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Hadopi sauce Mitterrand : vers un nouveau retoquage ?

"Arletty, Jean Seberg, Michel Serrault, m'accompagnent à cette tribune". C'est le même débat, avec une touche de Frédéric Mitterrand : la nouvelle version de la loi Hadopi, qui vise lutter contre le téléchargement illégal, est discutée à l'Assemblée nationale jusqu'au 23 juillet. Mais le vote final de la loi n'interviendra qu'en septembre, contrairement aux souhaits du président de la République. Après le rejet par le Conseil constitutionnel de la principale mesure de la loi au mois de juin, quels sont les enjeux de cette nouvelle mouture ? Tentative de débroussaillage.

Derniers commentaires

Mais pourquoi ont ils abrogé le 49.3. Toute cette histoire n'aurait pas vu le jour, la loi serait passée et comme elle est inapliquable il ne se serait rien passé.
Le "discours" de miterrand sur les "chauffards du net" et autres insultes nauséabondes étaient non seulement mal venues mais aussi injustes et ridicules. Sa méconnaissance du net lui fait dire n'importe quoi et nous pouvons nous inquiéter quant à la qualité de la culture que voudrait faire rayonner ce monsieur. Arletty et Michel Simon étaient sans nul doute d'excellents acteurs, mais nous sommes en 2009, les temps ont changé. Aucun gamin n'ira téléchargé un film d'arletty, et c'est bien dommage car ça lui permettrait de connaitre des films qu'il ne verra jamais.
Que l'on condamne une personne qui télécharge pour vendre ses copies sur les marchés est tout à fait justifié mais faire des internautes des délinquants juste pour que les "majors" ne voient pas leurs profits descendre trop rapidement, c'est juste vouloir rester hors réalité. Pourquoi ces imbéciles n'ont ils pas vu venir le coup ?
GLOBAL LICENSE. On paye une fois pour toute, toutes les applications disponibles sur la toile. C'est pas si compliqué, il faut juste se mettre d'accord.
Bonjour à tous,

En ces temps de loi Hadopi, de droit d'auteur à ne plus savoir quoi en faire et de remises en question du piratage (ce que, en tant que créateur de jeux vidéos, je ne désapprouve pas forcément totalement dans le fond, quand bien même la forme me gêne), j'aimerais vous raconter l'odyssée douloureuse qu'a été ma première (et dernière) tentative d'achat sur internet sur le site de la Fnac.

Tout a commencé le 3 août, lorsque j'ai reçu, pour ma participation à divers sondages, un bon cadeau "fnac.com". Ca tombait bien : j'avais envie de découvrir de nouveaux jeux, et je me suis donc jeté sur leurs offres. Et plus particulièrement sur leurs offres de téléchargement, car je n'avais pas particulièrement envie de me rendre à la poste récupérer le colis que j'aurais acheté.

Première constatation : le bon d'achat dont je bénéficiais, si il est parfaitement utilisable sur la fnac.com, ne peut être utilisé sur le téléchargement, qui (d'après un vendeur fnac consulté plus tard) est en fait totalement indépendant du reste. Pas grave : ça m'a donné envie et particulièrement envie d'acheter City of Heros, jeu que j'ai envie d'essayer depuis longtemps. Je rempli les différents champs, bref, prépare ma commande normalement.

Et là, premier problème. Pour éviter d'avoir à re-donner mon numéro de carte, je choisi le paiement par Paypal. Je valide le paiement sur Paypal, tout se passe bien... Sauf que. Sauf que lors de la fin du paiement et du retour au site, je reçois une magnifique erreur 404 (soit en d'autres termes un message m'indiquant que la page n'existe pas). D'où expectative : ai-je payé ? Vais-je être prélevé ? Si oui, vais-je recevoir mon jeu sachant que je n'ai reçu aucun mail ?

Immédiatement, je tente de contacter par téléphone le service après-vente des produits en téléchargement, en utilisant le numéro inscrit à cet effet sur le site de la Fnac. Cinq tentatives de coup de fil plus tard, espacées chacune d'une heure, toujours rien : personne ne réponds à ce numéro. Exaspéré - et inquiet, je n'ai même pas reçu de mail de confirmation ! - je fini par leur envoyer un email, auquel je n'aurais jamais de réponse.

Le lendemain, je tente à nouveau plusieurs fois de joindre ce service : rien. Toujours pas de réponse, pas même un répondeur : le téléphone sonne juste dans le vide. Finalement, je me décide, ayant envie de jouer, à acheter le jeu à nouveau, mais par carte bleue cette fois (le jeu coûtait 10 euros, ce n'était pas particulièrement élevé). Cette fois, je reçois les mails et apprends ainsi une chose interessante : le numéro indiqué, ainsi que le mail de contact, sont tous les deux faux. Inutile d'y écrire si vous avez un problème un jour, la société qui s'occupe des téléchargements pour la fnac a changée et le site de la fnac n'a tout simplement pas été mis à jour.

Je me met donc immédiatement à télécharger le jeu que j'avais acheté. Le téléchargement se passe bien, et comme vous l'ignorez peut-être, City of Heros est un jeu se jouant exclusivement en ligne : je me suis donc rendu sur le site de l'éditeur du jeu pour créer un nouveau compte, pendant que le téléchargement s'effectuait tranquillement. Et là, nouveau problème : le code de création de compte était déjà utilisé !

Petite explication ici : comme je l'ai dit, le jeu est multijoueur, ce qui signifie que chaque joueur possède un compte sur le site de l'éditeur, compte créé en utilisant un code unique trouvé avec son jeu. Deux comptes différents ne peuvent pas être créés avec le même code.

J'envoi donc pour commencer un message à l'éditeur en utilisant son système de support. Et dans le même temps, je prends mon téléphone et compose le numéro (surtaxé) de leur hotline pour obtenir quelques renseignements.

Rapidement, j'apprends qu'il n'y a aucune trace de mon achat par paypal : j'imagine donc qu'il ne me sera pas débité (il ne l'a pas été à ce jour). Et j'apprends également qu'ils ne peuvent rien pour moi : si le code ne marche pas, c'est le problème de l'éditeur et pas le leur. Et bien sûr, le lendemain, réponse de l'éditeur : c'est le vendeur qui est responsable et pas nous.

Commence alors une belle partie de ping-pong, où je me retrouve à devoir attendre au téléphone une réponse, sans jamais en avoir. Chaque fois, ils se renvoyaient la balle, affirmant qu'ils obtenaient leurs codes directement de l'éditeur et qu'ils n'étaient donc pas responsables, et qu'il fallait aller voir les autres.

Finalement, ce lundi (le 10), excédé, je téléphone à la DGCCRF. Où j'obtiens une réponse très claire : l'éditeur n'a rien à voir là-dedans, j'ai payé pour un code qui marche, la fnac me doit un code qui marche. Point. Donc, sur leurs conseils, j'envoi un mail de mise en demeure demandant d'obtenir un code qui marche.

Et là... rien. Pas de réponse. Le lendemain, je leur téléphone, leur demandant si ils ont bien reçu mon mail. Réponse : "oui, mais il faut que je vous passe mon chef". J'attends donc une petite demi-heure au téléphone, après quoi j'apprends que le chef est occupé et me rappellera, promis, dès qu'il a raccroché (ce qui m'arrange : je vous rappelle que je paye tout ça). Le soir vient : pas un appel. Je rappelle donc, bien décidé à obtenir ce qui m'est du. J'apprends que le chef n'a pas eu le temps de me contacter, mais qu'il me rappellera demain.

Le lendemain, toujours rien. Pas un coup de fil, rien ne se passe. Et finalement, c'est le sur-lendemain (le 13 donc) que je reçois enfin un mail m'indiquant qu'ils ne sont responsables de rien, mais que pour résoudre le problème ils m'envoient un nouveau code, qui lui fonctionne.

Bilan ? Deux semaines d'attente, une vingtaine d'euros déboursés en plus dans leur service après-vente (qu'ils ne m'ont jamais remboursé, alors que je n'était en rien responsable de la situation), soit plus du double du prix du jeu ! Et bien sûr quelques constats, en particulier que la fnac donne de fausses informations pour les contacter, que les paiements ne donnent parfois rien...

Bref, je vous laisse vous faire votre propre opinion sur tout ça. Pour ma part je profite maintenant du jeu que j'ai (enfin !) eu, en me promettant de ne plus jamais acheter quoi que ce soit sur leur service de téléchargement et en conseillant vivement à tout le monde de faire de même.
Ce dossier d'une législation visant à supprimer ou plutôt à diminuer le téléchargement illégal me laisse toujours penseur. On discute de problèmes juridiques, certes nécessaire, mais qu'en est il du problème technique. Je me pose donc cette question : comment détecter ce qui est considéré comme un téléchargement illégal?

Et c'est bien là où la loi montre qu'elle n'est qu'un épouvantail, car ils n'ont pas trop l'air de savoir, quels protocoles internet et quels utilisateurs ils visent?

Cette loi me fait rire, des mois de discussions, des tonnes d'argent pour un problème qui serait si simple à régler (attention le téléchargement existera toujours, mais on peut le rendre marginal). Je m'explique, il y a plusieurs types de plateforme de téléchargement illégal :

1- Le Peer to Peer, la plus connue, qui consiste à utiliser un programme qui permet de réunir de nombreux utilisateurs, afin de mettre leurs fichiers en partage. Chacun envoi un peu de ses propres données(mp3 divx), et chacun en recoit, un serveur s'occupe de réunir tous ces utilisateurs, de trier les données de les indexer (pour qu'il soit possible de faire des requetes et ainsi de les trouver).

Le point faible de cette plateforme : Un serveur. Plus le serveur est connu plus il y a d'utilisateurs. Plus il y a d'utilisateurs plus il y a de données, et plus ça va vite (car c'est le gros défaut, c'est très lent, donc pas toujours la caverne d'ali baba, il faut prendre parfois son mal en patience). Or un serveur marginal, peu fréquenté, est un serveur inutile, lent et qui ne permet pas de trouver les données qu'on recherche.

Pour ce type de plateforme il suffirait de créer une unité spéciale de quelques personnes (existe t elle déjà?) qui se chargerait de se maintenir au courant des différents serveurs en vogue, et de mettre en place une procédure avec les FAI, pour filtrer ces adresses, et y bloquer tous flux entrant ou sortant.

Les utilisateurs ne trouvant plus de serveurs les mettant en relation les uns les autre, il devient impossible de trouver des données, et donc de télécharger. Les pirates seront obligés d'en trouver d'autres, mais l'unité spéciale si elle SUIT LE MOUVEMENT (comment se fait il que tout le monde sache où télécharger, où regarder en streaming, et que les pouvoirs publics mettent toujours trois ans pour se réveiller??), empechera toujours les serveurs de grossir, et les pirates seront de plus en plus marginaux.
Pour le P2P type bittorrent encore plus simple, on filtre les sites fournissant des liens torrent illégaux.

2- Les news : pour les connaisseurs, voici la caverne d'ali baba, les news c'est un peu l'ancêtre du forum web, c'est un protocole proche de celui du mail, qui repertorie des groupes de discussions, lesquels contiennent des flux de discussions, il suffit de configurer un programme client news, pour participer à ses forums, tous les FAI français fournissent l'accès à leur propre serveur de news.

Or sur ces news, depuis très longtemps, existent des groupes dits "binaires" (comprendre données) eux mêmes thématique ( du genre movies.divx.france ou multimedia.mp3.albums) et chaque jours sont postés non pas des messages mais des données cryptées en binaires, décryptables via un client spécial binaire (qu'on trouvera facilement et gratuitement sur le net). Pendant des années de nombreux fournisseurs d'accès permettant via leur propre serveur de news, l'accès à ces binaires, aujourd'hui, il ne reste que free qui les propose encore (les autres ayant bien compris que ça leur mangeait la bande passante générale et pouvait leur poser des soucis, là ou free y trouve un intérêt commercial chez pas mal d'initiés). Or ces news n'ont que dix jours de rétention ce qui veut dire que les données postées (films mp3 etc) sont renouvelées tous les dix jours et disparaissent pour laisser la place à d'autres.

Or aujourd'hui il existe des abonnements à des serveurs indépendants, moyennant une somme allant de 10 à 30 euros, proposant pour le forfait le plus cher un téléchargement illimité, ultra rapide, et une rétention de 365 jours. Et ce qui est posté en 365 jours est juste considérable (comprenez, au moins tout ce qui est sorti cette année, dvd, albums, blu ray, jeux s'y trouve en un clic) et la vitesse de téléchargement utilisera la bande passante au maximum. En clair sur une connection DSL correcte, il faudra en pratique 1 minute pour télécharger un album mp3 entier, 5 pour un film en divx entier, 45 pour télécharger un divx HD (soit l'équivalent pour le blu ray, de ce qu'est le divx pour le DVD).

Pour ça il suffit de rendre illégal les offres commerciales proposant des accès à des news binaires (qui ne sont quasi que des données pirates).

3- les blogs mp3, si les utilisateurs sont en masse à les trouver, les flics le peuvent aussi, et supprimer un blog pour contenu illégal, on le sait, c'est pas très compliqué, et c'est vite fait. Les sites de streaming, même chose, encore faut il être au courant, une unité spéciale, qui aussi fine que les pirates, connait les combines et trouve vite les nouveaux sites.

4- Irc, Ftp , forum privé, le reste des protocoles est marginal et concerne une partie infime de la population.

Le protocole de news montre qu'il y a un marché, beaucoup de gens sont aujourd'hui prêt à payer une somme de 10 à 30 euros pour un service de qualité proposant un accès culturel illimité. On y viendra forcément.

Je plaisante souvent autour de moi en disant : Si le gouvernement m'embauche, le téléchargement dans 6 mois un an en france c'est marginal.

Au final je me demande si les dirigeants sont vraiment à la masse, ou s'ils le font exprès, et dans ce cas quel intérêt cela servirait.
De ces deux possibilités je ne sais vraiment pas laquelle je préférerai.
Hotel du Nord, A bout de souffle, la cage aux folles.

Des références qui iront droit au coeur des catégories d'age (plutot relativement jeunes en général je pense) qui pratiquent le téléchargement illégal.

Comment arriver à une quelconque compréhension commune avec des gens qui ont l'air d'avoir des référentiels si éloignés de ceux pour qui ils légifèrent ( Albanel et Mitterand utilisent-ils de façon régulière et actuel Internet, j'ai du mal à l'imaginer).

Ce serait presque rassurant pour le niveau moyen de culture que l'on télécharge de tels éléments du patrimoine.

La vérité est plus crue : l'essentiel des téléchargements se porte essentiellement sur des produits de "consommation courante" (séries TV US, Films grand public, musique de radio FM) tellement formatés et interchangeables que les gens ne voient pas de différence entre le télécharger gratuitement et l'écouter ou le voir gratuitement sur des chaines de la TNT ou des radio FM.

A force de concentrer toutes leurs ressources sur quelques produits d'appel sans saveur mais vendables au plus grand nombre sur la base du plus petit dénominateur qualitatif courant, les majors ont obtenu un résultat logique : les consommateurs rémunèrent un certain nombre d'oeuvre sur la base de la valeur qu'il lui donnent, c'est à dire plus grand chose....

Les artistes musicaux les plus piratés vivent très bien des reversements de la SACEM (sans doute mieux que des ventes d'albums sur le long terme) alors revenons à un système de licence global avec péréquation des reversements en fonction des téléchargements, et arrêtons ce cirque qui permet surtout à certains de prendre des postures avantageuses en invoquant tout le panthéon de la culture.

La nouvelle version prévoit donc une procédure juridique simplifiée, sans audition du justiciable, sans débat, et devant un seul juge, appelée "ordonnance pénale". Cette procédure accélérée n'est pas obligatoire, note Lemonde.fr : les parties pourront demander que l'affaire soit jugée de manière classique, en audience publique. En cas de condamnation, les parties civiles pourront se présenter devant le juge civil pour réclamer des dommages et intérêts en plus de la peine infligée


Je ne sais pas si c'est très clair dans votre paragraphe, mais si je lis bien le lien suivant, c'est que le rapporteur a fait en sorte que la partie civile puisse demander des dommages et intérêts avec l'ordonnance pénale, alors que ce système ne le prévoit pas à la base.

ça ne me surprend pas vraiment, mais ça montre vraiment que le but recherché n'est pas vraiment d'essayer de menacer de couper les lignes pour des "petits" téléchargements illégaux, avec sa pédagogie que l'on nous vend, mais bien de laisser pleine place aux intérêts des ayant-droits.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je ne suis pas sûr que le cannabis ressemble beaucoup aux coquelicots M. Mitterand... C'est plutôt du pavot qui pousse dans le jardin de ce charmant jeune homme...
Excellent suivi de l'affaire Sophie (maintenant qu'on se connaît IRL ça me fait bien plaisir de vous écrire… Parce que je pense à votre gentillesse, à votre sourire et à votre belle caméra - celle-là je vous l'aurais bien empruntée pour faire joujou !)

Je vais vous faire (à vous et aux autres) une confidence pour commencer : je ne télécharge jamais rien, le P2P reste un mot pour moi. De toute manière j'ai une quantité effrayante de CD et de DVD (milliers plutôt que centaines !)

Par ailleurs j'utilise beaucoup le streaming (quel geek je fais !) pour écouter des albums que je n'ai pas sur Deezer ou pour trouver regarder et écouter d'innombrables merveilles sur DailyMotion ou YouTube, même si la qualité d'image n'est pas toujours terrible le son est souvent assez bon et surtout il y a de vraies raretés, des trucs improbables Un exemple parmi mille ce moment incroyable dont j'ai gardé le souvenir avec nostalgie pendant 30 ans avant de le retrouver sur le net (le regard d'admiration de Maxime sur Georges est totalement émouvant !)

Je dérive un peu (c'est la saison des dériveurs), mais pas tant que ça !

Tout ceci est parfaitement accessible et tout à fait autorisé, n'est-il pas ? (Voilà que je Grand Bretonne)

Même si je crains de me répéter :

1) Les supports vierges sont TOUS frappés par une taxe destinée précisément à indemniser les ayants droit en fonction de leurs classements à la Sacem.

2) Depuis 40 ans tout le monde enregistre son ou images (mini-cassettes, VHS, CD, DVD) le plus légalement du monde à partir de radios, de disques empruntés ou de télévision. La copie privée est PARFAITEMENT légale, et d'autant plus que la taxe a été payée lors de l'achat du support vierge.

3) Faire payer (en l'occurrence une taxe) en échange de RIEN est une simple escroquerie passible des tribunaux.

4) Un exemple amusant : J'ai enregistré Home sur un graveur de salon en HD, aujourd'hui il est question de réclamer 1 € pour télécharger la version YouTube d'une bien plus médiocre qualité d'image, c'est aussi ridicule que honteux !

5) Le but de cette pseudo (ou future-ex) Loi n'est-il pas de garantir la poursuite de leurs juteuses prébendes à ceux qui se goinfrent depuis des années en vendant 15 € des CD dont le prix de revient n'atteint pas 0,50 € ? Ceux qui ne vendent pas ou peu de disques ou de films en magasin n'auront rien quoi qu'il en soit, et interdire le téléchargement ne leur apportera pas un sou de plus.

6) En arrière plan ne sent-on pas se profiler le flicage total d'Internet, espace de liberté évidemment insupportable à un gouvernement dont les pulsions totalitaires ne sont plus à démontrer.

7) À quand le bracelet électronique généralisé, pour suivre les gens au mètre près (il est déjà imprudent de couper son téléphone portable, la police trouve ça louche)

8) À quand un détecteur de pets avec décharge électrique associée pour dissuader les citoyens incivils de produire des gaz à effet de serre ?

9) À quand la TAA (Taxe à l'Amour Ajouté, mode d'emploi sur demande) ?

10) À quand le Permis de Respirer ?

P.S. : Frédéric Mitterrand a été bien inspiré d'invoquer Arletty dont le “cul international” s'était chargé d'adoucir l'exil d'un officier nazi entre 1941 et 1944 ! La collaboration traverse les années et reste toujours aussi affreuse à observer ! N'est-ce pas Frédo ?

***
Merci Sophie. A voté pour cette enquête.

En attendant septembre pour Hadopi relookée, la loi sur le travail du dimanche est passée hier, avec une injustice flagrante, certains "dans les zones touristiques" seront payés double, et les autres dans les zones commerciales sans touriste, seront payés comme un jour ordinaire.

Et les chômeurs chômeront le dimanche aussi.
Peu après le nomination de Mit-Mit, France Inter avait rediffusé, le matin, une interview d'icelui faisant visiter sa bibliothèque, où il expliquait être incapable de se servir d'un ordinateur. C'est dire s'il connaît ce dont il parle !
Ils ont tellement de mal à la faire passer cette loi qu’ils en viennent à invoquer les esprits.

En tous cas, ils n’ont pas attendu le retour du texte à l’assemblée pour lancer un appel d’offre (le 15 juillet) pour la création d’un logo et d’une charte graphique pour cette future haute autorité,
ça aura au moins eu le mérite de susciter la créativité de certains.
Les bases juridiques de la décision du Conseil constitutionnel sont bien présomption d'innocence et liberté d'expression.

Merci Sophie pour ce très bel article !

ps : sur le problème de l'accès à la messagerie, j'ai du mal à être d'accord avec Numerama. Il me semble impossible de couper l'accès à la messagerie car aux griefs dénoncés par le Conseil, s'ajouterait l'atteinte à la vie privée, protégée par l'article 8 de la convention européenne des droits de l'homme. Je crois plutôt que le Tardy est un petit malin : garantie l'accès à la messagerie impose de maintenir l'accès à la connexion, comme vous le relevez vous-même. Je me demande ce que le Conseil va faire de ce texte. Le recours au juge résout le problème de l'administration de la sanction pénale (chose qu'une autorité administrative ne peut faire) même si la procédure choisie n'écarte pas celui du respect de la présomption d'innocence, bafouée par une présomption de culpabilité.

C'est d'ailleurs tout le problème : on part du principe que l'internaute télécharge illégalement sans enquête ni contradictoire. Je crois que les grands-mères ont du souci à se faire...
Une chose dont on ne parle jamais:

si vous êtes suspendu d'abonnement, et que vous êtes engagé avec votre fai, vous continuez à payer votre abonnement malgré tout.

normal çà ?
Les références du ministre sont certainement "classes"... mais elles sont toutes décédées ! Alors est-ce que ce piratage lèse les artistes ? Non ! il laise les ayants droits et les majors !

CQFD.
Rassurons Monsieur Mitterrand sur la présence dans le caniveau des pirates des grandes œuvres
que sont « Hotel du Nord », « A bout de souffle » ou « La cage aux folles ». Introuvables!
Oui, introuvables, peut-être du fait de mes piètres compétences en piraterie, sur les réseaux de téléchargement peer to peer.
Arletty, Gabin, Seaberg, Serrault et les auteurs réalisateurs (ou plutôt leurs héritiers) peuvent également être
rassurés, personne, dans le caniveau des pirates, n’a encore songé à aller les priver de leur juste rémunération.

Mais, involontairement ou pas, Monsieur Mitterrand a bien situé le problème… au niveau du caniveau.
Car c’est à ce niveau que se trouvent les œuvres le plus piratées, les grands (par le budget) films américains et « à l’américaine »
et les films pornographiques.
Accompagnons donc Monsieur Mitterrand dans sa lutte Don Quichottesque pour que les majors du cinéma et les
pornocrates continuent à s’enrichir.
Nul doute que les premiers investiront tout l’argent ainsi gagné dans de la meilleure création, et que les deuxièmes,
dans un élan inédit de philanthropie amélioreront le sort de leurs interprètes. Ils ne seront plus des "travailleurs du sexe" payés
au noir mais auront enfin accès au statut de vrais comédiens...enfin... d'intermittents du spectacle.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Merci pour ces informations, madame Gindensperger.
C'est bien que l'opposition ait fait le forcing afin que ces lois importantes ne soient pas adoptées durant les deux mois où les téléspectateurs de TF1 s'en moquent encore plus que d'habitude.
Il y a une erreur dans votre troisième paragraphe. Le Conseil Constitutionnel n'a pas censuré HADOPI au nom du droit à la consommation (qui n'existe pas dans nos textes fondamentaux), mais au nom du droit à la liberté d'expression et de communication (page 6 de la décision).

Tous les médias ont recopié la même erreur partout. Or ça n'est pas anodin. Cette erreur sert de pierre angulaire au contre-argumentaire d'Alain Finkielkraute qui voit dans la décision du Conseil Constitutionnel une sorte de consécration d'un hédonisme pervers (quatrième minute et minute 5.35).

Basé sur des prémisses fausses, le raisonnement de Finkie est infondé. Encore faudrait-il éviter de répéter en boucle cette coquille.


Désolé, c'était ma journée "je suis un chieur" (et pardon à Justine aussi.
"Arletty, Jean Seberg, Michel Serrault, m'accompagnent à cette tribune".
Frédéric Mitterrand

Ça, utiliser les morts, c'est d'une classe...
Bravo "l'artiste", capital restant de sympathie pour l"homme cultivé totalement cramé...

Et merci Sophie.

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