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Commentaires

Jacqueline Sauvage, une adaptation au risque de la simplification ?

Carton d'audience pour TF1 qui vient d'adapter l'affaire Jacqueline Sauvage en téléfilm. La fiction s'inscrit dans l'élan de soutien autour de cette femme, graciée en 2016 après avoir été condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de son mari violent. Un plaidoyer, au risque de la simplification ?

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Tout ce qui est simple est faux, et tout ce qui ne l'est pas est inutilisable, c'est cela ? 

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"non-assistance à enfants en danger"


Oui. Sous prétexte que "jamais il ne toucherait à ses enfants", argument donné autant par les femmes concernées que par les services sociaux, on néglige une intervention pourtant indispensable. 


Être témoin, mê(...)

Derniers commentaires

Je ne comprends pas le but de cet article ?
Dire qu'un téléfilm simplifie les choses, ou re-abiliter le point de vue de l'avocat général ? ou les deux ?
Dans tous les cas c'est assez dégueulasse, car vous ne prenez pas non plus en compte la "complexité" des violences subies, Monsieur Vicuña vous pensez écrire pour un certain équilibre de vérité sauf que cela minimise quand même de facto la violence et la peur quotidienne de cette personne, et même l'enjeu sociopolitique qu'il représente.
Dommage.

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Maitre Eolas avait fait un très bon billet sur son blog : De grâce…

Pour compléter ce que dit Isaton ci-dessous, le procureur de ce procès était interrogé ce matin sur France Inter, précisément à ce sujet. Il ne nous a absolument pas éclairé quant à la justesse ou non du verdict, et n'a apporté aucun élement permettant de nous faire une opinion sur la réalité de l'accusée. Aucune question ne lui a d'ailleurs été posée là-dessus, on en est resté à des généralités sur la difficulté à rendre la justice. Et donc ? A quoi a servi cet interview, sinon a (tenter de) redresser l'image d'un procureur dont on nous dit (je n'ai pas vu le film) qu'il était assez maltraité dans cette fiction ?

Cet avocat général me questionne ; je l’entendais hier ou avant-hier en tv et je viens de voir effectivement sa lettre dans Le Monde du soir, me refusant de la lire. Il y a trois jours j’avais à aller chez une connaissance chez qui j’entendais au travers de la porte une violente dispute de couple, où des coups m’ont semblé exister, mais je n’en suis pas sûr. La connaissance, le lendemain, m’expliquait que c’était la fatigue, qu’il n’y avait rien de grave. Je répliquais que je détestais être pris dans ce type de conflit, qu’il ne fallait pas me demander de passer lorsque se déroulait se type de situation. Ainsi, je serais beaucoup moins affirmatif que cet vocat général quant aux difficultés vécues dans un couple. Et encore moins, lorsque je me souviens, il y a quarante ans, pour un cours de culture générale, avoir assisté à un procès, il s’agissait d’une femme qui elle aussi avait tuée son mari pour cause de violences répétées depuis toujours ou presque, même ses enfants témoignaient contre le père assassiné, elle s’en tirera avec une condamnation assortie de sursis. Cet avocat général me questionne, avec lui les deux procès condamnant la dame dont il est question dans le téléfilm, en serions-nous rendu, en l’espace de quarante ans, à une sévérité décuplée dans les affaires de violences familiales ? Si oui, pour quelles raisons ?

Et un avocat général peut-il, déontologiquement, s'exprimer sur une affaire jugée à laquelle il était partie prenante ?

elle a été condamnée a 10 ans et la grace a la difference de l’amnistie ne fait pas disparaître la condamnation.  On peut faire tous les films qu'on veut la conclusion est claire , on ne doit pas se faire justice soit meme, et il y a fort a parier que si cela doit se reproduire la clémence présidentielle sera moins prompte a se manifester.


Néanmoins espérons que son geste donnera a réfléchir a tous les Bertrand Cantat potentiels de France et de Navarre.

Tout ce qui est simple est faux, et tout ce qui ne l'est pas est inutilisable, c'est cela ? 

Encore une belle imposture des fashionistas de la bienpensance. Tordre le bras à la vérité pour briller, tout ça sur le dos d'une souffrance réelle, c'est pas vraiment joli.

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