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La bascule à Charlot

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OHLÀLÀ C'EST QUOI ÇA ?
Petite mise au point d'urgence


Quand j'ai rédigé cette chronique, il n'y avait aucune affiche, aucune promo pour le film de Besson Luc dont je déteste le cinéma.
De toute façon (ainsi qu'il a été dit), je n'ai pas besoin de cet effroyable cinéaste pour penser à Tardi.
Woh, deuxième semaine sans chronique, c'est long, vivement samedi prochain...
Interessante Chronique, et sans doute une etonnante expo (le tableau de Gay est morbideusement superbe) on ne doit pas ressortir indemne de cette visite.

Quand à la fin de chronique sur Adèle blanc sec ... c'est quoi ça ??? d'où ça sort ?? ah oui c'est vrai y'a le film de Besson qui sort le 14 avril prochain, (où il n'y aura ni pute, ni audi, ni chinois) allons bon, si Alain se met a faire de la promo subliminale comme ça, où va t on ? ... mettons que c'est une coincidence ...

Pour ceux qui ne comprendrais pas la blague sur Luc Besson et les pute/audi/chinois par le talentueux Mozinor
ça commence avec ce titre "la bascule à Charlot", comme une promesse de légèreté, d'instants joyeux à venir ?...
et voilà que dès les premiers mots, on se sent figés, happés dans ce couloir obscur qui nous fait immédiatement penser au couloir de la mort.....

en ce qui concerne la peine de mort, ça m'a rappelé l'histoire de tous ceux, et en particulier dans ce pays chantre de la démocratie mais aussi champion des exécutions que sont les USA, morts par erreur : Hanged by mistake : he was right and we was wrong.....

vous évoquez Adèle Blanc Sec de Tardi que je ne connaissais pas et coïncidence je viens de voir la bande-annonce du film de Luc Besson : http://cine-serie-tv.portail.free.fr/actu-cine/22-03-2010/adele-blanc-sec-le-prochain-luc-besson-se-devoile-en-bande-annonce/
.....mais j'entends déjà les fans me dire qu'il serait impardonnable de ne pas lire la BD :)

je mets le lien d'Amnesty International qui a toujours milité contre la peine de mort et en donne clairement les raisons : http://www.amnesty.fr/index.php?/amnesty/agir/campagnes/peine_de_mort/amnesty_et_la_peine_de_mort/pourquoi_abolir

bon ben bonnes vacances hein m'sieur Korkos et merci pour vos textes aussi agréables que les images qu'ils décrivent....
Chez Tardi, la guillotine est aussi présente dans d'autres albums d'Adèle Blanc-Sec. Dans le Mystère des Profondeurs par exemple, où le commissaire Laumanne n'arrête pas de se couper les doigts en faisant joujou avec un modèle réduit façon coupe cigare.
Le "beauf absolu" a encore frappé http://www.rue89.com/2010/03/21/quand-robert-menard-ex-rsf-defend-la-peine-de-mort-143862
Cher Monsieur Korkos,
Si vos chroniques sont en général inattaquables au plan historique, je dois vous faire part d'une très probable erreur dans celle-ci.
Vous écrivez "Par un couloir obscur, et le rappel du premier meurtre. Si Dieu laissa la vie sauve à Caïn, l'homme,..."
Or, le consensus général dans les milieux scientifiques (et historiques) est qu'il n'y a pas eu de "premier meurtre", ni de "Dieu", ni de "Caïn", toute cette histoire n'étant même - selon certains - que calembredaines pour faire peur aux enfants.
Je vous serais donc reconnaissant de ne plus colporter ce genre de rumeur sans émettre les réserves d'usage, afin de garder à vos articles la haute tenue qui a fait leur réputation.
Mettez des guillemets, quoi!
Merci d'avance.
Très belle chronique. Très digne.
Merci
Je réalise (oui, je suis un peu long à la détente parfois) que l'expo s'intitule Crime et Châtiment,
j'en profite donc pour demander au maître des lieux si, un an après sa publication in english, il était prévu une édition française de l'adaptation de Crime and Punishment ?
Chronique glaçante et sombre d'une période pas si lointaine. Brrr....
Faut-il voir dans votre rubrique du jour, AK, une référence à notre inexorable montée à l'échafaud de la politique sarkozyenne ? Après les régionales, vlan ! Une bascule à Charlot pour les retraites...
Sinon, merci de m'avoir convaincue d'investir dans Tardi... j'hésitais. Je n'hésite plus. Ca manque à mon petit stock de BD.
Sinon, quelle ânerie que d'avoir tronqué la scène "du viol" pour l'affiche ! On ne comprend rien !

Bonnes vacances, M'sieur Korkos... (écrit avant d'avoir lu les autres réactions)... bon courage alors... ;o))
L'échafaud (V. Hugo) - voir son dessin là

C'était fini.
Splendide, étincelant, superbe.
Luisant sur la cité comme la faulx sur l'herbe,
Large acier dont le jour faisait une clarté,
Ayant je ne sais quoi dans sa tranquillité
De l'éblouissement du triangle mystique,
Pareil à la lueur au fond d'un temple antique,
Le fatal couperet relevé triomphait.
II n'avait rien gardé de ce qu'il avait fait.
Qu'une petite tache imperceptible et rouge.
Le bourreau s'en était retourné dans son bouge ;
Et la peine de mort, remmenant ses valets,
Juges, prêtres, était rentrée en son palais,
Avec son tombereau terrible dont la roue,
Silencieuse, laisse un sillon dans la boue,
Qui se remplit de sang sitôt qu'elle a passé.
La foule disait : bien ! car l'homme est insensé,
Et ceux qui suivent tout, et dont c'est la manière,
Suivent même ce char et même cette ornière.
J'étais là. Je pensais.
Le couchant empourprait
Le grave Hôtel de Ville aux luttes toujours prêt,
Entre Hier qu'il médite et Demain dont il rêve.
L'échafaud achevait, resté seul sur la Grève,
La journée, en voyant expirer le soleil.
Le crépuscule vint, aux fantômes pareil.
Et j'étais toujours là, je regardais la hache,
La nuit, la ville immense et la petite tache.
A mesure qu'au fond du firmament obscur
L'obscurité croissait comme un effrayant mur,
L'échafaud, bloc hideux de charpentes funèbres,
S'emplissait de noirceur et devenait ténèbres ;
Les horloges sonnaient, non l'heure, mais le glas
Et toujours, sur l'acier, quoique le coutelas
Ne fût plus qu'une forme épouvantable et sombre
La rougeur de la tache apparaissait dans l'ombre.
Un astre, le premier qu'on aperçoit le soir,
Pendant que je songeais, montait dans le ciel noir.
Sa lumière rendait l'échafaud plus difforme.
L'astre se répétait dans le triangle énorme ;
II y jetait ainsi qu'en un lac son reflet,
Lueur mystérieuse et sacrée; il semblait
Que sur la hache horrible ; aux meurtres coutumière,
L'astre laissait tomber sa larme de lumière.
Son rayon, comme un dard qui heurte et rebondit,
Frappait le fer d'un choc lumineux ; on eût dit
Qu'on voyait rejaillir l'étoile de la hache.
Comme un charbon tombant qui d'un feu se détache,
II se répercutait dans ce miroir d'effroi ;
Sur la justice humaine et sur l'humaine loi
De l'éternité calme auguste éclaboussure.
Est-ce au ciel que ce fer a fait une blessure. Pensai-je ?
Sur qui donc frappe l'homme hagard ?
Quel est donc ton mystère, ô glaive?
- Et mon regard
Errait, ne voyant plus rien qu'à travers un voile,
De la goutte de sang à la goutte d'étoile.



L'assassin assassiné Dabadie / Clerc
Merci, m'sieur Korkos.
Quelques vacances bien méritées, donc ?
Etonnante ,cette croix sans sa partie supérieure, l'emplacement où la tete doit s'appuyer
viens à l'esprit, que ce "déséquilibre" tire l'attention sur la base c'est à dire l'enfoncement en terre de ce "T"
;dès lors,
elle parait comme une épée ,sans manche, enfonçée en terre; l'esprit ne peut s'appuyer sur cette absence de bras armés.
visuellement, il est implicite que s'impose la résignation, la main vengeresse,relais de la volonté toute puissante, brille par son absence, le chatiement est implicite
L'image de l'épée,du fait, n'est plus celle enfonçée dans le ventre du christ et se déplace sur les entrailles qui sont celles de la terre...le sang, (vin rouge)la lave en fusion,visage démoniaque, sans que je ne puit() y voir, im-plausible perception...
"La bascule à Charlot " pour avoir souvent entendu mon père la nommer ainsi, je pensais jusqu'à aujourd'hui que le Charlot en question était le mari de tante Yvonne.
Les calvaires, les chemins de croix, les Christ en croix de nos églises n'ont jamais montré comme Gay, le supplice véritable, dans un coin de nature et là tout à coup, sa mort prend une proximité, on y était, l'art contemporain tout à coup plus fort, parce qu'il transforme le symbole en or de vérité.

La force d'un artiste est toute là, dans cette capacité à nous montrer ce qui était sous notre nez depuis toujours, mais qu'on avait fini par ne plus voir, ce que c'était que la crucifixion, ancêtre de la chaise électrique, à nous redonner l'authenticité d'une situation, comme au JT, comme lors d'une ballade à la campagne, on tombe dessus ; qu'on croie ou pas en Dieu, c'est d'une force inouïe.

http://anthropia.blogg.org
Salutaire!
Bravo M. Korkos... mais ça fait un drôle d'effet de lire "cliquez sur l'image... etc" sous les zimages.On a vraiment l'impression d'appuyer sur le bouton rouge.
Ra a a a.
Sobre, engagé et efficace.
Trop contente que vous mettiez le projecteur sur Tardi.

(Je ne comprends pas non plus qu'on s'autorise à tronquer des oeuvres d'art. Quel peut bien en être l'intérêt ?
Déjà la censure des cigarettes et autres pipes, çà me rend cinglée.)

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