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Jauffret, Stern et sa meurtrière, d@ns le texte

Peut-on comprendre la psychologie d'une meurtrière ? Et d'une meurtrière qui tue par amour, qui plus est ? Certains utilisent les armes du journalisme pour tenter de percer ce mystère. D'autres, celles de la littérature. Régis Jauffret, lui, a suivi les deux pistes. Cette semaine, nous plongeons D@ns le texte de Sévère (Seuil). Inspiré par le meurtre d’Edouard Stern, riche banquier, retrouvé mort en 2005 dans sa combinaison de latex avec quatre balles dans la peau, le récit choisit de se nicher dans la tête de la meurtrière, Cécile Brossard. Jauffret avait déjà suivi le procès pour le Nouvel Observateur, et était venu dans Ligne j@une confronter sa vision des audiences à celle des journalistes. Cette fois, place à l'écrivain - et à la fiction.

Derniers commentaires

Émission passionnante, merci !!
L'émission laisse un peu pantois, d'une part un sujet de livre qui m'attire très peu et de l'autre un auteur fort intéressant, alors......
Merci, j'adore !
À tout le monde chez @si, et d@ns le texte : vous ne faites rien là-dessus ?
je ne suis pas tentée de passer une heure de mon temps sur un livre qui relate un fait divers, mais j'attends de voir traité un sujet qui m'intéresse, alors je regarderai avec plaisir.
[PS: J'ai été asssez agaçée par l'écrivain qui a "pris l'identité" de Karski, c'est une démarche qui me semble très inappropriée]
"Ce qu'il est amusant de constater, c'est que Jauffret d'un côté reproche à Judith d'associer par exemple QI et culture, ce qui est un cliché erroné..."

Je dirais même plus encore qu'amusant, c'est assez stupéfiant que Jauffret ait recours à ce "concept" de QI (scientifiquement très improbable) d'une façon aussi désinvolte. J'ignore si les juges et les avocats ont eu recours à cet argument pour qualifier l'intelligence de Cécile Brossard mais j'espère alors qu'ils l'ont fait de manière réfléchie et parcimonieuse. Que dit-on de l'intelligence d'une personne lorsqu'on caractérise/exprime sa vivacité intellectuelle par la valeur chiffrée d'un QI ?

Comme disait l'autre : "Qu'entendez-vous par là ? Oh par là je n'entends pas grand chose !"

;-)
Excellente émission !

Même si je ne raffole pas de l'écriture de Jauffret, il est un parfait invité pour "D@ns le Texte" : ouvert à la critique et aux lectures multiples... prompt à suivre et à développer lui-même les questionnements de ses interlocuteurs... prêt à douter et à se questionner sous nos yeux... dissert sans être pédant... à la fois blagueur et rigoureux...
Et Hubert et Judith plus que jamais complémentaires dans leurs approches.
L'émission est tellement agréable à suivre - exempte des tensions inhibantes qui braquent parfois, soit l'invité, soit Judith - que je me suis demandé s'il n'y avait pas entre Jauffret et Judith une familiarité voire une complicité précédant l'émission ?

Et une petite remarque d'empêcheur de tourner en rond à l'adresse d'Hubert : le verbe "mixer" au sens général de "mélanger" est un abus angliciste, si je ne m'abuse (en français on mixe soit des légumes, soit des sons) ; en tout cas il évoque une image assez laide entre la lame de hachoir et le potentiomètre, non ? Pourquoi ne pas utiliser le joli verbe "mélanger", voire encore mieux, le suavissime "mêler" ?
Enfin une question : qu'est-ce que "le curseur" en littérature ? Vous utilisez très souvent ce concept et je ne vois pas précisément à quoi il renvoie.
J'ai trouvé cette confusion de la part de Judith entre la cohérence logique, mécanique, interne du discours de la narratrice qu'elle s'étonne de ne pas découvrir, et la cohérence structurelle, et finalement profondément psychologique, issue de celle qui a, non pas inspiré, mais servi de modèle à cette narratrice, et que Jauffret réussit à préserver et à retransmettre - ce qui lui vaut les louanges méritées d'Hubert - très significative. Cette confusion est de plus soulignée par la déclaration du "J'ai voulu un procès pour comprendre la vérité", c'est-à-dire que cette femme a bien conscience que ce qui peut définir la justesse (qui est là confondu avec la justice, mais cette seconde confusion est tout à fait emblématique de l'époque actuelle : c'est la reconnaissance de la justesse de ses actes qui est bien souvent espérée dans le procès et le verdict, toute notion de justice est souvent plus que secondaire dans l'attente des protagonistes) de son meurtre ne lui appartient pas mais appartient à ceux qui défendent et donc a priori connaissent les lois.
Avant de trouver le temps d'aller un peu en profondeur dans les themes abordes dans l'emission que j'ai revue depuis le debut et ... jusqu'a la fin avec grand plaisir, j'aimerais ecrire quelques mots par rapport a mes premiere remarques un peu emotives d'hier.

En premier lieu, merci Judith d'avoir pris le temps hier de me repondre et de clarifier des points extremements importants a propos de l'incomprehension a priori que j'ai eu de l'oeuvre et de l'auteur.

Note au comite de redaction d'@SI : De grace, faites confiance a Judith lorsqu'elle propose un titre, un paragraphe, ou au contraire refuse titre ou paragraphe : cela fait des annees qu'elle nous prouve constament par ses chroniques, qu'aucun de ses mots n'est choisit au hasard, et il me semble qu'elle sait de quoi elle parle. C'est peut-etre pour cela que personnellement, je lis toujours plusieurs fois ses chroniques et articles, faisant extremement attention et donnant une importance a chaque mot, beaucoup plus que lorsque je lis d'autres articles.

Gardez en memoire, qu'il peut y avoir des @sinautes partageant le QI de l'heroine de "severe", mais qui s'interessent tout de meme a ce que la litterature contemporaine peut nous offrir.

Je concois tout a fait qu'il est important de trouver un titre "snappy" et attracteur, et que lorsque l'on trouve un titre qui peut faire buzzer, ben, c'est parfait.

Mais il faut faire attention un titre faux, ou ne serait-ce que trompeur (? est-ce la traduction de misleading ?) est dangereux et peut rebuter plus qu'attirer.

Pourtant il eut ete possible de faire des titres tellement plus buzzant, sans nommer le banquier dont s'inspire Jauffret : Pour une fois qu'il y avait la possibilite d'utiliser des mots comme " pouvoir, passion, sexe, fantasme, SM, crime etc." dans un seul titre ....

Maintenant une deuxieme chose qui m'a certainement pre-dispose egalement a ne pas comprendre correctement la demarche de Jauffret avec l'article d'hier, et le debut de l'emission, est que ce soit tombe au moment de cette emission de pseudo re-experimentation de l'experience de Milgram.

Cette emission est une honte absolue pour la televivion, et d'autant plus grave que c'est sur le service public qu'elle a ete diffusee.

Je ne peux me fier qu'aux analyses de cette emission et aux nombreux commentaire faits sur les forums par ceux qui l'ont vue, mais rarement un emission a "reussi" a humilier publiquement tant de personnes en quelques heures.

Alors que nos teles, pour raisons purement economiques, "floutent" 80% des images qu'ils passent pour faire disparaitre logos et marque de companies qui ne payent pas pour cette publicite, que des visages sont "floutes" pour eviter de devoir payer dommages et interets, ou que des scenes de rues nous font croire que nous vivons dans une societte ou chaque individu est en definitive decapite, on nous presente des personne qui vont forcement etre pointees du doigt, sur qui on focalise le mal absolu, sur qui on transfert le role de tortionnaire.

Parce que, ne nous faisons pas d'illusion : meme si de pseudo commentaires nous font croire que n'importe quel 80% d'un groupe choisi au hasard aurait agi de la sorte, forcement tout le monde s'illusionnera de faire partie des 20% de "resistants" a l'autorite, et aura donc forcement tendance a denoncer a et accuser ceux qu'ils ont vus a la tele.

Mais quel mepris de ces personne, quelle humiliation pour ces gens, qui maintenant vont devoir retourner a une vie infernale ou ils seront forcement montre du doigt par leurs proches, et leurs moins proches qui vont desormais les reconnaitre.

Mepris tellement "normal", que sur le plateau, le presentateur en charge du "debat" ne peut que mepriser et humilier un de ces "candidats" : il en a maintenant la legitimite grace a cette emission.

tout ca n'est pas vraiment hors sujet :

C'est dans ces conditions, avec l'incomprehension que j'ai eu de la demarche d'ecriture de "severe" que j'ai ecrit mes premiers messages, parce que ma reaction a ete de penser, " quelles qu'aient pu etre la vie et les actions des protagonistes de l'histoire, il y a toujours des gens qui leur sont proches, qui ont des sentiments pour eux, et s'ils sont nommes et que l'oeuvre est presentee comme une sorte de biographie, meme romancee, cela ne peut etre que destructeur plus que constructeur".

Avec les clefs donnees par Judith, il se trouve que le livre de Jauffret et sa demarche me sembleent maintenant beaucoup plus constructeurs que destructeurs, et si je ne suis pas encore sur d'acheter "Severe" pour des raisons que je vais peut-etre evoquer si je trouve le temps ( en meme temps j'ai envie d'essayer de battre le record du nombre de message dans un forum, tenu par Yannick G. ;- )) ), Judith Bernard, Hubert Artus et Regis Jauffret m'ont fait commander un tiers de l'oeuvre de Jauffret. ( L'oeuvre complete d'un ecrivain prolifique est toujours compliquee a acheter en une fois ... )
Emission très intéressante.

Avec une grande inquiétude à la fin: on a l'impression (qui n'en est peut-être pas une) qu'une
forme d'autocensure s'est définitivement installée chez les éditeurs. La lecture juridique
préalable est catastrophique pour la liberté. D'autant plus que la question à laquelle répondent
les juristes n'est pas: " risquons nous d'être condamnés?, mais: "risquons nous d'être poursuivis?.
Émission très intéressante, merci à tous les deux. Tous les trois....
Nombre de sujets abordés, richesse des thèmes et Jauffret (que je n'ai pas lu) d'un naturel très agréable. Ce qui donne envie de le lire.

Le cliché sur les petites gens (ou les petits QI) à 43' fait mal.

Surpris par Hubert, qui cite plein d'écrivains, sauf celui qui me semblait évident dans le cadre de cette émission, Truman Capote.

Mais il est toujours plaisant et enrichissant de voir le chemin de la réflexion en temps réel.
Émission très intéressante, merci à tous les deux. Tous les trois....
Nombre de sujets abordés, richesse des thèmes et Jauffret (que je n'ai pas lu) d'un naturel très agréable. Ce qui donne envie de le lire.
Le cliché sur les petites gens (ou les petits QI) à 43' fait mal.



Oui, roborative, énormément de thème sont abordés, trop peut-être, l'impression que Jauffret arrive parfois avec des opinions toutes prêtes, alors qu'à l'occasion, on s'aperçoit qu'il maîtrise bien son sujet, il l'a retourné dans tous les sens et il peut donc réagir à la vitesse de l'éclair par des couples d'opposition, des analogies, des illustrations qu'il a en réserve.

Par exemple, la dissociation quotient intellectuel bagage culturel, illustrée avec le poncif pourtant inattaquable du il y a des cons partout, y compris à l'ENA (vers 46') ou la distinction et le choix qu'il s'impose entre écrire et réfléchir sur l'écriture, soit action et introspection (vers 58'), l'attente moralisatrice envers la littérature en France, mais pas envers la fiction télévisuelle ou cinématographique (illustrée par les scènes de torture des séries 24h Chrono ou le sadisme dans Nip/Tuck diffusé sur les télévisions françaises) (17'), la philosophie qui se laisse aller à faire roman, puisque recherchant trop souvent à construire des systèmes cohérents, dont pourtant on arrive à percevoir qu'on a souvent cherché à faire "rentrer les pièces du puzzle" avec force (ce que Nietzsche d'ailleurs sans y avoir totalement échappé a dénoncé maintes fois), que nous sommes dans une société du spectacle ponctuelle, incohérente, passant d'une "indignation" ponctuelle à une autre sans faire lien (32') et par conséquent que la volonté de constituer une cohérence psychologique (comme Judith l'attendait) est vaine, puisque rien ne fait lien obligatoire et que toutes les associations sont possibles.

Cette dernière question est cruciale, non seulement parce qu'elle souligne en creux que la reconstruction de la vie en littérature (mais aussi au cinéma, théâtre) se doit d'être cohérente pour le plus grand nombre, reproduisant ainsi des stéréotypes, alors que la vie, elle, est plus confuse, les associations les plus incongrus s'y côtoyant sans cesse.

Jauffet lui a pris le parti de la vie, de sa complexité, de ses idiosyncrasies, ce qui doit rendre sa lecture particulièrement déroutante, soit un mélange de plaisir et d'épreuve, j'imagine. J'en lirai certainement, quoi que probablement pas celui-là dont le thème ne m'interpelle pas.

yG
Nous avons un exemplaire de ce pavé de 1000 pages dans notre bibliothèque. Ce "roman", paru en 2007 chez Gallimard, est constitué de très brèves nouvelles d'une page et demie (des microfictions donc) comportant chacune un titre et classées dans le livre par ordre alphabétique de A à Z.

En page de garde une exergue qui dit : "Je est tout le monde et n'importe qui" signé R.J. La même phrase est reproduite en 4e de couverture.

La dernière nouvelle s'intitule "ZOO". En voici les dernières phrases (la scène se passe lors d'une soirée entre écrivains) :

["Je te présente Nanis Laifrais". Un écrivain déjà passé de mode, le regard torve, sourcils en plumes de corbeau, bouche lippue dont la lèvre inférieure semblait servir de couvercle à son menton. Il réussissait la performance de rire comme un demeuré, tout en bavant à flots, tout en crachant du nez la morve, et en éjaculant par sa braguette ouverte une sorte de foutre si clair, qu'il faisait penser à des larmes, et donnait à sa verge l'air de sangloter comme une veuve. N'ayant ni ciré ni parapluie, nous nous sommes écartés de lui. Mais, se sentant abandonné, il s'est mis à hurler, levant les bras en l'air, en boxant ses testicules qui dansaient à hauteur de sa poitrine comme des pruneaux. "Je suis l'auteur de Microfictions !" Un livre qui d'après mon amie était passé directement de l'imprimerie au pilon. ]

***********************************************

Ça fait envie ou pas ?
Il est amusant de noter en passant que parfois les rôles s'intervertissent.

Jauffret dégaine si vite que lui-même à l'occasion se prend les pieds dans le tapis qu'il dénonce.

Ainsi, lorsqu'il déclare que les parents d'aujourd'hui souhaitent que leur enfants fassent plutôt H.E.C. que Normal Sup., Judith tique ostensiblement, certainement puisqu'elle en est le contre-exemple (en tant qu'enfant hier qui a fait Normal Sup. et en tant que parent aujourd'hui qui n'inciterait probablement sa progéniture à faire H.E.C. contre son grès).

Jauffret vient alors de produire le genre de généralité, de reproduction de cliché qu'il dénonce pourtant en littérature, par exemple lorsqu'il rappelle justement à Judith que Q.I. et bagage culturel sont indépendants et qu'il ne faut pas attendre une telle cohérence psychologique de la part de personne et donc de personnages.

Comme quoi, il nous est difficile de conserver l'équilibre entre le chaos de la vie, sa complexité, son incohérence et les structures rassurantes que nous ne pouvons nous empêcher de produire pour y survivre, pour lui donner sens.

Nous oscillons donc constamment dans nos propos, comme dans nos attentes, nos productions, entre complexité et uniformité.
Il en va ainsi dans nos discours, comme dans la production littéraire, savant mélange de stéréotypes et d'idiosyncrasies.

yG
D'abord, juste une remarque d'ordre pratique : si vous pouviez laisser une ou deux petites bouteilles d'eau sur la table basse du plateau, cela permettrait aux personnes présentes d'étancher leur soif (et notamment l'auteur invité de cette émission).

A part cela, je fais parti des quelques-uns qui trouvent ces émissions au combien intéressante.

Continuez absolument (ce n'est pas ordre mais un désir ;-)
Nombre de sujets abordés, richesse des thèmes

Je suis raccord avec ça. D'ailleurs, il me semble avoir entendu parlé de lui pour ces mêmes vertus: il ne travaillerait pas pour un journal, ce Laurent Jauffret ?
Une émission captivante et un invité très intéressant. Bravo et merci!

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Fi ! de toute cette ambiguïté , dans mon langage, je dirais magouille !
je ne suis pas cultivé comme vous, mais ce " dans le texte " m'a passionné.
Il y avait tout, la décontraction, les réactions bizarres de Judith,
et la connaissance parfaite de l'oeuvre de Jauffret par Hubert Artus !
Chapeau les artistes.
Bon, je n'ai pas compris toutes les références citées:-((
pas grave,
un grand 'dans le texte'
bravo.....
Et bis
gamma
Bon ca ne m'arrive pas souvent, mais je vais arreter le visionnage et regarder l'emission complete une autre fois ...

Discours totalement Shizophrene de l'auteur, a mon avis, se mettant dans la peau de l'auteur de roman, avec toutes les libertes possibles de ce que cela implique au niveau du narratif et du style, donnant pour preuve le fait qu'il ne connaisait rien de l'affaire et des protagonistes avant le proces, et ... Dans le meme temps revenant toujours et encore aux personnages reels ayant vecus une vie, une realite totalement differente.

Mais pourquoi cette "ambiguite" comme le dit Jauffret ?

Peut-etre parce que des romans qui parlent de pouvoir, d'argent, de drogues, de sexe, de meurtres, il en sort 15 par jour ?

Comment faire alors pour vendre plus de bouquins que les autres auteurs dans ces conditions ?

Pourquoi ne pas faire croire aux lecteurs potentiels, que la difference se situe dans une situation reelle, des personnages vrais etc. ?

Au moins Jauffret cree un nouveau mouvement litteraire en phase avec notre societe : La litterature-realite, miroir exact de la tele-realite, ou tout est scenarise, re-ecrit mais avec la pseudo-justification de "verite" et de "vecu"
Seulement a la 5ieme minute, et la je suis vraiment perdu : l'article en annonce de cette emission nous a prepare a un roman qui a failli ne pas etre publie parce que l'auteur voulait absolument associer le nom de Stern au personnage de victime du roman.

Le titre de l'emisison ainsi que sa presention continuent dans ce sens.

Et a la 5 ieme minute, Judith nous dit " [...] contre ... Non pas Edouard Stern, puis qu'il ne s'agit plus d'Edouard Stern, mais d'un personnage peut-etre inspire de lui [...]"

La, franchement, je ne comprends pas.

bon j'y retourne

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