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Justifier l'article 24, casse-tête de Darmanin

Gérald Darmanin l'affirme : l'article 24 de la loi Sécurité globale vise à protéger les policiers harcelés sur les réseaux sociaux, du fait de la diffusion de leur visage. L'article vient d'être adopté à l'Assemblée nationale, en première lecture. Pour tenter de prouver sa pertinence, le ministre convoque tous les exemples, y compris les plus farfelus. Pendant ce temps, les témoignages et preuves restent rares.

Commentaires préférés des abonnés

Le juge : Bon alors racontez-moi ce qu'il s'est passé et qui vous a conduit dans le box des accusés.


L'accusé : Ben je filmais avec mon téléphone le tabassage d'un gars et le flic...


Le juge : Ah ! vous avouez donc que étiez donc en train de porter att(...)

Le "problème" de cette loi, ce n'est pas l'article 24, c'est la loi elle même.

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Un ministre prétendant interdire de prendre en photo des flics casqués et cagoulés pour éviter qu'on les reconnaisse, n'est-ce pas prendre les électeurs pour des imbéciles ?

Derniers commentaires

Connaissez-vous la technique de la crêpe ?


Ben quoi, je sais on s'approche de Noël et on est encore loin de la chandeleur, reste que cette technique est fort utile pour illustrer l'article 24 et cette loi darmaniesque, une loi castanéresque revistée, une loi macronite par excellence


La technique du saut de crêpe en vidéo


Recette : 

- prenez une affaire qui fait grand bruit même à l'étranger avec des photos pas belles à voir qui ne donnent pas trop envie de faire du tourisme dans la République LEF (LibertéEgalitéFraternité)

- retournez l'affaire et ce sont les policiers qui sont les victimes désormais


C'était une recette du grand chef Macron-Darmanin

Merci ASI, encore un bel exemple d'instrumentalisation et de montée en épingle de "fake news", en fait plutôt de "pas de niouzes" d'ailleurs, par le pouvoir politique et ses petites mains.

Je m'engage à ne jamais filmer Gérald, même si ( de manière extrêmement hypothétique ) il devait user de son influence en échange de faveurs sexuelles.


Je reconnais, en effet, avoir un peu peur pour ma " sécurité globale ".

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

C'est là qu'on s'aperçoit de "l'utilité" principale de ce genre de loi ( on pourrait demander à l'opposition politique réelle ou feinte de s'engager à l'abolir en cas d'arrivée au pouvoir): instiller la peur et l'intimidation du citoyen du policier devenu omnipotent. Cette loi prouvé qu'ils ne supportent pas le regard des citoyens sur (en théorie)" leur" police et plus généralement toutes les institutions. Une fois élu (par les campagnes médiatiques savamment menées), les institutions de la "république" leur appartiennent et les citoyens ferment leur gueule, même (et surtout!)  si entre temps leur "légitimité" tombe au plus bas. Quand on se sait haï par les citoyens ( et spécialement ceux d'en bas), ne reste plus que la force comme dit Lordon...et on l'a renforce, et on l'a renforcé...et on honoré Victor Hugo tout en réduisant de le citer quand il disait quelque chose comme "police partout, justice nulle part", car l'injustice ne peut tenir que par la force. Et donc on renforce la force, on renforce la force ( on peut aussi citer Loïc Wacquant sur la mutation de l'état)...

Désolé pour orthographe

Sur petit tel et la vue en baisse ça devient compliqué.

Je me répète : lire ou relire "Pour la liberté" de F Sureau, en espérant que le même ou un autre de talent interviendra au Conseil Constitutionnel!

manif de mardi soir : dix blessés légers, dont neuf parmi les forces de l'ordre. ! ces neuf étaient venus en t-shirt et en tongs ?

ça y est, la loi a été votée !

ouf ! 

les policier vont pouvoir dormir ( frapper ) tranquilles !

Le juge : Bon alors racontez-moi ce qu'il s'est passé et qui vous a conduit dans le box des accusés.


L'accusé : Ben je filmais avec mon téléphone le tabassage d'un gars et le flic...


Le juge : Ah ! vous avouez donc que étiez donc en train de porter atteinte à l'intégrité physique et psychique du plaignant.


L'accusé : Pas du tout, je filmais, c'est tout.


Le juge au policier : Qu'est-ce que vous en dites ?


Le policier : Ben comme vous avez dit, il a porté atteinte à mon physique et à mon psychique.


Le juge : Bon, voilà un point d'éclairci. Continuez, vous, et arrêtez de mettre du sang partout, ce n'est pas une porcherie ici.


L'accusé : Alors il m'a foncé dessus avec sa matraque. J'ai essayé de m'enfuir...


Le juge : Ah vous avouez donc le délit de fuite. Pourquoi fuir si vous n'aviez rien à vous reprocher ? Vous savez bin que la police est là pour vous protéger. Continuez.


L'accusé : Pendant que je courais j'ai senti un rand coup dans le dos et je suis tombé...


Le juge : Et c'est là que vous vous êtes méchamment blessé au visage.


L'accusé : Non, ça c'est après, quand il m'a attrapé par les cheveux et qu'il m'a cogné le visage sur le bitume.


Le juge : Vous êtes sûr ? C'est curieux comme comportement. Vous avez vraiment fait ça vous ?


Le policier : Ben je ne sais plus, vous comprenez avec mon psychique atteint...


Le juge : Très juste, mon pauvre, c'était une situation difficile. Bon, continuez, vous.


L'accusé : Et alors il a écrabouillé mon téléphone avec son talon. Et ma main aussi.


Le juge : Ah oui, on voit à vos bandages que vous avez essayé de soustraire l'arme du crime à la police. Heureusement vous n'y êtes pas parvenu. Bon, on y voit clair maintenant. Alors, 45000 euros et un an de prison ferme pour avoir porté atteinte à etc. Plus 1000 euros de dommages et intérêts au bénéfice de votre victime qui, de son propre aveu, a du mal à se reconstruite. Au fait, on est toujours en confinement, vous aviez votre attestation ? Non ? Alors 135 euros pour violation du confinement. Quelque chose à ajouter ?


L'accusé : C'est dégueulasse.


Le juge : Outrage à magistrat. Allez hop, 15000 euros d'amende, 1 an de prison de plus. Et 1000 euros de dommages et intérêts à mon bénéfice pour m'aider à surmonter cette atteinte à mon intégrité psychique. Gendarmes, emmenez le condamné et faites entre le coupable suivant. Ah, c'est une coupable. Ben dites donc, vous non plus vous n'avez pas bonne mine. Qu'est-ce qui s'est passé ?


Le greffier : ....


Le juge : Comment ça il n'y a plus de place en prison ? Ben mettez-lez au stade de France, mon vieux, débrouillez-vous, faites de la place. Il faut tout leur dire.

Bon , ben il n'y a plus qu'à s'exiler  , demande de visa en cours vers un monde meilleur : Russmars !

Les flics, soit-disant défenseur des libertés publiques, qui réduisent les libertés publiques parce qu'ils ont peur... Mais qu'ils fassent autre chose dans la vie s'ils ont peur. Et après c'est ces gens là qui doivent nous protéger? Ces gens qui ont peur pour 2 photos qui trainent sur un site à la con? Et peur de quoi d'ailleurs? Qu'ils fassent bien leur métier, ils auront moins à craindre.

Que vaut le témoignage anonyme d'un policer ? Est-ce déjà un policier ? 


C'est d'autant plus douteux que le nombre d'affaires où la police commet des faux témoignages et des faux en écritures publiques se multiplient, dès lors que ces témoignages sont entrés en procédure.


Si les policiers qui sont censés protéger la population ont peur et exigent la régression des libertés publiques, qui reste-t-il pour garantir l'exercice effectif des libertés publiques ? C'est normalement leur job, avant de protéger les propriétés des grands bourgeois.


Dramatique de constater que le discours de la majorité est d'affirmer que les policiers ne sont pas à la hauteur pour justifier cette énième réforme fascitoïde.

A quoi ça sert toutes ces lignes et ce temps passé à démonter des justifications qui n'ont même pas besoin d'être crédibles. C'est du théâtre, la loi est passée et on n'y peut rien.

Quand le rapporteur de la loi de la loi explique qu'un honnête homme n'a rien à craindre de la reconnaissance facial et  d'être filmer par des drones. On se dit que cet argument devrait pouvoir s'appliquer aussi aux policiers. Mais à quoi bon.

Ces lois servent le pouvoir et quel pouvoir sera prêt à se désarmer ?

" Indignez-vous ! " qu'il disait. On ne fait que ça.

Le "problème" de cette loi, ce n'est pas l'article 24, c'est la loi elle même.

Petite précision tout-de-même, le site copwatch reste facilement accessible via le lien de ce commentaire. Mes DNS sont certes ceux de FDN (je n'ai pas testé avec les DNS classiques des FAI), mais atteindre le site reste donc facile. Après on est d'accord que c'est le même choix qui est fait pour empêcher l'accessibilité aux sites vantant le terrorisme, mais ça reste une barrière particulièrement facile à franchir. Ce qui ne remet pas en cause le fond de votre article et l'absence de nécessité de faire une nouvelle loi puisque le site est déjà bloqué.

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