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Grève au "Messager" contre une "dérive marketing"

Au "Messager", les journalistes sont vent debout contre la "dérive marketing" de la direction, qui considère que "l'information, c'est comme un paquet de pâtes" : ça se vend à coup de textes publi-rédactionnels, de partenariats et de Unes tapageuses. Tour d'horizon.

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Pauline, le chapô de votre article démontre clairement que vous, et ASI en général, défendez un monde attardé alors que vous devriez défendre la start-up nation, dystopie joyeuse où on ne parle plus de "paquets de pâtes" mais de "box de pâtes" c(...)

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Le Dauphiné Libéré (groupe ebra) a récemment changé de format pour adopter un format "tabloïd" (mot utilisé par le journal) encore plus petit que le format de L'Essor Savoyard (Le Messager).


Il y a quelques années, j'avais remarqué que la nouvelle Une de L'Essor Savoyard mettait en valeur des espaces pub à l'instar du Dauphiné Libéré. Les 2 journaux (l'un est hebdomadaire, l'autre quotidien) se ressemblent plus aujourd'hui. On était habitué à la pub, aux partenariat, aux événements du Dauphiné (le journal sponsorise des événements un peu comme FranceTV dans le Tour de France), mais ça fait mal d'ouvrir L'Essor (et les autres éditions locales) et de découvrir parfois une actu édulcorée ou voir sur leur page facebook un publi-communiqué.


Le Messager est un hebdomadaire et a l'avantage de fouiller, d'analyser l'information locale, face au Dauphiné qui se concentrait plus sur l'actualité chaude. Le web a tendance à tuer l'info papier.

Merci beaucoup !
Ce serait super d'avoir la suite de cette histoire d'ici quelques mois, dans un article ou dans un proxy.
Courage à toute l'équipe de ce groupe

Il y aurait un avenir pour les journaux locaux (les gens aiment bien se tenir au courant de ce qui se passe près de chez eux), mais Le Messager n'en fait pas partie. C'est devenu un clone de 20 Minutes qui n'intéresse plus que les vieux (et certainement pas les CSP+). Je ne lui donne pas 2 ans.

Journaliste, ce métier moribond... Il faut se mettre à la place de ces gens : il n'existe plus que quelques îlots de relative liberté éditoriale, le reste n'est plus qu'une masse informe d'inféodation aux intérêts économiques et politiques. Pas facile de trouver sa place, dans ces conditions. D'autant qu'il arrive à ces îlots de sombrer, comme Rue89, racheté par l'Obs (bravo à Haski pour sa reconversion en éditocrate de plateau. Quelle réussite !), ou même en ce moment le Canard enchainé. On se croirait dans le Rhinoceros de Ionesco...

Situation malheureusement symptomatique de beaucoup de médias aujourd'hui. Dans un journal où j'ai travaillé, on me répétait à longueur de temps qu'il fallait être "factuel" (sous entendu éditorialiser le moins possible) pour ne surtout vexer personne (notables locaux, annonceurs, élus). Quitte évidemment à léser nos lecteurs.

Pauline, le chapô de votre article démontre clairement que vous, et ASI en général, défendez un monde attardé alors que vous devriez défendre la start-up nation, dystopie joyeuse où on ne parle plus de "paquets de pâtes" mais de "box de pâtes" comme l'ont si bien titré tous nos média de révérence au sujet de l'affaire des pâtes Lustucru.

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