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Journalistes tué·es : le bilan de RSF minore les décès à Gaza

Le bilan 2023 des décès de journalistes de l'association française Reporters sans frontières (RSF) fait état de 45 décès, dont "13 journalistes au moins" à Gaza. Un décompte singulièrement différent des deux autres établis par des organisations internationales, qui recensent à ce jour "au moins 63" ou "68 journalistes et professionnels des médias" tués depuis le 7-Octobre. Interrogée par "Arrêt sur images", RSF dément toute minimisation.

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Les liens de RSF avec les USA expliquent peut-être leur timidité sur les morts de journalistes en Palestine.  Toujours plus prompt à dénoncer les entorses à la liberté d'expression du camp du mal :

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Le D(...)

Tout journaliste qui ne serait pas mourru une caméra entre les mains  sera présumé comme étant en RTT à Gaza.
Signé : Christophe Deloire, sous le regard bienveillant de son prédécesseur Robert Ménard.

RSF sait parfaitement que l'armée israélienne, qui en tant que puissance occupante sait exactement qui habite où à Gaza, assassine systématiquement les journalistes par des bombardements ciblés qui les visent avec leurs familles. Prétendre qu'ils ne (...)

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Ce n'est pas la première fois que Reporters sans frontières minimise le nombre de morts parmi les journalistes à l'occasion de certains conflits. Ce fut notamment le cas, nous en avait informé Pierre Rimbert, lors de la guerre en ex-Yougoslavie en 1999 suite aux bombardements par l'OTAN de l’immeuble de la radio-télévision serbe et de l’ambassade de Chine. De quoi donner du crédit à ceux qui, comme Mélenchon, accusent RSF de s'intéresser avant tout aux violations de la liberté de la presse chez les ennemis des Etats-Unis.
J'ajouterais que le ver était dans le fruit dès le départ. Des personnalités comme Jean-Claude Guillebaud ont quitté l'association parce que Ménard refusait que RSF s'intéresse aux dérives déontologiques, financières et économiques qui caractérisent l'évolution du monde médiatique en France (les concentrations et la restriction du pluralisme, par exemple). La réponse de Ménard avait le mérite de la franchise. « Ce faisant, nous risquons de mécontenter certains journalistes, de nous mettre à dos les grands patrons de presse et de braquer le pouvoir économique. Or, pour nous médiatiser, nous avons besoin de la complicité des journalistes, du soutien de patrons de presse et de l'argent du pouvoir économique (...) Nous avons décidé de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse en Bosnie ou au Gabon et les ambiguïtés des médias algériens ou tunisiens… mais de ne pas nous occuper des dérives françaises ».(rapporté par l'hebdomadaire Marianne).

Toute guerre provoque en parallèle des batailles de chiffres. 


Certes, les chiffres sont interprétables mais le nombre de morts, lui, ne l'est pas. 

Et ce bilan est désastreux des deux côtés. Palestinien et Israélien.


Les faucons, dans les deux camps, se régalent de tous ces cadavres, prometteurs de futures tueries pour se venger.



Je commence à lire l'article "Le bilan 2023 des décès de journalistes de l'association française Reporters sans frontières (RSF) " et plus loin je trouve "qui arrête son décompte au 1er décembre"


J'ai dû quitté le pays de Descartes sans le savoir et me voilà Au pays des Merveilles, faut que je me méfie de ne pas offenser la souris Française en balbutiant que même les années bissextiles une année compte douze mois pleins, du premier janvier au dernier décembre

c'est comme si je faisais ma déclaration d'impôts en choisissant librement la date de fin de l'année fiscale de revenu en prenant soin de ne pas l'arrêter au 31 Juin, les impôts sont moins débiles que RSF


Allez je retourne à la lecture, « Je suis en retard ! En retard ! En retard ! »

RSF était à la base un organisme de veille, cherchant à alerter sur les meurtres de journalistes, en particulier pour des raisons politiques, par exemple dans des dictatures, dans des zones de guerre, lors de mouvements sociaux, etc.


A la lecture de cet article, j'en viens à me demander si RSF n'est pas devenu exactement l'inverse : un bidule minimisant l'ampleur du problème qu'il dénonçait autrefois et distribuant des satisfécits en plein génocide.


Peut-on savoir si la méthodologie de RSF a changé par rapport à avant ? Je pose la question parce que dans l'article, la FIJ manifeste sa surprise en disant qu'ils n'ont jamais un tel écart avec les chiffres de RSF habituellement. Ou bien, la méthodologie de la FIJ a-t-elle changé ? Toujours dans l'article, il est indiqué que celle du CJP est modifiée en temps de guerre (indiqué : "en Ukraine comme à Gaza").

RSF est une éolienne qui fait du vent pour en tirer de l’énergie.


Le "Nobel Israélien" récompense Reporters Sans Frontières.


Jacques-Marie BOURGET

 

Enfin les planètes sont alignées : RSF reçoit un million de dollars d'une organisation israélienne pour sa "défense de la démocratie" (ne rions pas dans ce cimetière). Ce Prix est une justice pour cette ONG qui supporte l'OTAN et toutes les guerres menées par les États-Unis.

Le 21 octobre 2000, à Ramallah, tandis qu’une balle de M16 israélien volait avec ardeur vers mon poumon gauche, j’ai eu le temps de me dire : « Bon, je vais au tapis mais, merci le diable et Robert Ménard, Reporters Sans Frontières sera là pour me relever ».

En cas de malheur, quand vous êtes journaliste, « correspondant de guerre » comme ils disent, vous êtes imprégné, instruit du total support que vous pouvez attendre de l’ONG sans frontières. Très mal en point mais même pas mort, j’ai pu constater l’incroyable soutien que m’a délivré RSF à mon endroit : rien. Mais pourquoi ? Parce que je n’avais pas reçu la bonne balle, y’avait erreur comme souvent chez Colissimo. Si les ordures salopardes et fascistes Serbes m’avaient collé la même punition au Kosovo, là, je ne dis pas. Le bronze pour ma statue, dressée dans le jardin de Ménard, était déjà prêt, bouillant à glouglous. Mais là, être touché par du 5,56 lancé par un État démocratique, c’était inconcevable pour RSF. Sûrement ma faute.

Poussé au cul par mon avocat, l’admirable et si patient William Bourdon, le Ménard a été contraint, dans mon dossier, de se porter partie civile. Pour « tentative d’assassinat volontaire », incrimination qui le mettait en transe. Comment le petit Robert pouvait-il expliquer à ses amis israéliens sa trahison judiciaire ? Le soutien à un gugus hostile ? J’ignore par quelle génuflexion le pitre, aujourd’hui de Béziers, s’est fait pardonner. Mais je n’ai plus entendu parler de RSF. Sauf en 2012, dans un lapidaire communiqué, toujours publié sous la pression de Bourdon. J’ai donc été un reporter sans Reporters Sans Frontières. Aujourd’hui c’est avec le Syndicat National et la Fédération Internationales des Journalistes que je termine mon combat devant les juges, dix-neuf années plus tard.

Et je tire une grande satisfaction que ces défenseurs en peau de lapin m’aient ignoré. Le dernier avatar de cette ONG amie de l’OTAN et des néoconservateurs étasuniens le démontre : le 19 mai à Tel Aviv, en présence du président israélien, RSF a reçu le Prix Dan David. C’est étonnant comme un million de dollars suffit à ramollir le morale. Et RSF a un énorme besoin d’argent, tant la PME est lourde. Ménard était bien plus doué pour rabattre les dollars venus de Washington, ou de l’extrême droite cubaine exilée à Miami. A ce sujet, pour pénétrer à l’intérieur de cette machine qui ressemble à l’éléphant d’acier qui se balade parfois dans les rues de Nantes, sautez sur le livre de Maxime Vivas La Face Cachée de Reporters sans frontières chez Aden éditions. Maxime met l’ONG à poil, la vérité toute nue.


A Tel Aviv, sous les hourras de l’ambassadrice de France, Christophe Doloire est resté ferme sur le principe en recevant un prix patronné par un criminel de guerre : Henry Kissinger. Bravo Christophe, tu es un saint. Petit drame, il faut partager les sous avec un pseudopode du milliardaire Georges Sorros. Un faucon américano-canadien qui tient boutique de l’ultra libéralisme à l’université de Budapest. Savoir que ce personnage a approuvé toutes les guerres étasuniennes doit consoler Deloire dans son devoir de partage. C’est un frère en idées. Compter les dollars avec un tel compère, ça fait monter le cours de l’honneur. Le président de RSF, piètre Haski, et des éminences du Conseil comme Paul Moreira(1), des gens intraitables avec principes, doivent ressentir un peu de la joie de Christophe. Un garçon enthousiaste mais qu’il faut aider puisque, outre l’enfant Jésus, il doit aussi porter la lourde engeance de RSF sur le dos.

Les Palestiniens, qui sont des cons, n’ont rien compris au combat de RSF ont protesté contre ce « Nobel » remis à Christophe : « Le fait que Reporters sans frontières ait reçu ce prix porte tristement atteinte à sa crédibilité. En réalité, recevoir un prix pour « la démocratie » en présence de Reuven Rivlin, président du régime israélien qui a voté, en juillet dernier, la Loi sur l’Etat-nation qui institue officiellement l’apartheid, n’aide pas la démocratie, bien au contraire. » Allons bon. Jamais contents ceux-là. Catherine Hall est elle aussi est une emmerdeuse. Cette historienne et féministe anglaise d’University College de Londres a refusé les dollars de Dan.

La dernière fois que j’avais pris Deloire en flagrant délit de braconnage, c’est en 2013. A la lecture de nouvelles venues du Gabon j’avais constaté que notre mètre-étalon de la déontologie s’en était allé faire la quête chez l’exemplaire Ali Bongo. Pour l’excuser, disons qu’il n’était pas seul dans cette battue, puisque le leader était une petite bande attachée à Libération, organisatrice d’un Forum qui, on le sait aujourd’hui (le Parquet National Financier enquête), lui a rapporté 3,45 millions. Associé à cette entreprise démocratique, on ignore en revanche combien RSF a tiré de sa mission civilisatrice... Tout cela pour vous indiquer que Deloire a autre chose à faire que de s’occuper d’un journaliste qui s’est fait flinguer par Israël.

La mécanique de RSF est semblable à celle des éoliennes : faire du vent pour en tirer de l’énergie. Il faut paraître, passer à la télé, émouvoir, protester pour affirmer la posture du défenseur de presse. Porter des « vestes de reporters » même pour aller au Zéphyr boire un coup sur les boulevards. Après il faut espérer recevoir assez d’argent pour faire vivre la boutique. Vous l’avez bien compris, le dollar ne vient que si l’ONG soutien la démocratie, celle de Dick Cheney, de Paul Wolfowitz et autres néocons, et ainsi on pérore sans honte et en toute liberté lors de raout organisés par la French American Foundation, une officine de la CIA. Ainsi, à Bayeux, où RSF patronne un barnum sur le thème de « correspondants de guerre », un Prix a été remis à Bilal Abdul Karim, magnifique homme de presse mais aussi djihadiste à ses heures. Un supporteur de « rebelles syriens », ça ne se conçoit pas sans Prix.

On notera que, depuis quelque mois, RSF se penche enfin sur un OVNI pendant longtemps ignoré, la presse française. Les journaux étant des bailleurs de fonds de Ménard, ce dernier n’était pas assez sot pour les critiquer. Plutôt à les aider en dénonçant les vrais ennemis des journalistes tricolores, les énergumènes de banlieue. En son temps, Ménard a osé publier tout un « rapport » nous enseignant que le beur, recevant mal l’aimable et bien disposé cameraman de BFM, était vraiment un disciple de Pol Pot. Notre vrai ennemi. Doloire a tourné cette page. Il ose évoquer le cadavre qui bouge encore, les journaux de France. Avec les sous du Prix Dan David, Drahi, Lagardère, Dassault et Niel ont intérêt à faire gaffe, les missiles vont tomber. Et attendre le Prix Jair Bolsonaro. C’est sympa, il est remis au Brésil. Avec des filles, de la musique.

Question déjà posée, mais ils servent à quoi RSF au juste ? Ils se font inviter aux réunions avec les puissants alors qu'ils ne représentent qu'eux même et certainement pas la profession (y a des syndicats pour ça), ils oublient très souvent de mentionner les atteintes à la liberté de la presse en France (pas envie d'insulter les subventions peut-être ?), ils ont un prisme pro-occidental permanent, ils occupent l'espace médiatique et politique au détriment des journalistes et de leurs représentants.... 


Et maintenant ils minimisent carrément les morts de journalistes qu'ils sont censés défendre sur le papier !

RSF retournerait-il à la joyeuse époque où, sous la sage gouvernance de Ménard, il ne voyait des journalistes maltraités qu'à Cuba?

Tout journaliste qui ne serait pas mourru une caméra entre les mains  sera présumé comme étant en RTT à Gaza.
Signé : Christophe Deloire, sous le regard bienveillant de son prédécesseur Robert Ménard.

RSF sait parfaitement que l'armée israélienne, qui en tant que puissance occupante sait exactement qui habite où à Gaza, assassine systématiquement les journalistes par des bombardements ciblés qui les visent avec leurs familles. Prétendre qu'ils ne sont pas morts d'avoir fait leur métier est un mensonge éhonté.

Mais pour ces gens là la vie d'un arabe n'a aucune valeur.

Ceci dit, qu'attendre d'autre que le racisme le plus crasseux d'une officine fondée par Robert Menard sur fonds en provenance des USA ?

Les liens de RSF avec les USA expliquent peut-être leur timidité sur les morts de journalistes en Palestine.  Toujours plus prompt à dénoncer les entorses à la liberté d'expression du camp du mal :

la Chine, la Russie,l’ Iran ou le Venezuela.

Le Diplo les surnomme "Farceurs sans frontières "






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