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La passion selon Lance Armstrong

Cette semaine sort sur nos écrans The Program, une bobine signée Stephen Frears consacrée à la vie du cycliste Lance Armstrong. Sept affiches accompagnent ce film.

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Au sujet de l'affiche pouvant évoquer une crucifixion:

Les mains me font penser aux pinces d'un crabe; donc au cancer. Et la couleur de l'affiche à celle de Little miss sunshine. Je ne voyais pas de rapport entre les deux films; j'ai fini par en trouver un: le Soleil.

Solstice d'été= entrée dans le signe( astrologique et non astronomique) du Cancer. Solstice, de sol, Soleil et stare, s'arrêter; dans son mouvement apparent, le Soleil qui se couchait en juin au nord-ouest, s'arrête et repart en sens inverse,il se couchera le 21 décembre au sud-ouest. Cette marche arrière évoque un peu la façon de marcher du crabe, d'où sans doute le nom de la constellation. Pour Armstrong aussi c'est la marche arrière qui est enclenchée, c'est inéluctable.
La trace derrière lui peut être celle laissée sur le sable par un crabe- ou un fil élastique qui trop tendu va le ramener brutalement vers l'arrière- ou les gouttes de pipi laissées en roulant qui auront attaqué le sable...Il n'ira pas beaucoup plus loin, le pauvre!
https://www.youtube.com/watch?v=Mf1vBzl6ei4
Pour la crucifixion, je ne sais pas? On a l'impression que la vision d'échelle de Jacob et de christ en croix a tenté d'être effacée. Par les proportions, l'ombre des bras qui les dédouble fâcheusement, et puis les barreaux de l'échelle scié au milieu... On voit une petite libellule poursuivie par des graduations, car l'aiguille est totalement méconnaissable.
Il faut éviter de coller l'affiche jaune sur un mur bleu, car cela peut faire aller les gens voir les minions par erreur. C'est toute la puissance visuelle de l'image.
Il est free Lance, ô yeah
« [...]

Jésus démarra à toute allure.

[...]

Dans la côte assez dure du Golgotha, il y a quatorze virages. [...]

[...] »1,2,3

Alfred Jarry, « La passion considérée comme course de côte », in Le Canard sauvage, n° 4, 11 avril 1903, mise en ligne par Gallica le 13 août 2012.


1. « texte iconoclaste, irrévérencieux, extrêmement moqueur, est aussi très précis et documenté sur l'histoire des courses hippiques, cyclistes et sur l'histoire du vélo » (Paco Vallat & Judicaël Éluard).
2. « texte délicieusement irrévérencieux, facétieux, iconoclaste, mais fort bien documenté, le cadre de bicyclette à croix ayant vraiment existé »7 (Thierry Savatier).
3. « Dans [Le Surmâle4], nous assistons à la course des «Dix Mille Milles» qui met en compétition des cyclistes avec un train à grande vitesse, et à l’introduction d’une drogue censée accroître les performances physiques, le Perpetual-Motion-Food (ou «Nourriture du mouvement perpétuel»). » (Rainer Ganahl).
4. Alfred Jarry, Le Surmâle : roman moderne, Édition de la Revue blanche, s.d. (1902).
7. « La bicyclette à croix a véritablement existé et fut définitivement abandonnée en 1888, au profit de la bicyclette à « cadre à 4 », composée de quatre tube[s]. Ces vélos étant à cette époque relativement chers, il n'est pas étonnant que Jésus n'ait qu'un vélo à croix. » (Paco Vallat & Judicaël Éluard).
Lance était notre ami à tous comme le soulignait fort justement le grand journaliste Jean René Godart qui est au commentaire cycliste ce qu'était le regretté Thierry Roland au football, une voix incontestable et reconnue de tous, dans le mesure et le discernement
On salit un homme qui par ses exploits a fait rêver grands et petits, a apporté du bonheur à ceux qui luttent contre la maladie au quotidien, saluons au passage ce grand animateur qu'est Michel Drucker, amoureux de la petite reine qui fut l'un des rares avec Gérard Holtz (acteur émérite aujourd'hui) à nous faire découvrir les véritables facettes de Lance.
Boycottons le film d'un réalisateur aigri à qui on a du enlever beaucoup trop tôt les petites roulettes au profit de liaisons dangereuses.
Je pense que le film va etre passionant, j'attedendais avec impatience un film sur Lance .


C'est le personnage , l'archetype, absolu de notre epoque . Un type horrible, narcissique au point de tricher , et pire de nier jusqu'au bout, de se lancer en politique, d'etre le hero d'une nation (un peu comme le film de Kassovitz un hero tres discret: un usurpateur moral, ethique , de "role modele") .


Il represente au USA l'epoque Bush , qui est faite de personnage sombre , sociopathe et narcissique.


Et Frears a priori n'est pas un trop mauvais real.


A propos des affiches, ce sont les distributeurs qui les font et non les equipes du films, en france ce sont les distrubuteurs francais qui choisissent et le titre et l'affiche des film importés (et des affiches pour les films francais) !!!!!


Dans ce cas ci , pourrait on savoir qui a fait les affiches (les studio sont verticalement integré, mais ont different departement, est ce frears lui meme qui a choisi?) ???
[quote=Alain Korkos]Les deux suivantes sont des portraits d'Armstrong sur lesquels sont inscrits les mots Champion, Menteur, Héros, Tricheur

Sauf erreur de ma part, ce n'est pas Armstrong sur les affiches. L'acteur qui interprète son rôle (Ben Foster)?
once again https://www.youtube.com/watch?v=VOAtCOsNuVM
Essaies de jouer de la trompette sur la lune, tu verras si t'as pas besoin de drogue !

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