37
Commentaires

Grexit : les économistes en folie multiplient les scénarios

De la spéculation à deux euros… Si la sortie de la Grèce de l'euro (grexit, dans le jargon financier) commence à être envisagée sérieusement, l’avenir du pays mais aussi de sa monnaie inspire des économistes qui livrent des scénarios parfois farfelus, parfois cohérents, parfois abscons. A l'issue de notre enquête, une chose semble sûre : rien n’est certain.

Derniers commentaires

Menfin!...
Yaka euro ! Catahorseuro ! Fédéreuro ! Grécopouah ! Germacosto ! Austéreuro ! Franchoutéfranc ! Croissanchino ! Econeuro ! Bancodettakiki !
Il est plus facile de jouier aux bourgeois du monde en compagnie de gens bien nourris de décerner les bons points en répétant les bien-pensances éculées de pousser encore un peu plus sur les manettes pour augmenter son avantage en dépit des constats de leurs redoutables effets. Une société décérébrée et corsetée pour les vieux et les rentiers au détriment des jeunes et de l'avenir, piétinant allègrement la démocratie, l'intelligence, l'esprit critique, le collectif.
Quand la coupe sera-t-elle pleine et qu'à force d'entendre les officiants et experts médiaticoeconomicopolitiques nous resservir leurs poncifs, sera compris tout l'inverse par une majorité de français.
Comment a-t-on pu faire croire que des secteurs d'activité pérennes tels que la chaussure, le textile et l'habillement, la machinerie, la quincaillerie,l'agriculture .. soient absentes de nos productions nationales au profit de distributeurs n'offrant que des postes polyvalents où la main et l'intelligence sont anéanties.
Menfin! Yakaattendre, espanoportoitalogrécofrancochons!diquatremeuro...
Ca me fait doucement rire tous ces scenarii catastrophes.

http://no-more-blog-vouze.blogspot.fr/2012/05/la-sortie-de-leuro-de-la-grece-le-faux.html

C'est prendre les grecs pour des idiots, que de croire qu'ils vont utiliser une autre monnaie que l'euro.

Autant quand on passe du franc à l'euro, nous sommes tous obligés d'utiliser l'euro car le franc ne vaut plus rien à partir d'une certaine date.

Là, vous dites aux grecs, "nous vous donnons une monnaie qui dans 6 mois ne vous permettra plus que d'acheter la moitié de ce que vous achetez actuellement...." Que va faire le grec ? Se précipiter à la banque pour convertir sa monnaie de singe en euros !

Comme le grec est mauvais payeur d'impôts, utiliser une monnaie extérieure, à laquelle il est habitué, ne va pas lui pose de problème. Regardez le Monténégro qui utilise l'euro sans être dans la zone euro.

Le problème de la Grèce, c'est sa dette, pas sa monnaie !
J'apprends que Sapir est passé au JT de France 2... non comme invité mais dans un reportage. Pour faire écho à votre chronique "Pourquoi Jacques Sapir ne doit jamais être invité au JT de France 2", est-ce que la situation est désespérée ? Doit-on s'inquiéter d'ors et déjà ou faut-il attendre que Sapir appaisse physiquement sur le plateau du JT de France 2 ? En clair, est-ce qu'on est déjà au dessus du précipice ou encore sur la terre ferme ?
Rah, mais qu'est-ce qu'on nous fait chier avec la sortie de la Grèce de la Zone Euro ?
Qui, en Grèce, veut sortir de l'Euro ?
Qui, à part la Grèce, peut décider de sa sortie ?

En tout cas, Tsipras a très bien expliqué ce qu'il ferait s'il se retrouvait aux commandes. Il arrêterait les plans d'austérité, et demanderait des aides pour relancer le pays. Si on refuse, il ne paie pas la dette. S'il ne paie pas la dette, nos banques s'effondrent.
J'en conclus qu'on ne sait pas quand ça va nous tomber dessus, mais que ça va faire mal.

J'entasse du riz et des pâtes dans mes placards pour le cas où ....
[quote=L'éconaute] "Aussi pour ceux qui détiennent, qu'ils soient résidents ou non résidents, des créances sur des résidents grecs libellées en euro, détiennent en dernière analyse des créances sur l'appareil bancaire grec. En l'espèce des avoirs en compte correspondent à des créances sur les banques commerciales grecques. Et des avoirs en poche, les billets correspondent à des créances sur la banque centrale grecque, satellite de la banque centrale européenne (BCE), dans le cadre du système européen des banques centrales (SEBC). Cette masse monétaire grecque inscrite au passif des banques grecques a pour contrepartie, pour gage en quelque sorte, des crédits en euro pour l'essentiel sur l'économie grecque, inscrits à l'actif des mêmes banques. En définitive, en matière monétaire, tout se ramène aux territoires nationaux." Il doit y avoir un message… mais lequel ? J’offre une photo dédicacée de ma pièce de deux euros à ceux qui le décoderont.

Dans ce paragraphe, le monsieur explique que malgré la monnaie unique, les banques centrales nationales n'ont pas disparues. Elles sont sous la direction de la BCE dans le « cadre du système européen des banques centrales (SEBC) ». Tout ça pour dire que la Grèce a toujours une banque centrale nationale, chez elle, comme nous d'ailleurs.

Il explique aussi, mais pas directement, que la monnaie papier (les billets) ou la monnaie scripturale (les comptes en banques) sont de la dette de banque qui circule. Souvenez-vous, à l'époque, sur les billets étaient inscrits un truc comme « Payable to the bearer on demand », avec marquer « Gold » un peu partout. C'est bien la preuve que la banque s'engageait à donner quelque chose en échange de ce bout de papier - dans ce cas, de l'or. C'était donc bien de la dette pour elle. Aujourd'hui, un billet n'est plus convertible, mais l'idée est restée la même. Sa valeur provient seulement de la croyance des gens envers ce billet (ou plutôt, envers cette dette) - si bien qu'un faux billet a de la valeur tant que personne ne sait que c'est un faux billet :)

Bref, en résumé, quand il parle « d'avoirs en poche », il parle des billets et les « avoirs en compte » sont des comptes bancaires. Comme c'est de la dette de banque, cela apparaît dans le passif de celles-ci (c'est ce qu'elles doivent). Mais qui dit passif, dit actif - avec la nécessité d'équilibré les deux. Dans l'actif, on trouve le crédits des clients, des titres, etc.

Je n'ai pas tout compris dans la suite de l'article, mais il souhaite avoir une deuxième monnaie (euro franc ou euro drachme) qui soit à côté (pour le dire vite) de l'euro, le vrai. L'Etat accepterait d'être payé en monnaie nationale, et cela conduirait à une sorte de dévaluation...mais à partir de là, tout s'embrouille, la panique totale.

Au passage, ce n''est pas la première fois qu'il passe dans Le monde pour raconter sa solution le monsieur : ici

On est pas loin du copier coller. Il a changé le pays tout de même. C'est beau le recyclage...
en gros, yapuka laisser les grecs voter et décider.
le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, toussi toussa.
laissons les spéculateurs spéculer, certains mangeront leur chapeau, d'autres mangeront les chapeaux des autres.
et de rappeler que le capitalisme c'est le risque. ceux qui perdront n'auront pas à se plaindre. Les petits placements ? z'avaient qu'à se renseigner avant de se laisser tromper par le miroir aux alouettes.
"rien n'est certain" ... pas certain ; ce qui me semble certain c'est que Sapir et Lordon ont sans doute raison... on prend le pari ?
Il n'y a (amha) qu'une seule solution pour se sortir de ce pétrin: c'est le passage de l'euro monnaie unique à un euro "monnaie commune" + monnaies nationales, et "basculer" tous ensemble un week end entre le 15 juillet et le 15 aout ... mais je ne pense pas que les politiques acceptent cette méthode.
"A l'issue de notre enquête, une chose semble sûre : rien n’est certain."

j'adore :)
Merci à Anne-Sophie Jacques de si bien coacher son think-tank de docteurs en économie. La métaphore finale de bip-bip (dont tex Avery est le génial inventeur) nous en dit plus sur la situation actuelle que toute la docte logorrhée qu'on doit se farcir ailleurs. Merci ASI ! Je ne résilie pas mon abonnement !

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.