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Commentaires

Internet, nouveau défouloir de l'homophobie ?

Derniers commentaires

C'est vrai quoi, tous ces pédés et toutes ces gouines, moi je leur dit une seule chose:

Vivez votre vie et ne vous occupez pas de ce que l'on dit de vous, l'essentiel est ce que vous êtes, le reste importe peu.
En attendant, c'est ce pays qui accueille à bras ouvert ce pape, qui vient d'autoriser le mariage gay.

Une bonne claque pour ces pays, dont le nôtre, qui se targuent d'être progressistes...

yG
Une nouvelle plainte contre facebook pour des groupes homophobes :
Un Alésien dépose plainte contre Facebook pour homophobie

En tous cas le lien présent dans l'article censé mener vers l'un de ces groupes ne fonctionne plus.
Le traitement médiatique de l'homosexualité (et donc de l'homophobie absolument condamnable) pourrait mériter une vrai émission de décryptage.
En particulier, il serait utile d'expliquer que, derrière le combat (indispensable) contre l'homophobie, on peut trouver du prosélytisme de certains associations d'homosexuels qui ont des objectifs sociaux plus engagés. Quand je vois l'affiche avec un bébé où est indiqué "on ne choisit pas son orientation sexuelle", et quand je lis sur le site de la fondation émergence : "ce n’est pas un choix. Pas plus que la couleur de sa peau ou celle des yeux ne sont un choix.", je ne peux m'empêcher de penser aux combats menés par la communauté homosexuelle aux US. Dans ce pays structuré par communauté et par race (allez jeter un oeil sur les formulaires de recensement...), la communauté homosexuelle cherche à faire admettre qu'elle forme une communauté raciale, un peuple, c'est-à-dire ancrée dans un déterminisme de naissance. C'est pour eux un combat idéologique qui se retrouve même dans les recherches sur le sujet avec l'objectif de trouver des marqueurs génétiques de l'homosexualité. C'est un combat politique pour exister en tant qu'homosexuel dans la société communautariste américaine. Cela va bien au-delà de la simple question du mariage. C'est un combat existentiel de leur communauté.
On peut alors se demander comment se situent les associations comme cette fondation Emergence, face à cette lutte idéologique. Surtout dans une société européenne non communautariste. Quel discours médiatique veulent-elles faire passer ? Comment justifie-t-elles ce genre d'affiche trompeuse sur les résultats scientifiques (qui ne concluent rien pour le moment) ?
Un travail un peu approfondi sur la question par @si serait un décryptage intéressant...
Parmi les homophobes du net, il y a ce genre de spécimen.
Vanneste Christian, député UMP du Nord. Elu de la République.
Marianne rougit de honte sous son bonnet phrygien.
et bien le voilà, faire entendre cette voix immonde, dégueulasse, abjecte contre laquelle je n'aurai de cesse de lutter.

"l'avortement et le mariage homosexuel étaient parmi "les défis les plus insidieux et les plus dangereux" d'aujourd'hui."

Ils étaient 500 000 au Portugal pour accueillir ce genre de propos.
Vous pouvez minimiser ce pouvoir Pompastel, pas moi.

yG
Globalement, le débat m'intéresse beaucoup. Et je suis globalement d'accord avec l'opinion de Yannick G, sur la limitation de la liberté d'expression.

Une seule petite chose me chiffonne, c'est que j'adore le politiquement incorrect.

En fait je suis fondamentalement anti-raciste, anti-sexiste, anti-homophobie, et je lutte contre toutes ces idéologies nauséabondes, dans mes discussions et actes de tous les jours.
Avec mes amis, on a tous cette tendance, sans concessions possibles. On a parfois des discussions très violentes contre les moindres dérapages, lorsque l'on a l'occasion de recadrer les personnes en face de nous.

Et pourtant, quand on est entre nous, qu'on sait quelle idéologie réelle est notre conviction... eh bien on adore le politiquement incorrect. On se lâche. Blagues sur les juifs (dont la shoah), blagues sur les noirs, blagues sur les arabes, blagues sur les blondes, blagues sur les homos, sur les bébés, sur les pédophiles, sur les handicapés (mais aussi toutes les blagues politiquement correctes). Avec pour condition évidemment que la blague soit DRÔLE (puisqu'il y en a plein qui sont complètement humoristiquement bidon, du moins dans notre "trip"). Et l'enchainement de toutes ces blagues plus débiles et plus méchantes et plsu trash les unes que les autres créant une ambiance de fous rires pendant parfois plus d'une heure etc.

Siné ne m'a jamais fait rire, puisque c'est une grossièreté assez sommaire, et pareil pour l'écho des savanes etc.
Par contre je peux éclater de rire en entendant Guillon ou Porte enchaîner les allusions qui, si elles sont prises indépendamment comme les posts de ces blogs, peuvent vraiment être critiquées (je crois bien en avoir déjà entendu l'un ou l'autre utiliser les termes ci-dessus critiqués à propos de la même tenniswoman).

Mais je les écoute sans problème parce que je sais (ou du moins suis persuadé) que dans le fonds Guillon et Porte sont tout ce qu'il y a de plus anti-homophobie, anti-raciste, anti-sexiste etc. Alors que Dieudonné je zappe et je lui chie dessus, et évidemment pareil pour Bigard et cie.

Donc, tout ça pour dire que pour moi le problème n'est pas tant le discours en tant que tel que ce que je sais de ceux qui le prononcent, du niveau de "second degré", etc.
Et c'est sûtr qu'avec l'anonymat d'internet, eh bien ça pose un problème.
Ainsi donc, selon ces associations, "déménageur", "homme", "pédophile", "malade mental" sont des insultes mais "homosexuel" une fierté, une normalité...

Ainsi donc, les seules libertés d'expression publiques à surveiller et éventuellement à censurer seraient les verbales ou écrites ? Mais les manifestations publiques communautaires ou les bisous sur le parvis de Notre-Dame seraient permis parce que faire chier le bon peuple juste parce qu'on est fier de ce que l'on est ou le catho est un droit, peut-être même un devoir...

Les moralisateurs sont toujours d'une tristesse...
Une piste de réflexion ici

L'auteur y fait référence à un bouquin assez puant, d'un dénommé Patrick Buisson, dont l'analyse est ici....

Ce monsieur est "un proche conseiller de Nicolas Sarkozy", et son livre, au delà d'une ridicule prétention "historique", donne un point de vue saisissant sur la France de M. Sarkozy, sa curieuse vision de l’histoire et surtout la manière dont le virilisme s’y trouve érigé à la fois en grille de lecture du monde et en mode de gouvernement.

Bref, notre monde fait un joli petit retour en arrière, entre ceux qui disent "l'homosexualité c'est pas la norme, finalement, mais non, je suis pas homophobe, mais quand même...", et ceux qui "enculent les mouches" (pardon pour l'expression) pour savoir si oui ou non, les phrases citées concernant Amélie Mauresmo dans cette chronique sont homophobes ou pas... Ben oui, elles sont dégueulasses ces phrases, purement et simplement dégueulasses. Ce serait bien, de temps en temps, d'appeler un chat un chat.

Les lesbiennes sont clairement dans l'esprit de certains, des femmes qui "ne savent pas ce qu'elles perdent", quoi. Des femmes qui aimeraient bien "en avoir"... Sauf que quand on constate l'état mental de certains "mecs", les "vrais de vrais", il n'est pas très étonnant que beaucoup d'entre nous "virent leur cuti"...!

En clair, internet n'est que le reflet de notre société. Et franchement, c'est pas vraiment réjouissant.
Propos homophobe ou sexiste concernant la tenniswoman ?

On s'en fout, les deux sont condamnables, quelle que soit la lecture qu'on en fasse, il n'y a aucun échappatoire.

L'approche visant à tolérer certains propos parce que légalement ambigus est une plaie qui maintient les plus vieilles blessures ouvertes et permet des largesses que certains exploitent.

Ainsi, le FN depuis qu'il a lancé son slogan "La France aux Français", qu'aucun tribunal n'arrivera à condamner*, parce que procédurier et non méta-analyste du langage, alors que ce mot d'ordre est au mieux stupidement redondant et donc tautologique, au pire, carrément raciste.

En octroyant le bénéfice du doute à l'accusé, la justice nous a tous condamné à le subir.

yG

* je ne sais si la justice y est arrivé ou pas, comme avec la préférence nationale, je sais simplement que deux journalistes du Monde l'ont encore noté sur une banderole dans une manifestation à Paris la semaine dernière et pourtant...
Outre que la cripsation des auteurs du rapport leur fait voir de l'homophobie là où il n'y a, parfois, "que" du machisme (l'usage du terme "déménageuse" relève plus du machisme propre aux concepteurs et observateurs du tennis féminin, lequel participe lui-même d'une société masculino-centrée, ainsi que je crois le montrer dans un post plus haut), et surtout là où il n'y a pas que ça (cf. la page scannée du Monde, comptant également plusieurs commentaires condamnant fermement le lien entre pédophilie et homosexualité), je m'interroge...

Si la "modération" (ainsi que l'on nomme les censures nau-nautiques) avaut fonctionné comme désiré, il n'y aurait eu aucun commentaire homophobe dans les forums. Les auteurs du rapport en auraient conclu à l'absence d'homophobie sur Internet. Et l'on se serait félicité de la disparition des homophobes.

Sauf que les homophobes n'auraient, bien sûr, pas disparus. Mais on ne les verrait plus, puisqu'on les aurait cachés sous le tapis avec les grands ciseaux modérateurs. Sauf qu'en plus d'êre homophobes, ils seraient très aigris, convaincus qu'on ne veut pas les laisser parler, et qu'ils sont de grandes victimes du "politiquement correct". Oui, on aura reconnu Zemmour, Ménard et consorts.

Laissons maintenant les post incriminés dans les forums. Quelles conséquences cela induit-il ? Ces commentaires n'ont-ils d'autre fonction que de s'identifier et de se reconnaître ? Veulent-ils convaincre quelqu'un de l'autre bord, et surtout, peuvent-ils le convaincre (cela marche aussi pour les posts anti-homophobes) ? Un gars qui se contrefout de l'homosexualité de Mauresmo va-t-il ressortir homophobe après avoir lu ces commentaires ? Encore faudrait-il qu'il aille sur ce forum, etc.

Bref : je ne sais pas trop quels peuvent être les bénéfices d'une telle censure. Mais je vois surtout ce qu'elle produit très efficacement : des réactionnaires énervés et très vindicatifs. En plus de fabriquer un faux "réel", rassurant les inquiets.
Entendu sur France Inter en début de semaine :
Au "Refuge", association qui recueille et accompagne les jeunes, filles et garçons, victimes d'homophobie, 64 % de ces pestiférés ont été exclus par leurs familles... pratiquantes. Quelle que soit la religion des parents.
L'homophobie du web ne reflète que la mentalité d'une société aux préjugés tenaces, aggravés par l'influence de culs-bénits s'inventant des dieux à leur image d'attardés.
Toujours la même tentation : réduire la liberté d'expression. Toujours avec les mêmes bonnes raisons (il y a des gens qui en souffrent - de mauvaises idées se répandent - ...). Méfions-nous toujours de cette police de la pensée, surtout quand elle se cache derrière les bons sentiments. Quand nous serons bien habitués à nous censurer (pour les meilleures raisons du monde, bien sûr), nous ne nous choquerons plus qu'un quelconque Luca veuille interdire un film qui ne lui plait pas, ou qu'on ne puisse pas parler d'Israël sans avoir reçu la bénédiction du gouvernement israëlien.
Ah tiens! Il y a des déjà plein de gens que çà ne choque pas. Et çà, moi çà me choque!
Il est lamentable et honteux d'insulter quiconque en raison de sa race ou de ses orientations sexuelles,

Mais il est tout aussi ridicule de tout judiciariser...

J'ai une question : étant

- un homme
- hétérosexuel
- blanc

Auprès de qui et en fonction de quelle Loi protégeant l'une des catégories ci-dessus puis-je porter plainte et entreprendre une action en justice lorsque je suis insulté ?

Parce que moi aussi j'ai envie de faire des procès, et même de les gagner pour me faire plein de fric, faire chier mes ennemis et me croire en Amérique...

Sans blague !

N.B. : L'usage de "pseudos" sur internet favorise largement les conneries. Je milite depuis des années contre cette pratique lamentable en n'intervenant jamais autrement qu'à visage découvert, sous ma véritable identité.

Qui me suit ?

***
Petite question rhétorique : "Si les "blagues" à propos de Mauresmo ne font référence qu'à son physique et non à son orientation sexuelle, pourquoi est-elle la seule des tenniswomen trop musclées à y avoir droit?"
1° Parce que peu d'autre tenniswoman présente ce physique-là. Plus encore : le canon physique du tennis féminin tend aujourd'hui à privilégier ce genre de plastique, pour pouvoir produire ce genre de photos (il s'agit ici dans les deux cas de Maria Sharapova). Apparemment il suffit même d'être comme ça pour ne pas réussir à avoir de sponsors. Que cela indique-t-il ? Que le tennis féminin est un monde de femmes fait pour les hommes (ou à tout le moins, conformé par des canons masculins, comme peut l'être une revue féminine). Et qu'à force de transformer le cours en podium de mannequins, on y a perdu le tennis. Le tennis féminin est d'un niveau cataclysmiquement bas.

2° Parce que Mauresmo n'est pas la seule, contrairement à ce que vous croyez, ainsi que le révèle un bref passage sur Google. Séréna Willimas y a droit aussi (voir également ici) ; et le qualificatif de "déménageuse" est même utilisée pour parler des tenniswomen en général (conséquemment soupçonnées de dopage).
Dans la case "homophobie souterraine", il y a cette tendance, que dis-je, ce parti-pris de n'aborder quasiment jamais que la sexualité quand on parle d'homosexualité. Or, la grosse majorité des commentaires présents ici participent pleinement de cela.

Il faut dire que le terme s'y prête mais nous devrions, nous asinautes, nourris des chroniques de Sophie et Judith, savoir qu'un mot, lorsqu'il est créé, n'échappe pas aux préjugés de l'époque qui l'a vu naître. Réduire les homos à leur sexualité est un préjugé, qui va de pair avec le préjugé ancien, quoique, qui considérait qu'ils passaient leur temps à baiser.

Et le fait que les blagues homophobes fassent très souvent appel à la sexualité et aux organes sexuels (ce qui est très exactement le cas des immondices cités sur Mauresmo), n'est pour moi qu'un énième moyen d'enfoncer encore le clou à ce sujet. Parce que faire des blagues sur des histoires d'amour homo, de tendresse, de vie en commun, de coup de foudre, etc. ce serait reconnaître que les amours homosexuelles sont de même nature que les amours hétérosexuelles.
Dans la case "homophobie souterraine", il y a cette tendance, que dis-je, ce parti-pris de n'aborder quasiment jamais que la sexualité quand on parle d'homosexualité.

Euh... difficile, pour ne pas dire impossible, de ne pas lier homosexualité ou hétérosexualité à sexualité. Ce n'est donc pas un parti-pris, c'est tout bêtement inévitable. Dès lors que vous parlez d'autres choses, comme le couple, le mariage, la procréation, infertilité, vous ne parlez plus d'homosexualité ou d'hétérosexualité spécifiquement. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas une problématique spécifique du mariage gay par exemple, mais que vous devez encore le préciser, car seuls les gays sont stigmatisés parce qu'ils veulent s'unir par ce lien.

yG
Euh... difficile, pour ne pas dire impossible, de ne pas lier homosexualité ou hétérosexualité à sexualité.


Anne M. ne parle pas de « ne pas lier l'homosexualité à la sexualité » elle parle de ne pas réduire l'amour pour une personne de même sexe à l'attirance sexuelle pour une personne de même sexe. Elle pose ce faisant le problème du terme « homosexualité » (et de son pendant, le terme « hétérosexualité ») qui ne nomme que la dimension sexuelle et non la dimension amoureuse d'une réalité comportementale et affective. On peut penser qu'un mot unidimensionnel pour nommer une réalité pluridimensionnelle a pour conséquence de réduire la possibilité de penser les autres aspects de cette réalité et peut-être par là même de favoriser les stéréotypes qu'elle dénonce.
terme « homosexualité » (et de son pendant, le terme « hétérosexualité ») qui ne nomme que la dimension sexuelle et non la dimension amoureuse d'une réalité comportementale et affective

Je me suis souvent posé la question : est-ce que homosexualité veut dire "avoir des rapports sexuels avec un semblable" ? Ou bien "faire quoi que ce soit avec quelqu'un du même sexe (pris au sens de "genre")" ? Dans la deuxième réponse, le terme homosexualité inclut aussi les relations affectives, amoureuses...
C'est ce que je disais, d'une autre façon, plus haut : dès lors qu'on est "hors norme" ou "remarquable d'une façon ou d'une autre" par la grande majorité de la société dans laquelle on évolue (homosexualité, couleur de peau, etc.), une certaine composante de cette société, souvent la moins éduquée, va avoir besoin de déshumaniser ces exceptions et faire ressortir leur animalité. D'où l'extrême intérêt concernant la sexualité.
Pour les homos, le nombre de fois où j'ai entendu "lequel ou laquelle crois-tu qui fait l'homme" ? (mais je n'en ai rien à battre, je n'imagine pas mes amis en train de forniquer parce qu'ils sont homos). Même topo pour les couples mixtes (auxquels faisait allusion cette femme auteur du livre "les couples dominos". Pour les couples mixtes c'est : "ils passent leur temps à b...ser, il est monté comme un âne, etc." sous entendant que bon, il est noir, donc il se sert d'une blanche comme d'un objet. Curieusement, ça marche moins dans le sens inverse : blanc avec noire... Là encore, la femme a un "traitement de faveur" !
Je suis partagé.

D'un côté, je reconnais que le combat contre l'homophobie doit être mené et je me félicite donc que la société civile, via certaines associations, le mène.

De l'autre, j'ai un peu l'impression que ce rapport vient de découvrir l'eau chaude. Quoi? Les commentaires des sites d'informations, voire de certains blogs (genre celui-ci, qui pue un max) ou de certains sites (fdesouche in primis) seraient des nids à trolls? Oh, mais quelle surprise! Car ces espaces de libre expression, modérés heureusement (quoiqu'insuffisamment, apparemment), sont réputés pour le très haut niveau de pollution trollesque, et chaque fois que je les ai lus j'ai préféré m'abstenir d'intervenir tant l'ensemble me semblait pollué par des interventions "peu constructives" (restons polis). Bref, s'étonner que des nids à trolls hébergent des trolls me semble un peu tautologique. Il ne faudrait pas réduire l'anonymat sur Internet à cela (cf. acoillet), ni d'ailleurs l'ensemble des forums. Certains sont réputés pour leur bon goût (on se croirait chez l'ambassadeur), comme celui d'@si, d'autres non, et que certains lieus du ouaibe soient mal fréquentés me semble guère étonnant. En tirer un constat alarmant me paraît un peu exagéré...

Par ailleurs, certains commentaires, tout douteux qu'ils soient, me paraissent plus méchants, idiots et insultants que strictement homophobes: ceux sur Amélie Mauresmo visent plus son physique que sa sexualité; de même, les extraits cités du monde.fr viennent apparemment à la suite d'une déclaration d'un cardinal associant pédophilie et homosexualité (est-ce cet article?); il n'est guère étonnant que certains défenseurs dudit cardinal éprouvent le besoin de répéter pareille thèse abjecte: dans ce cas, faut-il blâmer les forums ou le prélat de l'Eglise qui publiquement exprime son homophobie? Qui est le premier de l'oeuf ou de la poule?
plutôt que parler de défouloir, pourquoi ne pas regrouper ces discours les violents en ajoutant à la fin : ces gens là ont le droit de vote ?

histoire de nous rappeler qu'on peut les empêcher de nuire vraiment

[toutenbateau]

je viens de voir paranormal activities : bien flippant !!
L'homophobie est une violence sociale parmi les autres. La société est violente et s'en flatte. Du "tolérance zéro" au "droit dans ses bottes", on a le droit de tout dire, de tout faire dès lors qu'on le fait avec Certitude et Arrogance. Le backlash misogyne qui est parvenu à nous faire accepter les blagues de blondes comme de la connivence ordinaire en est aussi un aspect. L'insulte est un mode de communication ordinaire pour les ados, "victime" est devenue une insulte, la compassion une faiblesse quand on la ressent, une humiliation quand on en est l'objet. La haine ordinaire est banale quand la violence ordinaire est une valeur : pas de pitié, pas de morale, pas d'état d'âme, pas de scrupules... pas de social.
ça me fait penser à des vignettes du Petit Illustré (qui devait être conspué à l'époque, comme internet !), fin 19è ou début 20è: on voyait un ouvrier se faire insulter et enguirlander par son patron dans la première vignette. Dans la 2è, l'ouvrier cognait sa femme. Dans la 3è, la femme battait son gosse. Dans la 4è, le gosse battait le chien. Chacun tape sur son souffre-douleur. Surtout quand il souffre. Le pire, c'est que c'est terriblement humain. Non, en fait, le pire, c'est que l'inhumanité soit une possibilité exclusivement humaine.
L'éternel problème, c'est que lorsque une société va mal, que c'est la dégringolade générale, elle se retourne contre ses éternels boucs-émissaires/souffre-douleur, etc. j'ai nommé : les étrangers, les juifs, les homosexuels, les femmes, dans le désordre.

Toujours la même chose, c'est le grand défouloir, c'est tellement facile, ça ne coûte rien, tout le monde ou presque s'en donne à coeur-joie, en remet une couche, une louche... On est en plein dedans à nouveau.
Je suis sur qu'en cherchant, on peut trouver sur internet des gens qui sont contre les blonds, ou contre les grands, ou contre les pantalons en soie...
Eh oui pas beaucoup de commentaires.
Il est vrai que si l'on doit peser avec une balance micro sensible
chaque mot que l'on dit ou que l'on écrit, pour éviter d'être taxé d'antisémite,
de raciste, d'homophobe, on finit par ne plus rien dire, par ne plus rien écrire.
Il s'en trouvera même qui diront si vous ne dites rien, si vous n'écrivez rien, que
vous n'en pensez pas moins.
S'il vous plaît, arrêtez avec ce "protégé par l'anonymat" qui "libérerait la parole". Si les gens s'expriment sur Internet, c'est parce que c'est possible, si vous les lisez, c'est parce que les messages sont enregistrés. Ces idées, paroles, textes, ... existaient avant Internet, et existe encore dans la société physique, c'est juste que vous n'êtes pas au milieu de ces gens quand ils discutent de ça (et donc cela reste dans la sphère privée). Sérieux, après les pédophiles, les nazis, v'la les homophobes. N'en jetez plus, la coupe est pleine... Internet = le mal absolu, y'en a marre, et voir ça sur @si, c'est trés dommage.

Egalement, je suis peut-être tatillon, mais je ne vois pas en quoi les propos sur Amélie Mauresmo sont homophobes. C'est de la moquerie sur le physique, méchant et gratuit (contrairement à ce que fait Guillon), mais je ne vois aucune référence à ses préférences sexuelles...

J'ai l'impression que ce débat liberté d'expression à l'américaine contre son équivalente bien francaise n'est pas près de se terminer...

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