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Israël obtient le retrait d'une oeuvre d'une vente caritative en France
C'est l'histoire d'une vente aux enchères, au profit de l'Association Reporters sans Frontières (RSF) et au nom de la liberté d'expression, qui tombe à l'eau suite à une intervention de l'ambassade d'Israël en France. La vente de ces 40 unes de Libération customisées par différents artistes français, prévue le 27 janvier, est pour l'instant en suspens.
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Derniers commentaires
Bip biiiip ... Effet Streisand détecté !
Je prédis une Une de Charlie Hebdo particulièrement trash sur le sujet! :-D
PS: Merci à Bibi N. Sans lui je n'aurais jamais su qui était ce type :-)
Je prédis une Une de Charlie Hebdo particulièrement trash sur le sujet! :-D
PS: Merci à Bibi N. Sans lui je n'aurais jamais su qui était ce type :-)
Bon y'a au moins une bonne nouvelle, c'est que Libé trouve ça inacceptable.
Ceci dit, comme il s'agit au départ d'une affiche de Libé, ils auraient été vraiment très cons d'accepter la censure ! Mais rien n'est jamais acquis…
Il est décidément formidable ce Monsieur Ernest.
Ceci dit, comme il s'agit au départ d'une affiche de Libé, ils auraient été vraiment très cons d'accepter la censure ! Mais rien n'est jamais acquis…
Il est décidément formidable ce Monsieur Ernest.
Livre banni des programmes scolaires en Israël: roman d'amour entre une israélienne et un palestinien.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/01/01/un-roman-d-amour-entre-une-israelienne-et-un-palestinien-banni-des-programmes-scolaires_4840769_3218.html
Pour justifier sa décision, contraire aux recommandations d’un comité de professeurs et d’universitaires, le ministère a invoqué la crainte que le livre de Dorit Rabinyan ne soit considéré comme un « encouragement aux unions entre juifs et non-juifs », qui menacent « le maintien de l’identité » juive.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/01/01/un-roman-d-amour-entre-une-israelienne-et-un-palestinien-banni-des-programmes-scolaires_4840769_3218.html
Pour justifier sa décision, contraire aux recommandations d’un comité de professeurs et d’universitaires, le ministère a invoqué la crainte que le livre de Dorit Rabinyan ne soit considéré comme un « encouragement aux unions entre juifs et non-juifs », qui menacent « le maintien de l’identité » juive.
Sont carrément faux-cul, les israéliens.
C'est sûrement parce que Mandela était une "figure internationale reconnue" que Netanyahou n'a pas daigné assister à ses obsèques.
Ben oui, Mandela avait pris position en faveur d'un état palestinien. Un crime de lèse-Israël.
Faut dire aussi qu'Israël avait des relations très cordiales avec les geôliers du même Mandela, boycottés par tous, sauf par l'état hébreu.
Ce qui est carrément dingue, c'est que la maison de vente ait retiré cette oeuvre sans coup férir. Que je sache, nous ne sommes pas en Israël !
C'est sûrement parce que Mandela était une "figure internationale reconnue" que Netanyahou n'a pas daigné assister à ses obsèques.
Ben oui, Mandela avait pris position en faveur d'un état palestinien. Un crime de lèse-Israël.
Faut dire aussi qu'Israël avait des relations très cordiales avec les geôliers du même Mandela, boycottés par tous, sauf par l'état hébreu.
Ce qui est carrément dingue, c'est que la maison de vente ait retiré cette oeuvre sans coup férir. Que je sache, nous ne sommes pas en Israël !
C'est ça la liberté d'expression vue par la seule démocratie du Proche-Orient.
Dans le genre C'est pas chez nous qu'on verrait des choses pareilles, il y a aussi ça :
Benyamin Netanyahou n’avait pas fait dans la dentelle à l’annonce de la décision européenne d’étiquetage des produits des colonies, la comparant aux mesures antisémites des nazis.
Harlem Désir, alerté par le CRIF sur cette mesure, vient de lui répondre dans un courrier d’une rare flagornerie. Pour lui « La France est consciente de l’émotion et des inquiétudes que suscite l’étiquetage en Israël ». Oser rappeler par une étiquette que la Vallée du Jourdain n’est pas située en Israël a sans doute en effet de quoi susciter l’émotion des colons aujourd’hui solidement installés au pouvoir en Israël.
Merci à Harlem Désir de nous faire partager leur émotion et leurs inquiétudes en oubliant que la démarche d’étiquetage avait été initiée entre autres par la France.
(...)
Nota : le courrier d'Harlem Désir est LA.
Dans le genre C'est pas chez nous qu'on verrait des choses pareilles, il y a aussi ça :
Benyamin Netanyahou n’avait pas fait dans la dentelle à l’annonce de la décision européenne d’étiquetage des produits des colonies, la comparant aux mesures antisémites des nazis.
Harlem Désir, alerté par le CRIF sur cette mesure, vient de lui répondre dans un courrier d’une rare flagornerie. Pour lui « La France est consciente de l’émotion et des inquiétudes que suscite l’étiquetage en Israël ». Oser rappeler par une étiquette que la Vallée du Jourdain n’est pas située en Israël a sans doute en effet de quoi susciter l’émotion des colons aujourd’hui solidement installés au pouvoir en Israël.
Merci à Harlem Désir de nous faire partager leur émotion et leurs inquiétudes en oubliant que la démarche d’étiquetage avait été initiée entre autres par la France.
(...)
Nota : le courrier d'Harlem Désir est LA.
Vous dites : "Cet ensemble de Unes "retravaillées" avait été exposé, les 12 et 13 décembre, au Palais de Tokyo, à Paris. Sans le moindre incident."
J'aurais dit : sans la moindre tentative de censure.
J'aurais dit : sans la moindre tentative de censure.
Entre les uns qui ne veulent pas qu'on caricature un personnage historique du nom de Mahomet (sur le passeport le nom est très long), d'autres qui sont allergiques à toutes représentations de Winnie l'Ourson, d'autres encore qui trouvent qu'on ne doit pas caricaturer d ieu (là aucun passeport mais toujours en cavale selon le dernier Charlie Hebdo), voilà les autres qui ne veulent pas voir représenter un Palestinien du nom de Marwan Barghouti qu'ils ont dans leur geôles.
Et nous qui trouvons le dessin de Riss particulièrement inapproprié, les dessinateurs n'ont pas la vie facile. Quoique dans le cas de Winnie l'Ourson, ce sont le blogueurs qui sont censurés.
Reste que l'Ambassade d'Israël est très bien renseignée des questions d'Art et qu'il faudrait leur envoyer les projets d'expositions et de ventes d'art pour avoir leur aval et leur estampille "Presented with the appointment of His Excellency The Ambassador of the State of Israel and Occupied Territories"
Et nous qui trouvons le dessin de Riss particulièrement inapproprié, les dessinateurs n'ont pas la vie facile. Quoique dans le cas de Winnie l'Ourson, ce sont le blogueurs qui sont censurés.
Reste que l'Ambassade d'Israël est très bien renseignée des questions d'Art et qu'il faudrait leur envoyer les projets d'expositions et de ventes d'art pour avoir leur aval et leur estampille "Presented with the appointment of His Excellency The Ambassador of the State of Israel and Occupied Territories"
L'ambassade d'Israel est comme toujours le meilleur défenseur de la cause palestinienne, même si ce n'est pas volontaire. Et pourtant, ils ont de la concurrence: le président du Crif, Neitanyaou, les républicains (ceux des USA, pas les umpistes reconvertis) extrémistes, ... !