Je n'en suis qu'à la moitié de l'emission et j'ai une remarque :

La révolte des banlieues de 2005 a généré la création d'un média, "le Bondy Blog" qui existe toujours et où je crois, Nassira El Moaddem a débuté sa carrière de journaliste.

c'est donc un(...)

Je sors un peu perplexe de l’émission.

Les intervenants sont de grande qualité et très intéressants : aucun problème

Le titre parle des jeunes de quartier mais c’est le mot banlieue qui ressort le plus souvent. Et j’ai un problème avec la banlieue. Pou(...)

Super émission, comme souvent quand vous invitez des "pas vu a la télé".

Je vais dévier, je sais, mais une remarque de Nassira du genre, " c'est l'image que donne les médias", m'a fait penser à un débat que j'ai justement eu avec des collègues cette s(...)

Merci.

Excellente émission que je visionne tardivement.

Les intervenants sont très bons.  Et l'émission aborde bien les différents aspects du traitement médiatique des banlieues.

Et ce n'est pas très reluisant dans les "grands" médias notamment audiovisuels... Clichés et superficialité sont souvent e sortie.

L'interview de l'ingénieur de la NASA à Télématin est lunaire....

Dans la PQR, la vie quotidienne des gens est très largement rapportée par les localiers. Il n'y a pas de presse régionale ni de localier, dans les "banlieues"? Le Parisien peut-il être considéré comme une PQR en Ile de France?

Merci pour cette très belle émission par laquelle on découvre des personnes dont le travail est très intéressant! C’est la première émission qui me donne envie d’aller voir les productions de TOUS les invités . 

Un manque peut être ( pour pinailler ) : je trouve dommage de ne pas avoir laissé davantage de place aux résultats de la recherche-action de la chercheuse … les écrits des jeunes sur « l’avenir » par exemple auraient pu faire l’objet d’une analyse du plateau fort interessante. 

Enfin, pour rebondir sur un com que j’ai lu plus bas , le mot banlieue ne me dérange pas. J’y suis née , les gens de l’ouest de Paris ne se définissent pas comme « banlieusards » ; et les gens de Paris nous identifiaient comme tels. ( sauf quand vous partez ailleurs et là, vous êtes « parisien » - ce qui n’est pas juste non plus !) Je crois bien qu’on parle plutôt de ce à quoi renvoie ce mot plutôt qu’à sa définition littéraire ou géographique. Débat sûrement intéressant à mener néanmoins mais qui ne m’a pas semblé nécessaire dans l’émission. 

Pour ce qui est du travail du photojournaliste : en regardant rapidement ses photos j’ai été frappée par la quasi l’absence de femmes dans les photos françaises, contrairement aux zones de guerre / camps de déplacés qu’il a couverts. Peut être parce qu’il s’agit de photo de l’extérieur , de l’espace public , et que les femmes , souvent mises à la marge, n’y sont « captées » par l’œil photographique que lorsqu’elles n’ont d’autres choix que de quitter le territoire de l’intime? J’aimerais interroger le journaliste là dessus , le panel que j’ai visualisé sur son site n’étant pas forcément représentatif… 

Je sors un peu perplexe de l’émission.

Les intervenants sont de grande qualité et très intéressants : aucun problème

Le titre parle des jeunes de quartier mais c’est le mot banlieue qui ressort le plus souvent. Et j’ai un problème avec la banlieue. Pour moi la banlieue c’est la ville qui existe à la périphérie : donc Neuilly sur Seine, Levallois Perret, Boulogne Billancourt, Puteaux, Saint Cloud font partie de la Banlieue. Je suis allée voir l’expo « banlieues chéries », j’ai eu le même problème. J’attendais une analyse plus large (quelques photos de Saint-Cloud et de quelques zones pavillonnaires présentes mais pas plus). Or tout était axé sur des banlieues fortement impactées par l’immigration (bon, c’était une expo au musée de l’immigration !) mais quand même. L’immigration ne se cantonne pas à ces « zones ». Donc ce serait bien déjà de mieux définir de quoi on parle.

Quartier : toutes les villes ont des quartiers. Pourquoi quand on parle de jeunes de quartier on pense quartiers à « problème ». Nanterre où je suis arrivée de province en 1975 à 15 ans , d’où je suis partie, revenue, repartie, revenue est une ville de banlieue (c’est un fait comme Rueil-Malmaison sa voisine) ayant connu des bidonvilles, ayant une histoire antérieure à celle de Paris (et oui !) qui dispose de 11 quartiers absolument différents les uns des autres. Donc de quoi on parle ! Il y a des jeunes dans tous les quartiers et même dans les villes voisines !

Concernant la mise en avant de réussite des jeunes. D’accord sur la condescendance affichée pour les présenter mais pour lutter contre le plafond de verre vécu par les femmes, ce qui ressort c’est le manque de modèles de réussite mis en avant. Donc c’est bien d’avoir ces mises en avant même si elles ne sont pas idéales.

Concernant les interviews de « blancs » c’est frappant mais l’idée est de positiver et de montrer justement des personnes potentiellement négatives vis-à-vis des jeunes avoir un point de vue positif. C’est peut-être maladroit mais cela va quand même globalement dans le bon sens. Interviewer des personnes du quartier concerné ne présente pas d’intérêt puisque eux savent qu’il y a plein de gens « biens » et ne seront pas « crédibles »

J’ai participé à un « évènement » dans un quartier dit « difficile » sur cette thématique. Il a été démontré, ce qui est fait dans l’émission, la maltraitance des sujets (ce qui était aussi montré dans l’expo « banlieues chéries » , mais au final que propose-t-on ? Quid de la suite par rapport à ce constat? Qu’est-ce que l’on en fait ?

Je trouve que c’est ce qui manque. On a un entre-soi (comme lors de cet évènement) qui n’ouvre pas sur des solutions. Je sais c’est facile à dire !

Je n'en suis qu'à la moitié de l'emission et j'ai une remarque :

La révolte des banlieues de 2005 a généré la création d'un média, "le Bondy Blog" qui existe toujours et où je crois, Nassira El Moaddem a débuté sa carrière de journaliste.

c'est donc un clin d'oeil à l'histoire que se soit Nassira qui présente aujourd'hui cette émission.

Super émission, comme souvent quand vous invitez des "pas vu a la télé".

Je vais dévier, je sais, mais une remarque de Nassira du genre, " c'est l'image que donne les médias", m'a fait penser à un débat que j'ai justement eu avec des collègues cette semaine et dont j'aimerais avoir votre avis (une emission ?) car j'étais pas tout à fait d'accord avec leur affirmation :

"La télé, on s'en fout, plus personne ne regarde à part les plus de 50 ans, et les jeunes qui regardent ont le recul nécessaire pour savoir que ce n'est pas representatif de la vraie vie des gens"

j'ai regardé mais en jouant à saute moutons  comme si le discours était  attendu " c'est sûr faut pas encourager les sports a risques mais...allez !c est un épiphénomène etc etc... )