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La semaine où Rosines Chavez, 14 ans, a lancé instagram
Le feuilleton du Concordia, l'Europe est un gros mot aux USA, la Turquie n'aime toujours pas Sarkozy, manifestation pro-gouvernementale en Hongrie, enfin, Rosinez Chavez, 14 ans, lance au Venezuela le réseau social Instagram.
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Derniers commentaires
Je trouve la photo intéressante : un éventail, de l'argent, une couleur vaguement sépia, une jeune fille... Ça ne ferait pas un sujet pour Alain Korkos ça ?
ha une adolescente qui fait chier son père :)
Sur le conflit historico-politico-diplomatique entre la Turquie et le Sarkozistan, je signale cet article traduit par Courrier International sur le "génocide français en Algérie", accusation lancée par M. Erdogan :
http://www.courrierinternational.com/article/2011/12/26/les-crimes-coloniaux-etaient-un-genocide
M. Erdogan a lancé cette accusation, et j'ai lu (mais où?) qu'aucun historien ne soutenait une telle thèse, même en Algérie, et pourtant on voit bien que ce n'est pas qu'une élucubration de M. Erdogan.
L'article de CI fait aussi mention de ce qui a été commis au XIXeme siècle. Quand j'ai appris l'accusation de M. Erdogan, il m'est revenu à l'esprit de brèves mentions dans les (nombreuses) notes de bas de pages du livre étudié ici même par @SI : "Histoire d'un crime - Déposition d'un témoin" de Victor Hugo. On y retrouve le colonel Pelissier cité par l'article de CI.
En substance Guy Rosa évoque rapidement dans les notes que les méthodes utilisées par l'armée pour massacrer le peuple parisien, lors de ce qui est décrit par Hugo avec d'autres mots comme le premier crime contre l'humanité, ces méthodes donc avaient déjà été éprouvées et mise en œuvre à bonne échelle lors de la colonisation au XIX siècle du Maghreb (dont Algérie, Kabylie).
Par exemple, note page 442, à propos de la préparation du massacre des Grands Boulevards : "une telle configuration de l'espace public n'était pas inconnue des soldats et de leurs officiers : c'était celle qu'ils pratiquaient depuis des décennies en Algérie. Dans ces conditions, une fusillade telle que celle qui survint n'avait pas besoin d'être ordonnée pour se produire à coup sûr.".
Si Guy Rosa l'évoque, alors il y a forcément bien plus d'historiens qui le savent. Qu'ils parlent.
Finalement, elle est très bien cette loi sur la négation des génocides : elle va enfin donner la possibilité de révéler en France les nombreux massacres commis par l'armée française, notamment lors des colonisations.
Et ceux qui chercheront à réfuter la vérité ainsi portée au grand jour... seront punis par cette loi.
http://www.courrierinternational.com/article/2011/12/26/les-crimes-coloniaux-etaient-un-genocide
M. Erdogan a lancé cette accusation, et j'ai lu (mais où?) qu'aucun historien ne soutenait une telle thèse, même en Algérie, et pourtant on voit bien que ce n'est pas qu'une élucubration de M. Erdogan.
L'article de CI fait aussi mention de ce qui a été commis au XIXeme siècle. Quand j'ai appris l'accusation de M. Erdogan, il m'est revenu à l'esprit de brèves mentions dans les (nombreuses) notes de bas de pages du livre étudié ici même par @SI : "Histoire d'un crime - Déposition d'un témoin" de Victor Hugo. On y retrouve le colonel Pelissier cité par l'article de CI.
En substance Guy Rosa évoque rapidement dans les notes que les méthodes utilisées par l'armée pour massacrer le peuple parisien, lors de ce qui est décrit par Hugo avec d'autres mots comme le premier crime contre l'humanité, ces méthodes donc avaient déjà été éprouvées et mise en œuvre à bonne échelle lors de la colonisation au XIX siècle du Maghreb (dont Algérie, Kabylie).
Par exemple, note page 442, à propos de la préparation du massacre des Grands Boulevards : "une telle configuration de l'espace public n'était pas inconnue des soldats et de leurs officiers : c'était celle qu'ils pratiquaient depuis des décennies en Algérie. Dans ces conditions, une fusillade telle que celle qui survint n'avait pas besoin d'être ordonnée pour se produire à coup sûr.".
Si Guy Rosa l'évoque, alors il y a forcément bien plus d'historiens qui le savent. Qu'ils parlent.
Finalement, elle est très bien cette loi sur la négation des génocides : elle va enfin donner la possibilité de révéler en France les nombreux massacres commis par l'armée française, notamment lors des colonisations.
Et ceux qui chercheront à réfuter la vérité ainsi portée au grand jour... seront punis par cette loi.
À sa décharge la petite Chavez n'a pas dû dépenser beaucoup de dollars pour son appareil dentaire, elle a choisi le modèle de base pris en charge par la cmu ;-)
"a lancé instagram" je ne comprends pas ce que ça veut dire.
Plein de nouvelles qui m'avaient échappé cette semaine.
Plein de nouvelles qui m'avaient échappé cette semaine.
no comprendo no mas
moi non plus
Qui a voté pour mon commentaire idiot ?
ça non plus je ne comprends pas.
je ne comprends vraiment rien aujourd'hui !
ça non plus je ne comprends pas.
je ne comprends vraiment rien aujourd'hui !
voté
moi je vote pour alain !!!
La semaine où Bruanne, 89 ans, a lancé ce "moi non plus" restera à jamais gravée dans ma mémoire d'Asinaute. Je vote pour cette phrase splendide, cette trouvaille : Bruanne est trop modeste pour l'avouer, mais on ressent toute une vie d'expérience, d'espoirs, de réussites, de déceptions, aussi, parfois, en ces trois mots d'apparence modeste, et une somme de connaissances, aussi, pour trouver une formule aussi précise, aussi concise.
Mouarfff !
Bande de nullos;-)
gamma
gamma
Keske vous zavez pas compris ?
Quoique le titre m'a surpris aussi, pourquoi "lancé" ?
Mais en y réfléchissant, c'est sans doute "Instagram" qui vous a largués, bandes de vieux schnoques hazbeen. Pour ceux qui l'ignorent, donc, Instagram est une application iPhone (gratuite) qui prend des photos auxquelles on peut appliquer (ou non) un choix de filtres et permet de les envoyer simplement sur internet, sur Twitter ou Facebook, entre autres -- ce qui la fait qualifier de "sociale". Une application similaire, Hipstamatic, avait été mentionnée dans l'émission "Les photographes, la guerre en face".
Instagram est très populaire, j'en suis même un adepte assez fervent.
Quoique le titre m'a surpris aussi, pourquoi "lancé" ?
Mais en y réfléchissant, c'est sans doute "Instagram" qui vous a largués, bandes de vieux schnoques hazbeen. Pour ceux qui l'ignorent, donc, Instagram est une application iPhone (gratuite) qui prend des photos auxquelles on peut appliquer (ou non) un choix de filtres et permet de les envoyer simplement sur internet, sur Twitter ou Facebook, entre autres -- ce qui la fait qualifier de "sociale". Une application similaire, Hipstamatic, avait été mentionnée dans l'émission "Les photographes, la guerre en face".
Instagram est très populaire, j'en suis même un adepte assez fervent.
Ah oui! ça veut dire "a lancé l'appli". des beaux souvenirs, t'as l'bonjour de chez schnock
Peut-être qu'elle l'a effectivement lancée, je ne l'ai vu écrit nulle part cependant. A noter que je ne connais pas les chiffres de vente d'iPhone au Venezuela, mais je doute qu'ils soient faramineux. On sait que Rosines en a un, déjà (vu que l'application n'existe que pour cet appareil). Mais peu des "réponses photo" que j'ai pu voir ont été prises avec, d'où mon étonnement sur ce "lancement".
Et sympa, les affiches. On a hâte de voir celle de l'immanent de cette année.
Et sympa, les affiches. On a hâte de voir celle de l'immanent de cette année.
"Lancer" dans le sens ouvrir un programme. (terme spécifique aux mac?)
Pas lancer comme une mode.
Pas lancer comme une mode.
Je suis *très* partagé en ce qui concerne Instagram.
Plus le temps passe, plus je passe de temps à chercher dans le *viseur* de mon appareil photo avant d'appuyer sur le bouton. J'ai un petit peur des gens qui appuient d'abord sur le bouton, et *a posterori* trouvent leur image en passant en revue les "effets" disponibles.
Je sais : chacun a le droit de faire ses images comme il veut. Et de les diffuser comme il veut. Je ne remets pas ça en question.
Je m'inquiète au sujet du changement du paradigme : un photographe, c'était un humain qui regardait le monde à travers son appareil photo. Maintenant on ne regarde plus que son appareil / téléphone / communicator / etc.
On a commencé par massacrer la langue (SMS), maintenant l'image. Tout plus vite, avec plus de couleurs... avec quel contenu ?
Je prends en gros 20 000 photos par an. J'en diffuse à peine 200. Pourquoi ? Je les diffuse sur un blog, en (relativement) format, et refuse l'usage de Facebook et Twitter, et je crois que mon refus "instinctif" des programmes genre Instragram (comme dans une autre mesure de Lightroom) est lié à une perte ressentie de sens.
Je ne parle naturellement que pour moi.
Plus le temps passe, plus je passe de temps à chercher dans le *viseur* de mon appareil photo avant d'appuyer sur le bouton. J'ai un petit peur des gens qui appuient d'abord sur le bouton, et *a posterori* trouvent leur image en passant en revue les "effets" disponibles.
Je sais : chacun a le droit de faire ses images comme il veut. Et de les diffuser comme il veut. Je ne remets pas ça en question.
Je m'inquiète au sujet du changement du paradigme : un photographe, c'était un humain qui regardait le monde à travers son appareil photo. Maintenant on ne regarde plus que son appareil / téléphone / communicator / etc.
On a commencé par massacrer la langue (SMS), maintenant l'image. Tout plus vite, avec plus de couleurs... avec quel contenu ?
Je prends en gros 20 000 photos par an. J'en diffuse à peine 200. Pourquoi ? Je les diffuse sur un blog, en (relativement) format, et refuse l'usage de Facebook et Twitter, et je crois que mon refus "instinctif" des programmes genre Instragram (comme dans une autre mesure de Lightroom) est lié à une perte ressentie de sens.
Je ne parle naturellement que pour moi.
Ouiii, ouiiiiiiiiiiii, oui. Je sais.
Mais la dame a éduqué son regard pendant trente ans avant de dire ça.
Mais la dame a éduqué son regard pendant trente ans avant de dire ça.
Elle ne se sert certainement pas d'Instagram ou d'Hipstamatic. A noter que pour ce dernier, on choisit le(s) filtre(s) avant de prendre la photo (d'après ce que j'ai vu, je ne l'ai pas essayé).
Et en ce qui concerne mon usage d'Instgram, je ne prétends rien avec, pas plus, pour faire un parallèle, que je ne prétends que mes commentaires ici soient de la littérature. C'est juste un moyen de garder une trace de quelque chose de vu ou de vécu. Pour moi, l'usage du filtre est justement "dénature" l'image, lui enlevant son caractère de "photo", en faisant un objet à regarder, comme un gribouillis sur le bloc près du téléphone pendant la petite musique d'attente.
Et en ce qui concerne mon usage d'Instgram, je ne prétends rien avec, pas plus, pour faire un parallèle, que je ne prétends que mes commentaires ici soient de la littérature. C'est juste un moyen de garder une trace de quelque chose de vu ou de vécu. Pour moi, l'usage du filtre est justement "dénature" l'image, lui enlevant son caractère de "photo", en faisant un objet à regarder, comme un gribouillis sur le bloc près du téléphone pendant la petite musique d'attente.