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Commentaires

La semaine où prince Jean est devenu une star mondiale

La presse internationale a beaucoup parlé de la France, cette semaine, entre Mitterrand et Jean Sarkozy.

Derniers commentaires

C'est quand même dingue que les médias se fassent encore piéger systématiquement pas les effets d'annonce de Sarkozy.
A chaque fois la meme tactique fonctionne: cette fois-ci on annonce Jean Sarkozy Président de L'EPAD pour crééer le scandale, et à la fin on finit par le nommer administrateur, et tout le monde trouve cela normal.
Mais c'est un scandal qu'il soit administrateur.
La presse parle d'une reculade de SArkozy alors qu'il s'agit d'un véritable succès!
Si au depart on avait annoncé Jean Sarkozy comme administrateur, cela aurait déjà été un scandale.
C'est à dire qu'au lieu de faire un pas en avant, Sarkozy fait toujours trois pas en avant et finit par reculer de un.
Au final il a avancé de deux, reculé de un et tout le monde est satisfait.
exemple pratique : Je propose de vous couper les bras et vous n'êtes pas d'accord donc vous vous opposez.
Maintenant je propose d'abord de vous couper la tete, et finit par vous dire que je ne vous couperai que les bras.
Bilan de l'opération , je vous coupe les bras et vous me remerciez.

et c'était la même chose pour l'enfermement des mineurs, les retraites..... et Sarkozy ne fait jamais les premières annonces lui meme
Traduction de l'article du Economist publiée sur le site d'ASI:
"Ses mots ont pris un sens particulier, après que mr Mitterrand, homme de télévision qui est traité comme un trésor national, se soit déclaré choqué par l'arrestation en Suisse, du réalisateur Roman Polanski."

Commentaire: "après que" ne peut être suivi du subjonctif puisqu'il s'agit d'un fait et non d'une hypothèse.
Embauchez des traducteurs ! Ce n'est pas un métier qui s'improvise. Je le sais, je suis traductrice mais je ne vous donne pas l'adresse de mon site, sinon on dira que je fais de la publicité sur les forums. ;-)
Bonjour,
J'aimerais pouvoir lire les articles dont vous vous appuyez pour établir vos revues de presses internationales.
Nous pourrions ainsi, par la même occasion, réviser nos langues étrangères.
Merci par avance du traitement que vous donneriez à ma demande...
Bien à vous.
Comment ne pas rigoler devant la victoire du gros Douillet...Un fief de droite-Un tiers des électeurs se déplacent -Un peu plus de la moitié pour dire oui à L'ump!!! Et ils triomphent. Il faut croire qu'ils sont bien bas pour se réjouir d'un tel résultat.
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire…

52,10 % de suffrage de 33,70 % de participant ne fait que 17,6 % des électeurs (moins de 1 sur 5) qui ont voté pour choisir ce « douillet » député.
que les abstentionnistes n´aillent pas se plaindre maintenant.
Je ne comprends pas les abstentionnistes, surtout actuellement.
Laisser passer ces mecs qui nous enfoncent un peu plus chaque jour, je ne comprends pas.

Le pire étant effectivement quand ils viennent se plaindre après...
Moi je comprends les abstentionnistes et je pense qu'ils ont le droit de se plaindre comme ils le souhaitent.
Ils peuvent se plaindre, par exemple, du mode d'élection, majoritaire à deux tours, qui impose de se rassembler autour de partis dont ils ne veulent pas, que ce soit des "faux duels" sociaux-démocrates/libéraux, modem/ump, RPR/front national, etc..
Ils me paraissent être des gens sensés et intelligents (je ne parle pas pour moi, puisque je ne sais pas encore ce que je ferai, mais je n'irai jamais me déplacer pour un candidat ne remettant pas solidement en cause la politique fiscale actuelle)
Même si on n'en est pas (encore ?) au même schéma, je pense qu'au Mexique, par exemple, lors de nombreuses élections, quand c'étaient toujours les deux mêmes partis qui se présentaient aux élections, corrompus, faisant la même politique, les électeurs qui ne voulaient pas participer au vote avait tout à fait voix au chapitre pour exprimer leurs idées, leurs souhaits, leurs rejets, comme tout autre citoyen.
On peut penser que c'est laisser la voie libre à la droite que de ne pas voter, mais d'un autre coté, n'est-ce pas dévoyer l'expression démocratique que de dire qu'il faut nécessairement se déplacer peu importe le candidat ? L'expression démocratique n'est pas que le vote, c'est aussi la diffusion d'idée, les actes militants divers que l'on peut avoir.
Il faut, par exemple, se poser la question : peut-on toujours, grâce au vote, s'exprimer pour dire qu'un très grand changement de société est nécessaire ? Dans les années 70, on pouvait exprimer cela à tous les tours des élections.
l'uniformisation des politiques proposées, la personnalisation et la médiatisation extrême de la vie politique sont selon moi bien plus responsables de l'abstention que les abstentionnistes eux-mêmes... D'où l'importance des actes militants de dénonciation de ce système.
il est vrai que je suis tenté par le camp de l´abstention itou. A condition qu´elle soit considérée pour ce qu´elle représente.

j´aimerais que le vote blanc soit pris en compte dans le décompte des votes exprimés : s´il y a 50 % + 1 voix de votes blancs ou nuls, on recommence l´élection avec d´autres candidats.
ou bien : invalidation de l´élection si un quorum de 50 % d´inscrits n´est pas atteint. histoire de mettre un peu la pression sur les candidats et qu´ils présentent des projets plutòt que des publi-reportages à la sauce sarko/royal.
Des belles idées pour prendre en compte le vote blanc, sauf que ça n'arrive pas que chaque électeur trouve son candidat idéal dans une liste de candidats, si c'est ça la raison du vote blanc, sauf qu'il n'y a pas énormément de volontaires pour assumer des responsabilités politiques, pour croire qu'il va se présenter des nouveaux à la place des recalés, sauf que si il se trouve quelqu'un pour militer pour le vote blanc avant l'élection au point d'être écouté, il n'a qu'à se présenter ce quelqu'un "qui sait".

Je ne vois pas en quoi cela fait avancer la démocratie d'entrer dans le jeu du candidat idéal. Surtout qu'on a l'impression que "le candidat idéal" est volontiers sans étiquette, vierge de toute bavure. Et je crois que c'est ça qui brise la démocratie.
Pour moi ce qu'il faut c'est des parti-pris, des partis "caricaturaux" peut-être, où les individus candidats ne s'épanouissent pas tous peut-être, mais qui font que quand on vote on sache les choix radicaux par avance, qu'on n'ait pas la sensation de l'aléatoire.

L'abstention forte allant de paire avec des scores proches de 50/50, c'est l'équivalent du jeu du pile ou face où la probabilité de gagner est la même. Quand on n'est pas motivé à voter parce qu'on a l'impression que c'est vain, est-ce une bonne solution de retrouver la motivation par la possibilité de voter blanc? Vote blanc dont chacun interprétera le score comme ça l'arrange.

Moi je préférerai hautement que les abstentionnistes retrouvent une vraie motivation à voter, à exprimer leur choix, pas leur non-choix.


Moi je préférerai hautement que les abstentionnistes retrouvent une vraie motivation à voter, à exprimer leur choix, pas leur non-choix.



Même en cas de duel décisif Bayrou/Sarko ?

Je préférerai que les électeurs se décident à envoyer des grands coups de bottes au système capable d'autant appauvrir l'offre - je parle ici des seconds tours, pour moi les premiers tours sont la plupart du temps correct en terme d'offre;


ps : je pige pas tout du début de votre post... (c'est peut-être de ma faute, baisse de mes neurones aujourd'hui, hein)

ps : je pige pas tout du début de votre post... (c'est peut-être de ma faute, baisse de mes neurones aujourd'hui, hein)


Je réponds à :
"s´il y a 50 % + 1 voix de votes blancs ou nuls, on recommence l´élection avec d´autres candidats.
ou bien : invalidation de l´élection si un quorum de 50 % d´inscrits n´est pas atteint." propositions de el abatidor"

voilà, je suis à mon max neuronal aussi, vous n'aurez pas mieux comme explications!
@ poisson
en gros, si une majorité d´inscrit exprime son désaccord sur les candidats proposés en votant blanc ( et pourquoi pas, créer un bulletin " ceux-là, j´en veux pô" ), on recommence l´élection avec d´autres.
sinon, si une majorité d´inscrits ne se déplace pas pour aller voter, même punition : quorum pas atteint, on en prend d´autres ( candidats, pas électeurs ^^), et on recommence.

Ça obligera peut-être les partis à proposer des candidats valables et convaincants.
Montesquieu considère la démocratie comme une forme de gouvernement au sein d’une nouvelle classification des régimes. Il élabore une typologie tripartite qui distingue républiques, monarchies et États despotiques ; celle-ci se substitue à la typologie classique qui distinguait la monarchie (où un seul homme gouverne), l’aristocratie (où un petit nombre gouverne), la politie (où le grand nombre gouverne), et leurs formes corrompues (la tyrannie, l’oligarchie, et la démocratie) où ceux qui gouvernent le font en vue de leurs propres intérêts. Montesquieu distingue également, au sein de la république, deux systèmes de gouvernement, le régime démocratique et le régime aristocratique : « lorsque, dans la république, le peuple en corps a la souveraine puissance, c’est une démocratie. Lorsque la souveraine puissance est entre les mains d’une partie du peuple, cela s’appelle une aristocratie » (EL, II, 2). Prônant la modération, il suggère que chaque régime républicain se renforce en évitant l’excès qui le caractérise. Ainsi, la république démocratique doit éviter les formes d’égalité qui par un nivellement trop important sapent toute autorité, et la république aristocratique atteint la perfection lorsqu’elle se rapproche le plus de la démocratie (EL, II, 2, 3).

Les commentateurs concluent le plus souvent que selon Montesquieu, la démocratie ne convient pas aux États modernes dont les sujets sont détournés des vertus civiques par la production, le commerce, la finance et les richesses
Vos commentateurs sont des imposteurs à mon avis.

Montesquieu vivait il y a plusieurs siècles et n'avait pas le même recul que nous ni sur ses propres écrits ni sur l'expérience de la démocratie, et n'a évidemment rien pu conclure sur nos états modernes.
Ce qu'il faut c'est plutôt un système démocratique où les candidats font ce que les citoyens leur ont demandé de faire, un système où les élus sont mis en situation de responsabilité, où les élus peuvent être à tout moment révocables, où les élus doivent rendre régulièrement des comptes sur leurs politiques menées, nottamment en organisant des rencontres publiques où ils pourraient répondre face aux questionnements des citoyens.

Cela résoudrait bon nombre des problèmes que vous posez tous ici.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

J'ai eu une position similaire, jusqu'à l'âge de 20 ans (pas de leçon sur le jeunisme, etc., c'est juste un fait, me concernant).
Le problème, c'est qu'à force de tenir ce type de discours, de rester dans les idées, les reproches, les autres passent, et font les dégâts que l'on constate actuellement.

D'où l'importance des actes militants de dénonciation de ce système.

Ce n'est pas incompatible.

Regardez l'élection de Douillet par exemple. Que va-t-il faire ?
Supposition de ma part, bien sûr, mais qui se fonde quand même sur le comportement de ses collègues UMP : il votera à l'Assemblée ce qu'on lui dira de voter, ça fera une voix de plus pour toutes ces lois dégueulasses.
Alors que si un membre de l'opposition avait été élu, il y avait une voix en moins, et une voix en plus "contre".

Et je suis tout à fait d'accord pour dire que notre démocratie est dans un bien triste état si l'on en n'est réduit qu'à ce type de choix, par défaut, "contre" et non "pour".
En attendant d'hypothétiques changements, c'est hélas le seul que l'on ait, restant dans le champ de l'élection, du vote.
Après il y a d'autres solutions, c'est sûr.
Mais dans le contexte actuel, il devient urgent d'aller voter. Contre.
C'est une première étape, on verra après.
Je vous dirais bien que j'ai eu la même approche que vous jusqu'à la trentaine...
Bon, avec mes idées, je vais bientôt aller m'inscrire au jardin d'enfant.

Je pense que nous avons un désaccord de fond (grrrr...) je vois les choses de façon je pense plus macroscopique, dans la mesure, où par exemple, en m'éloignant des choses - pas par indifférence, mais pour prendre du recul, je ne perçois pas grande différence de traitement par exemple des inégalités entre des pays gouvernés longtemps par des Sarko et d'autres par des Strauss-Kahn...
Je ne vois aucune responsabilité dans le comportement des électeurs (sauf d'être manipulés) mais bien plutôt dans le jeu complexe de ceux qui, par leur possession des syndicats, leurs achats de personnes et des médias, truquent la démocratie depuis, disons, les années 80.

Maintenant, je ne suis pas non plus un partisan forcené de l'abstention ou vote blanc comme le sont certains anars. Seulement, je n'irai jamais me déplacer pour aller voter pour quelqu'un qui ne se lève pas le matin en se disant : "comment faire, oui, comment faire pour réduire les inégalités" (c'est une image) et je n'irai jamais voter pour quelqu'un qui n'a pas dans son programme l'augmentation (oui, l'augmentation) des impôts sur le revenu et la diminution voire la suppression de la fiscalité non indexée sur le revenu (style taxe carbone). Bref, quelqu'un qui soit vraiment de gauche, pas l'ersatz d'ectoplasme qui la remplace trop souvent aujourd'hui
Très remarquable billet, à lire jusqu'au bout : "Un pervers, deux fantasmes et des millions de victimes" ("Betapolitique")

Et Michèle Delaunay : "La révolte durable"
@ Batiste Kolenc

Discours de Nicolas Sarkozy
Congrès de l’UMP
Dimanche 14 janvier 2007

extraits :
[…]
Ma France, c’est celle de tous les Français sans exception. C’est la France de Saint-Louis et celle de Carnot, celle des croisades et de Valmy. Celle de Pascal et de Voltaire. Celles des cathédrales et de l’Encyclopédie. Celle d’Henri IV et de l’Edit de Nantes. Celle des droits de l’homme et de la liberté de conscience.
Ma France, c’est celle des Français qui votent pour les extrêmes non parce qu’ils croient à leurs idées mais parce qu’ils désespèrent de se faire entendre. Je veux leur tendre la main.
Ma France, c’est celle des travailleurs qui ont cru à la gauche de Jaurès et de Blum et qui ne se reconnaissent pas dans la gauche immobile qui ne respecte plus le travail. Je veux leur tendre la main.
Ma France, c’est celle de tous ceux qui ne croient plus à la politique parce qu’elle leur a si souvent menti. Je veux leur dire : aidez-moi à rompre avec la politique qui vous a déçu pour renouer avec l’espérance.
Ma France, c’est celle de tous ces Français qui ne savent pas très bien au fond s’ils sont de droite, de gauche ou du centre parce qu’ils sont avant tout de bonne volonté. Je veux leur dire par-delà les engagements partisans que j’ai besoin d’eux pour que tout devienne possible.
Bien sûr il y a la droite et il y a la gauche. Mes valeurs sont les vôtres, celles de la droite républicaine. Ce sont des valeurs d'équité, d’ordre, de mérite, de travail, de responsabilité. Je les assume. Mais dans les valeurs auxquelles je crois, il y a aussi le mouvement. Je ne suis pas un conservateur. Je ne veux pas d’une France immobile. Je veux l’innovation, la création, la lutte contre les injustices. J’ai voulu faire entrer ces idées dans le patrimoine de la droite républicaine alors même que la gauche les délaissait.
Mais au-delà de la droite et de la gauche, il y a la République qui doit être irréprochable parce qu'elle est le bien de tous. Il y a l’Etat qui doit être impartial. Il y a la France qui est une destinée commune.
Etre de droite c’est refuser de parler au nom d’une France contre une autre. C’est refuser la lutte des classes. C’est refuser de chercher dans l’idéologie la réponse à toutes les questions, la solution à tous les problèmes. C'est refuser de voir dans le contradicteur un ennemi mais un citoyen dont on doit entendre les arguments.
Ma France, c’est une nation ouverte, accueillante, c’est la patrie des droits de l’homme. C’est elle qui m'a fait ce que je suis. J’aime passionnément le pays qui m’a vu naître. Je n’accepte pas de le voir dénigrer. Je n'accepte pas qu'on veuille habiter en France sans respecter et sans aimer la France. Je n'accepte pas qu'on veuille s'installer en France sans se donner la peine de parler et d'écrire le Français.
[…]
Je veux une démocratie irréprochable.
La démocratie irréprochable c’est la participation de chacun à la définition du destin de tous.
La démocratie irréprochable c’est celle où il n’est pas nécessaire de voter pour les extrêmes pour se faire entendre. Celle où il n’est pas nécessaire de descendre dans la rue pour crier son désespoir. Celle où chacun reconnaît dans la politique de son pays une part de lui-même.
La démocratie irréprochable ce n’est pas celle où l’enfant d’un de ces quartiers dans lesquels s’accumulent toutes les difficultés qui regarde la télévision trouve qu’aucun homme politique ne lui ressemble.
La démocratie irréprochable c’est celle qui permet aux enfants de tous les quartiers de ressentir qu’ils ont quelque chose en commun.
La démocratie irréprochable c’est celle qui permet d’arracher le poison de l’extrémisme du cœur de tous ceux qui se laissent entraîner par leur colère et par leur peur parce qu’ils se sentent exclus.
La démocratie irréprochable ce n’est pas une démocratie où les nominations se décident en fonction des connivences et des amitiés mais en fonction des compétences. C’est celle dans laquelle l’Etat est impartial. Si l'Etat veut être respecté, il doit être respectable. Je ne transigerai pas. Pour certains postes il ne doit pas y avoir de nomination sans qu'au préalable celui que l'on envisage de nommer ne soit contraint d'exposer ses vues stratégiques pour l'entreprise ou l'organisme qu'il veut présider. Et de surcroît cette nomination doit être ratifiée par un vote des commissions parlementaires concernées.
Le fait du prince n'est pas compatible avec la République irréprochable.

La démocratie irréprochable ce n’est pas une démocratie où l’exécutif est tout et le Parlement rien. C’est une démocratie où le Parlement contrôle l’exécutif et a les moyens de le faire.
La démocratie irréprochable c’est un Président qui s’explique devant le Parlement. C’est un Président qui gouverne. C'est un président qui assume. On n'élit pas un arbitre mais un leader qui dira avant tout ce qu'il fera et surtout qui fera après tout ce qu'il aura dit !
La démocratie irréprochable ce n’est pas celle où l’indépendance de la justice se confond avec l’irresponsabilité des juges. C’est celle où les juges sont responsables comme n’importe quel autre citoyen des fautes qu’ils commettent. Au moins que le drame d'Outreau ait servi à quelque chose.
La démocratie irréprochable c’est celle où le gouvernement définit la politique pénale et où le peuple participe à la décision de justice. Je souhaite que les jurys populaires jugent certaines affaires correctionnelles comme ils le font déjà dans les procès d'assises.
La démocratie irréprochable c'est celle qui punit durement le crime et qui traite dignement les condamnés. Je veux que nos prisons soient rénovées, trop d'entre elles ne sont pas digne de la France.
Notre démocratie n’a pas besoin d’une nouvelle révolution constitutionnelle. On change trop notre Constitution. Il faut arrêter de dire qu'elle est bonne et proposer tous les trimestres une nouvelle modification. Mais nous devons changer radicalement nos comportements pour aller vers davantage d’impartialité, d’équité, d’honnêteté, de responsabilité, de transparence.
La démocratie irréprochable ce n’est pas celle où la représentativité syndicale est présumée en fonction du comportement patriotique durant la Seconde Guerre Mondiale. C’est celle où la représentativité se prouve dans des élections où chacun peut librement se présenter dès le premier tour.
La démocratie irréprochable ce n'est pas seulement la démocratie Française, c’est aussi la démocratie européenne parce que les deux sont indissolublement liées. Après le « non » au référendum sur la Constitution européenne on ne peut pas continuer à faire l’Europe de la même manière. Je veux être le candidat qui dit à celui qui a voté « oui » : « j’ai voté « oui » aussi et comme vous, je crois à une France ouverte sur le monde et à une Europe qui permettra à la France d’être plus grande. Comme vous, je crois que rester immobile serait mortel quand tous les autres avancent. » Mais je veux lui dire aussi qu’il serait plus mortel encore de juger celui qui a voté « non » au lieu de chercher à le comprendre. Je veux lui dire que la France qui gagne perdra tout si elle méprise la France qui ne se sent pas bien. Je veux lui dire que tous nos destins sont liés, que tout ce qui divise les Français affaiblit la France, que tout ce qui affaiblit la France affaiblit chacun d’entre nous. Je veux dire à celui qui n’a pas peur parce que tout va bien pour lui qu’il doit tendre la main à celui qui a peur de l’exclusion, à celui qui vit dans la hantise du déclassement, parce que nul n’est à l’abri des accidents de la vie, parce que notre capacité à vivre ensemble, à nous comprendre et à nous respecter est notre bien le plus précieux.
Monsieur Klein, bon boulot. Cela a dû vous prendre du temps. Bravo.
Cher Gilles Klein, @sinautes, contributeurs et journalistes d'@si... J'ai écrit cet article ce matin après vous avoir lu ici, et mes autres journaux en ligne comme je le fais matin et soir... j'y parle de vous :D !!!!

« Comment No Comment » la presse écrite sous le coup des commentaires.

Le fond, la forme, le modèle économique… la presse écrite évolue avec son temps, pour le meilleur : XX1 et pour le pire : Closer… Les supports, off-line, on-line ou les deux mon capitaine, le buzz, la COM, l’intox, les sites communautaires, participatifs, etc… Le grand mixeur médiatique brasse aujourd’hui beaucoup d’information dont il ne reste au final pas grand chose de concret. Attention aux courants d’air, ça va souffler force 8 sur les plates-formes et c’est la faute au réchauffement médiatique !

Si ce début vous intéresse, la suite est ici : http://www.dianetell.com/le-net-en-clair-premiere-partie/

bien à vous, Dianaros
Apparemment, la polémique sur Jean Sarkozy serait depuis le début un faux débat. Après avoir interrogé le directeur d'une importante agence d'urbanisme, et un chercheur CNRS en Science Po, spécialiste des collectivités locales et départementales, je me suis rendu compte de plusieurs choses.

D'abord, l'EPAD est un établissement public qui s'occupe principalement d'aménagement... D'urbanisme... Ce genre d'organisme est géré par tout un tas de spécialistes, compétents dans tout un tas de domaines... Mais son Conseil d'Administration, LUI, est réservé au POLITIQUE. C'est à dire que du président du CA, on n'attend NI des compétences en urbanisme, NI même en droit. Pour être élu au poste, il faut être conseiller général, point barre. Et on peut-être conseiller général en n'ayant jamais eu aucun diplôme. Que Jean Sarkozy soit un redoublant multi-récidiviste, on s'en contrefiche ! Ce n'est pas important.

Or, Jean Sarkozy EST Conseiller Général des Hauts de Seine : il a été élu aux cantonales. Il est même le chef du groupe UMP au sein du département. Sachant que c'est en général aux leaders de groupes majoritaires qu'est donné ce genre de poste (président du CA de l'EPAD), je pense que Jean Sarkozy y est légitime à 100%. En plus, gros atout : il bénéficie des réseaux de son père, ce qui est peut-être injuste, mais très utile. Au final, je ne vois pas pourquoi on se met à croire que Jean Sarkozy a été placé à la tête de l'EPAD, quand on comprend que c'était presque logique qu'il arrive là.

Au passage, président du CA de l'EPAD, ce n'est pas forcément le genre de poste auquel tout conseiller général pense en se rasant le matin. On y siège une fois par trimestre et ce n'est pas payé (il y a peut-être de petites indemnités remarquez... Mais rien de bien folichon).

En fait, comme me l'expliquait le chercheur en Science Politique, ya bien un problème, mais il n'est pas là. Jean Sarkozy, là où il en est, et malgré le manque d'expérience politique qu'on peut détecter en lui, est légitime à ce poste, c'est un fait. Mais méritait-il vraiment de siéger au Conseil Général, au départ ?

Je m'explique. Le Conseil Général, on le remplit pendant les cantonales. Ces élections se jouent sur des enjeux locaux peu importants, et on y vote souvent plus pour la bouille et le nom des candidats que pour leurs programmes. Pourtant, le Conseil Général agit à l'échelle du département sur des thématiques beaucoup plus importantes... Comme l'aménagement d'un des premiers quartiers d'affaire européens, dans ce cas précis.

Ce que je veux dire, c'est que c'est à l'élection de Jean Sarkozy au Conseil Général des Hauts de Seine qu'il fallait voir du népotisme. Mais ce népotisme est partout en France, il n'est pas exceptionnel. Les cantonales, dans beaucoup de circonscriptions, sont une affaire familiale.

L'accession de Jean Sarkozy à la tête du CA de l'EPAD devrait susciter un débat, effectivement. Mais un AUTRE débat : quand réformera-t-on la façon dont sont dirigés les départements ? Il est moins glamour comme débat, c'est vrai. Mais je pense qu'il est plus utile au perfectionnement de notre démocratie...
Un petit ajout personnel à la date du 13 octobre :

Sarkozy Defends Son's Nomination for Plum Job - (Sarkozy défend la nomination de son fils à un boulot en or)

:)
Nicolas Sarkozy: my son Jean was “thrown to the wolves
“The prize for flattery went to Patrick Balkany, a baron of the sleaze-tainted Hauts-de-Seine council, who is Sarkozy junior's main mentor. "Jean Sarkozy has perhaps even more talent than his father had at his age," Mr Balkany said.”
« Le prix de la flatterie revient à Patrick Balkany, un baron maffieu du conseil des Haut-de-Seine, qui est le conseiller principal de Sarkozy junior :
“Jean Sarkozy a peut-être plus de talent, que son père avait à son âge”, a déclaré M. Balkany. »

Le Baron Balkany est comme le rappelle wikipédia un spécialiste du blanchiment des coups foireux.
« En mai 1996, Patrick Balkany a été condamné (décision confirmée en appel le 30 janvier1997) par la 9e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, à quinze mois de prison avec sursis, 200 000 francs d'amende et deux ans d’inéligibilité. Il avait rémunéré aux frais du contribuable levalloisien entre 1985 et 1995 trois personnes désignées comme des employés municipaux mais qui ne s’occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny.
En 1997, l’une de ses subordonnées l'accuse publiquement de l’avoir forcée à pratiquer une fellation sous la contrainte d’un revolver, puis retire sa plainte. Aucune suite judiciaire ne sera donnée à cette accusation. »


Tout comme certains mafieux, Patrick Balkany est un « parrain ».
Famille recomposée

Sachant que notre Président fut marié à Cécilia, elle-même ancienne épouse de Jacques Martin, qui précédemment avait épousé Danielle Évenoux, actuelle épouse de Georges Fillioux, on devrait voir Albert Dubourrin, petit-neveu par alliance de ce dernier (et qui a brillamment réussi son passage en 1ère à 22 ans) prochainement nommé à la tête de la Caisse des dépôts et consignations …
Décidément Gilles, j'adorrrrrrre votre chronique !!! Un tour d'horizon indispensable pour nous sortir de notre autosatisfaction hexagonale.

Petit clin d'œil au "Capitaine" : cet effort salutaire et hebdomadaire de Gilles devrait être automatiquement placé dans les contenus d'utilité publique, afin que les non @sinautes puissent se rendre compte de la différence de traitement de certaines affaires (aujourd'hui celle du petit prince en l'occurence) dans la presse étrangère et dans la nôtre.

Euh ... je ne trouve rien d'autre à dire pour le moment ; je crois que le café n'a pas encore fait effet. ;)
Houlaaaaa, ça fait visiblement plus de mal à l'étranger qu'en France où nos pompiers-ministres-UMP/collabos ont quasi réussi à étouffer l'affaire !
La réputation qu'il va avoir !!!!!!
Le pire, c'est que, du coup, nous sommes tous dans sa galère ! Mitterrand risque d'avoir du mal à voyager à l'étranger !
Il y a des jours, je me surprends à aimer la "presse à scandales", mais étrangère ;o))

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