"La démocratie, c'est chiant. C'est le fascisme qui est naturel"
C'est à coup de "conférences gesticulées" que Franck Lepage a décidé de travailler. Des spectacles, mi-conférence, mi-one-man-show, qui durent souvent plus de deux heures. Il y sème ses principes d'éducation populaire : donner à tous des clés pour comprendre, et critiquer, le monde qui les entoure. Un exemple ? Un cours fort efficace de reproduction de langue de bois, à base de quelques mots-clés bien choisis. Ou, tout simplement, l'intégralité de son intervention sur l'éducation, qui se résume en ces quelques mots : "Et si on empêchait les riches de s'instruire plus vite que les pauvres ?"
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Derniers commentaires
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Je viens d'entendre dans le poste que Brad Pitt et Angelina Jolie se sont unis pour le meilleur et pour le pire dans le Var, département qui imposa sa première défaite à Bonaparte et qui fut le théâtre d'autres évènements qui ne vous regardent pas.
Certes, le sujet semble futile après que Valls a fait son "sortir dehors" avec le patronat fançais;
Je l'imagine envoyer un texto à Jean Jaurès ou à Léon Blum : "si tu le veux, j'annulle tout".
Il est toujours permis de rêver ? Non. M. Valls ne sait pas qui ont été ni Jean Jaurès, ni Léon Blum.
Quand est ce que Au source revient ?
Ça fait plaisir de voir des interviews où les gens ont le temps de parler.
Mais je suis triste : cela fait presque un an que l'on ne voit plus cette émission géniale. Maja où êtes-vous ?
Un jour j'ai vu un titre un peu bizarre dans "aux sources de".
Un jour j'ai regardé l'émission au nom bizarre.
Grâce à ça j'ai découvert "l'éducation populaire".
En ce mois de février 2013, j'ai assisté à mes deux premières "conférences gesticulées".
Une grande bouffée d'oxygène.
Merci à Maja pour cet interview.
On y retrouve beaucoup de témoignage de personnes clés. Notamment, une retranscription de l'interview que Frank avait eu avec Madame Christiane Faure.. Et une interview de sire Lepage.. etc
A lire!!
Maja, quand vous débarasserez vous de ce nauséeux caméraman, l'amateurisme populaire a ses limites ...
Neskovic, on en a une énorme envie!!
ça fait sourire, mais il y a tout de même une erreur qui n'est pas négligeable: en 14, les américains ne nous ont absolument pas sauvé, et d'ailleurs ils ont fait pas mal de pognon en tant que briseur de blocus. les troupes yankee qui sont arrivées à partir de 1917 n'étaient pas très conséquentes, puisque l'Australie qui n'avait que 2 ou 3 millions d'habitants a envoyé plus de soldats en France que les états unis qui en avaient prés de 100 millions.
Sinon merci Maja pour ces émissions, et Franck Lepage est un sujet très intéressant.
mais il regarde un peu trop la caméra (ou sa pomme)notre ami, ça en devient gênant
malgré les efforts du cameraman pour faire le tour à plusieurs reprises de l'invité
Si Maja pouvait essayer de convaincre Daniel… il va lui opposer " ouiiiiii, mais y a pas de contradicteurs!!!!!"
Pasque bon : l'angle de prise de vue n'est pas bon, les zooms font des à-coups et n'arrivent pas au bon moment, le "dézoomage" est en retard, c'est exprès pour faire style-genre-on-va-pas-se-prendre-la-tête-avec-la-forme alors on choisit le style amateur pas doué ?
Grr… et ça fait un bout de temps que ça dure !
Sinon, c'est très bien. Bisous.
J'étais vraiment en colère en lisant l'édito Replay de votre supérieur hiérachique ultime qui veux évaluer le contenu politique de L'amour est dans le pré, je me suis même demandé tout l'après midi si je n'allais pas lâcher mon abo ( la liaison est rigolote ).
Meuh bon, comme c'est le même qui me permet de savourer vos entrevues ( et l'éconaute et Dan Israel... ).
J'adore Fanck Lepage et remercie arrêt sur images et Maja pour cette interview :).
Sinon, je ne sais pas où demander ça alors désolée pour le HS, mais je cherche sans retrouver l'émission où un sociologue disait que grosso modo la population était segmentée en trois pôles (c'est ma traduction), 30% à gauche, 30% à droite, 40% entre.
Si quelqu'un pouvait m'aider.
Emilie
ce livre " disponible gratuitement " (apparemment) http://home.scarlet.be/~mp060204/site/sources/La%20d%E9croissance%20-%20Nicholas%20Georgescu-Roetgen.pdf . Je vous mets un extrait de l'introduction à méditer :
[quote=L'opposition exemplaire que nous venons d'établir entre Samuelson et Georgescu-Roegen n'est pas du tout une querelle de personnes. Ce que nous pouvons et sans doute devons y voir, au moment où certains historiens de la pensée économique moderne constatent, en s'inspirant de Thomas Kuhn , que « la science économique da jamais connu de révolution majeure, (que) son modèle général de base (son paradigme) n'a jamais été remplacé » , c'est que précisément la bioéconomie de Georgescu-Roegen représente un autre paradigme.]
Programme alléchant, non ?
www.lesconferenciersgesticulants.com
Je vous trouve bien optimiste. Moi, je ne suis pas sûr d'avoir compris. Et j'ai bien l'impression que je suis pas le seul.
C'est pourquoi, je n'ai guère envie de passser à l'action.
Toute façon, contrairement à vous, je saurais pas trop que choisir, comme action. J'ai vraiment aucun plan.
La langue de bois par exemple , on la descripte assez vite si on a une certaine compréhension du langage (80% au moins des Francais), et pour ça pas besoin d'être dans ce milieu.
L'initiative qu'il à pris est super , mais la distinction entre le public et les pros est très marqué dans son discours, même s'il y a le classique j'apprend des autres .... Moi aussi quand j'était informaticienne j'apprenais le travail qu'effectuaient les gens pour pouvoir informatiser qq fonctions (tel que la gestion de stock ...) .
Je pense qu'il a un train de retard et que bcp de gens savent et comprennent ce qui se passe, mais nous n'avons plus les structures pour militer et faire bouger les choses , on a pas tous le temps , le courage , et l'énergie de d'inventer un nouveau type de structure; les partis , trop militaire ne permettent plus l'invention d'un nouveau modèle sociale , les syndicats subventionnés par l'état sont aussi peu crédibles.
En ce moment bcp de personnes on reçu une éducation scolaire qui nous permet de comprendre (j'ai 46 ans , donc j'au eu droit à des profs à la campagne qui nous on fait réfléchir) , et ont fait comme ci nous nous étions incultes (et lui fait pareil ) , on ne parle que de ceux qui sont jugés comme des personnes n'ayant pas les outils pour s'émanciper du discours dominant, alors que au contraire nous aimerions peut etre passer a l'action parcequ'on a compris ... (exemple le 'non' au traité europeen ).
ASI s'ouvrira-t-il à quelques entretiens avec d'autres penseurs, par exemple des mathématiciens en présence de quelques élèves brillants en ces matières, exerçant leurs talents dans les banques ou un ministre de la recherche ou tiens, Meirieu, Laurent Lafforgue ou Cédric Villani face à un trader de SG, ou les mêmes face à Axel Kahn?
Une fois de temps en temps il me semble que l'espace asinien n'en serait pas moins aéré.
Une fois de temps en temps il me semble que l'espace asinien n'en serait pas moins aéré.
Avec la rencontre entre DS et Fog, on peut tout à fait parler d'espace asinien. Asinus asinum fricat pourrais-je dire si j'étais un latiniste distingué.
(Je ne voudrais pas vous faire porter le poids de ce qui pourrait apparaître comme une fan's attitude, aussi vais-je éviter d'éparpiller de petits et sobres ":-)", mais juste préciser que je vous trouve très en forme :-) )
Il faut lancer un sondage, je veux voir Claude Cohen Tannoudji à ASI ( s'il répond encore aux interviews, il est âgé mais quel génie, notre dernier Prix Nobel de physique) et là y a du CV institutionnel, ça va se déchainer sur les forums...
Votre naïveté à croire que des esprits brillants et talentueux en ces domaines ne le seraient pas en toutes sortes d'autres m'est tout à fait étrange ... A seulement l'imaginer, surgissent aussitôt à mon esprit étroit et à ma mémoire défaillante quelques noms très célébres, Pascal, Descartes, Einstein, Leibniz, Galilée, Poincaré, De Broglie....
J'avais eu le plaisir d'entendre Cédric Villani et Axel Kahn et je dois reconnaître que les sujets qu'ils abordaient et les arguments qu'ils développaient avaient touché mon esprit asinien, à la manière aussi de Lordon, et je dois l'admettre, plus intensément que les réfléxions de nombre de "penseurs" médiatisés et institutionnalisés" d'autant plus qu'ils se donnent à y voir en "clercs de chapelles" dans des domaines aussi immédiats au "vulgus pecus" que je suis dont il m'a semblé, à vous lire, que vous êtes aussi.
Enfin, pour Cédric Villani que j'ai entendu une ou deux fois sur la crise, il dit de belles bêtises, j'en attendais mieux de sa part. Pour Axel Kahn, je suspends mon jugement (il est centriste non ?). On peut un grand esprit scientifique et être parfaitement fermé sur la société allez voir un homme d'exception (ou the beautiful mind) John Forbes Nash est génial mais schizophrène.
Qu'il y est des personnes intéressantes en Science pour organiser la société soit, mais ils ne sont pas plus pertinents que les autres.
Par rapport à Fert merci d'avoir corriger, je l'avais oublier mais c'était plus pour la place qu'occupe Cohen-Tannoudji dans l'enseignement de la Physique en France.
Tiens j'aimerais bien connaître les raisons de l'abandon de ses enfants par Rousseau.
Peut-être ne disposait-il pas de suffisamment d'espace pour se soustraire à leur bruit quand il était en cours de rédaction du contrat social dont la finalité, vous l'avouerez " dépasse" largement son cadre privé.
Photino, Prévert , à mon avis, n'aurait pas cité les noms qui me sont venus à l'esprit pour éveiller en nous quelques "imaginaires poétiques";
Votre sens de la "relativité hyperbolique" très "cartésienne" me touche et il me semble que les scientifiques élevés au "doute et à la raison" y sont également sensibles, souvent plus que des "clercs de chapelles", assourdis par leurs bruits et qui trouvent échos dans les matières très "ouvertes" que sont les "sciences humaines et sociales".
La "pertinence" que j'attribue aux réfléxions de scientifiques tient à la part importante de cette "relativité" dans leur considération des "théories et des usages" ayant cours dans les "sciences humaines et sociales".
Je ne parle de principes quelconques :
- la relativité le concept le plus miné, piqué à la physique sans aucun recul, psalmodié partout et tout le temps, pour le coup c'est quasiment un des concepts de la novlangue critiquée par Lepage surtout quand on sait d'où sort l'expression.
- relativité hyperbolique euh quel sens cela peut bien avoir ? vous vouliez peut être parler du hyperbolique de Pyrrhon qui est le point d'origine du scepticisme et qui permet à Descartes de construire son cogito. J'ai connu quelques chercheurs, ils réfléchissent rarement en ces termes. C'est plutôt une image d'Épinal qui leur colle à la peau. Comme lorsque un journaliste demande un chercheur en physique des particules s'il pense en terme de particules ou d'ondes ....
[quote=La "pertinence" que j'attribue aux réfléxions de scientifiques tient à la part importante de cette "relativité" dans leur considération des "théories et des usages" ayant cours dans les "sciences humaines et sociales".]
- les sciences "dures " sont en général construites par des gens qui doutent peu voir pas du tout. Pour aller au bout d'un travail de recherche, il vaut mieux ne pas douter sinon on aboutit jamais, c'est louper beaucoup de la mentalité du chercheur. Je ne sais pas si vous lisez l'anglais mais aller voir le billet du chercheur sur Quantum Diaries. Vous avez une idée très poétique de la science qui marche peut-être en sciences sociales que je connais peu.
Pour le reste, je dois dire que je suis assez imperméable à vos raisonnements foisonnants et à votre usage de quelques mots comme "relativité" et "relatif" , qui n'ont rien d'absolu ni de certain, ni de fixe...
Que n'avez vous pratiqué quelques recherches en "sciences expérimentales" plutôt que de fréquenter quelques chercheurs, peut-être auriez vous réfléchi à l'issue des résultats de vos expériences "validant" ou au contraire "invalidant" votre "projet théorique" si mince soit-il.
Veuillez-excuser mon jugement sommaire mais il fut un temps où j'associais des molécules en vue d'en produire une nouvelle, usant de "théories expérimentales" , analysant par une "batterie d'outils résultats de travaux expérimentaux" les produits de mes expériences, avec patience et méthode, modifiant ici un paramètre, puis recommençant jusqu'à "épuisement" de mon projet ou "succès".
Débarrassez-vous des apparences que donnerait à voir un "directeur de thèse" campé sur une position extrême que ses élèves saperaient lors de leurs travaux...
La vanité est humaine et n'échappe à aucune catégorie de savoirs, j'en conviens aisément, mais en sciences mathématiques ou expérimentales, les tenants du "phlogistique" ou de la "génération spontanée" sont me semble-t-il en état de totale disparition quand ils occupent encore des chaires éminentes en "sciences humaines et sociales".
Enfin, concernant les "sciences dures" dont j'imagine que vous usez pour caractériser les mathématiques, elles m'apparaissent en effet comme le seul moyen d'accès humain à une "vérité vraie" tant par les abstractions de ses objets que
les constructions radicales de ses langages. La validité d'un raisonnement s'impose à tous et annule alors le doute.
Mais les mathématiques ne sont pas seulement que des "sciences dures" évanescentes, il est nécessaire avant tout de les enseigner pour en espérer des progrès. Elles sont appliquées et sont d'usages multiples évidemment en "sciences expérimentales " mais aussi en "sciences humaines et sociales" par exemple dans l'usage "indécent" des statistiques à l'appui de toutes sortes de thèses économiques.
Notre temps est celui des sciences expérimentales, des technologies qui en découlent et modifient nos existences, notre temps est encore celui des idéologies qui accaparent les sociétés humaines plus puissamment encore que les premières et qui contraignent les mathématiciens et les scientifiques à réfléchir sur leurs études et les usages qui peuvent en être faits.
[quote=Votre naïveté à croire que des esprits brillants et talentueux en ces domaines ne le seraient pas en toutes sortes d'autres m'est tout à fait étrange ... A seulement l'imaginer, surgissent aussitôt à mon esprit étroit et à ma mémoire défaillante quelques noms très célébres, Pascal, Descartes, Einstein, Leibniz, Galilée, Poincaré, De Broglie....]
et
vous avez utilisé le mot relatif entre guillemet
[quote=La "pertinence" que j'attribue aux réfléxions de scientifiques tient à la part importante de cette "relativité" dans leur considération des "théories et des usages" ayant cours dans les "sciences humaines et sociales".]
Je ne fais que reprendre votre propos. Me reprocher d'analyser votre propos c'est un peu fort de café... Je critique l'usage de ce terme parce qu'il provient d'une acception particulière liée à la relativité restreinte d'Einstein qui avait dit tout est relatif mais pour lui ça avait un sens. Relatif voulant dire les référentiel relatif au référentiel puisque la relativité restreinte supprime le référentiel absolu. Vous avez utilisé ce terme libre à vous.
Les scientifiques marchent rarement par essais successifs, ça n'a pas de sens en physique, il y a des méthodes pour réduire l'espace des phases qui permettent de ne pas avoir à chercher en faisant varier les paramètres. Il viendrait à personne de changer l'hygrométrie pour agir sur la période d'un pendule. Regarder comment marche le LHC, vous verrez qu'on touche pas aux paramètres dans un but de tester ce qui agit sur le système.
C'est possible en médecine et en biologie puisque les systèmes observés sont suffisamment restreint et que de toute façon il est très difficile de déterminer l'espace des paramètres.
Mais, je vois pas en quoi les chercheurs car expérimentateur auraient un esprit ouvert particulièrement. De plus actuellement, les expérimentateurs ne sont pas des théoriciens mais c'est un autre problème.
Vous ne répondez par sur le cas Lordon qui refuse de s'exprimer dans l'émission avec Thomas Coutreau. Ni sur le cas d'Edward Teller.
Comme toujours, je vais renvoyer à la vidéo de Lordon qui critique les sciences humaines et politiques qui veulent se faire passer pour les mathématiques et la physique http://youtu.be/YuRBf5_5KBo. Vouloir appeler les physicien ou les mathématiciens pour dénoncer le travail des économistes ou autres n'est pas une solution, ils ont eu la tentation galiléenne, il suffit de les mettre face à un épistémologue ou un philosophe, il a les moyens de les arraisonner. Ce n'est pas le boulot d'une science d'en attaquer une autre.
[quote=Mais les mathématiques ne sont pas seulement que des "sciences dures" évanescentes, il est nécessaire avant tout de les enseigner pour en espérer des progrès. Elles sont appliquées et sont d'usages multiples évidemment en "sciences expérimentales " mais aussi en "sciences humaines et sociales" par exemple dans l'usage "indécent" des statistiques à l'appui de toutes sortes de thèses économiques.]
Votre critiques de la Statistique n'a pas de sens, c'est un outil d'analyse, il ne conclut rien. Il y a un mauvais usage permis par la méconnaissance du grand publique et la malhonnêteté de certains. On va pas interdire la relativité générale à cause de l'existence du GPS et le mauvais usage de l'armée américaine (utilisation pour guider les missiles de croisière). Vous vous trompez de cible et de solution, ce n'est pas aux autres sciences d'aller critiquer les brebis égarées comme l'économie. Les chercheurs, de quelques domaines que ce soient, n'ont pas de légitimité particulière pour intervenir dans un débat grand publique sinon ça s'appelle un appel à l'autorité. (voir le livre Petit cours d'autodéfense intellectuelle de Norman Baillargeon)
L'exemple le plus connu est le texte signé par une centaine de Prix Nobel écrit en sous main par l'industrie et c'était déjà à l'époque pour surtout ne rien faire. Regardez les gens qui l'ont signé, un certains Pierre Bourdieu c'est fait avoir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Appel_de_Heidelberg, http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/06/16/l-appel-d-heidelberg-une-initiative-fumeuse_1719614_1650684.html . Et le cas Claude Allègre devrait largement nous inciter à la prudence dans cette démarche
Vous avez écrit ça :
[quote=Votre naïveté à croire que des esprits brillants et talentueux en ces domaines ne le seraient pas en toutes sortes d'autres m'est tout à fait étrange ... A seulement l'imaginer, surgissent aussitôt à mon esprit étroit et à ma mémoire défaillante quelques noms très célébres, Pascal, Descartes, Einstein, Leibniz, Galilée, Poincaré, De Broglie....]
et
vous avez utilisé le mot relatif entre guillemet
[quote=La "pertinence" que j'attribue aux réfléxions de scientifiques tient à la part importante de cette "relativité" dans leur considération des "théories et des usages" ayant cours dans les "sciences humaines et sociales".]
Je ne fais que reprendre votre propos. Me reprocher d'analyser votre propos c'est un peu fort de café... Je critique l'usage de ce terme parce qu'il provient d'une acception particulière liée à la relativité restreinte d'Einstein qui avait dit tout est relatif mais pour lui ça avait un sens. Relatif voulant dire les référentiels sont relatifs puisque la relativité restreinte supprime le référentiel absolu ("le centre de l'univers" qui a été la Terre puis le Soleil ) . Vous avez utilisé ce terme libre à vous.
Les scientifiques marchent rarement par essais successifs, ça n'a pas de sens en physique, il y a des méthodes pour réduire l'espace des phases qui permettent de ne pas avoir à chercher en faisant varier les paramètres. Il viendrait à personne de changer l'hygrométrie pour agir sur la période d'un pendule. Regarder comment marche le LHC, vous verrez qu'on touche pas aux paramètres dans un but de tester ce qui agit sur le système.
C'est possible en médecine et en biologie puisque les systèmes observés sont suffisamment restreint et que de toute façon il est très difficile de déterminer l'espace des paramètres.
Mais, je vois pas en quoi les chercheurs car expérimentateur auraient un esprit ouvert particulièrement. De plus actuellement, les expérimentateurs ne sont pas des théoriciens mais c'est un autre problème.
Vous ne répondez pas sur le cas Lordon qui refuse de s'exprimer dans l'émission avec Thomas Coutreau. Ni sur le cas d'Edward Teller.
Comme toujours, je vais renvoyer à la vidéo de Lordon qui critique les sciences humaines et politiques qui veulent se faire passer pour les mathématiques et la physique http://youtu.be/YuRBf5_5KBo. Vouloir appeler les physiciens ou les mathématiciens pour dénoncer le travail des économistes ou autres n'est pas une solution, ils ont eu la tentation galiléenne, il suffit de les mettre face à un épistémologue ou un philosophe, il a les moyens de les arraisonner (ou peut-être la population, la politique sert à ça aussi). Ce n'est pas le boulot d'une science d'en attaquer une autre.
[quote=Mais les mathématiques ne sont pas seulement que des "sciences dures" évanescentes, il est nécessaire avant tout de les enseigner pour en espérer des progrès. Elles sont appliquées et sont d'usages multiples évidemment en "sciences expérimentales " mais aussi en "sciences humaines et sociales" par exemple dans l'usage "indécent" des statistiques à l'appui de toutes sortes de thèses économiques.]
La statistique et les probabilités ne sont pas responsables de leur usage. Il y a un mauvais usage permis par la méconnaissance du grand publique et la malhonnêteté de certains. L'absence de maitrise de ces outils est un problème mais je vois pas trop quoi faire : les interdire dans les médias, l'enseigner à tout le monde quand on voit le niveau de connaissance de ces sciences au Bac je vois pas trop comment accéder au niveau requis pour aller débusquer toutes les manipulations mais on peut toujours faire tourner le précis rapide disponible dans Petit cours d'autodéfense intellectuelle de Norman Baillargeon) . On va pas interdire la relativité générale à cause de l'existence du GPS et le mauvais usage de l'armée américaine (utilisation pour guider les missiles de croisière). Vous vous trompez de cible et de solution, ce n'est pas aux autres sciences d'aller critiquer les brebis égarées comme l'économie. Les chercheurs, de quelques domaines que ce soient, n'ont pas de légitimité particulière pour intervenir dans un débat grand publique sinon ça s'appelle un appel à l'autorité. (voir le livre Petit cours d'autodéfense intellectuelle de Norman Baillargeon)
L'exemple le plus connu est le texte signé par une centaine de Prix Nobel écrit en sous main par l'industrie contre Rio 92 et c'était déjà à l'époque pour surtout ne rien faire. Regardez les gens qui l'ont signé, un certains Pierre Bourdieu c'est fait avoir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Appel_de_Heidelberg, http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/06/16/l-appel-d-heidelberg-une-initiative-fumeuse_1719614_1650684.html . Et le cas Claude Allègre devrait largement nous inciter à la prudence. Il utilise sa stature scientifique dans un domaine qui ne relève pas de sa compétence. Je dirais même que ce dernier cas doit permettre d'instaurer la jurisprudence, un scientifique en dehors de son domaine à la même voix que les autres sinon on s'en sort pas.
Désormais cette ambiguité levée, notre accord serait-il possible?
Je crains malheureusement que non car vous affirmez sur les sciences expérimentales et la physique en particulier des assertions très approximatives et "alambiquées " du genre "méthodes pour réduire l'espace des phases"???
Kesako?? en quoi cela anéantit l'expérience??
S'agit il des "plans d'expérience" permettant de réduire le nombre d'essais à entreprendre?
Vous m'apparaissez comme un lecteur de revues scientifiques ne disposant d'aucune pratique pour affirmer ses dires...
N'avez vous pas entendu parler ces derniers mois des expériences menées au CERN pour "donner une réalité" ( relative) au boson de Higgs "théorisé" 50 années auparavant.
Et vous poursuivez " médecine et biologie" pûisque les systèmes sont relativement restreints" pourquoi ?
quels sont les objets d'étude?
Les expérimentateurs sont assurément des théoriciens par le fait même qu'ils réalisent leurs expériences appuyés sur des théories qu'ils assument ( jusqu'à invalidation par l'expérience..)
Je partage tout à fait le point de vue de Lordon, et j'insiste à nouveau sur la formation "scientifique" de Lordon qui explique à mon avis son regard très critique sur les sciences humaines et politiques.Vous pouvez certainement admettre que la "loi de marché" malgré la vulgarisation de ce concept, n'a aucun caractère mathématique en comparaison de la définition d'une droite .
A contrario de vous je pense que ce sont les regards croisés des scientifiques sur les usagers des sciences et inversement qui éclairent plus que les confrontations entre experts particulièrement quand les espaces s'obscurcissent à force d'y fouiller entre-soi.
Le propos d'Allegre était évidemment nécessaire posant des jalons de réfléxions sur les problèmes multiples posés à nos sociétés, démographie, eau potable, alimentation, énergie, pour dépasser le constat "assourdissant " des professionnels du "réchauffement climatique" aussi inutile qu'il est catastrophiste ou apocalyptique et orienter des travaux de recherches et d'actions immédiates.
Enfin je ne dis évidemment pas que l'objet statistique est "mauvais" en soi, l'usage évidemment peut l'être.
Allez, courage dans vos études, il est bien trop tard et je n'en ai plus aucun à vous répondre.
la vitesse s'exprime en fonction d'une Longueur / Temps
l'écoulement est caractérisé pas quelques paramètres pertinent une hauteur d'eau de la cuve et la constante de gravitation :
la hauteur d'eau c'est une longueur
la constante de gravitation c'est une longueur / temps au carré donc v doit être proportionnel ga h b on compare les dimensions de chaque coté et on trouve v = (g*h) 1/2 .
Je simplifie un peu mais le raisonnement classique que fait un physicien face à un problème.
Le résultat exact que l'on obtient (par la théorie et confirmé par l'expérience ) est v = (2*g*h) 1/2 ..
Ça nous a permis de réduire les paramètres ( bon l'exemple est pas très pertinent faible nombre de paramètres), on peut l'utiliser pour trouver les transitions d'un atome en mécanique quantique, la période d'un pendule etc . ce raisonnement et des analogies avec d'autres problèmes physiques sont à l'origine d'importants résultats Schrœdinger à mitonner son équation en partie avec ce genre de raisonnement, les lois du corps Noire précédant celle de Planck (Planck l'a montré théoriquement mais un travail avait été effectue en amont) se construisent comme cela, on trouve la puissance maximum par analyse dimensionnelle et on reconstruit la forme de la courbe observée mathématiquement par composition de fonctions usuelles. http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Wien pas mal de loi phénoménologique (qui décrive un phénomène, je lève ambigüité par rapport au terme en philo ) repose sur ce genre d'analyse.
En physique, la rupture est consommée depuis un moment entre théoriciens et observateurs, ils travaillent rarement au même endroit d'ailleurs, les colloques sont même organisés séparément. Les connaissances nécessaire à la réalisation d'expériences extrêmement complexes nécessite de passer des années sur la conception d'un instrument ou d'une méthode pour analyser les résultats. Exemple typique, un chercheur CNRS qui a fait son doctorat sur les capteurs de Rayon Gamma pour un projet de télescope passe 15 ans sur ce projet le temps de réalisation du capteur, l'envoie du satellite, la réception des données, l'analyse des données en fonction de la réponse du capteur etc, le système est très compliqué il y a trois spécialistes dans le monde donc il s'en occupe pendant 15-20 ans. Autre exemple, le projet du LHC c'est milieu des années 80, il y a eu des thèses sur les expériences, il doit y avoir des personnes qui ont passé 30 ans entre la conception et la réalisation et le fonctionnement des capteurs (voir le site d'Atlas, Alice et LHCb ). Le LHC est censé durer jusqu'en 2020, ils vont passer 40 ans sur un capteur du LHC et ils auront fait que de l'expérimental. Bon, les carrières sont longues, les théoriciens vont voir les expériences mais par curiosité, ils connaissent pas trop les modalités pratiques des expériences. En aparté, c'est un peu pour ça que la notion de décloisonnement dans les sciences me fait un peu sauté de ma chaise quand je vois la physique. Et là je n'évoque que la physique des particules mais dans la matière condensée et le solide, il y a la même organisation le champ des compétences est trop large à embrasser. Après, on a tous fait quelques TP mais sur de la physique de la première moitié du 20 ième siècle des systèmes encore simples. A la fin du master, on sait déjà si ça sera expérimentation ou théorie : la sélection se fait en partie sur les mathématiques
Bon j'arrête là, la discussion merci pour cet échange très vivant, avec quelques incompréhensions d'ordre biographiques, je dirais...
juste un conseil de plus "vieux", prenez le temps de la sédimentation de vos savoirs tous neufs, cela participe à la "réduction du risque" de dire tout et son contraire;
Merci pour la démonstration.
Je me limiterai au secteur Ecole (parce que c'est celui que je connais sans doute le moins mal) et à ce sujet je peux dire que Franck Lepage a tout compris de l'énorme problème que nos démocraties soi-disant avancées ont avec l'Education nationale.
Dans les années 70, il y avait des enseignants innovateurs qui disaient aux journalistes et aux parents : "Nous ne sommes pas une école parallèle, nous sommes une école PERPENDICULAIRE !"
Et aussi, certains, du même genre, qui parlait de "l'éducastration nationale". Aujourd'hui, mon correcteur orthographique rougit devant ce gros mot et ceux qui voudraient encore faire la révolution scolaire se font traiter de pédagogols ! Aucun doute là-dessus : nous sommes en récession.
Merci Franck ! Bon courage à la Scop Le Pavé (dans la mare ?). Vive la Bretagne !
;-)
Quelqu'un qui est visiblement fâché avec le glyphosate ne peut pas être foncièrement mauvais!
Lepage c'est juste le contraire de Rabhi...
Les 3 @sources de l'été, extra !!!.
une alsacienne fan de Franck Lepage
Je souhaite à la bande du Pavé de pouvoir vivre de ce qu'ils font, d'étendre leur influence et de ne jamais céder à la facilité.
J-B.
Mais c'était Franck Lepage, Qui est bien aussi. Et qui a l'avantage de parler français.
En zappant entre les différents jités, je suis tombé sur ça, sur celui de TF1 :
"A quelques jours de la rentrée, une question commence à torturer vos enfants : seront-ils à la mode dans la cour de récréation ?"
Oui, torturer, j'invente pas. Suivait un reportage sur les tendances automne-hiver que devront suivre les petites fashion victims, mais j'avoue que j'ai un peu décroché.
Franck Lepage est un soixante-huitard comme je les aime, le genre qui va jusqu'au bout de ses idées, et accepte de se frotter au réel, avec cet objectif qu'on peut rendre le monde meilleur, qu'il faut utiliser les outils que nous fournit la démocratie, pour y arriver.
Avec un esprit caustique et d'une façon qui se s'apitoie pas sur lui-même, et toujours avec cette dérision sur soi et les choses qui le rend très attachant.
Il y aurait des tas de choses à dire sur ses assertions, mais tout ce qu'il dit est cohérent, et frappé du sceau du vécu et du réel.
Je voudrais juste revenir sur le titre de l'émission : la démocratie, c'est chiant. C'est le fascisme qui est naturel ! Et tout ce que Lepage veut dire à ce moment-là, entre autres quand il explique que la Struggle For Life n'est pas la base des sociétés humaines.
Parce que cette idée de Chacun pour soi et Dieu pour tous, est une idée qui se répand partout en occident.
Et Paul Jorion raconte dans ses dernières chroniques sur son blog comment les pêcheurs bretons qu'il a étudié en tant qu'anthropologue, tout en affirmant consciemment que ce qui réglait les prix du poisson, c'était le marché , en fait régulaient d'eux-mêmes ce marché en tenant compte des besoins des acteurs de ce marché, dans le sens où tout le monde devait vivre.
Donc des prix minimum et maximum étaient des données qui n'étaient jamais exprimées, mais qui stabilisaient le système en permanence et le rendaient fluide et vivable. Et il ajoute qu'à partir du moment où ce sera la machine qui calculera les prix, ça va être une catastrophe pour tout le monde.
Tout cela pour dire que souvent les choses vont de soi, et qu'on s'épargne de les dire, mais si les conditions changent, le fait qu'il y ait eu tabou plonge tout le monde dans la mouise. En même temps, la régulation endogène du marché était tue parce que si on l'avait dit explicitement, les uns et les autres auraient demandé l'équité véritable, avec un calcul des avantages des uns et des autres, et ce serait devenu ingérable.
La démocratie telle que nous la connaissons, c'est quelque chose de très complexe. Ce n'est en rien le vote, puisqu'on vote dans toutes les dictatures, Même en Syrie, on fait des référendums.
En fait, cette démocratie, c'est comme quand vous vous trouvez dans un wagon de métro aux heures de pointe.
Vous entrez, et il y a déjà ceux qui sont assis. Pour qu'ils puissent sortir et qu'une place se libère, vous devez leur laisser de l'espace et ne pas encombrer certains endroits, ou savoir que si vous vous y mettez, vous devrez bouger à l'arrêt. Ces gens étaient les premiers entrés, ou les plus malins, ou les plus vifs, ou les plus expérimentés.
Ceux qui sont sur les strapontins sont aussi assis, mais contrairement aux précédents, ils savent que si l'espace se raréfie, ils devront faire l'effort de se lever tout en étant confortablement appuyés.
Maintenant, s'il n'y a plus de places assises, vous devez vous trouver des places où vous pourrez vous appuyer le dos, ou contre des barres qui vous permettront de vous stabiliser, car le mouvement de la rame doit être compensé par un effort musculaire non négligeable de votre part, et un point d'appui rend le voyage plus agréable.
Enfin, pour les derniers arrivés, ils doivent compter sur le fait que la masse de leurs voisins autour d'eux soit suffisamment compacte pour les maintenir dans la position la moins fatigante. Dans le cas contraire, ils pourront sans doute s'appuyer quelque part, car le wagon est conçu en fonction de ces nécessités.
He bien, la démocratie, ça fonctionne comme dans le wagon de métro.
Il y a un espace donné où on est tous sensés se mouvoir. A la différence du métro, vous ne pouvez pas choisir de ne pas y entrer. Pour la plupart, vous y naissez, et quand vous y arrivez, les bonnes places sont déjà prises. Par les dominants. Non seulement vous devez leur laisser les meilleures places, mais en plus, aussi, l'espace pour se mouvoir.
Et dans l'espace qui reste et dans la conquête des places, vous devez vous mouvoir en permanence pendant que l'histoire avance et vous déséquilibre en permanence. Et pour que cet espace demeure malgré tout vivable, vous devez vous déplacer en tenant compte des autres, comment eux-mêmes se répartissent dans cet espace. Si ceux qui sont sur les strapontins ne voient pas l'intérêt de se lever, vous devez exercer une pression pour les y inciter. A certains moments, il y a les intérêts de ceux qui sont assis sur les strapontins et ceux qui sont debout et qui sont trop pressés par ceux qui rentrent. Ils ne peuvent plus se pousser suffisamment. Et si ceux qui sont sur les strapontins n'ont pas conscience du problème, on leur donne des petits coups contre les genoux, et ils sentent qu'ils doivent se lever.
Mais tout cela se fait doucement, sans heurts, même si ça peut faire de ce genre de voyage quelque chose de très pénible.
C'est très rare que les gens s'engueulent dans le métro en dépit de la promiscuité et des origines diverses des voyageurs : l'espace est étudié pour que tout se passe bien, et où les possibilités de heurt soient réduits au minimum.
Il y a de bonnes raisons au fait qu'il y ait des places assises, car hors des crises que sont les heures de pointe, tout le monde est content de trouver les places assises.
Et malgré toutes ces bousculades et ces pressions, la plupart des gens trouvent pratique de prendre le métro, Ce n'est pas une partie de plaisir, mais c'est mieux que marcher le long des rues comme des cons dans la dictature.
Mais ça reste un outil, et on est bien obligés de faire des concessions et des compromis, parce que les autres existent et veulent être là, ils ont des besoins, des aspirations, des intérêts qui non seulement ne sont pas les nôtres, mais s'opposent aux nôtres et nous limitent.
Il faut penser à la démocratie en fonction de ce qu'elle nous apporte, et non pas ce qu'elle nous coûte, comme on calcule de prendre le métro ou le bus plutôt que de marcher. Et une démocratie idéale voudrait que tout le monde y soit toujours à l'aise tout le temps. A Paris, les wagons en continu, sur la ligne 1 par exemple, rendent les choses plus faciles, mais on peut envisager des wagons où tout le monde serait assis dans de bonnes conditions. Mais pour cela, il faut dépenser beaucoup d'énergie.
Et l'avantage des métros, c'est que tous ceux qui sont sur les quais, à un moment ou à un autre, peuvent y rentrer. Les autres leur font de la place, ou finissent par descendre.
Entretien sympa même si on enfonce des portes ouvertes, le mec est un peu cabot mais parle juste, en même temps c'est son métier hein.
(le truc du "premierviol", il aurait pu éviter).
Maya est très (trop) fan.
PS
Je veux la même maison.
Dans mon expérience d'encadrement de musiciens amateurs, viser un résultat le meilleur possible, avoir la plus haute exigence, est absolument essentiel - tout en ayant conscience qu'un orchestre amateur ne sera évidemment jamais Vienne, mais on s'en fout.
La musique et la pratique artistique sont quand même aussi (et peut-être surtout) un échange ; on joue un concert aussi pour les autres. Leur infliger un résultat médiocre n'est jamais satisfaisant, et à terme le fait de se faire plaisir tout seul ne suffit plus (ça conduit plutôt, à force de tourner en rond à faire la même chose, à laisser l'instrument dans sa boîte et ne plus y toucher).
D'autre part, cette exigence permet de s'améliorer, d'avancer, de même que Lepage aime à lire davantage de livre et à rencontrer d'autres expériences pour agrandir son savoir. Or cela signifie un effort supplémentaire que le seul plaisir de la pratique en elle-même - dans laquelle on peut végéter longtemps. De plus, cette amélioration poussée par l'exigence permet d'accéder à encore davantage de plaisir personnel à la pratique !
Après, bien entendu, il y a exigence et exigence. Il ne s'agit pas d'imposer une exigence culpabilisatrice ; mais d'avoir une exigence raisonnable ; d'avoir une exigence enthousiaste et vivante (et non appliquée à des critères froids et quasi-comptables, genre se focaliser sur le nombre de fausses notes) ; etc.
A contrario, il me semble qu'en rester au seul plaisir personnel de la pratique sans contrainte de se donner un "résultat", a le gros risque de tourner au nombrilisme, et de verser dans une logique relativiste, pour laquelle tout se vaut du moment qu'on y a pris plaisir, ou que c'est "sincère".
Sinon, rien à voir, mais on met souvent les liens sur les conférences de Lepage lui-même, et on oublie souvent ses collègues ! Or, entres autres, Le plein d'énergie, ou L'eau ça chie, sont peut-être un peu moins "rodés" que les interventions de Lepage, mais passionnantes sur ce qu'elles disent, à plusieurs niveaux.
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Depuis le temps qu'on nous demande de faire des sacrifices. Celui-ci pourrait enfin produire un résultat.
"L'ecole ne respecte pas les lois qui font la démocratie"
La relation parent/enfant non plus.
Nous sommes face à des injustices immenses, pas uniquement du au fait que de plus en plus d'enfants n'ont plus d'accés à la culture et à l'art, mais parceque de plus en plus d'enfants n'ont plus accés à des soins médicaux, n'ont droit qu'à un repas par jour (un prof dans un lycée technique me le racontait), des jeunes filles qui sont confrontés dans la rue ou en classe à des agressions de plus en plus machistes, une part de plus en plus importantes des étudiants qui vivent sous le seuil de pauvreté.
C'est ça les pbm.
Entendre une personne, dans sa belle maison enculer les mouches...
c'est trop insupportable.
Un jour peut-être : François Asselineau ?
Finalement leurs sources ce n'est pas le plus intéressant, mais plutôt leur discours, leur message, leur parcours
Ca mériterait presque une nouvelle émission à part entière : la parole aux gens intéressants et engagés
Bravo !
Joli paradoxe, non ?
yG
Bon, je vais me refaire inculture(s) et aussi inculture(s) 2 parce que j'ai vu qu'il y avait de nouvelles versions mieux filmées (les anciennes sont là et là pour mémoire).
(bon, maintenant, je regarde)
Merci @si
Le monde des collectivités, associations n'a pas grand chose à voir avec le monde des entreprises industrielles...
Par exemple, j'aimerais comprendre en quoi l'utilisation du mot "projet" dans une entreprise qui fabrique des voitures ou des avions serait à éviter? (puisqu'il s'agit exactement de développer des projets). Comment pourrait-on faire un management différent dans un monde idéal?
Le management à l'ancienne ultra directif (d'où la profusion du mot hiérarchie dans la littérature) était bien plus abêtissant pour le salarié. Le management moderne essaye (en théorie du moins) d'être plus humain et efficace en ayant pour objectif de rendre le collaborateur de plus en plus autonome.
yG
Une petite remarque tout de même, le management de projet à depuis fusionné avec le management pas objectifs très enseignés dans nos chères grandes écoles et qui est quand même un truc infiniment plus rotor et pervers pour le salarié : pour ceux qui connaissent pas le principe est d'impliqué le salarié dans le début d'année dans le choix et la quantité de travail qu'il devrait fournir pour ensuite faire le bilan une sorte de fusion entre les bonnes résolutions et l'examen de conscience catholique et la confession des péchés qui a le don de déglingués les gens trop impliqués.
Deuxième remarque, il faudrait que quelqu'un m'explique ( s'il y a des connaisseurs de la pensée de Lepage) comment les 1 % de croissance crée du chômage, je précise mon interrogation car pour un économiste "classique" il peut y avoir baisse du chômage qu'à partir de 0.7% de croissance environ (ce chiffre peut s'expliquer peut s'expliquer par l'augmentation de la population active qu'il faut absorber et les gain de productivité etc )
Comment bousculer les choses. Sans rigoler notre génération (j'ai 37 ans) doit foutre pas mal de choses par terre.Et là c'est urgent ton gamin les miens en dépendent. Le réchauffement climatique il est là. Tous ces cons avec leurs cerveaux en forme de moteur, il faudra les secouer. Mais comment?
La démocratie? Demander à tout ceux qui pensent déplacement = voiture, de penser: déplacement = vélo, marche à pied, train. C'est foutu d'avance à priori.
Demander à tous ceux qui partent en vacances en avion de changer de moyen de transport, là ça devient plus facile, ils sont moins nombreux, et encore....
On est enfoncé.
Alors 2 choses me semblent essentiels ici: "La démocratie c'est pas naturel. Ce qui est naturel c'est le fascisme. Si, ce qui est naturel c'est le rapport de force. C'est à dire tout pour ma gueule, j'en profite, j'élimine les faibles parcequ'ils m'emmerdent. D'accord ça c'est naturel. La démocratie, c'est absolument pas naturel, c'est un truc chiant. Ca veut dire faut tenir compte de l'autre en permanence. Je peux t'en parler parce que dans la scoop c'est très démocratique et donc....". Et bien nous n'avons pas la suite. C'est dévié vers la démocratie demande de l'éducation populaire d'une manière générale.
Sinon il y a le passage concernant le cerveaux qui fonctionne entre émotions et pouvoir de reflexions. C'est intéressant je me penche sur la question. La nutrition.fr en parle ici
http://www.lanutrition.fr/communaute/opinions/interviews/si-les-emotions-ont-du-pouvoir-sur-nous-nous-avons-aussi-du-pouvoir-sur-elles.html.
C'est un très riche site d'information qui pourrait faire l'objet d'un "aux sources" de ASI.
Merci pour tout
On doit pouvoir avancer.
Sans rire, encore un superbe émission, un grand merci à Maja pour le choix des invités.
Un régal d'être invité chez Lepage, même si ça manque un peu de poules ;-)
en plus DS peut même pas leur couper la parole...
Voilà, je continue ;)
Quelle excellente idée de lui consacrer une émission ! Bravo pour ces émissions "hors format" de haute tenue