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La super niche fiscale, bien plus coûteuse que le bouclier...

"Comment Sarko et Copé ont offert 20 milliards au CAC 40". Malgré ce titre accrocheur, l'enquête, publiée par Marianne en novembre 2009 à propos de l'existence d'une super niche fiscale, n'a pas eu l'effet escompté. Découverte par le socialiste Didier Migaud, président de la commission des finances de l'Assemblée, cette exonération n’a pas fait l’objet d’une grande mobilisation au PS, à la différence du bouclier fiscal par exemple. Pourtant, les sommes sont incomparables : quand le bouclier fiscal coûte 600 millions d’euros en 2008, la super niche coûte 12,5 milliards la même année. Un véritable gouffre financier, dont l'efficacité pour la sauvegarde de l'emploi n'a pas été démontrée. Cette semaine, la niche a refait surface via la page Facebook de Migaud. Il y a bien eu quelques reprises dans la presse, mais toujours rien de comparable avec le bouclier fiscal. Comment expliquer cette différence d'impact médiatique ?

Derniers commentaires

Un peu hors sujet mais j'espère que cette chronique vous semblera intéressante :

Entendu : la chronique « L’autre économie » diffusée sur France Inter mercredi 17 février 2010 - par Guillaume Duval, rédacteur en chef du mensuel « Alternatives économiques ».

Suite au Sommet social qui s’est tenu lundi dernier à l’Elysée, le premier sujet qui est négocié dès cette semaine entre gouvernement et partenaires sociaux concerne les chômeurs en fin de droit. 1 000 000 de personnes devraient en effet cesser cette année de percevoir une assurance chômage et 600 000 d’entre elles ne recevront alors plus rien : ni Allocation de solidarité spécifique (ASS) ni RSA « socle » (ex RMI) versés par l’Etat, parce qu’ils ne remplissent pas tous les critères pour y prétendre. Le gouvernement a raison de souligner que, année après année, ce sont à peu près 800 000 personnes qui se trouvent dans cette situation. Il n’en reste pas moins que l’afflux supplémentaire est sensible. Et que, compte tenu de la situation globale du marché du travail, les perspectives de ce million de personnes de sortir rapidement de la mouise sont à peu près nulles. Ces gens sont généralement très démoralisés et désocialisés, il y a donc peu de risque qu’ils aillent manifester en masse devant les grilles de l’Elysée. Malgré cela, la capacité de notre République à leur permettre de vivre dignement, eux qui sont les principales victimes directes de la crise, est une question centrale pour un pays qui se veut celui de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité. On ne comprendrait pas qu’après avoir lâché des milliards pour venir au secours des spéculateurs qui avaient pris des risques insensés, l’Etat ne trouve pas quelques millions d’euros pour améliorer leur quotidien. D’autant qu’en terme de soutien à l’activité l’effet est garanti : c’est de l’argent qui sera à coup sûr consommé immédiatement et n’ira pas remplir les bas de laine contrairement à celui qui est laissé aux bénéficiaires du bouclier fiscal…

Les chômeurs en fin de droit, un sujet important, mais ce n’est pas le seul sur le terrain de l’emploi et du chômage. Au-delà de cette question, le gouvernement ne semble pas avoir pris la pleine mesure des conséquences de la dégradation du marché du travail. Nous vivons dans un pays qui consacre toujours 4 milliards d’euros d’argent public, 0,2 % des richesses produites chaque année, à inciter salariés et entreprises à faire des heures supplémentaires au lieu d’embaucher des jeunes et des chômeurs. Un emploi coûte en moyenne 40 000 euros y compris les charges sociales. Avec ces 4 milliards d’euros l’Etat pourrait donc financer entièrement 100 000 emplois nouveaux. Au lieu de cela, grâce à ces subventions massives, on a enregistré 167 millions d’heures supplémentaires au troisième trimestre 2009 soit l’équivalent de 420 000 emplois à temps plein… Tout simplement aberrant.

Il y a aussi la question de l’emploi public. Le gouvernement a en effet justement choisi cette période où le chômage bondit pour accentuer sa politique de réduction des emplois publics avec 30 000 postes supprimés cette année dont 16 000 dans la seule Education nationale, domaine pourtant emblématique des dépenses d’avenir que le gouvernement indique vouloir privilégier. Est-ce vraiment le moment pour le gouvernement d’engager le plus grand plan social du pays ? Enfin le gouvernement affirme aussi avoir relancé les emplois aidés mais pour l’instant les chiffres communiqués par l’Insee indiquent qu’après avoir baissé de 63 000 en 2008, ceux-ci n’ont remonté que de 48 000 en 2009. On reste donc encore très loin du compte. Autant Nicolas Sarkozy avait montré, et à bon escient, une grande réactivité face à la crise bancaire fin 2008, autant pour l’instant, il ne semble pas avoir pris vraiment la mesure de la crise sociale engendrée par la montée du chômage. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire…
Bonjour,

J'estime qu'il va falloir ouvrir d'urgence un forum sur le dossier des retraites, sujet qui semble ne pas avoir été traité par le site jusqu'ici. L'annonce récente de Nicolas Sarkozy sur la suppression possible de la retraite à 60 ans pourrait justifier à elle seule un sujet. Mais ce qui aiguillonne mon intervention est un article récent paru dans "Le Point" sur un transfert des cotisations du Privé vers le Public qui semble ne pas avoir eu l'écho médiatique qu'il mériterait :

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-01-20/retraites-un-hold-up-d-etat/916/0/415420

Je vous laisse juge de son contenu.

Cordialement,
R.Moussu
Incroyable ! La France se serait fait baiser ?

En tout cas ça commence à se voir sérieusement !

Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos

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Un peu HS, mais comme c'est un article parlant a la fois de sous et de niche :

Dans les vite-dits :
09h35 vu
Le Grand emprunt et Marianne enceinte
Par Gilles Klein le 17/02/2010
>< Celui-ci ><

Je suis quand meme assez ebahi et pas seulement par les pieds nus :

Le bonnet frigien n'est plus rouge ?
tiens ! tiens !

Mais oui, bien sur, il faut induire l'idee dans la tete des gens que la revolution n'est plus du d'actualite, voire meme commencer a nous faire croire que jamais la France ne peut etre associee a la moindre idee de revolution.

Et comme ca, toute blanche avec son petit bonnet, elle a l'air d'une malade qui attend son tour a l'hopital.
Une decision inconsciente ?

Quand au fait qu'elle soit enceinte, et vetu de blanc, Marianne peut, a defaut d'etre confondu pour une malade, donner l'image d'une mariee qu' on epouse a la derniere minute, apres avoir fait une "betise" ou en tout cas reagissant a une situation que l'on n'avait pas prevue, pas envisagee, et ce genre de mariage, dans une majorite des cas n'est la que pour sauver les apparences, et statistiquement ce genre de mariage aurait tendance a ne pas durer tres longtemps, la Marianne se retrouvant souvent, assez rapidement abandonnee, mais avec de nouvelles responsabilites.

Les communicants des gouvernants sont de plus en plus marrants ces temps...
C'est tout simple, il ne devrait PAS y avoir de niches fiscales...

Il faudrait un impôt juste et progressif, où il ne soit pas possible de "cacher" son fric dans des "niches" pour ne pas payer d'impôts. Car, avec ce système, ce sont ceux qui ne peuvent pas "cacher" leur fric dans une "niche" qui paient pour les autres.

Voici une proposition faite dès 2006, mais vite passée sous silence par les médias qui profitent des "niches fiscales" ainsi que les journalistes:

"Premier principe, la stabilité fiscale, afin que les particuliers comme les entreprises puisse penser leur avenir dans le long terme.

Second principe, la simplification, pour que la fiscalité devienne enfin lisible. La multiplication des niches et des dérogations, la survivance d’impôts archaïques — de certains impôts locaux notamment — rend notre fiscalité illisible, complexe et injuste.

La monnaie commune européenne appelle une harmonisation fiscale et sociale : je souhaite une harmonisation de l'impôt sur les sociétés, qui est une source de dumping fiscal. La TVA, elle, devrait rester de compétence nationale car elle ne fausse pas la concurrence entre pays.

L'impôt sur la fortune tel qu'il est conçu a fait beaucoup de dégâts. Une nation qui accepte l’exil de ses citoyens les plus riches, accepte de s’appauvrir. Proposition: une imposition sur le patrimoine à base large, sans aucune niche défiscalisée, sans exemptions, mais à taux léger : un prélèvement de seulement 1 pour 1000 sur les patrimoines au-dessus de 750 000 euros, rapporterait 3 milliards, à peu près l’équivalent de l’ISF aujourd’hui !

Une réforme de la fiscalité locale est d’autant plus nécessaire que 75 % des investissements civils sont pris en charge par les collectivités. La décentralisation ne signifie pas que l’Etat se désengage : les transferts de compétence doivent être entièrement compensés par l’Etat.

Une fiscalité écologique, menée- c’est le plus souhaitable - en concertation avec nos partenaires européens. La seule manière d’obtenir un changement complet de comportement à l’égard de l’environnement, c’est que cela coûte plus cher de polluer que de ne pas polluer. Une ‘fiscalité carbone’ permettra de planifier, sur le long terme, une régulation des prix des énergies fossiles. Et ce sera l’un des moyens d’alléger les charges sociales qui pèsent sur le travail.

Et je veux qu’on étudie (au moins pour en avoir le cœur net !) l’idée d’une contribution "Tobin" sociale : le prélèvement direct d’une fraction extrêmement faible, un millième ou une fraction de millième, des sommes qui circulent dans les échanges bancaires.

En tout état de cause, tant qu’une dette aussi lourde pèsera sur les générations futures, je veux donner la priorité à la réduction du déficit public plutôt qu’à la baisse des impôts.
"

A débattre... avec les avantages et inconvénients pour le pays et ses citoyens :-) loin de toute guéguerre politique de tranchées...
Frédéric Lordon, Le Monde diplomatique, février 2010 : « Et si on fermait la Bourse ? »
La conclusion de l'article est excellente. Comme le dit Etoile66, les journalistes ne sont certes pas formés pour comprendre tous ces machins financiers, mais ce n'est quand même pas très compliqué d'aller interroger un prof d'économie pour se faire expliquer les choses.
Je lance donc un appel : y-aurait-il quelqu'un sur ce forum pour nous expliquer ce que sont "les plus values à long terme provenant de cessions de titres de participation" ? Je ne comprends pas, entre autre le "long terme".
Et quel était réellement l'objectif du gouvernement ? Car si l'explication "ils veulent favoriser leurs copains millionnaires du CAC 40" flatte mon vieux fond marxiste, il me semble honnêtement qu'il y avait sans doute un objectif économique, voire en termes d'emplois, non ? Alors précisément quel était l'objectif ? Et comment mesurer les résultats ? Et si ça a foiré, pourquoi ?

D'avance merci !
Question ?
Et bien, oui, par exemple, les LBO, qu'est-ce donc ?
Vous avez tant de talents dans cette équipe @si - à moins évidement d'être la seule ignorantissime du brillant forum -les uns ou les autres,ou "tous ensemble,tous ensemble, ouai,ouai !" pourriez-vous nous l'expliquer, mais de façon aimable, dans le style BD, ou les "LBO pour les nuls" ?
J'avais vaguement compris qu'il s'agissait, après observation lente et sournoise de la Cible - une société en difficulté coté "pecettes" -,d'une proposition avenante ( croix de bois, croix de fer, si je mens,j'vais en enfer ), mais malhonnête,de rachat,par un groupement d'actionnaires (?) ...avec siphonnage à la clef,façon mante religieuse, de ce qui fait la crême de l'entreprise : brevets divers,inventions....et, trés vite après ,rejet, façon gros crachat,de ce qui reste, çàd, des pôvres pékins qui y travaillaient ....et, qui se retrouvent aussi sec au Pôle emploi, mais c'est une autre affaire !

Merci de bien vouloir me remettre dans la droite ligne du politiquement correct. J'ai peur d'avoir besoin d'une rééducation fissa !
Non, rien de compliqué...il suffit d'expliquer...

Plus value : gain résultant de la différence entre la valeur d'acquisition (d'achat) et de cession (vente)

Ex : vous revendez votre résidence secondaire ou vos actions en bourse

"Le leveraged buy-out (LBO) est le terme anglais pour financement d'acquisition par emprunt, consistant à racheter une société en ayant recours à l'endettement bancaire en générant un effet de levier facilitant l'acquisition et la défiscalisation du projet." (source wikipedia)

En gros : j'achète une société à crédit sans un rond, je la revends plus cher, je rembourse le crédit et empoche la PV net d'impôt.

(Alors ça c'est de la production de richesse très saines pour le système économique global...spéculation disiez vous?)

Dès lors : obligation de réaliser une PV...comment fait-on?

Licenciements, gel des salaires et des embauches, heures supplémentaires, délocalisation, gains de productivité (dégradation des conditions de travail, dépression et suicide des salariés etc), pression sur les fournisseurs et sous traitants la liste est longue....le but est de presser le citron au maximum.

En fin d'opération qui est le seul à pouvoir y gagner : les salariés ?, les partenaires (fournisseurs et sous traitants)? ou...les banques qui prêtes (et engrangent les intérêts)? les actionnaires (qui ne sont pas dans le grand public mais sont plutôt ces mêmes banques évoquées ci-avant)?

De la part du "capitalisme financier" : MERCI aux parlementaires de servir tous les français

Enfin je dirais : NE VOYEZ VOUS PAS QUE TOUT SE TIENT, TOUT EST LIE ET QUE DES INDICES GRAVES ET CONCORDANTS CONVERGENT TOUJOURS VERS LE MEMES ENTITES
Joseph Stiglitz dans la matinale de France Inter : ici et .
cette chronique est essentielle et vous devriez la proposer en édito aux gazettes nationales.....et pi c'est tout !!
Je suis très péniblement surpris de constater une fois de plus que le postulat d’origine de tous ces commentaires stupides est :

Réduire un impôt ou le supprimer c’est faire un cadeau !


Incroyable ! Dans le pays le plus taxé, imposé et racketté de la planète !

Stupéfiant de naïveté bonasse et de soumission à l’idée que l’État est parfaitement fondé à faire les poches des français, particuliers et entreprises – ce sont les mêmes qui paient au final – sans aucune retenue ni aucun frein…

Sans jamais se poser la question du bien fondé des dépenses de l’État, bien entendu, ni même se demander s’il est bien raisonnable de vivre sur un tel pied qu’il faille racketter à ce point tout en faisant, de surcroît, des déficits vertigineux !

Ce qui est scandaleux ce n’est pas de faire ce “cadeau” aux grandes entreprises, c’est de ne pas le faire aux petites. D’autant que l’État tolère déjà que ces entreprises échappent en grande partie à l’IS de 33,3 % grâces à leurs filiales dans les paradis fiscaux tandis que les petites entreprises, elles sont bien obligées de le payer cet impôt inique (qui pèse finalement sur les salariés puisque le pognon détourné par l’État n’est plus disponible pour eux selon les lois simplettes de l’arithmétique).

D’ailleurs dans ce pays dirigé par des imbéciles et des escrocs seuls les pauvres paient des impôts, les riches habitent ailleurs ou ont des solutions pour échapper à la confiscation annoncée qui reste donc purement théorique et simplement démagogique : “Regardez comme nous taxons les riches”, sauf qu’on ne leur prend pas une thune, pas la queue d’une, même.

La vérité est que l’État doit diviser ses dépenses par deux.

Pour :

1) Cesser immédiatement d’emprunter en creusant la dette
2) Rembourser les 1.500 milliards de dette actuelle dont les seuls intérêts absorbent la totalité de l’impôt sur le revenu.
3) Baisser les impôts qui sont très excessifs, donc contre productifs.

Vous avez bien lu : diviser par deux. Difficile, très difficile quand on a pris l’habitude de vivre sans compter (c'est à dire comme des cons, qu'on soit père de famille, société petite ou grosse, ou même - peut être surtout État.)

Mais inévitable : ce qui arrive à la Grèce aujourd’hui va nous arriver demain. Et on fait comment à ce moment là ? On se demande comment on a pu payer aussi cher toute une bande d’incapables et leurs innombrables assistants pour qu’ils nous conduisent tout droit à la faillite ! Et après ?

Sauf qu’on le savait et qu’on n’a rien fait ! Le dernier rapport de la Cour des Comptes est très clair (sauf qu’il précise que l’État n’est même pas capable de recenser précisément le nombre de fonctionnaires… En somme ces gens-là ne sont même pas foutus de se compter, ils doivent manquer d’effectifs comptables je suppose !) :

“ L’analyse de l’évolution du nombre des agents des collectivités
publiques se heurte à des contraintes méthodologiques fortes, notamment
à d’importantes lacunes statistiques et à l’absence de séries longues,
complètes, détaillée, homogènes et établies à périmètre constant. Jusqu’à
une période récente, l’État lui-même peinait à appréhender les effectifs
ministériels et, a fortiori, ceux de ses opérateurs.”


Il constate ensuite que les effectifs cumulés des trois fonctions publiques ont augmenté de 36,3 % tandis que la population augmentait de 15,4 %… Cherchez l’erreur, d’autant que le rapport oublie soigneusement de dire qu’il y avait déjà beaucoup trop de fonctionnaires en 1980, ce que tout le monde sait pourtant !

Extraits :

“Les effectifs cumulés des trois fonctions publiques, y compris les
agents des établissements publics administratifs (sauf indication contraire,
tous les chiffres ci-après sont exprimés en effectifs physiques au
31 décembre), sont passés de 3,86 millions en 1980 à 5,27 millions en
2006, soit une augmentation de 36,3 % (et 40,3 % si on inclut les effectifs
enseignants de l’enseignement privé sous contrat).” […] “ Pour une base 100 en 1980, la population totale est passée à 115,4 en 2007 et la population active à 119,4, alors que les fonctions publiques atteignaient les niveaux de 114,3 (FPE), 171,2 (FPT) et 154,3 (FPH).”


LE TEXTE COMPLET EST ICI

Ce qui signifie que nos gigantesques déficits ne sont pas employés à créer des infrastructures pérennes mais à payer des employés inefficaces, inutiles et en nombre toujours plus élevé sans aucune justification autre que leur détermination à travailler moins en consacrant plus de monde à l’exécutions de tâches inchangées. Le tout aux frais de contribuables (ainsi que de leurs enfants et petits enfants) que l’on pourra d’ailleurs faire chier toujours plus activement en profitant d’une main d’œuvre pléthorique, comme le montre - par exemple - l’augmentation insensée des gardes à vues.

En conclusion pleurer sur les “cadeaux” fiscaux c’est faire preuve d’un masochisme maladif et d’un aveuglement insensé. Tout comme dénoncer les “Paradis Fiscaux” revient à réclamer l’enfer fiscal généralisé.

Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos

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Ce qui est embêtant dans votre point de vue, Patrick, c'est quà côté de statistiques et de citations, il y a ça:

des employés inefficaces, inutiles et en nombre toujours plus élevé sans aucune justification autre que leur détermination à travailler moins en consacrant plus de monde à l’exécutions de tâches inchangées

Ce qui n'est pas un argument bien solide, mais ressemble plus à un cliché vaseux sur les fonctionnaires. La question est: les fonctionnaires sont inutiles et trop nombreux? Vraiment? Tous? Même les profs? Les chercheurs? Les infirmières? ...
Si l'Etat devait être géré comme une entreprise (et je suis contre dans le principe car l'Etat ne doit pas avoir pour but de gagner de l'argent, on est d'accord), on pourrait dire que ça ressemble à un fiasco total.Il faudrait pousser l'analyse en ce demandant justement quelle grille de lecture utiliser pour mesure l'efficacité de tous ces personnels ayant augmentés en nombre plus rapidement que la population : un meilleur système de santé ? un meilleur système éducatif ? une administration plus efficace ? etc. ? Et justement, comment mesurer une amélioration de ces services ? Vaste programme...

Pour revenir à cette exonération, il faudra(it) se poser la question de son impact sur l'emploi avant de conclure sur son bien-fondé. Ce qui manque surtout en France, je trouve, et la Cour des Comptes essaie de combler cette lacune, c'est l'analyse a posteriori des politiques publiques, analyse sérieuse, partagée et non politicienne, sans dogmatisme.

Et on en revient aux fondamentaux d@si : à quand un vrai débat politique (à grande audience) avec l'expression d'opinions forcément différentes (la politique c'et faire des priorités, des choix) mais argumentées ET vérifiées en direct (par des experts des différents domaines abordés) ? Le fameux fact checker en live, cher à Guy Birenbaum, est un enjeu majeur.
J'ai regardé l'émission "A vous de juger" diffusée jeudi 12 février 2010 sur France 2, avec en première partie un (soit-disant) "débat" entre François Hollande (PS) et Xavier Bertrand (UMP) et mon propos ci-dessus concernant le "live fact checking" prend tout son sens. Combien d'affirmations, chiffres (subliminaux ou pas) à l'appui (ou selon des formules consacrées du style : "la France est le pays d'Europe dans lequel les taxes sont les plus importantes" - c'est vrai ou non ? - ou "les chiffres du chômage en décembre en France ont baissé" - certes le calcul n'a pas changé entre novembre et décembre, mais combien de réelles création de postes et pas seulement des sorties du Pôle emploi), répétés par l'un, contestés par l'autre, sans que l'on puisse avoir le fin mot de ces affirmations. D'accord la politique n'est pas faite que de chiffres, mais le problème c'est que bon nombre de choix et de décisions politiques sont de plus en plus justifiés en France par des données chiffrées. Or, si ces dernières sont (partiellement) fausses, ou dissimulées, et pas utilisées avec un recul suffisant et une analyse a posteriori des décisions précédentes, comment faire progresser le débat démoncratique ? Allô, les journalistes, où êtes-vous ?
Moi j'ai travaillé dans des universités à l'étranger, qui étaient gérées bien plus "comme des entreprises" que les nôtres, et bien il y avait beaucoup plus de profs par étudiant. Il y avait aussi des frais d'inscription plus élevés, mais ils s'en servent pour augmenter le nombre de prof / étudiant ce qui prouve bien que c'est un facteur extrêmement important dans la réussite, contrairement à ce que nous assènent certains ("mais non ça n'a rien à voir avec les effectifs!" je me demande encore comment on peut dire un truc pareil)
Merci de le dire...

On nage en pleine hystérie dans ce domaine, dans une pensée unique destructrice à long terme.

Il y a d'excellentes Universités, où le rapport prof/étudiant ET les équipements universitaires (locaux, labos, bibliothèques, informatique, etc...) sont d'un tout autre niveau que ce que l'on peut voir en France...

Et il y a des bourses pour les étudiants dont les parents ont un revenu faible et des possibilités à l'intérieur des Universités de travailler en tant qu'assistant scientifique permettant de gagner 400 € nets d'impôts pour juste quelques heures par mois...

Ce qui est embêtant dans votre point de vue, Patrick, c'est quà côté de statistiques et de citations, il y a ça: des employés inefficaces, inutiles et en nombre toujours plus élevé sans aucune justification autre que leur détermination à travailler moins en consacrant plus de monde à l’exécutions de tâches inchangées Ce qui n'est pas un argument bien solide, mais ressemble plus à un cliché vaseux sur les fonctionnaires. La question est: les fonctionnaires sont inutiles et trop nombreux? Vraiment? Tous? Même les profs? Les chercheurs? Les infirmières? ...


apparemment, vous découvrez PG. les anciens @sinautes ont renoncé à répondre à ses diatrybes anti fonctionnaires usées jusqu'à la corde et infiniment répétitives, voire dogmatiques.
Passez votre chemin, toud´façon, vous ne le ferez pas changer d'avis. Ce serait comme pisser dans le tonneau des Danaïdes ))
Je suis inscrit sur @si depuis fin 2008 mais je n'avais pas le temps (ou plutôt je ne le prenais pas) de consulter le forum et encore moins d'y participer humblement; je ne le fais que depuis 2 mois environ et je découvre petit à petit les us et coutumes de ce forum. Je trouve que (très) globalement nous sommes entre gens bien élévés, respectueux de la pensée d'autrui tout en restant solidement ancrés dans nos convictions respectives. Je comprends votre lassitude, mais je n'en partage pas la conclusion. Il faut essayer de convaincre, surtout quand c'est argumenté, refuter ou du moins contrebalancer certains arguments qui, si ils ne sont pas discutés, pourraient semblés être indiscutables.
Je n'ai pas dit tous, mais je vous engage à aller queuter dans quelques administrations pour vous faire une idée...

D'autre part je prétend qu'il n'y a aucune raison valable pour que l'Etat se charge de l'Education (il faut dire instruction d'ailleurs, l'éducation étant réservée aux parents) ni même de la santé du transport ou de l'énergie...

Pourquoi pas de la mise en boîte des petits pois pendant qu'on y est ?

L'Etat doit légiférer et faire respecter des règles, ce qu'il ne fait absolument pas, par exemple en laissant des tas d'incapables se verser 300 ou 1.000 SMICS.

L'Etat doit faire en sorte que chacun ait accès à l'instruction dans de bonnes conditions et soit aidé en fonction de ses besoins, il doit aussi garantir à tout le monde le droit à la santé et aux soins...

Et c'est tout ! Pour le reste qu'il se contente de pourchasser les voleurs et les automobilistes (une pédale douce serait cependant la bienvenue)

Qu'il fasse du régalien en somme, c'est tout ce qu'on lui demande !

Qu'il cesse enfin de se mêler de prétendre nous sauver la vie afin d'avoir l'air de servir à quelque chose (Tabac, alcool, grippe, sida, vaches folles, moutons tremblants, vitesse... tout est bon, surtout pour nous culpabiliser et nous racketter d'ailleurs)

Que l'Etat fasse enfin son boulot, rien que ça, mais tout ça !

Quant à Fred B il appartient à la catégorie des fonctionnaires préhistoriques pas même foutus d'admettre que la fonction publique dans son ensemble est pléthorique, inneficace et pas du tout dans nos moyens. Ce que dit mot à mot le Rapport de la Cour des Comptes. Il ne doit pas enseigner l'arithmétique ce garçon mais plutôt la théorie du chaos, bien que cette matière me semble très au-delà de ses facultés cognitives...

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Quant à Fred B il appartient à la catégorie des fonctionnaires préhistoriques pas même foutus d'admettre que la fonction publique dans son ensemble est pléthorique, inneficace et pas du tout dans nos moyens. Ce que dit mot à mot le Rapport de la Cour des Comptes. Il ne doit pas enseigner l'arithmétique ce garçon mais plutôt la théorie du chaos, bien que cette matière me semble très au-delà de ses facultés cognitives...


ha on l'avait pas encore eu l'argument de la modernité des néolibéraux contre l'archaisme des partisans de la solidarité, sécu retraite et services publics. Mes capacités cognitives sont largement suffisantes pour relever tes mensonges et apporter des contre preuve accessible pour un collégien mais qui semblent largement dépasser ton entendement même lorsqu'un graphique apporte une preuve visuelle que tu ments.
exemple: "Incroyable ! Dans le pays le plus taxé, imposé et racketté de la planète !"
preuve du mensonge en images : http://pythacli.chez-alice.fr/recent31/recettes-fiscales-ocde.jpg

je ne suis effectivement pas foutu d'admettre les mensonges, par contre il y a une chose que mon entendement suffit à comprendre c'est que tu es un héritier qui défend ses intérêts. Pour cela il faut mentir , qu'importe.

un autre truc que mon entendement suffit à comprendre, c'est que tu trouves normal , pat 40 que l'état refile 20 milliards d'euros aux entreprises [s]de Pat40[/s] du CAC40 et que tu fais dévier la discussion sur ta propagande habituelle d'héritier.

ha si on pouvait rétablir les fiefs et le servage ça serait bien hein?

la disparition des services publics ça s'appelle le libéralisme pat40. Le libéralisme est une idéologie , et tu nous dis en somme qu'être antilibéral et donc défendre les services publics, c'est être un demeuré et un homme nostalgique de la civilisation préhistorique.

ça fait 2 ans que tu es malhonnête sur ces forums, alors que moi les quelques fois où j'ai commis des erreurs sur les chiffres je les ai admises.

alors les ploucs arrêtez de réfléchir écoutez pat 40 on privatise tout on supprime tous les fonctionnaires et vous allez voir tous les prix exploser et la dette continuer à flamber pour alimenter le CAC 40 et les banquiers, et cette fois, le nombre pléthorique de fonctionnaires ne sera pas là pour amortir le choc en continuant à consommer normalement malgré la récession. C'est nous qui avons soutenu la machine de la consommation depuis presque 2 ans, pendant que toi et tes amis pat40 vous avez pillé les caisses, et pendant que toi tu pars consommer à Saigon moi je me bats ici pour défendre mon pays et ses valeurs, je n'ai pas déserté pat40, contrairement à toi, et moi je n'ai jamais exploité personne, et j'ai payé plus d'impots que toi et tes amis pat40, car toi évidemment en tant qu'héritier tu as pu t'introduire dans toutes les niches fiscales que tu as voulu.

les anachronismes comme toi n'existeraient pas si le boulot commencé en 1789 avait pu être mené à son terme, et bien 220 ans après prends garde qu'on décide pas tout à coup de reprendre le boulot où il a été arrêté en prenant le pouvoir et en abolissant la propriété privée et en supprimant le patronnat pour gérer toutes les entreprises par la codécision entre salariés.
"il n'y a aucune raison valable pour que l'Etat se charge de l'Education (il faut dire instruction d'ailleurs, l'éducation étant réservée aux parents) ni même de la santé du transport ou de l'énergie"

PARDON ??? Je veux bien être "cool" mais là c'est insupportable et je commence à comprendre la remarque de balthaz.

Les Transports encore, passons, pourquoi pas, on peut discuter, bien que je sois persuadé que la grande attractivité de la France s'explique aussi par ses moyens logistiques de transport (aussi par la productivité de sa main-d'ouvre, de ces ingénieurs etc. etc. etc.) relativement efficaces par rapport à d'autres pays européens (les chemins de fer anglais est beaucup plus efficace depuis qu'il a été privatisé, c'est bien connu); l'Education et la Santé, je ne prends même pas la peine de m'y attarder tellement ça m'accable de lire ce genre de choses, et pour finir l'Energie : de quelle énergie parlez-vous ? La géothermie, le solaire, l'énergie éolienne ? C'est bien connu, les énergies naturelles ne sont pas un bien unniversel qui peut être la propriété de quelques grandes multinationales ! Vous trouvez aussi sans doute tout à fait normal que l'eau (enjeu majeur des années à venir) soit aux mains, en France, de Veolia Environnement ? Vous parlez du nucléaire ? C'est sûr qu'il est plus raisonnable de laisser la gestion des centrales au privé, étant donné le caractère stratégique (en terme de dépendance énergétique et de sécurité) Bon j'arrête, décidemment nous n'avons pas la même conception de la vie et de la société ! Pour vous dire à quel point je pense que nous n'arriverons pas à nous mettre d'accord, je pense carrément que la gestion de la monnaie, pilier central de nos économies et sociétés modernes, ne devrait pas être laissée entre les mains des banques (mélange de banque d'affaire et de banque de dépôt). Voyez comme je suis indécrotable !

"Je m'excuse mais merde, je m'excuse !"
OK Vincent... et au dela de ça, un mot tout de même à notre cher Patrice G.... construire des centaines de kilomètres d'autoroutes, planifier 30 ans de développement nucléaire de l'énergie, organiser, financer et développer les réseaux de gaz, d'électricité, d'eau et de communication d'un pays (comme la France), construire, organiser et financer des dizaines de milliers d'écoles, collèges, lycées, facultés... et j'en passe, tout ceci est inaccessible au "privé"... aucun investisseur privé ne pourrait prendre en charge les investissements colossaux que tout ceci représente. Pas UNE entreprise au monde n'en aurait les moyens.

Il faut un Etat, un Etat plutôt éclairé et plutôt fort pour collecter nos impôts et les investir comme il fut fait depuis 1945 dans toutes ces directions à la fois ! C'est ce qui me fait affirmer que toutes ces richesses sont le fruit du travail de tout le pays et sont LE PATRIMOINE du pays... et j'observe depuis 20 ans ce que nous avons vu en accéléré au moment de la crise, UNE NATIONALISATION DES FRAIS ET UNE PRIVATISATION DES BENEFICES ! Tous ces joyaux (plus ou moins bien géré, c'est secondaire) sont peu à peu dépecés et vendu à la découpe au privé qui n'aura qu'à en retirer les fruits en n'ayant financé aucun développement, aucun investissement, et après les avoir acheté bien en dessous de leur valeur (voyez les autoroutes de France vendus dans des conditions scandaleuses)... privé dont la nécéssité de gagner sur du court terme (marchés oblige) qui dégradera immanquablement à moyenne échéance le produit de 60 ans de travail d'un pays tout entier. Il suffit de regarder, par exemple l'état du réseau de chemin de fer anglais depuis qu'il est passé au privé... on tire sur la corde de plus en plus pour gagner de l'argent, mais le boulot de maintenance et de modernisation n'est pas fait.

L'Etat ne devrait pas s'occuper de tous ces secteurs dîtes-vous Patrice, mais vous oubliez juste que le privé ne s'en occupe que de très fraîche date, qu'il s'en occupe mal, et que sans cet Etat honni, nous n'aurions rien de tout ça ! Rien ou si peu... et aujourd'hui, l'eau, l'éléctricité, les communications, tout ce qui justement est passé aux mains du privé voit ses prix augmenter déraisonnablement pour de simples questions d'avidité toujours plus galopante du "marché... parlez-en donc aux 60% de français qui vivent au niveau de 1,2 SMIC ou moins, et voyez si le fait que leurs factures eau, gaz et électricité ait doublé en 5 ou 7 ans est anodin ! Et ces fameux 60%, non seulement ont financé par 60 ans d'impôts l'outil qui permet au marché et aux plus riches de s'enrichir, mais ils sont aussi les "clients vaches à lait" de ce même marché... ad vitam aeternam ? C'est exactement ça, avoir une vision politique d'une société... la dérégulation est une captation. Massive. Le système le veux. Il l'exige. Il est fait pour ça... L'Etat peut et doit y mettre de l'ordre... juste l'ordre qu'il faut pour obtenir un EQUILIBRE. Il ne s'agit pas ici de revenir sur la liberté d'entrepise, sur le système capitaliste (on n'a malgré tout pas trouvé mieux) mais l'équilibre doit être ce vers quoi on tend...

En conclusion : on dit souvent que la dérégulation est la "loi de la jungle"... il n'est rien de plus faux. Dans la jungle, le prédateur ne prélève que les proies qui lui sont nécessaires et suffisantes pour vivre heureux... et un équilibre s'en dégage qui fait que chacun a besoin du maintient en santé de tous... Et les grands patrons qui s'octroient les uns les autres, en conseils d'administration, jusqu'à 500 fois le salaire moyen de leur société me font penser à des lions qui, pour une étrange raison, se trouveraient légitimes à massacrer des troupeaux entiers de gazelle... pour quoi faire ? Le plaisir ? Vouloir montrer aux autres lions qu'ils ont le plus de cadavres de gazelles dans leurs stocks ? .... quelque chose m'échappe. Ce que je sais, c'est que nous avons, et de beaucoup, rendu notre monde bien pire que la jungle...
je plussoie : +1.

Ne perdons pas de vue que le "marché n'est pas une création ex-nihilo, que c'est le résultat d'un rapport de force (je n'oserais pas parler de lutte des classes), de choix politiques, notamment en France et en Europe grâce à des gouvernements (dit) "de gauche" : loi de déréglementation des marchés financiers (Bérégovoy, 1986), effondrement de la fiscalité sur les revenus du capital (Bérégovoy, 1990), régime fiscal douillet pour stock-options (Strauss-Kahn, 1998), promotion de l'épargne salariale avec de lourdes intentions d'en faire le tremplin vers les fonds de pension (PPESV de Laurent Fabius, 2001), la création du Fonds de réserve pour les retraites (FRR de Lionel Jospin, 1999), projet de directive Bolkenstei nabolissant toute défense possible contre les OPA (défendu par les socialistes européens emmenés par Pervenche Bérès, 2001), directive Delors-Lamy prise en 1988 se donnant l'horizon de l'été 1990 pour la réalisation de la pleine mobilité des capitaux, non seulement intraeuropéenne mais également entre les Etats membres et les Etats extérieurs à l'Union (actuel article 63 du traité de Lisbonne).

source : "Le crise de trop" - Frédéric Lordon, paru en mai 2009 aux éditions Fayard.

PS : je me prétends de gauche mais il faut savoir regarder la réalité en face, et ça fait mal...
L'état anglais renationalise (ça dit?) certaines lignes de chemin de fer,
et je ne parle même pas des gros problèmes d'assainissement, et tout ce qui a été privatisé
par la dame de fer ( je ne suis pas assez calé, pour détailler ).
En conclusion, Patrice, privatiser à tout va,
n'est pas une bonne solution.
gamma
Les chemins de fer anglais sont la tarte a la creme et le pont auxanes de tous les amateurs d'Etat tentaculaise.

Ils sont ausi le pretexte d'un mensonge indigne : on fait croie aux ignorants et aux benets que ces chemins de fer nationaux etaient excellents et sont devenus lamentables apres privatisaton.

Sauf qu'ils etaient execrables du temps du services public et qu'ils se sont ameliores apres privatisation (pas assez,,j'en conviens )

Et c'est ce pseudo-exemple, lourdement truque qu'on nous sert toujours comme exemple unique de l'evidente erreur que ce serait d'obliger l'Etat a se meler de ses oignons et a sortir ses gros doigts sales de secteurs ou il n'a rien a foutre, a moins d'avouer qu'on installe en douce une democratie populaire... Demontrantau passage que non content de ne rien savoir de la Grande Bretagne sauf ce qu'on a lu dans l'Huma - vu qu'on y a jamais mis les pieds (pardon L-P R) - on ne sait rien non plus des vraies democratie populaires comme le Vietnam qui a TOTALEMENT privatise le secteur sante il y a deux ans et vendu les hopitaux au secteur prive - Rigolo, non ?

Inutile de perdre du temps avec ces ignares Gamma, ils croient que Le Piree est un homme et ils ne savent pas qu'il est en faillite !

P.S. : Satane clavier amerlocain!

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"Sauf qu'ils etaient execrables du temps du services public et qu'ils se sont ameliores apres privatisation (pas assez,,j'en conviens )"

Heu ... pour connaitre l'avant et l'apres, les chemins de fer britaniques etaient effectivement assez lamentables du temps du service public, mais depuis la nationalisation ils se sont totalement deteriores et sont une catastrophe.

Un seul exemple : Mme L-PR a un temps enseigne dans une fac du nord de l'Angleterre : Elle devait prendre son train a Londres dans la gare A pour s'y rendre. La ligne, Virgin Trains en l'occurence, ne faisant pas partie des companies ayant des parts dans cette gare A, elle devait aller chercher son ticket achete en ligne .. dans une gare B, completement de l'autre cote de Londres, soit un jour avant, soit en partant deux heures plus tot pour pouvoir aller chercher ce ticket dans la gare B puis prendre son train dans la gare A

Sans compter le fait que lorsqu'un train arrive a destination sans arret prolonge, les gens sont tres surpris, et sans compter le prix affolant des tickets, et sans compter le fait que ce ne sont pas les companie de trains qui utilisent les lignes qui sont responsables de l'etat des ces lignes, et que donc personne n'est responsable de l'entretien de ces lignes etc.
Les Anglais ne roulent-ils pas tous en Rolls-Royce, Bentley, Jaguar, Lotus, Morgan et Aston Martin ?

Il faut noter que les trains Français ont vu la qualite du service s'ecrouler pendant le meme temps, ce qui demontrerait que prive ou public on va vers la merde de toute facon !

Holly Shit !

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Cher Patrice... c'est pas que jaime "m'auto-citer", mais j'ai pondu un texte qui pourrait répondre à votre diatribe enflammée de ce matin (le week-end a été bon me semble-t-il !)... il est daté du 12 et vous le trouverez quelques encablures plus bas. Il me plairait davoir votre sentiment, puisquaussi bien... il vous était adressé... si, si...

Bonne journée.
J'y vais, je l'avais vu mais avais du différer la réponse...

Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos

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Le comique troupier continue de bien se porter dans le pays qui l’a inventé, merci Ouvrard !

Les crie d’orfraie de Vincent Bottereau qui trouve que c’est “insupportable” sans prendre la peine d’expliquer pourquoi, les grincements de dents de Fred B et son graphique clownesque (j’y reviendrais), les pignocheries d’Arnaud Romain (l’homme qui n’a pas de touche “maj” sur son clavier et les ronchonnements de balthaz, le dur à cuir à qui on ne la fait pas… Tout ceci m’amuserait au plus au point si nous étions dans une comédie.

Hélas c’est dans une tragédie que nous sommes embarqués !

Quand Bottereau écrit : “(et je suis contre dans le principe car l'Etat ne doit pas avoir pour but de gagner de l'argent, on est d'accord)” une lueur se fait sur l’origine de la catastrophe… Car effectivement si l’habitant moyen de notre pays (même depuis le Vietnam je continue à me sentir lié à lui) considère que la vocation de l’État – avec un accent aigü sur le E, merci – est de perdre de l’argent c’est effectivement un succès complet.

L’ennui c’est qu’il semble y avoir des limites à cet exercice (demandez donc aux Grecs) et que lorsqu’il va falloir diviser par deux – personne n’a réagi sur ce point, c’est drôle – les dépenses de l’État on va sacrément rigoler en regardant ce qui sera supprimé !

Ici il devient nécessaire de dire un mot de la Fonction Publique, ou de l’Administration.

Sujet que vous aimeriez rendre tabou (et vous y parvenez assez bien, ignorant le principe de la soupape bouchée sur les cocottes-minutes) et qui va vous sauter à la poire de la plus douloureuse façon : dans peu de mois il n’y aura plus d’argent pour payer les salaires et avantages de tous ces ponctionnaires improductifs. Impossible d’augmenter les impôts : on est déjà à fond, impossible de continuer à emprunter : plus personne ne voudra prêter !

C’est con ces conséquences dirait Gainsbourg !

La Fonction Publique prolifère comme une tumeur maligne sur un corps sain, en se reproduisant trop vite et en pompant l’énergie des cellules saines et utiles. Tout simplement parce qu’aucun frein ne s’oppose à sa prolifération et que tout contribue à son augmentation : la paresse naturelle des humains qui préfèrent faire le boulot à trois alors qu’un seul suffirait largement (et sans se fouler), la volonté de puissance (plus on est nombreux plus on a de pouvoir – de nuisance surtout)

Finalement votre problème c’est que vous confondez l’instituteur dévoué et magnifique des grandes heures de l’instruction publique avec le burelier inutile et tatillon qui encombre les locaux de l’administration (les jours où il n’est ni en RTT, ni en congé, ni en vacances, ni malade, ni en grève) ou avec le policier indigne qui coopère avec la gestapo sous Vichy.

L’instituteur ou l’infirmière dévoués ne justifient pas tout et n’excusent pas n’importe quoi. Que dire des policiers qui abusent – en toute connaissance de cause - des gardes à vue et de la distribution de PV parce qu’on leur demande de “faire du chiffre”, et qu’ils ne sont pas davantage foutus que leur “dignes” prédécesseurs de l’époque vichyste de s’opposer à l’iniquité des dirigeants (même si les conséquences sont moins tragiques je vous engage à faire le compte du nombre de professionnels de la route qui sont au chômage du fait de cette dérive perpétrée par des gens qui – eux – ont la garantie de l’emploi. Pendant que vous y êtes tentez de mesurer combien de chômeurs passent par les cases : divorce – perte du domicile – alcoolisme – suicide, afin de vous faire une idée plus précise de l’innocuité de ces méthodes.)

De toute manière le degré de folie dans ce domaine est tel que plus personne ne songe que si un pays s’offre (et Dieu sait combien c’est cher) une administration c’est pour faciliter la vie des citoyens et non pour les faire chier ! À partir de là tout raisonnement part en sucette, se barre en couille et perd toute pertinence…

Vous entendre parler de solidarité, bande de joyeux drilles, ne peut qu’arracher des larmes : solidaire avec les fonctionnaires d’aujourd’hui avec l’argent que gagnerons – peut-être – nos enfants et petits enfants… La générosité avec l’argent des autres est décidément une spécialité bien française !

Revenons au graphique, parfaite illustration de la mauvaise foi et de l’ignorance :

Qui nous devance en matière de “recettes fiscales” (qui ne constituent pas l’ensemble des prélèvements, la France parvenant à dépasser les 50%, ce qui est un exploit digne du Guinness) : Le Danemark et la Suéde qui ont des pactes sociaux profondément différents du notre, la Belgique enfer fiscal bien connu des innombrables riches qui s’y réfugient et l’Italie Berlusconienne dont la moitié de l’économie est sousterraine…

Que nous apprend d’autre ce très joli graphique en couleurs ?

Que des Pays aussi peu administrés que l’Allemagne, le Japon et les Etats-Unis se contentent de piquer respectivement 36,4, 28,3 et 26,9 % à leurs contribuables. C’est curieux, non ?

Ne parlons pas de l’autre zozo qui croit que l’État Français utilise nos impôts pour construire des autoroutes (quasiment jamais et revendus) ou de celui qui me traite d’héritier (vous êtes né par génération spontanée, je suppose ?)

Pour ce qui est de la révolution Fred B vous me faites doucement rire, regardez comment finit celle du Vietnam

C’est un succès, non ?

Avant de faire la révolution il faut gérer, après aussi d’ailleurs. C’est plus difficile et fatiguant mais plus utile, croyez-moi !

Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos

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Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Vos argumentations stomacales ne manquent pas de sel, aimable Mona !

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Bonjour

Les crie d’orfraie de Vincent Bottereau qui trouve que c’est “insupportable” sans prendre la peine d’expliquer pourquoi

Le terme "insupportable" renvoie à ma conception de la société et des choix politiques qu'il conviendrait de faire pour l'améliorer, visiblement contraires à ceux que vous appelez de vos voeux.

Quand Bottereau écrit : “(et je suis contre dans le principe car l'Etat ne doit pas avoir pour but de gagner de l'argent, on est d'accord)” une lueur se fait sur l’origine de la catastrophe… Car effectivement si l’habitant moyen de notre pays (même depuis le Vietnam je continue à me sentir lié à lui) considère que la vocation de l’État – avec un accent aigü sur le E, merci – est de perdre de l’argent c’est effectivement un succès complet.

Bottreau - sans e entre les deux tt et le r, merci - ne comprend pas pourquoi vous lui faites dire que le contraire de l'assertion "l’État ne doit pas avoir pour but de gagner de l'argent" est forcément "la vocation de l’État est de perdre de l’argent" ? Ne pourrait-on pas imaginer une situation d'équilibre budgétaire ? On peut, on doit souhaiter des exercises avec excédent budgétaire, ce qui permettrait de rembourser une partie de la dette, mais à long terme l’État n'a pas à être géré comme une entreprise, car les finalités sont différentes : entreprise = intérêt des actionnaires (et parfois des salariés); État = intérêt général.

Je me permets de résumer le reste de votre billet par la citation suivante :
La Fonction Publique prolifère comme une tumeur maligne sur un corps sain, en se reproduisant trop vite et en pompant l’énergie des cellules saines et utiles.

Et là je le dis tout net, j'aurais plutôt tendance à appliquer cette métaphore au capitalisme financiarisé qui utilisent les deux contraintes de la rentabilité actionnariale et de la concurrence internationale sans entrave pour écraser le salariat.

Mais j'aimerais poser une question, calmement. Votre constat sur la gestion catastrophique de l'État (gouverné à droite ET à gauche) est virulente mais pour simplifier mon propos et ne pas le polluer inutilement je dirais que je le partage. L'administration française est lourde, mal structurée, elle dépense beaucoup (je n'ai pas dit trop), on peut souhaiter qu'elle s'améliore et qu'elle soit plus efficace, pour les citoyens d'aujourd'hui et de demain. On peut donc s'accorder sur le diagnostic, dans son ensemble.

Quelle est alors votre proposition pour améliorer les services publics ? Les privatiser ? Ne pourrait-on pas dans un premier temps essayer de les rendre plus efficaces ? Je me direz que cela fait des décennies que les gouvernements successifs essaient et n'y arrivent pas. Est-ce par impossibilité intrinsèque ou bien par manque de volonté et courage politique ? Je suis d'accord avec vous : améliorer les services de l'État ne passe pas forcément, dans tous les secteurs, par une augmentation des objectifs, on peut même penser que dans certains cas il faudrait les diminuer. Mais conclure qu'il faudrait les privatiser pour les rendre de facto plus efficaces, là j'aurais du mal à vous suivre.

PS : (modification) Encore deux milliards d’euros offerts aux sociétés d’autoroutes !
Ha, j'avais pas lu cette magnifique contribution. Mea culpa.

En ce qui me concerne, l'invective, l'insulte, la morgue... je n'ai pas de temps à perdre, je dirai donc juste la bêtise (pour résumer) à l'état brut ne sachant faire évoluer un quelconque débat... j'en sors en ce qui me concerne... pas avec Vincent, Fred ou Gamma, bien sûr. Quant à vous donc, cher Patrice, je vous dis adieu... ce qui vous ne crèvera pas la coeur, mais comme je l'écrivais ici à un excité du clavier il y a peu, même avec l'éternité devant moi, je n'ai pas une seconde de plus à perdre pour une telle vanité, un tel vide de pensée... continuez de dévider la bouillie intellectuelle qui vous sert de conscience économique et tout ira pour le mieux dans le meilleur des Monde possible.

Vous me faites penser à un bien étrange médecin qui aurait tué son malade sur la table d'opération et qui continuerait à remplir des bulletins de santé prévoyant une totale rémission dans les plus brefs délais... vous êtes vraiment un des derniers à ne pas vous rendre compte que le système dont vous faites l'article est déjà mort. Il bouge encore : ce sont les nerfs. Il va nuire encore beaucoup et quelques temps, mais dans une décennie, il ne sera plus, comme l'est aujourd'hui le communisme de l'Est, qu'un piètre exemple de système pourri dont l'application déraissonnée par quelques fous dangereux (suivant en ça les règles d'un jeu édicté par toute une génération politique) aura juste foutu le Monde à genoux.

Mais s'il n'en reste qu'un mon Très Cher Patrice (vous avez vu le nombre de majuscules que je vous ai collées ?!), je n'en doute pas, vous serez celui-là... vous en avez les contours, vous en avez les qualités manifestes, vous en avez la profondeur tout en intelligence et en ouverture d'esprit... vous êtes une synthèse... et devant tant de beauté, on se découvre et on dit "Chapeau bas !"

Impossible d’augmenter les impôts : on est déjà à fond


et ta mémé pat40 elle est à fond? rien qu'en lisant la chronique en tête de forum on voit que ton discours c'est du flan, et il n'y a pas que cette fameuse niche fiscale à 20 milliards, et le bouclier fiscal il y a aussi tout ça (voir article en fin de post). Derrière ton discours mensonger qui prend les fonctionnaires pour cible, tu caches la véritable cible de tes amis, la sécu et la retraite et toutes les solidarités, la morgue de l'individualisme voilà ce qui caractérise ton discours. Ton discours est très habile il faudrait un page pour déconstruire chaque ligne.
au fait c'est quand le prochain tsunami à saigon? si y en a un tu veux bien te mettre face à la vague et nous envoyer ensuite une photo, j'ai jamais regardé un tsunami en face.
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attention pat 40 ne lis pas le reste, c'est trop compliqué pour toi tu ne comprendrais pas
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Impôt: Cosmétique fiscal
120 milliards de baisse d'impôts sur trois ans ? C'est bon, non ?
Le principe de L'impôt est dans l'article 13 de la Déclaration des droits de l'Homme. Le privilège essentiel de la noblesse était de ne pas l'acquitter. L'égalité devant la loi passe par légalité devant l'impôt.
Il est l'un des piliers de la démocratie. L'Ancien Régime ne parvenait pas à le collecter. Il se perdait dans la Ferme générale comme eau dans le sable. Un pays qui n'acquitte pas l'impôt est un pays mafieux, comme la Russie aujourd'hui, où l'impôt est pratiquement inexistant et collecté, d'ailleurs, par une banque privée aux liens douteux. Dans les pays du tiers-monde, les douaniers perçoivent l'impôt pour eux. Les flics aussi. Le modèle libéral-
La France paye trop d'impôts ? Faux. Les prélèvements obligatoires par rapport au produit intérieur brut représentent 45 % environ, un peu moins que la Belgique, un peu plus que l'Allemagne, plus que l'Angleterre. Mais la France paye moins d'impôts et plus de cotisations sociales:  En échange, elle a un système de protection sociale (santé et retraite) qui, pour l'instant, est le meilleur du monde (c'est pas moi qui le dis, c'est l'O.N.U.).
Le système français de l'impôt est juste ?
Non, il est très injuste. Il est fondé sur l'impôt indirect (TVA et TIPP), qui représente plus de la moitié des recettes fiscales. La TVA prend entre 8 et 9 % du revenu d'un smicard. Mais seulement 5 % du salaire d'un salarié à 100000 F par mois. Dixit le Conseil des impôts. La taxe d'habitation est injuste. Le plafond est très injuste. Le quotient familial est injuste. On paye trop ? Le Figaro, journal plein de sagesse, a calculé que, jusqu'à I million net par an, un couple avec deux enfants doit faire sa déclaration en France plutôt qu'en Angleterre.
Mais tout de même ! 54 % de son salaire donné à l'Etat : 200 jours de son travail par an donnés à l'Etat ! C'est faux. il faut gagner plus de 30 000 F par mois pour acquitter, à partir du 30 001 franc le taux marginal de 54 %. Encore faut-il un salarié dont le revenu est parfaitement contrôlé, qui ne fraude pas (200 milliards de fraude fiscale par an) et ne bénéficie pas des multiples exonérations.
L'Etat ne garde pas l'impôt. Il le donne à des enseignants, à Dassault, à des agriculteurs, qui empoisonnent la flotte. Demandez pas trop de baisses d'impôts les ploucs, ça finira par vous retomber sur la gueule.
Les riches payent peu d'impôts. L'assurance Vie permettra d'économiser 34 milliards en 2000. Le Conseil des impôts parle d'"évasion fiscale".
L'avoir fiscal, qui autorise un remboursement l'impôt à hauteur de 50 % des dividendes distribués est un incroyable cadeau qui permet d'éviter l'impôt sur le revenu. En 2000, sur 526 milliards de revenus d'épargne mobilière, 269 : plus de la moitié. ont totalement échappé à l'impôt.
L'avoir fiscal n'existe pas aux Etats-Unis.. Les plus-values boursières sont moins taxées en France qu'aux Etats-Unis. Les stock-options aussi (26 % jusqu'à un million, un plan intelligent d'étalement des stock-options permet d'échapper totalement à l'impôt sur les revenus). Le prélèvement libératoire sur les revenus du capital (15 %, merci la gauche) permet d'échapper encore une fois à l'impôt sur les revenus.
Résumé : aux Etats-Unis, le capital est taxé à 41 %, et le travail à 23 %. En France, le capital est taxé à 24 %, et le travail à 45 %. C'est pas moi, c'est l'OCDE qui le dit.
Zut ! J'ai oublié de parler de la suppression de la vignette, qui va permettre aux 4 x 4 de s'éclater dans Paris 
ONCLE BERNARD (Charly hebdo du 6 Septembre 2000)
ONCLE BERNARD = Bernard MARRIS prof d'université , élu meilleur économiste de France en 1995. Co-auteur "de Ah Dieu que la guerre économique est jolie !" avec Ph Labarde.

IV) 2) CHAQUE ANNEE, LES ENTREPRISES TOUCHENT PLUS DE 300 MILLIARDS D'AIDE PUBLIQUE, SOIT LA TOTALITE DE L'IMPÔT SUR LE REVENU.(rapport parlementaire)

Ernest-Antoine Seillière a raison :il faut en finir avec cette société d'assistés et de faux nécessiteux. L'état n' a nullement vocation à entretenir des gens qui ne savent que tendre la main, sans rien faire pour la collectivité.
En vertu de quoi, il est urgent de supprimer les aides aux entreprises et les subventions aux patrons.
Le mois dernier, la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale, constituée en décembre 98 pour étudier les vilaines pratiques des grands groupes, a rendu son rapport. Et le résultat - 4 tomes, 923 pages - est de nature à transformer, l'espace d'une lecture, le plus tendre des sociaux-démocrates en bolchévique hurleur.
On le sait : les actionnaires ont fini par imposer dans les entreprises une logique purement financière, qui conduit à un désastre social et démocratique (à "un coût prohibitif pour la collectivité", note pudiquement le rapport). Mais on ignore généralement que, dans cette boucherie, c'est le contribuable qui joue le rôle de banquier.
" Le système est totalement opaque, et nous n'avons pas pu obtenir des montants exacts", rélève le rapporteur de la commission d'enquète. Et c'est déja un signe particulièrement angoissant. Mais, " Une chose est sûre : l'Etat, les Régions, les communes ou l'Europe versent chaque année plus de 300 milliards aux entreprises françaises ".
APRES L'IMPÔT SECHERESSE, L'IMPÔT MEDEF.
Or - ça tombe bien - 300 milliards, c'est trés exactement ce que rapporte l'impôt sur le revenu.
Autrement dit : si l'Etat cessait de subventionner les entreprises, on pourrait supprimer, demain, l'impôt sur le revenu en France. En six mois d'enquête, les menbres de la commissionont ainsi recensé 45 types d'aides, de subventions ou d'exonérations, que la puissance publique s'empresse de distribuer autour d'elle afin de soulager la misère des pauvres entrepreneurs.
Tout y passe : de "l'aide à l'immobilier d'entreprise" à l'aide du "Fonds de développement des PMI ", en passant par les subventions des "Centres régionaux d'innovation et de transfert de technologie" trop méconnus, ou les éxonérations de charges diverses (73 milliards de manque à gagner pour la Sécu). Sans compter les régimes fiscaux (qui permettent aux multinationales de ne pas verser 1 F d'impôt dés lors qu'elles agrègent intelligement les comptes de leur filiales).
En matière sociale, la complexité du dispositif touche même à la poésie pure. Quoi qu'il fasse, le patron touchera : qu'il crée des emplois, qu'il évite d'en supprimer - voire qu'il en détruise (mais en douceur, dans le cadre des préretraites ou de la reconversion).
Seulement, dans la quasi-totalité des cas, ces douceurs ne servent à rien d'autre qu'à enrichir les actionnaires ( et d'abord ceux des grands groupes), d'autant plus facilement que personne ne contrôle jamais l'usage qui est fait de ces aides.
Exemple ? Lorsque la firme Hoover s'est implantée en Lorraine, elle a bénéficié de la totalité des subventions prévues pour attirer les
entrepreneurs dans cette zone sinistrée. Subventions, qui pour la plupart, supposent que l'entreprise forme ses ouvriers. "Or, huit ans après, ils ont déménagés en Ecosse", note le rapporteur, " sans avoir formé qui que ce soit, et sans que personnes ait jamais vérifié l'emploi de ces aides publiques."
Même le patron d'Usinor, Francis Mer, l'a reconnu devant la commission d'enquête parlementaire : " Je ne suis absolument pas convaincu que ces subventions soient efficaces, y compris celles qui concernent l'emploi." Francis Mer aurait du mal à dire le contraire. En cinq ans, Usinor a enregistré prés de 7 milliards de francs de profit net, après impôts. Supprimé 40 000 postes. Et perçu 800 millions de francs de subventions publiques...
Même schéma pour Bolloré, Rhône-Poulenc ou d'autres. Avec une mention spéciale pour Nestlé France : 5 milliards de résultat avant impôt entre 1993 et 1998. Mais 2 000 suppressions de postes. Et 2 milliards de francs d'aides publiques.
Non seulement les groupes licencient à tour de bras alors qu'ils font déja des bénéfices, mais en plus l'Etat les paye pour cela. Dans le temps, le capitalisme se dorait le résultat d'exploitation en escroquant ses clients et en exploitant ses salariés. Mais, ce rapport le confirme, le monde a évolué : aujourd'hui, les patrons prospèrent aussi grâce au licenciement de leur personnel - et à l'exploitation du contribuable
F.C. (ce rapport parlementaire est disponible à la documentation francaise)
@ Fred B
+ 1
voté ))
signé : " le dur à cuir à qui on ne la fait pas", d'après PG
Vous n'avez jamais rien regardé en face, Fred B...

... Vous êtes bien trop couard.

Le reste n'appelle aucun commentaire, l'onanisme est une activité autorisée en France (pour l'instant)

J'extrais ces 2 lignes de votre torchon :

"APRES L'IMPÔT SECHERESSE, L'IMPÔT MEDEF.
Or - ça tombe bien - 300 milliards, c'est trés exactement ce que rapporte l'impôt sur le revenu."

Ben ! Non ! 58 milliards seulement (voir ICI)

On comprend mieux pourquoi on dépense trop avec des génies de votre style !

Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos

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Il me semble que les 300 milliards sont ici exprimés en Frs car la référence date de 2000, avant l'introduction de l'Euro, donc grosso modo vous êtes d'accord ?
faut pas en vouloir à pat40 il sait pas lire les dates.
il sait pas non plus lire les signatures, puisqu'il croit que je suis l'auteur de ces 2 textes.
Pas plus les dates que les le reste... "F" et "€", faut dire que ça se ressemble...

Non, ce qui me déprime, c'est que ces données, basées sur des observations et rapports des années 1998/1999 sont déjà dramatiques... j'ose à peine imaginer les constats qu'on pourrait faire aujourd'hui, 10 ans plus tard, sur les mêmes champs d'observation... je vais même pas faire de recherches sur le net pour en faire le constat.

Bref. Merci de ce texte en tout cas.
j'avais pourtant écirt ça bien is en valeur au début de mon message

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attention pat 40 ne lis pas le reste, c'est trop compliqué pour toi tu ne comprendrais pas
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c'était une introduction prophétique, et tu noteras que pat40 ne fait que m'insulter et me provoquer depuis des jours. Ce connard de trou du cul, moi quand j'insulte c'est pas en faisant des ronds de jambe. 9a fait 2 ans que je parle avec lui calmement en supportant toutes ses remarques insultantes. maintenant c'est terminé, à mon tour d'insulter mais avec des mots crus bien du sud, chacun son style et sa culture.

"vous n'avez jamais rien regardé en face" pour moi c'est un insulte pire que connard ou trou du cul....mais ça les parisiens ne le comprennent pas alors ça sent le ciseau !
Je vous propose la nomination d'un médiateur et la mise en place d'une commission paritaire de réflexion pour lancer la rédaction d'un rapport consensuel afin de nous mettre d'accord tous autour d'une table pour préparer l'élaboration d'une proposition de loi, sans tabou... pour traiter le conflit qui oppose Patrice Guyot, alias "pat40" et Fred B, alias "Fred Bolcho".

Ou plus simplement vous optez pour l'approche dite "arnaud romain" qui consiste à vous dire "adieu".

Je pense que l'opinion des @sinautes est solidement faite, ce serait dommage (et techniquement difficile) d'en arriver aux mains, à moins que le webmaster nous propose une solution technique ;-)

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mona c'est trop tard, je ne viendrai plus j'en ai marre des insultes de pat40 j'en ai marre de le voir diffamer les fonctionnaires sans que la modération ne fasse rien
Reviens Thomas, nous sommes devenus fous !

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Vite lu : un article d'Oliver Bonnet sur Plumme de presse (pour réfléchir) : Violence à l’école : l’UMP coupable !

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Absolument Mona,



En effet Mona, le problème des retraites, c'est les éxonérations de toutes sortes aux entreprises les plus riches, le chômage (manque de cotisations) la mise au chomage des jeunes seniors, et la retraite anticipée.

Voir ici http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=956, émissions sur les retraites, et ici :

émission sur la dette
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=947

beaucoup plus pédagogique que tout @sinaute en explique de façon caricaturale.


Je n'étais pas encore venue sur ce fil !!!
Permettez un bisou à vous deux :-)
et Fred, tu fais pas chier : tu restes.
Salut Alain, oui Fred il faut que vous tu restes-tiez. Absoluty. Impérativement.
Ha je comprends ce que j'ai lu sur un autre fil.

J'avoue que je suis sur cette même position: l'insulte, la diffamation, l'incitation à la haine, le mépris... ne se font pas forcément sous la forme grossièreté, et en l'espèce, la position des fonctionnaires, à part à haut niveau, n'est pas une sinécure, contrairement à ce que bcp croient, et d'autant moins lorsqu'on sert de cible toute désignée pour les beaufs de tous poils.
Je critique volontiers les failles, manquements et autres détournements d'argent public etc, mais faut-il pour autant mettre tous les employé-e-s de l'état, qui sont tenus de remplir leur mission au moins mal dans le cadre qu'on leur donne, dans ce même sac?

Il est qqes postant-e-s- heureusement, peu- sur ce forum qui mériteraient qu'on leur claque le beignet, et qui polluent, à la fois sur le fond -répétitif le plus souvent- et par la forme -trollesque le plus souvent-,
la modé si elle se réduit au WM ne peut être partout, ca se comprend mais constituer une équipe de modos bénévoles fonctionnant collégialement sur la base d'une charte claire, ça doit être possible... parce que vraiment, même si les forums @si sont de bonne tenue globalement, y'a des trucs qui restent en travers, et que, pour ma part, je m'oblige à ne pas lire, parce que c'est lassant.

Restez,fredB, svp, vos contributions sont importantes, ici.
constituer une équipe de modos bénévoles fonctionnant collégialement sur la base d'une charte claire, ça doit être possible...
je plussoie
[quote fred B] j'en ai marre des insultes de pat40 j'en ai marre de le voir diffamer les fonctionnaires sans que la modération ne fasse rien

Et si la modération comptait sur l'utilisation du bouton "alerter"? Avez-vous cliquez?

Vous n'êtes pas abandonné, croyez pas. Tout le monde s'est un peu lassé de répondre à PG qui fait dans la provocation. Les idées de PG sont dans la tête de pas mal de gens, se croyant du bon côté de la barrière et jugeant qu'il est juste que les autres en bavent dix fois plus qu'eux, les gens de qualité supérieure, labellisés par le pognon. Le modérateur juge sans doute que la discussion soulevée et vos réponses méritent de rester sur le forum, mais si vous êtes concerné directement par une insulte (qui cependant casse plus PG que vous aux yeux de beaucoup de lecteurs) pourquoi ne pas lui demander d'effacer en cliquant sur alerter?
D'autre part je prétend qu'il n'y a aucune raison valable pour que l'Etat se charge de l'Education (il faut dire instruction d'ailleurs, l'éducation étant réservée aux parents) ni même de la santé du transport ou de l'énergie...

Alors ça c'est intéressant. Privatiser l'éducation. J'avais déjà entendu cette idée et l'avait prise pour une blague. Mais puisque je rencontre un de ses défenseurs, je serais ravi d'entendre votre avis sur ce sujet.

En deux mots, voici ma position: aucun système n'est la panacée. Le choix d'un système doit être guidé par son adéquation avec l'objectif recherché, et non par un postulat idéologique. Donc il faut examiner ses avantages et inconvénients; or, je considère que la privatisation de l'éducation présente des inconvénients rédhibitoires. Car privatiser, c'est soumettre à la loi du marché, qui prétend profiter de la cupidité individuelle par la mise en concurrence, celle-ci étant censée assurer que le service rendu aux usagers est optimal. Or, même dans un marché régulé, l'objectif unique de l'entreprise, c'est de gagner de l'argent, ce qui a les conséquences suivantes:
-L'inhomogénéité du service: l'entreprise va concentrer son activité là où elle sera la plus rentable, que ce soit géographiquement ou socialement. Et va donc négliger certains secteurs. Ce qui est contraire à l'exigence de garantir un accès égal à l'éducation.
-L'absence de sérénité: le contexte de compétition et la nécessité de réduire les coûts créent nécessairement une tension et une instabilité pour les acteurs du marché.
-L'orientation du service: sa définition étant guidée par la rentabilité, le seul critère pertinent pour déterminer ce qui le compose est de savoir "ce qui se vend". Ce qui nuit à la diversité du service. Dans le cas qui nous occupe, je m'attends à une dérive utilitariste de l'éducation, déjà perceptible actuellement.

Ces effets néfastes peuvent déjà se constater dans le domaine de la santé qui est en cours de privatisation: concentration des centres hospitaliers, et donc accès plus difficile dans les zones faiblement habitées; exigences de productivité conduisant à une diminution de la qualité des soins (cadences excessives pour le personnel soignant et donc multiplication des erreurs); abandon progressif de certaines spécialités jugées peu rentables (sont privilégiés les actes nécessitant des séjours post-opératoires longs, car c'est l'occupation des lits qui est la plus rémunératrice).

Et encore, je n'ai pas abordé un point bloquant: comment assurer l'école gratuite si elle est privatisée?

Ca, c'était pour les aspects négatifs de la privatisation de l'éducation. Pour les aspects positifs... je les cherche encore. Peut-être pouvez-vous m'éclairer?

L’instituteur ou l’infirmière dévoués ne justifient pas tout et n’excusent pas n’importe quoi.

Et l'occasionnel guichetier paresseux et désagréable non plus.

Au fait, puisque vous militez pour l'état minimal, je vous recommande Le Monde Diplomatique de février qui parle des conséquences de la privatisation d'une fonction régalienne: les mercenaires américains en Afghanistan. Edifiant.
Cher Benoît,

Votre courtoisie m’incite à vous répondre. Vous posez des questions pertinentes appuyées sur l’idée qu’il ne saurait être question de remettre en cause le service public.

Ce qui est une erreur d’autant que cette notion est essentiellement Française, et vient historiquement d’une époque largement révolue où notre administration était effectivement excellente.

D’ailleurs la confusion permanente entre “administration” (en gros ce qui est régalien) et “services publics” (tout et n’importe quoi) est une source contresens et d’erreurs permanentes : nul pays ne saurait se passer d’administration, tous peuvent se passer de “services publics” et beaucoup le font avec un grand succès.

En vérité ce sont les fonctionnaires qui tiennent tellement au service public et qui ne veulent surtout pas qu’on y touche, on les comprend, le gâteau a l’air savoureux !

Sans compter ceux qui ont l’esprit faible et qui pensent que lorsque la poste sera privatisée ils n’auront plus de courrier ! Mais ils les auront leurs factures et autres avertissements d’impôts, croyez-moi, avec des timbres moins chers en prime, d’ailleurs c’est le rôle de l’État de faire en sorte que tout le monde ait son courrier, même s’il est distribué par le privé.

On nous rebat les oreilles que privatisation égale augmentation des tarifs… Vous trouvez qu’ils n’augmentent pas les tarifs publics, eux ? Et la situation de monopole vous semble un gage de modération des tarifs ainsi que de comparaison aisée ? Si le monopole est interdit et puni par la Loi dans le privé, peut-être n’est-ce pas tout à fait par hasard !

Enfin est-il vraiment utile de rappeler à toutes ces vierges effarouchées qui crient au scandale dès qu’on ose dire du mal de la fonction publique (administration et services publics, donc) combien dans l’histoire - et dans le présent encore - il est fréquent que ses représentants abusent de leur pouvoir, exécutent servilement des ordres ignobles, ou utilisent tout simplement leur position de force (et leur monopole) pour prendre en otage gouvernement et population afin d’obtenir des avantages généralement tout à fait injustifiés et en tout cas exorbitants par rapport à ceux qu’il est possible d’obtenir dans le privé.

L’enseignement ne fait pas exception aux considérations qui précèdent, rien ne justifie qu’il soit public, la meilleure preuve en est l’existence d’un excellent enseignement privé (qui accueille 95 % des moufflets de nos politiciens, de droite comme de gauche), autorisé, légal et très performant, ne remettant nullement en cause le principe de “gratuité” (compte tenu des impôts et taxes que nous payons les guillemets s’imposent plutôt deux fois qu’une) par le financement des institutions et les bourses accordées comme il se doit à ceux qui en ont besoin.

Pour finir, provisoirement, je suis contre la guerre en Afghanistan, et contre la plupart des guerres d’ailleurs (voir mon programme ci-dessous), contre les mercenaires à coup sûr et pas très favorable au Monde Diplo qui est intelligent mais trop Marxiste à mon goût, surtout vu du Vietnam !

P.S. : Mon programme afin de tenter de clarifier les choses :

Je suis CONTRE :

- La guerre
- Le travail
- La maladie
- Les accidents de la route
- La pluie (surtout pendant les vacances)
- Les impôts
- Les boudins et les thons
- Les casse-pieds
- Les escrocs
- La vieillesse
- Les petites mauvaises odeurs
- La pauvreté
- Les ongles incarnés
- Les vaches folles
- Les moutons tremblants
- Les moustiques chicungugnés
- Les mots à l’orthographe incertaine (chicungugna par exemple)
- Les chaussettes trouées
- Les mobylettes bruyantes

- … Et d’une manière plus générale CONTRE tout ce qui fait chier !

Je suis POUR :

- La Paix dans le Monde
- Les vacances et la semaine des quatre jeudis
- La bonne santé pour tous
- Les routes sûres de jour comme de nuit
- Le beau temps (sans impôt sécheresse)
- La suppression définitive des impôts pour mes amis et moi (les autres paieront pour nous)
- Les belles filles et les canons
- Les amis qui adoucissent la vie
- Les gens honnêtes
- La jeunesse
- Les parfums de chez Guerlain
- La richesse
- Les ongles qui poussent sans faire chier
- Les vaches qui fournissent du lait et de la viande sans devenir folles
- Les moutons qui fournissent de la laine et des côtelettes sans claquer des dents
- Les moustiques qui ne piquent pas
- L’orthographe à la portée de tous
- Les mots fastoches, comme “con”, par exemple
- Les chaussettes en cachemire
- Les motos puissantes et discrètes

- … Et d’une manière plus générale POUR tout ce qui nous fait plaisir !

Il est très tard ici et je vais donc songer à tout cela… Au lit !

Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos

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En vérité ce sont les fonctionnaires qui tiennent tellement au service public et qui ne veulent surtout pas qu’on y touche, on les comprend, le gâteau a l’air savoureux !

pat40 tu ne comprends rien, quand un fonctionnaire défend le service public, il ne défend pas son propre emploi, lorsqu'il demande plus de postes, il demande juste qu'il y ait plus de personnes recrutées. Un fonctionnaire ne peut pas perdre son emploi sauf cas exceptionnels après mesure disciplinaire. Meme lorsqu'une entreprise publique est privatisée, les fonctionnaires peuvent décider de garder leur statut ou de passer sur un statut de droit privé. Si bien que jusqu'ici dans tous les cas de figure ceux qui ont voulu rester fonctionnaires le sont restés. Comment toi, l'esprit supérieur n'arrives-tu pas à comprendre une chose aussi élémentaire?
appuyées sur l’idée qu’il ne saurait être question de remettre en cause le service public.

Ah non, vous m'avez mal lu: je suis d'accord pour tout remettre en cause, mais pas à n'importe quelle condition, c'est tout. Je pense que le "tout service public" est aussi idiot que le "aucun service public", et qu'il s'agit de juger au cas par cas. D'où mes questions.

L’enseignement ne fait pas exception aux considérations qui précèdent, rien ne justifie qu’il soit public, la meilleure preuve en est l’existence d’un excellent enseignement privé (qui accueille 95 % des moufflets de nos politiciens, de droite comme de gauche), autorisé, légal et très performant, ne remettant nullement en cause le principe de “gratuité” (compte tenu des impôts et taxes que nous payons les guillemets s’imposent plutôt deux fois qu’une) par le financement des institutions et les bourses accordées comme il se doit à ceux qui en ont besoin.

Justement, c'est une partie de mon propos: on constate que l'enseignement privé n'est pas accessible à tous, car il reste plus onéreux. De plus, si l'on veut avoir un enseignement entièrement privé et assurer la gratuité, rien ne garantit, au contraire, que le coût pour l'Etat sera moindre; et alors, que deviennent vos diatribes contre l'impôt?

En fait, j'essaie d'évacuer les remarques générales sur la fonction publique pour me concentrer sur le cas de l'éducation.
l'enseignement privé aujourd'hui il ne faut pas oublier la réalité, il nous coute aussi cher que le public. Car bien sur, en france les écoles privées sont rarissimes, presque toutes sont semi privées, les profs y sont payés avec nos impots., les équipements, machiens outils etc, sont payés par les conseils régionaux, et même il n'est pas rare que le montent en euros des subventions soit supérieur aux subventions des bahuts publics alors meme que ceux-ci sont pourtant plus nombreux.
L'enseignement privé aujourd'hui en France, il prouve seulement qu'il est tout à fait possible d'avoir le beurre et l'argent du beurre.

voici un petit texte dont je ne suis pas l'auteur et qui date un peu mais qui est tout de même un peu plus profond que le discours libéral mortifère et manipulateur de pat 40

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Depuis les lois scolaires, l'école est L'INSTITUTION organique de la République qui institue le peuple à travers l'institution des élèves et ce génération après génération. Dans l'idéal républicain, l'école est la véritable matrice politique du peuple, sans école publique, pas de République.

L'école n'est pas un service public, CAD un service rendu au public au gré des demandes de "service" de tout un chacun, de telle ou telle partie de la société. Les Debré, Lang savaient bien ce qu'ils faisaient quand ils décidèrent de faire supporter à la collectivité le financement de l'école privée sous contrat au motif que celle-ci faisait œuvre de "service public", en quelque sorte par délégation.

Au contraire de l'école publique, France télécom n'a jamais été une institution. C'était un service public. Sous l'effet de la politique de déréglementation, c'est devenu aujourd'hui une "entreprise" de service public à capitaux pour partie privés. Aujourd'hui c'est au motif qu'il faut rationaliser les services publics, CAD les rendre plus "efficaces" et plus à l'écoute du ou plutôt des publics (comprendre : faire de ces services de vrais marchés bien bien juteux) que la commission européenne, dans sa politique d'inspiration ultra-libérale, propose de confier par délégation les services publics à des entreprises entièrement privées. C'est ce que Thatcher a fait par exemple avec les chemins de fer britanniques et l'on voit aujourd'hui le résultat...Pour revenir à l'école, Allègre ne s'était pas trompé sur le profit qu'il pouvait tirer d'une école devenue "service public", toute sa politique de soi-disant réforme tenait sur ce postulat : l'école est un service public, elle n'est plus adaptée à son public car les jeunes "ont changé", elle doit donc s'adapter à ce nouveau public : bref, d'une école qui instituait des élèves, on confiait à des "enfants" et à des "jeunes" la responsabilité de la transformation de l'école ... en garderie, CAD de la nier dans ses fondements. Tartufferie gigantesque.

En d'autres termes et en pratique l'école n'a pas à s'adapter aux jeunes, c'est ce qu'avait très bien compris la philosophe Annah Arendt qui analysait la crise de l'école américaine, il y a de cela près de 40 ans, dans un petit livre d'une actualité brûlante (la crise de la culture Folio essais n°113) !!. Voici ce qu'elle déclarait :



"En tout cas la réponse à la question de savoir pourquoi le petit John ne sait pas lire, ou à la question plus large de savoir pourquoi le niveau scolaire de l'école moyenne américaine reste tellement en dessous du niveau moyen actuel de tous les pays d'Europe, cette réponse n'est malheureusement pas que ce pays est jeune et n'a pas encore rattrapé le vieux monde, mais tout au contraire que dans ce domaine, ce pays est le plus "avancé", le plus moderne. Et cela est vrai en un double sens : nulle part les problèmes d'éducation d'une société de masse ne se sont posés avec tant d'acuité et nulle part ailleurs les théories pédagogiques les plus modernes n'ont été acceptées de façon si servile et si peu critique..."

"Il me semble que le conservatisme, pris au sens de conservation, est l'essence même de l'acte d'éducation, qui a toujours pour tâche d'entourer et de protéger quelque chose: l'enfant contre le monde, le monde contre l'enfant, le nouveau contre l'ancien, l'ancien contre le nouveau... Mais cela ne vaut que dans le domaine de l'éducation..."



Et je reproduis ici un texte, déposé sur ce même forum il y a un ou deux ans de cela par une certain "Enfranc"



"La conception arendtienne a l'intérêt de montrer en quoi l'autorité, sans laquelle l'enseignement est impossible, n'a rien à voir avec une démonstration de force. Elle repose à la fois sur le savoir de l'enseignant et sur le fait qu'il incarne, aux yeux des enfants, la mémoire d'une civilisation. Elle découle de la confiance que les élèves accordent à celui qui assure le lien avec le passé, et par conséquent avec le monde qui en est issu. Il est donc difficile d'obtenir cette autorité, ou de la rétablir, si la société tout entière cultive l'obsession de la nouveauté et le mépris du passé. Car cette société, dans le moment même où elle exige des enseignants une certaine autorité, sape les fondements sur lesquels elle repose. Il reste que, sans cette mémoire et cet héritage dont les générations suivantes feront ce qu'elles voudront le monde actuel n'a pas de signification, parce qu'il n'a pas d'histoire. C'est un monde sans origine (sans passé) et donc sans destination (sans avenir), une société d'"animaux laborieux" voués au cycle biologique de la production et de la consommation.

La force de l'analyse arendtienne est de montrer que le culte de la nouveauté et la perte de la mémoire qui lui est liée condamnent l'individu à la *répétition*. Il n'y a de création que sur le fond d'une tradition, acceptée ou refusée, célébrée ou critiquée, mais connue et assumée. C'est pourquoi les vrais révolutionnaires, en matière d'éducation, sont conservateurs (on en trouvera un exemple dans la pensée pédagogique d'Antonio Gramsci, cf. Franco Lombardi, "la pédagogie marxiste d'Antonio Gramsci", Privat, 1971)."



Hervé renard

Je suis CONTRE :
- La guerre

Je suis POUR :
- La Paix dans le Monde


non mais tu nous prends vraiment pour des cons? tes messages suppurent la haine et la provocation. Et tu mens outrageusement.
Votre sens de l'humour ne cesse de m'impressionner, tout comme votre amabilité et votre urbanité. Quant aux mensonges que vous évoquez je suppose que vous voulez parler des vôtres, et qu'emporté par votre élan vous généralisez votre cas !

P.S. : dans la liste des "pour" vous figurez à l'antépénultième position, Fred Bolcho !

Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos

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tu mens et tu traines dans la boue les fonctionnaires à longueur de journée, alors ton sens de l'humour, tu peux te le mettre au cul, pat40. Ton discours provoque la haine, qui sème la haine récolte la violence. tu mérite un gros pain dans ta sale gueule, infame provocateur. non je n'ai plus aucun humour quand je te lis. Combien de fonctionnaires se sont suicidés à cause de connards comme toi? ça te fait marrer hein?
Votre contribution est utile en contrepoids à cet article passionnant d'@si. N'oubliez pas que le propos d'@si est de décrypter la sphère médiatique... voir comment elle s'empare ou pas de l'actu et ce qu'elle en fait : "ARRET SUR IMAGE"... avec toutes les ramifications, retombées, déduction sur ce qui l'induit et en découle. Et le décryptage de cette info, la mise en parallèle d'un pataquès médiatique pour le "paquet fiscal" en regard de l'omerta médiatique concernant cette niche fiscale est en plein dans le cahier des charges du site. C'est sa fonction. C'est avant tout ce que les @sinautes viennent chercher ici.

Ensuite, je serai, tenté de vous suivre sur votre analyse... je vous suis d'ailleurs sur l'évolution déraisonnée du nombre des fonctionnaires entre 80 et 2010, parallèlement à une informatisation globale de TOUS ses secteurs (contribuant, normalement et immanquablement à une facilitation, fluidification du travail de tous les secteurs publics), et à un effondrement de la qualité des services publics (ATTENTION, ce n'est pas une dénonciation des fonctionnaires en eux même : le système lourd et plétorique est grippé, et c'est lui qui est ma cible)... il n'est que de voir l'hôpital, l'école, entre autre.

Non, là où, bien entendu, on en revient toujours au même point, c'est sur le type de modèle que l'on veut pour un pays... et comme toujours, des modèles, il y en a deux... et le vôtre, s'il avait fait ses preuves, nous l'aurions constaté puisque justement, dans le strict cas qui nous intéresse (cette fameuse niche fiscale bien cachée dans la complexité de ses arcanes), le constat est cruel : 22 milliards que l'Etat laisse à ces sociétés au lieu de procéder à la ponction de l'impôt, et le constat que les retombées sur l'irrigation de la société ne se fait pas, ou si peu que personne n'est foutu de déceler l'effet sur l'emploi, l'investissement, le développement... et on peut regarder mieux, je suis prêt à parier qu'on ne trouvera rien.

Le modèle que vous présentez et représentez derrière votre diatribe (encore une fois très intéressante) part du principe que de cette liberté entreprenariale, de cette limitation le plus possible des prélèvements obligatoires, d'un amaigrissement des services publics (pour qu'ils fonctionnent mieux : et j'en suis convaincu, c'est ABSOLUMENT nécéssaire), naitrait immanquablement un "dynamisme" qui permettrait à l'Etat de se refaire (ce qui est devenu crucial si on ne veut pas couler !) et de résorber les énormes points noirs économiques et sociaux de nos sociétés... d'accord.

MAIS (3 fois MAIS), ce qui invalide totalement et irrémédiablement votre modèle, c'est que justement, l'occident a eu l'occasion, depuis un demi-siècle, de démontrer la validité de ce modèle... et son échec est tellement patent, retentissant, dramatique, et encore provisoire (parce que je vous tiens le pari que le pire est à venir et que la fameuse "grande crise" que vous venons de traverser n'est qu'un léger hors d'oeuvre), que curieusement, des discours comme le vôtre qui hier encore pouvaient paraître novateurs, modernes, sont devenus de vieilles lunes encore digérables, peut-être, pour quelques anciens lecteurs du Figaro et par toute la sphère des affaires et de la finances... mais pour les autres....

La démonstration d'une nécéssité criante d'Etats démocratiques POLITIQUEMENT forts pour équilibrer les libertés (qu'il faut maintenir) du marché est plus que démontrée, allez de l'avant... ouvrez les yeux ! OUI, les Etats ne doivent pas prélever, un dollar ou un euro de plus qu'il n'est utile au bon fonctionnement de leurs institutions... oui, le marché doit pouvoir travailler librement... MAIS, toute liberté, quelle qu'elle soit, n'a toujours fonctionné en ce bas monde que lorsqu'elle a trouvé autour d'elle le contrôle nécessaire et suffisant à son épanouissement. En économie comme en toute chose, une liberté débridée n'est qu'un caprice d'enfant tyrannique, rien de plus ! Un individu libre, une entreprise libre, une justice libre, n'importe quel individu ou groupe humain libre DOIT avancer sur un chemin qui, d'une façon ou d'une autre, connaît quelques bornes... quelques directions indiquées.... Ce devrait être le but et le rôle des Etats : ils doivent édicter des règles et des lois qui bornent et contiennent le monde le l'entreprise et de la finance. Car ces deux mondes imbriqués et laissés totalement libres actuellement non seulement se bouffent entre eux mais nous amènent dans une impasse funeste pour nos sociétés.

Alors oui, l'impôt ! Et l'impôt sur ces activités qui, de très très loin, sont celles qui génèrent le plus de marges financières ! A condition que cet impôt soit utilisé aux strictes prérogatives d'un Etat bien géré, utile et efficace, qui au lieu d'utiliser ses services à coller des mômes en garde à vue, devrait édicter les lois que le marché ne peut faire émaner de ses propres organes et qui aideront à sa meilleure efficacité, pour lui même et pour les sociétés qui le font vivre.

Bien à vous.
Comme on dit sur @si : je plussoie, donc +1.
Merci Vincent... il est cool Vincent...
Merci à Arnaud et Vincent, nous sommes d'accord à 99,99 % y compris sur le début de crise que nous avons vécu et qui n'était qu'une mise en bouche... Seulement l'origine de la crise c'est la déconnexion d'avec la réalité, tolérée et largement pratiquée par les Etats eux-mêmes !

C'est aussi l'arithmétique qui fait tant rire ces génies auto-proclamés et parasitaires, mais qui, obstinée, fait que les milliards qu'ils se fourrent dans les poches ou qu'il laissent partir en fumée par incurie font défaut de plus en plus cruellement à ceux qui en ont besoin et qui mériteraient bien de vivre dignement !

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Le 12/02/2010 à 6:44 vous dîtes que l'impôt est un racket et qu'il est "Stupéfiant de naïveté bonasse et de soumission à l’idée que l’État est parfaitement fondé à faire les poches des français" et le à 13h21, vous êtes 99,99% d'accord avec Arnaud Romain qui dit "Alors oui, l'impôt ! Et l'impôt sur ces activités qui, de très très loin, sont celles qui génèrent le plus de marges financières".
Vous vous foutez pas un peu de notre gueule là ?
Vi... moi aussi Stefz, j'ai tiqué... je l'exprimerais pas comme ça à Patrice, mais c'est vrai que, ça me ferait plaisir de comprendre ce mouvement de grand écart.

Celà dit, (n'y voyez pas une conclusion définitive Patrice), les grands écarts sont à la mode... je ne me souviens plus quel chef d'Etat européen a fêté son élection dans un resto bobo-chic-cher des Champs-Elysées avec tout ce que la patronat français compte de grosses têtes, (plutôt patronat entreprenarial que financier, mais bon...) et qui depuis s'insurge à longueur de discours contre TOUS les effets directs et indirects induits par les comportements de ses amis : "Acceptera-t-on encore longtemps que les marchés bla bla bla...?", "Est-il supportable que les patrons des grandes entreprises continuent de bla bla bla...?", "Je VEUX une rupture avec ces pratiques financière choquantes qui bla bla bla", "Fini les golden parachutes ! Scandale des stock-options ! Horreur des bonus et des retraites chapeaux !!!", "ASSEZ !!! MORALISONS LE CAPITALISME" !!! Héhéhé... rigolo non ? Et pis Mâââme Parisot qui s'insurge, qui tombe des nues, qui se révolte et qui se bat pour cette moralisation à longueur de discours également... héhéhé... rigolo aussi non ? Du contorsionnisme en tant que nouvelle vertu politique.
C'est le 0,01 %, il faut tout vous expliquer, d'autant que tout le texte de notre ami consiste à dire qu'il y a trop de fonctionnaires et trop d'impôt. Ce type est totalement incohérent, relisez-le pour rire.

J'avais dis que je lui répondrai, en fait c'est non, il me dit adieu plus haut, ce qui tombe bien et il écrit sur un autre fil :

Ce sympathique message

L'affaire est close, j'aime les gens cohérents.

En plus cet âne ne m'a jamais lu, autrement il saurait que je hurle contre le nabot depuis des années et contre les capitalistes dévoyés tout autant. Basta.

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En plus cet âne ne m'a jamais lu, autrement il saurait que je hurle contre le nabot depuis des années et contre les capitalistes dévoyés tout autant. Basta.

Je laisse "l'âne" vous répondre si il le souhaite (il appréciera), mais je me permets de reposer ma question (message du 15/02/2010 envoyé à 9h32) car j'ai du mal à suivre votre raisonnement. Je vous cite :

1) "il n'y a aucune raison valable pour que l'Etat se charge de l'Education (il faut dire instruction d'ailleurs, l'éducation étant réservée aux parents) ni même de la santé du transport ou de l'énergie"
2) vous hurlez "contre le nabot
3) "les capitalistes (sont) dévoyés"

Au final, vous proposez quoi ?

j'ai du mal à suivre votre raisonnement.


c'est normal il n'y a aucun raisonnement dans la bouillie qui sert de cerveau à Pat40. Il y a une bonne dose de mauvaise, foi, une petite dose de contradiction, et surtout un melon énorme et imperméable.
Je pourrais vous retourner votre question Vincent : vous proposez quoi, vous ?

De continuer à dépenser beaucoup plus que nous ne gagnons en chantant la tyrolienne et en espérant que ça dure ?

Parce que les chiffres sont impitoyables : depuis 30 ans nos gouvernants irresponsables, de droite comme de gauche, dépensent environ 20 % de plus qu'ils n'encaissent malgré une pression fiscale insupportable et qui a fait fuir tous les riches, laissant les seuls pauvres peiner pour faire tourner la boutique...

L'année dernière nos dépenses c'est 50 % de plus que le revenu, : 300 milliards de revenus 450 milliards de dépenses !

(Je vous engage à en faire autant juste pour voir la tête de votre banquier !)

On nous enfume avec le PIB, mais le PIB n'est pas le revenu de l'Etat, les déficits exprimés en pourcentage du PIB n'ont donc pas d'autre sens que de noyer le poisson : en réalité nos 1.500 milliards de dette (auxquels il faut ajouter 800 milliards de retraites du public qui sont dues) représentent 7 ans de revenu dépensés d'avance. C'est beaucoup plus impressionnant !

Ce que je propose ? D'envoyer l'ensemble de cette classe politique dévoyée soigner son bronzage à Cayenne et monter une commission sur l'état de la voirie puis une autre sur sa remise en état immédiate, le tout assortie d'une sous-commission pour étudier les bienfaits de l'activité physique sur l'organisme.

Ensuite il reste à trouver pour l'Elysée un occupant pourvu d'un encéphale et préoccupé du bien public davantage que de ses petits avantages et à se serrer la ceinture gravement pendant 30 ans pour rembourser la dette que nous traînons comme un boulet.

Mais là j'irai vous regarder depuis l'extrémité de l'Asie, j'ai l'intention de laisser ceux qui se sont si bien accommodés de cette immense déconnade et qui l'ont activement soutenue payer l'addition. C'est la moindre des choses, non ?

Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos

***
Bonjour,

Je me fais un véritable plaisir de commenter cet article....vous comprendrez pourquoi en lisant mon pseudo...bref.

En premier lieu, je précise que le commentaire de notre pourfendeur de fonctionnaires national n'a pas de rapport direct avec le sujet de la chronique. Il n'est pas rigoureux d'analyser les dépenses de l'état en commentant un article relatif à ses recettes. Aucun rapport ! La situation est inique.

Ensuite, étant relativement au fait de ces questions, je ne peux qu'abonder dans le sens d'@si.

Quelques petites questions :

- Connaissez vous le nombre de dirigeants du CAC 40 assujettis à l'ISF ?
- Connaissez vous le taux effectif d'imposition à l'impôt sur les bénéfices de ces sociétés du CAC 40 (le taux de droit commun est de 33 1/3) ?
(l'article commenté désigne quelques bénéficiaires de cette super niche...c'est intéressant)
- Qui met en place les différents montages d'optimisation fiscale ?
- Quelle fonction le président du groupe UMP à l'assemblé exerce-t-il dans le secteur privé ?
- Qui vote les lois de finances ?

Je ne suis pas journaliste, je le regrette, car des affaires à sortir, il y en a autant que de chronique assassines à écrire sur l'iniquité patente du traitement fiscal des citoyens et des entreprises.

"Que vous soyez riche ou misérable...."

En premier lieu, je précise que le commentaire de notre pourfendeur de fonctionnaires national n'a pas de rapport direct avec le sujet de la chronique. Il n'est pas rigoureux d'analyser les dépenses de l'état en commentant un article relatif à ses recettes. Aucun rapport ! La situation est inique.


ha ben je te présente pat40 le patron retraité qui coule des jours heureux au soleil de saigon avec ce qu'il a gagné en faisant travailler les autres, je te conseille de copier coller dans un coin les réponses que tu lui fais, parce que tu te rendras compte qu'il répète en boucle les mêmes mensonges et qu'il n'hésitera pas à dire que tu n'y comprends rien. ce qui est regrettable que son discours obtient en général un certain succès, ils est tellement conforme à ce qu'on entend à la télé, même pas besoin de vaseline pour lui ça rentre tout seul, ça fait 25 ans qu'on nous répète ces mensonges en boucle, et puis bon faut dire que les gens aujourd'hui ils font la queue pour jouer au loto il parait alors la vérité ils en ont rien à battre.
Vous êtes bien aimable seulement les raisonnements spécieux de ce style vous pouvez vous les coller où vous voulez !

Si l'Etat a besoin de recettes c'est parce qu'il dépense !

S'il a besoin de beaucoup de recettes c'est parce qu'il dépense beaucoup trop.

Point/barre !

Pour le reste vous reprenez mes arguments, ce qui est bien gentil : ce sont les pauvres qui paient l'impôt parce que l'Etat ne fait pas son boulot et va toujours à la facilité : piquer un €uro à tous les pauvres c'est très facile et ça rapporte 35 millions d'€uros à tous les coups, et même 60 millions parce qu'on tondra les classes moyennes dans la foulée.

Essayez de piquer 60 millions aux riches, pour rigoler (attrapez-les d'abord, ça vous fera faire de l'exercice !)

P.S. : Le taux effectif d'imposition à l'impôt sur les bénéfices de ces sociétés du CAC 40 est d'environ 8 % !

Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos

***
là où tu manipules tout le monde pat40 dans cette phrase c'est au niveau du mot souligné

"S'il a besoin de beaucoup de recettes c'est parce qu'il dépense beaucoup trop. "

si tu avais écrit "S'il a besoin de beaucoup de recettes c'est parce qu'il dépense beaucoup" on aurait pu dire:"point barre"

mais en rajoutant le mot "trop" tu ajoutes un jugement , une opinion personnelle , ce que tu admettrais, si tu avais un soupçon d'honneteté, si on discute de ce "trop" alors on peut avoir des opinions divergentes sans se traiter d'abrutis.
quand tu englobes ce "trop" dans des faits qui seraient induscutables et que tu traites d'idiots ceux qui ne sont pas d'accord, tu manipules et tu le sais pertinement.
En somme depuis 2 ans tu as fini par trouver enfin des chiffres honêtes. ceux du rapport de la cour des comptes.
oui mais tu passes sous silence le fait que dans ce rapport il est écrit clairement qu'au niveau de la fonction publique d'état les effectifs sont en diminution. bien excluons la FPE parlons du reste (en passant sous silence l'amalgame courant entre fonctionnaire qui est un statut et salariés de l'état sous contrat de droit privé).
admettons que le nombre de fonctionnaires (hors fonction publique d'état) augmente puisque c'est un fait.
dire qu'ils sont trop nombreux n'est pas un fait, c'est encore une opinion et encore uen fois si tu étais un minimum honnête et tolérant tu te dispenserai de dire que ceux qui ne sont pas d'accord avec toi ne comprennent rien. là encore commence la manipulation.

encore plus loin dans ton raisonnement ultra libéral (tu feins pourtant régulièrement d'être scandalisé par les excès de al finance et du patronnat mais c'est probablement juste une feinte colère) tu nous dis qu'on a plus de fonctionnaires chez nous que partout ailleurs. supposons que ce soit un fait. Là encore en déduire qu'on en a est une opinion un jugement de valeur et pas un fait. Et encore une fois prétendre que puisqu'on en a plus que les autres on en a trop relève de la manipulation tant il est évident qu'on peut tout aussi bien en déduire que les autres n'en ont pas assez.

là se trouve sur ces exemples ta méthode qui complète ton autre méthode du simple mensonge comme quand tu affirmes que la france est le pays au monde où on paye le plus d'impots.

enfin tu utilises fréquemment comme étoile66 la méthode trollesque de l'épouvantail rhétorique.
Et pourquoi vous ne donnez pas les réponses ????

Incroyable ! Dans le pays le plus taxé, imposé et racketté de la planète !


c'est faux pat40 ce qui fait que tout ton message est bon pour la corbeille. tu n'as fait que répéter les mensonges de sarko le 25 janvier à la télé, mensonges qui ont été démontrés sur asi, démonbstrations publiées, mais cela ne t'empeche pas de dire que tes opposants n'argumentent pas tu es un menteur Pat40

«De tous les pays de l’OCDE, nous sommes celui qui paie le plus d’impôts. » Faux Notons toutefois que le Danemark, la Suède, la Belgique et l’Italie dépassent la France à ce classement. Cela signifie, soit dit en passant, qu’aucune corrélation ne peut être établie entre le taux des prélèvements obligatoires et le taux de chômage, particulièrement bas au Danemark et en Suède.
http://pythacli.chez-alice.fr/bouyguesbrother.htm
http://pythacli.chez-alice.fr/recent31/recettes-fiscales-ocde.jpg

Combien de fois faut-il répéter un mensonge pour en faire une vérité? Ton mensonge devient donc bien un dogme sur lequel tu batis une religion, que tu preches comme un autiste, puis comme on te redonne les statistiques en boucle mais que tu t'obstines à mentir, il devient évident que ta mauvaise foi ne fait plus aucun doute.

ensuite sur ce rapport que tu cites il y a une belle courbe bleue qui descend c'est celle de la fonction publique d'état,

moi si je regarde les courbes de PIB je pourrais très bien dire qu'il n'y a pas eu de crise puisque par rapport à 2002 le pib a nettement augmenté: http://pythacli.chez-alice.fr/recent31/35hpib2000-2009bis.jpg

je tiens aussi à préciser que le nombre de profs a diminué de 50000 en 6 ans.
Je sais, il ne faut jamais nourrir le troll, mais là c'est tellement énorme, je ne peux pas m'en empêcher.
Après la crise financière de 2008, je ne pensais pas qu'on pouvait encore tenir de tels propos. Même un Baverez a mis de l'eau dans son bain.

L'Etat français "fait les poches". Plus loin vous parlez même de "racket".
La France n'est pas le pays le plus imposé. Et du reste, même si ça l'était, l'Etat a pour fonction de proposer des services COLLECTIFS. Je sais, c'est un mot que vous detestez, c'est pour ça que je l'écris en gros. Et j'insiste : c'est le COLLECTIF qui a sauvé vos amis ultra libéraux de la faillite totale il y a moins de deux ans (et aussi vos placements boursiers, dois-je vous le rappeler ?).

Que chacun paie un service individuellement, ou collectivement - via l'impôt - après tout, quelle différence ? Gros avantage du collectif : l'équité, la progressivité de l'impôt. Après, "seuls les pauvres paient des impôts, les riches habitent ailleurs ou ont des solutions pour échapper à la confiscation annoncé" : il y a effectivement les niches fiscales qui profitent au plus riches, qu'il faut donc combattre. Je vous invite donc à militer dans un parti de gauche.
Si vous voulez me rejouer le coup de la concurrence, meilleure que la solidarité ou la coopération, ce n'est pas ma peine, j'ai des arguments en rab.

Un dernier point : tout ça revient à un débat sur la séparation entre ce qui doit rester (ou devenir) du ressort de collectif et ce qu'il est mieux de confier à l'initiative individuelle. Débat éminemment politique (les impôts ne sont pas "contre productifs" quand ils servent très justement à l'investissement). Et dans ce débat politique, je suis désolé de vous le rappeler (en fait non, pas désolé), vous et tous vos amis, les Madelin et compagnie, avez toujours PERDU. Même Sarko a bien du mal à tenir sa ligne de 2007.
PG vous êtes tellement haineux, c'est pas possible, votre bonne femme a dû se barrer avec un inspecteur des impôts. Quand on lit votre prose, on se dit : heureusement pour elle...

Vous êtes à Saïgon, restez-y. Continuez à faire bosser les p'tits viets, ils coûtent pas cher, eux.
J'adore !
Merci Gavroche de ce fou rire avant d'aller me coucher, alors que je découvrais ce forum belliqueux (ça doit venir du mois de févier cette ambiance, un truc dans l'air).
Bonjour!

Est ce que la différence de traitement n'est pas due au fait que dans un cas, le bouclier fiscal, les cibles sont des personnes, alors que dans l'autre, ce sont des entreprises?
Comparer les 2 et penser que le même type de règles doit s'appliquer à ces deux types d'entité, c'est un peu comme comparer des choux et des gnous*.

PF

* Enfin, pour encore les 10 ans de retard qu'on a sur les USA, qui viennent d'accepter de considérer les entreprises comme des gens lorsqu'il s'agit de financer les campagnes électorales.
Sébastien écrit:
"Cette différence de traitement est sans doute liée au degré de complexité de ces deux informations. Que le fisc fasse des chèques de plusieurs centaines de milliers d'euros aux contribuables les plus riches, et aussitôt différents acteurs – opposition, médias - s'emparent de l’information, perçue comme sensible pour une partie de l’opinion. En revanche, dès qu'il s'agit d'une mesure fiscale plus complexe, l'opposition et une partie de la presse renoncent à évoquer le sujet."

Non, Sébastien, la presse ne "renonce" pas, elle n'est pas formée. Les journalistes - à part quelques-un comme Laurent Mauduit qui écrit sur Médiapart - ne connaissent RIEN à l'économie. Ils n'ont pas eu de cours à l'Ecole ni pendant leurs études, souvent littéraires. Et quand ils se hasardent sur ce parquet, ils écrivent souvent des inepties.

Il en est de même pour les "élus". Quand vous regardez de quelle profession ils sont issus - quand ils en ont eu une - ce sont des enseignants, des avocats ou des médecins/pharmaciens... qui n'ont AUCUNE connaissance en économie.

http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/xml/cat_soc_prof.asp

Et le pays se fait joyeusement arnaquer par ceux qui ont le pouvoir de l'argent et se protègent au nez et à la barbe des journalistes, des élus et des citoyens qui n'y comprennent RIEN dans leur grande majorité. Ce sont EUX qui ont fait élire le Président actuel, ce sont EUX qui font élire qui ils veulent...

Les journalistes parlent plutôt des "people" et de ceux qu'ils appellent "intellectuels" à la BHL...
je suis énervé maintenant ....
Bon sang !
C'est vraiment scandaleux que ça soit la quasi impasse dans tous les media... on va bien sûr préférer parler du foulard de la candidate NPA, c'est beaucoup moins compliqué...
Ces "trucs" fiscaux, ça n'intéresse pas les gens, "ils" n'y comprennent rien... Pourtant, Pujadas disait l'autre fois qu'il pêchait par excès de bien-pensance : la défense de la veuve et de l'orphelin, de la victime etc...
Alors... Elkabbach, Pujadas... on attend ! Un truc bien clair, explicatif sur cette gentillesse de plus accordée aux Caqueux 40... Sébastien l'a fait... donc c'est faisable... Et puis on pose la question au Président, à la Ministre de l'Economie, à Jean-François Copé... nan ?
Merci de cet article ! J'étais passé à côté de l'information alors que je me suis "farci" (pas facile à lire parfois, beaucoup plus plaisant à écouter) Frédéric Lordon dans le texte ces dernières semaines. Comme Oblivion, je pense que l'opinion publique, dans l'ensemble, n'attend que ça, d'être informée, éduquée (ce que vous faites ici). Le soit-disant côté "technique" des sujets qui n'intéresseraient pas les lecteurs / auditeurs / téléspectateurs ne sont que le miroir de l'incapacité crasse et de la docilité de certains média devant la pensée dominante qui a tout intérêt à ne pas dévoiler ses cartes (non je ne suis pas conspirationniste). Comme disait Coluche : "Je m'excuse mais merde, je m'excuse !". On peut très bien expliquer simplement avec des mots accessibles par tous ce qu'est une LBO. Quand l'élève ne comprend pas, c'est aussi parfois parce que le maître est mauvais !

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

malgré ça on trouvera toujours des patoche pour nous dire que ce sont les fonctionnaires qui coutent cher ou que les patrons croulent sou sles charges , sacré Pat40.
... Bon, on la commence quand cette révolution ?

Merci Sébastien pour la teneur un peu engagée de vos articles. Bon ça ne fera sans doute pas le sujet d'une émission, pas assez people...

Dommage..
Merci beaucoup Sébastien pour cet excellent article.

"Dispositif complexe, vocabulaire un peu obscur (savez-vous ce qu'est un fonds LBO ?), chiffres contestés par des arguments très techniques,
la méga niche accordée aux entreprises bénéficie finalement d'une autre forme de bouclier, celui de la complexité ou de la paresse à ne pas vouloir comprendre."


Certains sujets techniques sont pourtant bien vulgarisés dans les médias.
Le tout est de vouloir le faire, oui.

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