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La protection sociale, une "folie fiscale" selon M6

Ça a dû leur faire bizarre à Manon et Quentin quand ils se sont vus à la télé. Dans le cadre de l'émission "Capital", diffusée dimanche 30 novembre, M6 a suivi ce couple aux revenus modestes pour comprendre comment ils s'en sortaient au quotidien. Un simple reportage sur le pouvoir d'achat et la vie chère ? Pas tout à fait, car cette séquence a servi de prétexte pour introduire un véritable réquisitoire contre les mal nommées "charges sociales", accusées d'être à l'origine de leur bas salaire (ce qu'ils ne disent jamais à l'antenne). Diffusé trois semaines après une campagne du Medef sur le même sujet, ce reportage ne pouvait pas mieux tomber.

Commentaires préférés des abonnés

L'autre énorme escroquerie de ce reportage, c'est que du fait des dispositions qui existent sur les exonérations de charges patronales pour les bas salaires, très concrètement, Manon et Quentin qui ont des salaires au ras du SMIC correspondent à des (...)

Vous avez bien résumé la malhonnêteté intellectuelle des représentants du capital. 

Eux ne veulent pas entendre parler de solidarité. Donc toutes les protections sociales qui permettent aux plus démunis de surnager sont des charges. 

Ils veul(...)

Pourquoi ne pas créer une commission parlementaire sur l' entrisme des milliardaires dans le médias ?

On pourrait inviter Jean Luc ( excellent ,même les chiens de garde de CNews le reconnaissent) :

Ou Antoine :


(...)

Derniers commentaires

A voir les commentaires , Sherlock a encore mis le ouaille .Quand t’auras la milice au cul gros , je te trouve une cabane pour te planquer .

Eh oui, vive la crise, vive l'individualisme! La solidarité, c'est une arnaque, un pillage étatisé. Tiens donc la télé privée aurait arrêté de critiquer " les pauvres" pour leurs manières de gérer un budget? C'est pour mieux taper sur le modèle d'Etat Providence! Éduquons ces ignares de français moyens-moyens bas, ce sont que des victimes d'un marché bridé. 

Debridons-le, le frein est l'Etat.

Eh oui ces lignes éditoriales reacs neoliberales sont érigées en "mur du reel", implacable. Travailleurs toujours plus appauvris pour financer au passage l'assistanat, il s'agit clairement d'un argumentaire de l'ED...

La rage des riches à appauvrir les pauvres est sans borne ! 

Ce qui est hilarant dans ce reportage (dont je n'ai connaissance qu'à travers votre article) c'est que pour que Quentin (en particulier) soit mieux payé il faudrait logiquement (sans parler des cotisations) augmenter son salaire ce qui reviendrait à donner plus de moyens à l'Education Nationale ce contre quoi se battent également en général tous ces pourfendeurs des "charges" - en vérité des cotisations - sociales.


Et que dire de Manon qui travaille dans un Ehpad, des métiers que ces mêmes pourfendeurs méprisent...


Retourner à ce point une problématique : la mauvaise foi et le cynisme de ces journalistes ne connaissent aucune limite.


Les éminents et valeureux journalistes de M6 ont raison.


Aux Etats-Unis, les pauvres sont heureux d'avoir assez peu de charges et retenues sociales.


Comme c'est un peuple fier  et responsable , ils cotisent , eux-mêmes , à titre personnel...


Et, 


quand,


 il ne sont pas contents :


 ils plébiscitent Luigi Mangione  :   c'est ce qui  s' appelle agir  " sans  aucune retenue "...


Certains pensent que c'est un bon exemple à suivre.


Certains se demandent, également, si cela ne  pourrait pas s'appliquer aux journalistes malfaisants....

Et en plus de tout ce qu'il y a à dire "politiquement", il y a un élitisme crasse de tous ces gens là:


"Histoire d'étayer la démonstration, M6 a consolidé l'argumentaire avec un "spécialiste du travail", Antoine Foucher. Pour lui, cette différence entre brut et net "est devenue insoutenable" : "Les gens ne se rendent pas compte. Et s'ils se rendaient compte, on aurait une révolte"."


C'est quand même dingue de prendre les gens pour des cons à ce point là.

Ils pensent quoi, qu'on est incapables de lire une feuille de paye, parce que quand même le brut et le net y figurent et, ô surprise, on sait lire!!!!

 ou alors ils n'ont jamais vu une feuille de paye de leur vie (ça c'est plus probable)

Charge sociale employeur = Protection sociale travailleur  (et donc salaire différé).   Augmenter les salaires en diminuant la protection sociale, c'est, dans le meilleur des cas,  te prendre de l'argent dans ta poche de gauche pour te mettre dans ta poche de droite.  Sauf qu'avec cet argent dans ta poche de droite, tu paieras ta protection sociale beaucoup plus chère car il n'existe aucun organisme privé dont les frais de fonctionnement soient aussi faibles que ceux de la S.S. Où alors,  tu ne paieras rien, et tu ne seras pas protégé.
M6 est  ses propagandistes sont complices d'une escroquerie. Celle du système américain qui est une machine à fabriquer des dividendes d'un côté, et  de la précarisation de l'autre.

Je vous en prie mes très chers Frères, mes très chères soeurs , revenons à la France d'hier, à la France éternelle.


Revenons à la Charité ( chrétienne ), cette solidarité (  crypto-communiste ) est nocive pour l'âme ( et le porte-monnaie de ceux qui comptent ).


Donnons ( un peu ) aux  prolétaires.


Et ,tricotons pour ces miséreux ,  tout en couleur caca d'oie , ce qui permet, le dimanche à la Grand-messe, de reconnaître ses pauvres à soi.



Oui, les primes, c’est bien : on ne paye pas de cotis dessus… mais quand on est malade, en retraite, au chômage : pas prise en compte pour les calculs d’indemnités ! Et que dire du taux de TVA (20%) et de taxes payées sur chaque bien consommé  (le pain, l'essence , le gaz…)? On en parle aussi…???

Excellent article.

Mais tellement désespérant...

Pourquoi ne pas créer une commission parlementaire sur l' entrisme des milliardaires dans le médias ?

On pourrait inviter Jean Luc ( excellent ,même les chiens de garde de CNews le reconnaissent) :

Ou Antoine :


La gouvernance de la "sécu", à l'origine assurée par des représentants des pourvoyeurs : salariés, patronat, état, est de plus en plus dévolu à l'état....ce qui alimente cette impression d'état providence, de charges et taxes à contourner. Et des prises de décisions qui ne tiennent pas toujours compte de la protection des plus vulnérables.

Sans véritable couverture sociale, le pays du rêve américain en est une brillante illustration : Certaines entreprises, pour fidéliser leurs collaborateurs (de mon temps on disait "employés"), leur payent leur assurance maladie...donc fort utile aux employeurs aussi !

Tiens, une chaîne nationale détenue par un milliardaire (Saadé) reprend mot pour mot l'argumentaire capitaliste du MEDEF... étonnant

Vous avez bien résumé la malhonnêteté intellectuelle des représentants du capital. 

Eux ne veulent pas entendre parler de solidarité. Donc toutes les protections sociales qui permettent aux plus démunis de surnager sont des charges. 

Ils veulent des cliniques privées, des écoles privées... ils en ont les moyens .

Les autres, qu'ils se débrouillent. 

Seulement ceux qui ont les moyens pourront se soigner, s'éduquer...comme aux US , leur modèle. 

Si un jour une maladie qui nécessite des soins si coûteux que même certains d'entre eux ne pourront pas payer, ils comprendront. Même pas certain. Souvenons nous de J M Sylvestre. 

C'est un choix de société. 

La solidarité ou le chacun pour soi. 

L'autre énorme escroquerie de ce reportage, c'est que du fait des dispositions qui existent sur les exonérations de charges patronales pour les bas salaires, très concrètement, Manon et Quentin qui ont des salaires au ras du SMIC correspondent à des cas de figures où l'exonération de charge est totale dans le cadre législatif actuel.


Donc le cas concret présenté en début de reportage ne correspond même pas au développement qui suit.


Le niveau de malhonnêteté n'est pas surprenant, mais c'est quand même à gerber.




Et on n'oublie pas que le gouvernement Jospin (1998-2002) a lui aussi bien allégé les cotisations sur les bas salaires. Les capitalistes étaient ravis. Et c'était une belle incitation à ne pas augmenter les salaires. Le PS est toujours du côté du capital, jamais du côté des travailleurs.

On ne s'attendait pas à grand chose mais on est quand même déçus!

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