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Journaliste d'Inter chez Royal : ses ex-collègues sont gênés

Il n'est pas rare de voir des journalistes passer "de l'autre côté de la barrière", en devenant responsable de la communication de diverses institutions. Il est moins fréquent qu'une reporter politique chevronnée rejoigne les rangs de celle dont elle était chargée d'analyser la stratégie et de critiquer le travail. En quittant France Inter pour devenir "conseillère spéciale" de Ségolène Royal, la journaliste Françoise Degois a déclenché le trouble parmi ses anciens confrères.

Derniers commentaires

Anizon s'inquiète de "cette guerre toujours plus inégale entre le monde de l'information et celui de la communication".
Mais on paye aussi la pratique de l'hypocrisie: si un chat est un chat,
alors la dite 'communication' a un nom= la propagande.
Ce terme était bien connu au 20° siècle. Et largement discrédité.
Alors on l'a remplacé par un cache sexe: la 'Communication' !! ô merveille.
Pour pouvoir continuer à propagander dans les grandes largeurs : on en est gavés !!!
La seule liberté qui nous reste est de comparer la pluralité des propagandes concurrentes.
Preuve : les journalistes doivent se planquer dans des niches comme 'arrêt sur image' !
Ce matin Françoise Degois sur France-Inter...
1) Jamais, au grand jamais, ses convictions n'ont interféré sur ses analyses! On reste interloqué de tant d'arrogance, quand on l'écoute fidèlement depuis 2007...Mais le pire est à venir:
2) Qui vous paye? demande Pascale Clark. "Naturellement, le conseil régional Poitou-Charentes". (Et certainement beaucoup plus que de "servir la soupe" à Ségolène Royal dans les commentaires sur le PS à France-Inter.). Poitevins, Charentais, voilà à quoi servent vos impôts: A vous civiliser...Par contre, Madame Royal ne va plus pouvoir payer les livres scolaires, les projets apprentissages, etc, (la liste est très longue...), d'après ses déclarations de lundi soir (sur la suppression de la taxe professionnelle). Sans commentaire.
Mon cher Dan,

Modeste ouvrier, je ne suis pas bon en français, las...

Toutefois, je suis certain que l'on ne dit pas '' Deux jours plus tard, après que Sarkozy avait entonné '' mais plutôt '' eu '' ou bien '' eut ''...

'' Apres que les poêtes ont disparu '' chantait le poête mais tout le monde n'est pas Trênet ...

Amicalement
Citation article de Dan Israel : "Aphatie s'était déjà arrêté sur le rapport entre les deux femmes. (...) le journaliste s'interrogeait avec pertinence sur leurs relations : "Faut-il qu'il existe entre ces deux femmes un sacré lien, quelque chose qui relève de la confiance la plus forte, pratiquement de l'intimité. Du coup, cette proximité particulière brouille les cartes. Pour parvenir au résultat de ce livre, nous ne sommes pas vraiment en présence d'une responsable politique et d'une journaliste. Nous sommes, pour le moins, face à deux personnes qui ont connu beaucoup d'épreuves communes, les ont traversé ensemble, et ont forgé ainsi une complicité qui conduit l'une à confier à l'autre le formidable cadeau d'une parole «sans filtre»."

"avec pertinence" dites-vous, Dan Israel ? Mais de quoi parlez-vous? on dirait presque que Apathie sous-entend qu'elles couchent ensemble ces deux-là! C'est tellement grotesque, comme analyse, que l'on a vraiment du mal à y trouver de la "pertinence". Deux femmes qui décident de travailler ensemble, ah, forcément c'est suspect !

Décidément, les femmes journalistes, on ne leur passent rien. Elles sont forcément soupçonnées de ne pas faire la part des choses et c'est bien sûr à elles de s'effacer lorsque leur mari est un homme politique :

Extrait Wikipedia : "le 25 février 2007, (Béatrice Schönberg) quitte son poste jusqu'à la mi-mai 2007 pour mettre fin à un début de polémique à l'approche de l'élection présidentielle française de 2007 (...) Le 22 mai 2007, France 2 annonce qu'elle arrête de présenter le journal de 20h. "

Extrait Wikipedia : "En 1997, après la nomination de son mari au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, (Anne Sinclair) décide d'arrêter de présenter des émissions politiques et devient directrice générale de e-TF1, la filiale internet du groupe, puis vice-présidente."

Il est pourtant tellement évident que les journalistes ont tou(te)s une opinion politique et qu'elle influence forcément leur travail, même lorsqu'ils(elles) ne sont pas mariés avec ou ne l'affichent pas ouvertement.
Devrait-on demander à Martin Bouygues, parrain du petit Louis Sarkozy de "démissionner" de son poste d'actionnaire principal de TF1 pour éviter la confusion ? Ah ben oui, tiens pourquoi pas ! Et Laurent Solly ? Non, mais là, c'est pas pareil, un homme qui va de la politique aux médias, il sait faire la part des choses, lui, il reste "objectif". Personnellement, c'est bien dans ce sens-là (politique vers médias) plutôt que le contraire qui me pose un réel problème, mais bon.

Citation (en titre, en majuscules et en gras) article de Dan Israel : "Qui parlait sur inter ? La journaliste ou la future conseillère ?" Ca, vraiment, c'est de la question !! Ne peut-on imaginer que, parce qu'elle avait des idées qui sont proches d'une personnalité politique, une journaliste a décidé de rentrer dans l'action politique? Que c'est une seule et même personne qui parlait sur Inter et qui a décidé de mettre en pratique ses convictions politiques?

Citation article de Dan Israel : "Un autre journaliste, Daniel Carton, y était allé plus fort dans son livre sur la présidentielle de 2007, Une campagne off. Il y traitait Degois (ainsi que deux de ses consœurs, sans les nommer directement) de "groupie" de Royal, "toujours sur la même longueur d'onde pour la propagande de leur protégée", "épousant son combat contre les horribles machos, misant, chose plus courante dans le milieu, sur son élection pour s'assurer éventuellement demain quelques promotions."

Ah, si Degois mise "sur son élection pour s'assurer éventuellement demain quelques promotions", elle a choisi le "bon" cheval, semble-t-il! Non mais franchement ! Alors que les médias nous présentent Ségolène Royal comme "isolée", "abandonnée" par ses proches, "has been" depuis plusieurs semaines.

Enfin bon, pour ce que j'en sais de tout ça, moi. En fait, je ne sais même pas pourquoi je prends la peine d'écrire sur ce sujet, tiens. Au fond, on s'en fout de connaitre les motivations profondes de la Degois. C'est juste qu'à la fin, c'est vraiment pénible d'avoir l'impression que les médias (et @si n'y échappe visiblement pas) font des papiers avec un parti pris qui manque franchement de recul. J'aimerais tellement mieux lire des décryptages médias d' @si sur des sujets plus importants tels que la suppression de la taxe professionnelle ou le sommet de Copenhague ou les réformes touchant l'éducation nationale et pourquoi pas sur la façon qu'ont les médias de parler des femmes politiques...
DS n'est pas dupe dans sa chronique du 18/11/2009 quand il écrit :"Il (le combat Royal/Peillon) éclipse d'autres sujets plus importants encore, comme la préparation du sommet de Copenhague [...] " alors pourquoi faut-il qu'@si rentre dans ce jeu-là ? Pourquoi aucun article sur le sommet (sauf erreur de ma part) ? Pourquoi cette impression qu'@si cherche parfois un peu trop les sujets "faciles" (pour ne pas dire futiles) au détriment de sujets plus lourds ?
À ce tarif-là, la vie politique va devenir difficile à gérer (et à comprendre). Quand Besson dézinguait Sarkozy dans un pamphlet au vitriol représentait-il vraiment le PS ou préparait-il sa sortie/récupération ? Quand Kouchner était ministre de la santé, pensait-il à celle-ci en socialiste ou déglinguait-il ce secteur pour justifier son démantèlement ultérieur par Sarkozy ? Et Rocard, et Lang quand ils occupaient leurs postes sous Mitterrand travaillaient-ils vraiment pour lui ou préparaient-ils déjà leur place en sarkozie ? Je pourrais y passer la journée et même revenir sur le comportement des journalistes radio ou télé. Quand Alain Duhamel "oubliait" SR dans son livre sur "Les prétendants", un an avant la campagne présidentielle, pour qui roulait-il ? Etc. Etc.
De deux choses l'une :

Ou bien on reproche aux journalistes de prendre plus ou moins parti, d'avoir des sympathies pour tel ou tel bord, et dans ce cas, on fait ce reproche à TOUS les journalistes concernés, à commencer par :
- les femmes journalistes mariées à des ministres en exercice et/ou des hommes politiques, dont on aura du mal à me faire croire qu'elle ne partagent pas la même sensibilité politique que leur mari,
- les journalistes du Figaro, de la Tribune, du Point (vous savez, l'ancienne boîte de Catherine Pégard), de l'Humanité, de Marianne, etc. (je m'arrête, la liste est longue...), qui sont clairement engagés,
- les "éditocrates" qui passent l'essentiel de leur temps d'un plateau de télé à un studio de radio pour déverser sur nous leurs commentaires bistrotiers vibrant d'incompétence (dixit Desproges) et surtout clairement engagés (majoritairement à droite sur "on refait le monde" ou sur les Grandes gueules de RMC info),

Ou bien on ne s'offusque pas hypocritement de leurs prises de positions, mais dans ce cas on ne leur laisse pas la possibilité, comme c'est souvent le cas, de les présenter comme des analyses neutres et raisonnées. La liste est au moins aussi longue que la précédente, et ce sont souvent les mêmes (cf. Apathie, Duhamel et autres Bernard Guetta).

Car c'est bien là que réside le problème à mon sens, et qui m'a fait perdre toute foi dans le métier (que j'ai d'ailleurs quitté pour ces raisons), cette mauvaise foi des "grands journalistes" qui ne doivent leur longévité qu'à leurs capacité à louvoyer et à ne pas froisser tous les pouvoirs. Ils nous assènent des sentences définitives souvent très idéologiques tout en prétendant respecter la plus stricte neutralité. Avec l'assentiment de l'ensemble de la profession qui préfère lâchement se taire plutôt que de dénoncer les moutons noirs (peut être parce que ce sont des "stars" dont la principale caractéristique est d'avoir raion même quand ils ont tort).

Je suis nettement moins sévère à l'égard des journalistes qui quittent définitivement le métier pour s'engager en politique. Je ne vois pas en quoi ils devraient se l'interdire, comme les médecins et avocats qui pullulent sur les bancs du parlement. Bien sûr, c'est toujours intéressant de revoir leur travail passé à la lumière de leur engagement actuel (je me rappelle encore des critiques faites à l'égard de Cavada dont l'engagement à droite transpirait de chacune de ses émissions, alors que ledit triste sire jurait ses grands dieux qu'il était intègre et extrêmement objectif).
Enfin des journalistes et des personnalités qui pointent du doigt l'odieuse main basse du PS sur les journalistes et la sphère médiatique dans son ensemble, merci Dan pour ce décryptage crucial, et d'avoir si bien compris la chronique de Stéphane Guillon.
En effet, si la subjectivité d'une journaliste est critiquable dans l'exercice de ses fonctions, le fait qu'elle rejoigne officiellement un parti est encore autorisé, et l'on ne peut guère lui reprocher d'avoir choisi pour des raisons de pouvoir...
Mais bon le décors était planté en février par le Capitaine, qui rappelait déjà que Degois était à Royal ce qu'Askolovitch était à Sarkozy.
Après tant d'années de décryptage, il est normal d'avoir le nez aiguisé.
En attendant un article sur Philippe Lapousterle qui rejoignit en son temps François Bayrou, ou sur la lente toile que tisse le Modem sur le journalisme contemporain ^^
[quote= Dan Israel a écrit]Qu'elle le démente ou non, Degois avait bien laissé échapper quelques paroles bienveillantes à l'égard de Ségolène Royal en 2007.

Certes, mais pas seulement. Autant je comprends parfaitement votre analyse pour tout ce qui touche au brouillage, ou à la lecture que l'on peut faire a posteriori de ses chroniques, autant le simple fait qu'un journaliste se montre bienveillant à l'égard d'un homme politique n'est pas un argument en soi. D'ailleurs, sur asi, la complaisance d'un certain nombre de journalistes à l'égard d'un certain Président d'une certaine République est régulièrement soulignée, sans leur attribuer pour autant une carte à l'UMP. Ré-écoutez Aquili sur Sarkozy, il signale régulièrement des qualités ou des bons coups du Président.
D'ailleurs, de mon point de vue, Degois savait aussi se montrer critique, non seulement dans ses chroniques mais dans le bouquin qu'elle a écrit sur/avec Royal. Tout ça pour dire que l'engagement n'est pas l'aveuglement ou l'idolatrie (au passage traiter des collègues journalistes de "groupies", il a la classe Daniel Carton, et quand les autres ont chanté le chant des partisans devant M. Druon, mais aussi Sarkozy, il les a traité de "choristes" ?). Si les journalistes politiques ont des opinions -pour la majorité, j'en suis convaincue- elle sont vraissemblabement nuancées et susceptibles de varier.
Il me semble que votre article, très fouillé, laisse de côté un aspect: Françoise Degois est une personnalité très particulière (cf., encore, son bouquin qui est très éloigné du style "portrait politique" classique), d'ailleurs Guillon y fait allusion.
je ne vois pas non plus ce qu'il y a de choquant. doit-on exiger des journalistes politiques qu'ils n'aient aucune idée politique? peut-on imaginer qu'un inspecteur du guide Michelin n'ait pas de plat préféré?
les journalistes n'auraient donc pas le droit de se lancer en politique, alors qu'ils ne cumulent pas les deux activités? d'autres l'ont fait avant elle, rien de nouveau sous le soleil.
si on poursuit cette logique, toutes ces femmes journalistes de journaux télévisés qui tombent amoureuses d'hommes politiques devraient quitter leur fonction...
Pour ma part, Françoise Degois était déjà dans le camp de Ségolène Royal depuis la campagne présidentielle. J'avais alerté le médiateur de Radio-France sur un éditorial qui en son temps m'avait choqué. Naturellement celui-ci n'avait pas daigné répondre à mon inquiétude sur la subjectivité presque assumée de cette "journaliste".
J'ai été content d'entendre Guillon crever l'abcès en disant tout ce que beaucoup pensaient depuis longtemps.

Heureusement que Thomas Legrand l'ait remplacé.
que des "figures " de la gauche rejoignent le gouvernement Fillon, je trouve cela beaucoup plus marquant que cette affaire de journaliste. il est vrai qu'apparemment cette affaire fait des remous, alors même que nous pouvons assister, notamment au 13h00 de TF1, à une sombre farce qui s'apparente quelquefois aux actualités sous l'occupation (toute proportions gardées évidemment, mais je ne saurais mieux décrire ce phénomène)
Le sujet de la connivence entre journalistes et hommes (femmes) politiques a été déjà abordé. Néanmoins, je relève que la rédaction d'@si ne cache pas sa sympathie pour Monsieur Mélanchon (du moins il me semble) alors même que celui-ci dit, et nous fait la démonstration de sa connaissance du fonctionnement des médias. Il apparait difficile de garder une indépendance totale vis a vis de tel ou tel bord politique dans ce métier. Cela transparait partout y compris ici.
Je vois pas ce qu'il y a de "choquant".
Ses chroniques n'ont jamais été très acides à l'encontre du PS-ségo (c'est le moins qu'on puisse dire).
Elle clarifie les choses et elle laisse la place à une personne moins orientée, enfin j'espère (...)

Il faut être bien naïf pour croire que tous les journalistes sont politiques sont neutres.
Juste pour le gag, faites une recherche d'images au nom "Françoise Degois" sur Google.
Bien difficile d'en trouver une ... d'elle.
Je ne comprends pas trop. Une journaliste ne peut pas s'engager en politique ? Au moment où elle s'engage, elle quitte france inter ça me parait faire preuve de professionnalisme. Les éditos cités sont effectivement contre Sarkozy mais ce reproche (qui pour moi n'en est pas un puisque je les trouve tout à fait justifiés) est très étrange à lire sur ce site !! Et comme précisé Thomas Legrand en fait souvent de plus violent. Elle aurait du rester à France inter et aider Ségolène Royal dans l'ombre ? Pour moi un journaliste politique a forcement un avis et il faut donc toujours le lire-écouter avec un esprit critique. Après qu'elle s'engage auprès d'une personne Ségolène Royal me fait douter de ses qualités journalistiques et intellectuelles tout court mais là c'est un autre sujet, et je manque certainement d'objectivité !!! ;-)
Vous avez raison, Dan, ce n'est pas bien ce qu'elle a fait.

Mais si seuls les socialistes devaient rester moralement irréprochables dans un monde de corruption, ils ne seraient jamais élus.

Lorsque la corruption est justifiée par le pragmatisme dans l'autre camp, que faire ?

Cela me rappelle un édito de France Inter (peut-être Degois, en tout cas à la même heure), il y a quelques années, qui racontait que l'Europe avait négocié avec la Libye la libération de certaines infirmières bulgares contre des rançons considérables, mais qu'il existait une condition impérative de Khadafi selon laquelle un dirigeant européen devait en quelque sorte venir à Tripoli lui faire allégeance.

Je me suis fait alors cette réflexion qu'évidemment, les pauvres, il était nécessaire de les libérer, et même d'accepter beaucoup de choses pour cela.
Mais que peut-être les Tchèques ou les Polonais auraient pu s'y coller. Pour connaître un peu ces pays, je les apprécie beaucoup, mais de là à leur éviter cette humiliation par rapport au reste de l'Europe, c'était mieux eux que nous.... Surtout qu'ils avaient voté le traité constitutionnel sans moufter. Alors.... Je rigole, encore que....
Si de grands dirigeants européens y allaient, c'était vraiment embêtant pour le prestige de l'Europe..... Et très décredibilisant pour celui qui ferait ça.

Et vous connaissez la suite, quelques mois plus tard, Minus Imperator est allé faire des courbettes au Dictateur tout en se faisant passer pour un grand stratège..... France Inter a applaudi. Bravo.

Comme quoi ces journalistes aujourd'hui gênés par le fait qu'elle aille rejoindre SR n'écoutaient pas beaucoup les éditoriaux de cette heure-là.....

Je me demande bien pourquoi....

Quelle mauvaise langue, c'est à ça que vous avez la confirmation que le "e" de Yanne est féminin.
C'est quand même sacrément faux-cul de tomber sur le dos de LA journaliste qui rejoint le PS, alors que tous les autres émargent à l'UMP sans l'avouer........
Vous avez vraiment besoin de réécouter les analyses politiques de Françoise Degois pour y déceler sa connivence avec Ségolène Royal ?
Bon... j'ai une question orientée (et vulgosse mais j'ai sommeil:mon vernis social s'écaille):
Degois serait un mek, et non une lafâme porteuse d'utérus, allant bosser avec un zhôm politique, au lieu de Royal qui, comme disent certains allumés de la testicule droite - ou gauche-, a besoin de psychiatre, on dirait quoi?
Que cet intellectuel a de la réflexion et qu'il fait bien sa pelote qu'il fait preuve d'audace, que son opportunisme est visionnaire....?

Comme si une association de femmes relevait d'un complot mondial souterrain propre à faire exploser le monde (ha 2012 c'est ça peut-être: trop de lafâme dans la sphère publique).

(nan pataper sur la tête, j'en ai encore un peu besoin)
Pareil! J en ai parlé avec Chazal qui a sabré le champagne en direct pour l election de Sarko, elle est scandalisée!!
Tous les journalistes politiques ont des opinions politiques. Est-ce que le fait de ne jamais les exprimer garantit leur impartialité ? Je crois que non, et je pense qu'il faudrait être bien naïf pour penser le contraire.
Elkabbach c'est sans doute mieux que Degois. Quand on voit que TF1 est la chaîne d'un ami personnel de Nicolas Sarkozy, c'est sans doute mieux aussi. Je vais finir par croire à la fin que toutes ces attaques sur Ségolène Royal, c'est parce que c'est une femme car quand c'est un homme politique ça passe toujours mieux (Strauss Kahn, Fabius s'en sorte toujours mieux quand il s'agit d'atteinte sexuelle ou de sang contaminé).
J'en parlais encore hier avec Mrs Baudis et Mamère, et l'on trouvait cela vraiment scandaleux.
Journaliste retraité, il m'est souvent arrivé dans d'autres secteurs que la politique de voir des confrères ou consœurs devenir attachés de presse par exemple. Quand ils étaient journalistes n'avaient-ils pas favorisé plus ou moins la marque qui devenait leur employeur ? Rien de certain à ce sujet. Mais la pratique en politique est très courante et l'on s'étonne de tant de bruit autour de Mme Degois. J'ajouterai que la plupart des journalistes politiques sont plus ou moins "aux ordres", surtout quand leur patron est un ami du Président, par exemple. Donc pas trop d'hypocrisie.
« Françoise Degois, journaliste à France Inter et de Véronique Lafont, journaliste à TF1, passées à l’ennemi »

Véronique Lafont, celle-ci, celle-là ou bien elle ?
J'avoue que la journaliste de Télérama m'étonne, non par son regret du départ d'une des leurs, mais du fait que l'homme politique soit considéré comme un ennemi.

http://anthropia.blogg.org

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