lambda a peur quand il croise un policier ou un gendarme ?

La vie avec :

La réouverture du McDo de Moissy, en Seine-et-Marne, a provoqué un énorme embouteillage près de la francilienne. Certains ont fait la queue pendant trois heures pour pouvoir atteindre la borne du Drive afin de commander un repas.


Bonjour, soumise à bfm, je commence à intégrer que la répétition ad nauseam produit des effets délétères.

Mais, c’est le cas pour tout média. 

Du temps de connexion restreint, j’en déduis que pour résister à l’épidémie, il faut avoir un métabolisme équilibré, un mental équilibré.

Où le confinement contribue-t-il a nous équilibrer ? Dans de très rares cas qui pourraient se réaliser sans confinement.


Des conversations sans numérique que j’ai eues, le confinement met les gens à faibles revenus dans les ennuis et les empêchera de la ramener après ; l’inaction du gouvernement et des institutions de l’état lors de l’épidémie c’est pour limiter le versement de retraites et pour masquer la crise économique produite par le capitalisme ou sous un autre nom, «  la guerre ». 

Nous en sommes à comment faire et quoi après et dès maintenant?

Bonne journée, meilleures pensées à ceux qui sont enfermés devant un écran, comme dans «  orange mécanique » ?

Sur le monde avec, un peu hors sujet mais indispensable, voici un article à la fois scientifique et très accessible sur les risques concrets du traçage de la population avec les applications en cours de développement : https://risques-tracage.fr/

Pas facile de commencer ma journée confinée avec ça, Daniel... Mais c'est lucide.

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