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Joffrin, nouveau sauveur médiatique de la gauche

Engageons-nous : c'est le nom du mouvement lancé lundi 21 juillet par l'ex-journaliste Laurent Joffrin, qui a simultanément démissionné de son poste de directeur de Libération. La création de ce mouvement, médiatisée à la mesure de la notoriété de son fondateur, rappelle, dans la forme et le fond, des tentatives précédentes, toujours infructueuses. Rétrospective, avec montage.

Commentaires préférés des abonnés

Mais du coup... La France Insoumise (et au départ le Parti de Gauche) justement dans tout ça ? 


Parce qu'au final, les deux différences que je vois entre la FI (et parti de gauche avant) et les autres, c'est que la FI a touché du doigt le pouvoir(...)

Ces crétins ont chié Macron! Comment osent-ils même parler???

Qu'ils la bouffent leur Merde, et qu'elle les étouffe !!

Ils me fatiguent ces bourgeois satisfaits d'eux mêmes, baudruches boursouflées d'égo et d'une bonne part de sournoiserie.

Ils n'en n'ont rien à faire des valeurs qu'a pu porter la gauche en d'autres temps et il continuent à salir ce mot.

Ils sont toujo(...)

Derniers commentaires

Au mois de mai nous avons eu droit à l’appel de « Cent cinquante personnalités proches de la gauche ou de l’écologie » connues pour la plupart de leur seul microcosme respectif et toutes fières de figurer dans cette liste aux côtés de telle ou telle un peu plus connue.

En juillet je découvre un nouvel appel, de Laurent Joffrin qui quitte la direction de Libération pour se lancer en politique !


L’un et l’autre sont toujours sur la même thématique, rassemblement des écologistes et de la Gauche.


L’appel commence déjà par un titre ridicule « Sinon grève des urnes ». Grève des urnes par qui ? *Le microcosme des signataires ? Et je suis prêt à parier qu’au dernier moment certains de ces mêmes signataires viendront nous expliquer pourquoi il est important de voter pour tel ou tel candidat… Je suis toujours effaré de voir comment certains sont en dehors de toute réalité de ce qu’est un électeur pour penser de tels titres.


L’affirmation, « la plupart des électeurs de gauche, progressistes et écolos n'iront pas voter en mai 2022 au 1er tour, sûrs de perdre » s’ils ne sont pas unis, n’est absolument pas fondée.

Les élections présidentielles depuis au moins 1981 n’ont jamais montré que la diversité électorale du premier tour créait l’absence du vote écologiste ou de gauche. On constate au contraire que la diversité de l’offre politique favorise le candidat qui incarne un changement et qu’il obtient les suffrages nécessaires pour être qualifié au second tour et finalement élu s’il avait des réserves de voix.


Donc il ne suffit pas d’être au second tour, il faut également avoir des réserves électorales. Si toute la gauche avec les écologistes n’obtient que 30 % des suffrages au 1er tour et a épuisé ses réserves, elle a peu de chance de l’emporter au 2ème tour. Une campagne avec la diversité électorale a plus de chance de rassembler plus d’électeurs au second tour car chaque candidat aura déjà convaincu une partie des électeurs de le suivre au premier tour et de s’engager dans le mouvement de ralliement du second.


La question se pose de déterminer quel est le candidat actuellement capable de capter majoritairement les électeurs pour être qualifié au second tour sans empêcher d’autre de se présenter dans la course électorale.

On nous promet la catastrophe… nous ne serons pas au second tour de la prochaine élection présidentielle. Je me demande à quoi sert d’être au second tour de la présidentielle si toutes les personnes qui se rassemblent ne sont pas d’accord sur les points essentiels ?


Faut-il recommencer le mandat de François Hollande qui a fait pire que Nicolas Sarkozy achevant encore idée de changement ? Car si nous savions avec François Mitterrand et Lionel Jospin qu’il ne fallait pas s’attendre à un changement économique en 1988 ou 1997, l’idée de la gauche était encore la protection du code du travail et l’amnistie pour les délégués syndicaux.


C’est quoi la gauche ? Najat Vallaud-Belkacem qui a soutenu toute la politique de François Hollande ? Olivier Faure qui a voté la loi travail et s’est opposé aux frondeurs ? Et va-t-on faire campagne avec François Hollande, Myriam El Komeri… ? Robert Hue qui a soutenu Emmanuel Macron à la présidentielle ?


Pour ma part je suis pour un candidat écologiste comme Eric Piolle. Il a l’avantage d’être connecté écologiste et qu’il ne repousse pas la gauche.


Très bonne et intelligente initiative de la part de tous ces hommes, car plus il y aura de partis différents plus la gauche sera unie.

Merci à eux. ??

...et les bras de Macron et autres bras cassés , jamais évoqués !

Et le socialisme, le communisme et l'anarchisme dans tout cela ? Quand se remettra-t-on  à parler de politique plutôt que de personnes ? Il faut arrêter de nous recycler en permanence la théorie de l'être providentiel - du sauveur. Cela devient pitoyable à force de râcler les fonds de tiroir.

Beau panégyrique des tentatives mièvres et tièdes

Bien sûr la qualité d'être charismatique n"est pas la preuve absolue que l'on tient aux idées que l'on brandit

mais si on ne les brandit que d'un bras branlant on se demande si ces idées ont de la tenue


Que sont les Jaurès devenus moi qui les avais de si près tenus

Ils me fatiguent ces bourgeois satisfaits d'eux mêmes, baudruches boursouflées d'égo et d'une bonne part de sournoiserie.

Ils n'en n'ont rien à faire des valeurs qu'a pu porter la gauche en d'autres temps et il continuent à salir ce mot.

Ils sont toujours prêts à contribuer à saborder toute possibilité de réel changement de système. 

En plus chaque fois que j'en entends un parler, je le sens qui m'insulte en me prenant pour une andouille pendant qu' une petite voix me demande de repenser à leurs revenus, placements, patrimoines, carrières d'élu avec ou sans activité annexe

Je sais qu'ils ne veulent rien changer, ils sont trop bien pourvus.

Ces crétins ont chié Macron! Comment osent-ils même parler???

Qu'ils la bouffent leur Merde, et qu'elle les étouffe !!

Boarf.


En gros ils veulent réinventer le PS, sauf que le « problème » du PS, ce n’est pas sa street-cred que l’on pourrait reconstruire avec un nouveau parti, c’est son impasse idéologique. La « social-démocratie » ne peut plus rien face à un capitalisme débridé.


Du coup, toutes ces tentatives sont vouées à l’échec.

JOFFR in, plutôt JOFFR out ....

Je sais que ce n'est pas vraiment la question ici, mais je constate, toujours des hommes...

Un cortège de voitures balais sans le moindre intérêt, des bulles de plus dans la macrosphère.

Pauvres gens, ils ne se rendent même pas compte qu'ils sont morts!

Mais du coup... La France Insoumise (et au départ le Parti de Gauche) justement dans tout ça ? 


Parce qu'au final, les deux différences que je vois entre la FI (et parti de gauche avant) et les autres, c'est que la FI a touché du doigt le pouvoir, et a réussi a fédérer des gens pour se faire (de plein de partis de gauche, mais aussi des abstentionniste ou les "fâchés mais pas fachos")...


Reste à savoir si tous ces mini-clones foireux ne sont là soit a) par guerre d'ego et stupidité (qui en arrive a faire couler leur propre camp), ou bien b) volontairement pour entretenir le système avec un gros fond d'opportunisme...


Une petite vidéo histoire d'étayer un peu tout ça : Pour sauver la gauche, faut-il sacrifier Mélenchon ?

Merci pour le lien pour cette vidéo très intéressante.


Je suis bien d'accord sur le fait que faire de la mise à l'écart de Mélenchon un préalable serait une erreur. A contrario, si LFI pose comme préalable à un rassemblement à gauche qu'elle devra le porter, ça ne pourra pas aller non plus.


En 2017, LFI avait une avance idéologique sur le reste de la gauche, et le score de Mélenchon aux présidentielles lui donnait vocation à être le pôle de rassemblement.

L'histoire a montré qu'elle n'a pas su l'être, et que depuis 2017, bon nombre de formations politiques ont évolué; l'avance idéologique de LFI a fondu.


Pour ma part, j'attends de voir un débat s'organiser sur les questions européennes, puisque les vrais désaccords sont là, mais pour l'instant ils sont sous le tapis, et on observe des petits clubs qui se disputent sur quelle était la bonne date pour quitter (ou pas) le parti socialiste.

Je suis d'accord avec vous mais la petite expérience des législatives de 2017 dans ma circonscription me dit qu'il y aura toujours un empêchement pour certains dit socialistes. 

Alors qu'au premier tour la candidate LREM était en tète devant le candidat FI  le total des voix de gauche (Fi, socialistes,écolos,divers gauche) était d'un peu plus de 2 % même en comptant que toutes les voix de la candidate UDI se reportent sur la candidate LREM.

C'est la candidate LREM qui a été élue au deuxième tour avec un peu plus de 4 % alors que c'était un duel avec le candidat FI.

D’où venaient (ou ne venaient pas plutôt)  les voix manquantes au candidat FI ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je suppose c'est 2% et 4% de plus (d'écart quoi)

Merci de votre remarque. J'aurais dû  écrire "avec un peu plus de 4% d'écart".

Il n’empêche que le différentiel  de 6% me fait dire que c'est le report d'une partie des voix socialistes qui a manqué.


La différence surtout c'est que la FI (et avant le Parti de Gauche) ne se situe pas sur le même espace mais celui qui historiquement était celui du PCF (aka une gauche radicale à aspiration populaire quitte à donner parfois un peu dans le populisme, très euro critique etc..), avec même quelques incursions sur le terrain de l'extrême gauche mouvementiste (la percée initiale du PG c'est beaucoup d'électeurs venant non pas du PS mais de LO et du NPA, heureux d'avoir enfin l'option de voter pour un parti de gauche radicale susceptible de faire un score sans avoir à voter "stal").


La FI ça marche (a marché ?) parce que cet espace était assez vide (à part le susnommé mort-vivant) pour qu'elle puisse exister. Et parce qu'elle s'adressait à un public dont le PS ne veut pas vraiment à part comme force d'appoint (aka le dangereux peuple).


La sociale démocratie européiste en revanche c'est un espace ultra bouché, et chaque nouveau parti qui s'y crée a à inventer une raison pour que des gens quittent le PS pour le rejoindre, vu qu'ils sont d'accord sur l'essentiel, sacrifier leurs programmes si authentiquement de gauche soient ils sur l'autel de la construction européenne "si nécessaire", et condamner toute opposition à celà comme résultant d'un populisme chauvin.

De mémoire, Emmanuel Todd montre justement que géographiquement, LFI ce n'est pas vraiment le remplacement au vote PCF (même si du point de vue des idées et des postures, y'a beaucoup de points communs). Son électorat est beaucoup plus urbain et plus diplômé.

C'est vrai que ma formulation exagère sans doute un peu la différence sociologique de public (enfin c'était pour ça que j'avais mis "à aspiration populaire" plutôt que populaire). Mais la relation au peuple (la priorité donnée à faire revenir les classes populaires à gauche au lieu d'être dans la crainte permanente d'être contaminés par le "populisme") me semble être ce qui différencie le projet et le public de LFI de ces autres formations, même si ce projet n'a pas complètement abouti.

Je veux bien vous lire et être partiellement d'accord avec vous. 

Sauf qu'a deux reprises, vous utilisez un mot dont le sens m'échappe "aka", ça veut dire quoi ?


That I spend too much time on reddit, probably.

J'ai peur de ne pas vous comprendre.

Aka c'est une abréviation anglaise ("also known as"), que j'aurais pu traduire par "également connue comme" ou "alias" ou remplacer par "c'est à dire", mais à force de discuter en anglais (ou langue du web apparentée) en des lieux comme reddit où je passai le gros de mon confinement j'ai tendance à utiliser des expressions de ce style sans même m'en rendre compte.

Qu'est ce qui peut lui passer par la tête?   Aucune conviction, aucune nouvelle idée, aucun talent oratoire.
Il est peut-être là pour préparer le terrain pour un autre homme providentiel?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

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