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Commentaires

HSBC : la liste des noms connus (et célèbres) s'agrandit

L’humoriste Gad Elmaleh, le coiffeur Jacques Dessange : la liste des français ayant détenu un compte dans la banque suisse HSBC s’est allongée aujourd’hui suite aux révélations dites SwissLeaks.

Derniers commentaires

Romain,

Il y a, pour moi, qu' un seul mot vrai et porteur qui va des banques, aux biens communs, aux mots, à la culture, à l'air, à la solidarité...
Ce mot est: réapropriation.

La délagation a vécu.

Cette année le printemps des poètes a pour thème: l'insurrection poétique.
Chiche!!!
A nous de réinventer, si ce n'est, inventer la Démocratie.
Clearstream, UBS, HSBC ..., soit !
Et si on regardait du côté des banques françaises: BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, Banque Populaire, etc.
Cela tombe bien puisque vient de paraître Le Livre Noir des Banques (éditions Les liens qui libèrent), ouvrage collectif à l'initiative d'ATTAC et Basta!

"Voici un livre enquête qui vous fera découvrir la face obscure des grandes banques françaises. Pour la première fois, des journalistes et des économistes évaluent le coût exorbitant, mais passé sous silence, de leurs activités. De l'évasion fiscale à la spéculation sur les matières premières, de la finance de l'ombre aux produits dérivés, des projets polluants aux emprunts toxiques, ce livre est un panorama complet des effets néfastes de la finance toute puissante."
"En 2008, la folie spéculative des banques a provoqué une crise qui ne cesse, depuis, de s'aggraver. Les banques n'ont dû leur salut qu'aux centaines de milliards d'euros injectés par les états et les banques centrales. Que s'est-il passé depuis ? Que sont devenues les grandes promesses de régulation du secteur bancaire ? Pourquoi les responsables politiques ont-ils accepté, sans exception, de maintenir un système qui privatise les profits et socialise les pertes ? Quelles réformes sont nécessaires ? Ce livre retrace également l'histoire de conflits d'intérêts, de collusions et d'aveuglement incroyables. Entrons dans le monde des banques françaises. Là où la finance a un visage, celui d'une oligarchie bancaire grassement rémunérée, complice d'un hold-up planétaire."
Gatignot continue sur RMC ce matin à enfoncer les lanceurs d'alertes et particulièrement celui qui a donné la liste des clients de HSBC .

Ca ne vous rappelle rien?

Le même que Denis Robert dénonce avoir œuvré contre lui sur l'affaire Clearstream
Ne pas confondre Gad et la banque. "Moi c'est moi et LCL" Gad Elmaleh


comme quoi ll peut être bien meilleur que dans les pubs.
Drôle de manière de courir vers les abris, monsieur Pigasse ! En affirmant le contraire de ce qu'il disait il y a peu...préférant se couvrir de ridicule pour garder ses copains.
C'est sain dans une démocratie de dénoncer ceux qui ne paient pas leur dû, se foutant ainsi de ceux qui ne peuvent faire autrement sous peine d'amendes aggravant la note...Note qui serait moins salée si les saligauds crachaient au bassinet.
> Annes-Sophie, "mais, concrètement, qu’apportent toutes ces révélations ?" demandez-vous.
Et bien d'abord, au-delà des quelques milliards récupérés ou qui vont l'être, je dirais la honte. La teuhon. La grosse, pour tous ceux qui se sont d'une part gavés comme des cochons dans l'auge de l'opulence, et, d'autre part, ont planqué la part de gâteau qu'ils ne pouvaient plus se goinfrer sans risque de gerber, dans le coffre magique d'Oncle Picsou alias HSBC.
Mais en vrai, la honte, celle de vous et moi, au fond, ils s'en foutent , même si ça gène un peu du côté de la culpabilité... y a rien de grave, non juste un peu de surcharge amorale, mettez donc 100 boules dans le nourin de la Fondation Dubois de la Mère Nicolas, et zou, envolée la teuhon. Par contre ce qui gène vraiment, mais alors là grave, c'est la forme aiguë de la honte, celle où y a des bubons sur la gueule et du pus qui gigle: le risque de réputation.
Le risque de réputation, pour un homme ou une femme publique, pour une entreprise, une banque, un commerce, c'est le truc qui tue. C'est l'ostracisation du Riche. La malédiction de la Thune. Bref, c'est la merde. Dans tous les sens du terme.
Alors voilà, la publication des noms, c'est peut-être de la dénonciation (et non de la délation comme aiment le faire croire les incultes* ou les mafaisants), mais ça fout bien la pression sur les dénoncés, et, peut-être que ça va calmer les candidats à la fraude. Peut-être.
En tout cas, un que ça fait chier, et il est bien dommage qu'@si ne l'ait pas relevé, c'est Pigasse, qui ce matin sur France Inter, n'a pas hésité à répondre à Lea Salamé qui lui demandait s'il fallait arrêter les journalistes du Monde dans leur élan St Justinien: "C'est une discussion qu'il faut avoir avec la Direction éditoriale du Monde, qui est responsable du contenu du journal, et que nous aurons, nous actionnaires."
Et juste avant, le gars Mathieu, il avait justement fustigé une "forme de maccarthysme ou de délation". Inculte Pigasse? Non, pas lui: c'est un amateur de roquanderole. Malfaisant? Non, ça je le crois pas.
Par contre il n'est pas impossible qu'un certain nombre de ses clients sentent le vent du risque de réputation souffler à leurs oreilles. Mais jamais, Pigasse Mathieu actionnaire du Monde se permettrait d'intervenir dans une enquête de "son" journal pour protéger la réputation de ses clients. Jamais. Ou alors ça serait de l’ingérence et du conflit d'intérêt. Et ça je ne peux pas le croire d'un amateur (éclairé: il a racheté les Inrocks) de roquanderole.

* Délation: Dénonciation, généralement secrète, dictée par des motifs vils et méprisables.
A-S. J. : "Mais, concrètement, qu’apportent toutes ces révélations ? "

Peut-être des boucs émissaires, non ?

Combien de membres du top 500 sont cités dans l'article ?

La stratégie est toujours la même :

1- la dissimulation,

2- quand une enquête est publiée, le déni,

3- quand les enquêtes se multiplient, l'enfumage. Le fameux "où sont les preuves ?" de J-M Apathie,

4- quand les preuves arrivent, les boucs émissaires,

5- ben... en général ça suffit. Les journalistes ont leur scoop, les avocats des clients, l'électeur des raisons de voter Le pen. Et pour le reste... c'est business as usual !
Ces exilés fiscaux, c'est du menu fretin : certes, ce sont des gens connus, alors c'est médiatiquement vendeur. Mais les très grosses fortunes savent depuis un moment déjà que la Suisse est loin d'être le meilleur endroit pour cacher son argent. Le Lichtenstein par exemple est beaucoup plus sécurisé. D'ailleurs, ça rapporte des cacahuètes à l’État en comparaison de la quantité d'argent caché. Et puis, entre les sociétés off shore, et autres hommes de paille, les noms des heureux ne doivent pas apparaître très souvent de manière aussi claire. Bref, Gad n'est pas très futé.
«Mais, concrètement, qu’apportent toutes ces révélations ? On peut se poser la question lorsqu’on s’aperçoit que l’affaire LuxLeaks révélée par ce même consortium peine à aboutir à des actions ambitieuses [...] le Parlement européen a fait le choix de mettre en place une Commission spéciale plutôt qu’une Commission d’enquête aux moyens élargis. [...] Lhomme reconnaît que les avancées ne sont pas quantifiables mais il estime que "la réflexion" est lancée : "il devient évident qu’on ne peut plus laisser les banques agir de la sorte, que le monde financier ne peut plus faire n’importe quoi.»

Mouais................ « oui » dubitatif et insatisfait.
Pourquoi les journaux qui font fuiter ces infos font-ils un tri entre les personnes qui sont balancées et celles qui ne le sont pas?

Selon moi, ils devraient lacher tous les noms, sans faire le moindre tri! Pas de pitié pour ces exilés qui font tant de mal aux démocraties.
Tout le monde sait que ces gens sont claqués de brouzoufs, mais c'est vrai qu'avec une loupe sur les noms, c'est plus gênant pour eux.
"Ticket d'entrée à un million"...
It's the magic system...

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