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Il ne s'est rien passé chez Rodolphe Saadé

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 « dans le silence d'une gauche éparpillée »

Eparpillée … Plutôt bâillonnée ou maltraitée par les tous les médias.

Et de quelle gauche éparpillée parlez-vous , celle de Glucksmann , de Jadot , de Roussel ? Hollande ne vous a pas suffi?


(...)

Et pendant ce temps là , Julien Assange toujours emprisonné . 14 ans déjà .Pour délit d'informer. La justice britannique attend des garanties des US . Bande d'hypocrites.

On aurait aimé des soutiens plus énergiques des médias.


(...)

Il ne s'est rien passé


Restera la menace ; la menace est souvent plus redoutable que la sanction.


" Le pire dans le pire, c'est l'attente du pire "

Derniers commentaires

Il y aurait les bons milliardaires qui respectent le serpent de mer bien connu "liberté de la presse" et les mauvais milliardaires comme Bollore qui le respectent pas. Vaste blague.

C'est un peu comme les paquets de lessive. Le même produit sortant de la même usine mais avec des pakagings différents. Un emballage  adapté à la clientèle cible.

Pour ce qui est de la liberté des journalistes, il suffit de choisir ceux qui sont en adéquation avec la ligne éditoriale, du coup ils sont libres..

L'ancien  propriétaire de ces journaux.


3 médias enquêtent sur Patrick Drahi, le patron de SFR et BFM | FACTS


https://www.youtube.com/watch?v=IQ3VMApRTSo

"la macronie a franchi depuis longtemps le "point de bascule" vers l'illibéralisme. Ce n'était pas encore vrai sur la liberté de la presse".


Ah bon ? Il est vrai que les prédécesseurs socialos en peau de lapin y compris, ont bien commencé le travail, mais les macronistes ont mis les derniers clous au cercueil.

Je remets ici ma pub pour le livre d'Eugénie Mérieau, "La dictature, une antithèse de la démocratie ", édifiant, concret, facile à lire. Écrit par une juriste ayant travaillé à Singapour et sachant de quoi elle parle. Édition actualisée en 2024. 

En tout cas l'affaire La Provence a joué son effet Streisant. . . Saadé est repéré !

une information que je trouve pas : depuis quand ( et grâce à qui ) les industriels peuvent-ils posséder des organes de presse ? Il me semble que dans un lointain passé c'était impossible ?

Superbe chronique, qui porte le fer là où il faut et comme il faut. 

Juste un extrait pour illustrer : « J'ai parlé de "point de bascule" vers l'illibéralisme. On me l'a gentiment reproché, dans le forum et sur les réseaux, sur le mode "ouvre les yeux, on a basculé depuis longtemps !" C'est vrai dans plusieurs domaines. Sur la surconsommation du 49.3, sur les violences policières, sur les atteintes au droit de manifester casserole à la main, la macronie a franchi depuis longtemps le "point de bascule" vers l'illibéralisme. Ce n'était pas encore vrai sur la liberté de la presse. »


Mais juste vers la fin, tout d’un coup, la rate au court-bouillon.


Vous écrivez : "Le silence d'une gauche éparpillée"

C’est quand même un peu lassant, surtout de la part du fondateur d’un site dont la vocation est de déconstruire le discours dominant, de voir reprendre les éléments de base du discours dominant.


Tout d’abord, le silence. 

Le silence, c’est l’absence de bruit. Dans le monde hypermédiatisé où nous vivons, il n’y a que du bruit et de temps en temps du discours. Le bruit frappe les sens, le discours s’adresse à l’entendement.  Et dans le vacarme du bruit on n’entend pas le discours. De là à dire qu’il n’existe pas, c’est un peu fort.


Ensuite, la gauche éparpillée. La gauche éparse et pillée plutôt. 

Éparse parce que par opposition à la droite elle n’a rien à perdre et tout à gagner. La droite défend ses chimères identitaires et ses eldorados de privilèges et dans cette défense elle est unie par la peur. 

La gauche authentique est diverse et n’a pas de peur.

La gauche authentique est pillée par une bande de mous du genou qui s’imaginent qu’il suffit d’aligner quatre mots de promesses et de beugler à l’unité pour gagner et être élues ou élus.

Mais élues et élus pour quoi faire ? 

La danse des mous du genou ?


On a déjà donné.

"Il s’exprime en tant qu’industriel, pas comme un rédacteur en chef qui réclamerait un article ou manifesterait son mécontentement à propos d’une une ! "

Oh naïveté de notre part, oh comme nous sommes nés de la dernière pluie. Monsieur Saadé est un industriel qui veut juste faire fructifier ses avoirs journalistiquo-médiatiques sans même que l'ombre d'un mécontentement vienne assombrir son esprit industrieux à la lecture d'un article édité par son industrie


Je m'en donnerai des baffes du matin au soir d'avoir un moment prêté à Monsieur Rodolphe une telle pensée


Ah si nous vivions en d'autres temps, on aurait fondu des bustes sur toutes les places de Marseille en l'honneur de ce grand capitaine industriel


Pour me punir, plutôt que des baffes je m'en vais de ce pas (via Google Maps) à Notre Dame de la Garde prier la Sainte Vierge qu'elle protège Rodolphe Saadé des méchancetés que certains lui attribuent


D'ailleurs, il ne se passe jamais rien

Regardez Macron, ce n'est pas lui qui irait manifester un mécontentement en appelant M. Saadé

La Guerre de Troie n'aura pas lieu ! 

Et ce ne sont pas les cassandreries de DS qui y changeront quelque chose !


D'un côté la terreur (guillotine), de l'autre la noyade. Il y a un 3ème côté, me semble-t-il qui est rarement pris en considération chez les journalistes, j'en suis toujours surprise : les deux à la fois : il n'est pas revenu en arrière, Saadé ! Il a montré les dents ! Si les Unes ne sont pas macron-compatibles, si un journaliste ne pense pas comme lui (il a dit qu'on n'était pas obligé de penser comme lui, mais sans préciser les conséquences en cas d'exposition de point de vue divergeant), le risque du licenciement est brandi. La prochaine fois, le couperet tombe ! 

Alors on ne parle pas des sujets qui fâchent (2ème côté) et la terreur (1er côté) produit ses effets d'autocensure (3ème côté).

Je ne suis pas certaine que la méthode importe, les 3 sont concomitantes. Est-il préférable d'être un.e journaliste licencié.e ou un.e journaliste qui s'autocensure ? Je n'ai pas de réponse.

À un pôle autoritaire qui le revendique ne s'oppose pas, à mon avis, un pôle autoritaire catho-tradi (uniformes à l'école, soutien aux écoles privées éventuellement religieuses) farouchement hostile aux populations non favorisées. La politique économique et sociétale illibérale est clairement appliquée et assumée. Saadé n'a pas failli basculer, il chevauche habilement et vaillamment. Il serait temps d'acter que le pôle Macron Attali centre droit n'existe pas. Attali est dépassé par celui qu'il prenait pour son poulain, et l'illibéralisme n'est pas le centre droit, ce serait plutôt la droite de l'extrême droite.

Et pendant ce temps là , Julien Assange toujours emprisonné . 14 ans déjà .Pour délit d'informer. La justice britannique attend des garanties des US . Bande d'hypocrites.

On aurait aimé des soutiens plus énergiques des médias.


Et cette affaire est surtout la preuve que le problème est structurel. On peut toujours palabrer sur les états d'âme de tel ou tel industriel, sur le fait que Bolloré est méchant, que Niel est gentil, les uns dictent leur ligne éditoriale facho, les autres laissent faire en donnant juste des sous. De fait, quelques soient les opinions politiques du propriétaire d'un journal, il est un industriel qui défend ses intérêts. Ses intérêts économiques et ses intérêts de classe. Il achète un journal pour acheter de l'influence, acheter l'opinion. C'est un problème en soit. Après, qu'il dise "cause toujours" ou "ferme ta gueule", c'est un problème secondaire.

Sur cette liberté-là, le "point de bascule" pourrait passer par la frontière entre le "ferme ta gueule" (libéralisme) et le "cause toujours" (illibéralisme).


C'est l'inverse, non ? Ou alors je ne comprends rien à la phrase... ^^


Sinon, excellente chronique aujourd'hui !  ;-)

Il ne s'est rien passé


Restera la menace ; la menace est souvent plus redoutable que la sanction.


" Le pire dans le pire, c'est l'attente du pire "

questions techniques : 

- "la procédure bâillon" est utilisée par les grands groupes. Il est facile de l'imaginer aussi dans le domaine de la presse. La menace insidieuse peut suffire pour les coups d'après.  

- Les journalistes dans une bonne part (pour éviter de dire la majorité) sont issus ou aspirent à être reconnus comme faisant partie des classes supérieures intellectuelles (CPIS, au sens E Todd). Cela introduit un biais automatique sans qu'il soit nécessaire de leur demander expressément ou seulement de leur suggérer de corriger un article ou une tournure de phrase. En routine, il faut bien crouter quand même.

- De temps en temps, il faut faire un coup d'éclat, histoire de garder le statut de journaliste et de ne pas glisser sur un métier plus mécanique de "contrôleur de contenu" d'articles rédigés par des correspondants locaux (bénévoles) et mis en forme par l'IA avant mise en ligne. C'est une dés évolutions du métier, mais est-ce encore du journalisme ? Est-ce que vous croyez vraiment, que nos oligarques n'y pensent pas un peu beaucoup ?

Ouais ouais ouais, méfiance surveillance, merci Daniel

À quand une émission ASI qui convoque la gauche éparpillée pour tenter de lui faire prendre position sur l'état de la presse, et les projets de chacun des partis et mouvements pour changer les choses ? Rêvons un peu…

Rétropédalage…mais le ton a été donné ! #appellemoic…

Bah faut dire que c'est super intéressant de voir la non démocratie en oeuvre , d'ailleurs je me demande pourquoi poutine est contre , c'est beaucoup plus efficace qu'une dictature pour tenir les mous du bulbe , ah oui il aime pas les pd lui c'est vrai , il a tort ,ça fait une belle réserve de voix . Au fait Assange va peut etre etre exécuté , mais c'est fait dans les règles , donc ... Meuh meuh des veaux qui disait l'autre ...Je pense donc je m'essuie .

Ça finit par être vraiment agaçant de se faire prendre pour des c... par des malfaisants pareils.

Les milliardaires qui se payent des médias ne le font jamais par pure amour de la liberté de la presse. Il n'y a que deux véritables raisons : 1) l'"optimisation fiscale" et 2) l'influence. Mais l'influence ne s'obtient que si le média adopte la ligne du propriétaire... sinon à quoi bon ? Donc quand ça s'éloigne de la ligne, il faut redresser la barre... plus ou moins subtilement. Et parfois la réaction est épidermique... et ça se voit.

En ce qui concerne les sous-fifres qui tentent de dédouaner le patron, c'est un comportement mafieux en fait : raconter tout et n'importe quoi pour protéger le boss et quitte à soi-même endosser des responsabilités qui sont celles du boss pour qu'il n'ait pas à rendre de comptes.

 « dans le silence d'une gauche éparpillée »

Eparpillée … Plutôt bâillonnée ou maltraitée par les tous les médias.

Et de quelle gauche éparpillée parlez-vous , celle de Glucksmann , de Jadot , de Roussel ? Hollande ne vous a pas suffi?


Vous oubliez le pont entre les deux univers, le « woke », tout autant combattu chez l’un comme chez l’autre.

Ce qui, au passage, m’a fait comprendre qu’il n’y avait pas de réelle concurrence entre JDD et Tribune Dimanche, mais bien plutôt un ratissage de l’info du jour du sei.aigneur sinon en chœur, en parfaite entente.

Le 24 mars "la provence" annonçait le retrait de la procédure contre le rédacteur en chef, info reprise par Marsactu, personne pour prévenir Aveline, misère.....

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