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Gadgets high tech : entre info et promo, quelles lignes j@unes ?

La semaine dernière, il était impossible d'échapper au "Google phone". Cette semaine, les rubriques "High tech" débordent d'échos et d'indiscrétions, vrais ou faux, sur la future "tablette" d'Apple. Depuis longtemps, nous souhaitions savoir qui sont les journalistes qui dévoilent, semaine après semaine, toutes ces merveilles. Les ont-ils déjà seulement tenues en main ? Sont-ils abreuvés de cadeaux par les marques ? Sont-ils divisés en "clans" (les pro-Google contre les pro-Apple) ? Sur notre plateau, trois de ces specimens : Chistophe Alix de Libération, Olivier Levard de TF1 news et Marie-Catherine Beuth, du Figaro. Ils sont accompagnés de notre journaliste Gilles Klein. On y apprendra comment Microsoft a apprivoisé Libé en un seul déjeuner. Qui renvoie, ou ne renvoie pas, les consoles de jeux proposées en "test" par les fabricants aux journalistes. Qui accepte (ou non) les invitations en Californie. Et on touchera du doigt avec effarement le degré d'addiction de Gilles à son iPhone.

Derniers commentaires

Le problème avec les branchés hight tech c'est qu'ils sont dans la petite histoire, alors ils parlent de trucs qu'ils ne maîtrisent pas avec le maximum de mots savants pour que ça fasse encore plus extraordinaire et qu'on se dise, wahou comme ils sont doués ! Au final tous ceux qui les écoutent veulent la petite boiboite magique sans savoir ce qu'ils vont en faire. Et comme ça on en vient à acheter des ordinateurs capables de réaliser des films d'animation pour les utiliser comme des machines à écrire. On va s'offrir un système d'exploitation propriétaire comme Vista plus de 400€ (sans compter les antivirus et autre firewall) alors qu'on pourrait avoir mieux et gratuit avec Linux. On fabrique nos puissant sur des bases complètement artificielles.

Mais l'informatique et l'électronique ce n'est pas magique c'est même quelque fois bête comme chou. Des conducteurs, des résistances des transistors, des suites de 0 et de 1, des led, des ventilateurs . Ça se comprend, ça s'apprend. Il faut éviter à tout prix d'écouter les branchés, ils ne vous apprendront rien. A part la diminution de la taille des processeurs et l'augmentation de la mémoire, rien de nouveau sous le soleil de l'informatique depuis des décennies. A quand l'autre informatique ?

Alors oui l'informatique et l'électronique c'est génial, passionnant et tout et tout. Mais ce n'est surtout pas magique ! Chaque soit disant amélioration, n'est liée qu'à l'augmentation de la mémoire et à celle de la vitesse de traitement des opérations. Rien de miraculeux, il n'y a pas de Dieu Microsoft, Apple, Google ou tartampion il n'y a que des économistes. Le client est le seul décideur, il ne doit pas se laisser éblouir par les beaux parleurs qui font de la pub pour des vendeurs de vent. La soumission à cette soit disant magie est très malsaine. Et c'est une "passionnée" qui vous parle.

Si vous voulez un tout petit peu de la nouveauté allez plutôt voir du côté du Web3D et de la réalité augmentée.... et encore, les beaux parleurs commencent aussi à y mettre le nez pour dire n'importe quoi et pour endormir les petits nenfants qui sommeillent en nous tous.
L'étonnement, j'espère sincère, de Daniel S. à propos des voyages de presse laisse assez pantois. D'une part, tout de même, ce n'est pas nouveau. D'autre part tout le monde sait que la presse va si mal depuis des années qu'aucun reportage, ou très peu, seraient faits s'ils n'étaient pris en charge par les invitants. C'est regrettable, mais c'est comme cela. Et cela n'empêche pas d'être objectif, je suis désolé. Même dans la presse de tourisme, je l'ai personnellement expérimenté. C'est là que l'on voit les vrais journalistes et les autres. Et il ne sert à rien de montrer du doigt la presse auto ou tourisme, même s'il y a eu certainement beaucoup d'abus, mais en net recul. Qu'elle est la différence avec les reporters de guerre, logés, nourris, habillés même par les armées, ou un journaliste politique invité à partager l'avion du président, ou ministre qu'il "couvre"? Tous ces voyages là sont payés intégralement par l'Etat. Même chose en presse éco avec les sociétés. Et est-ce que les journalistes culture paient leurs spectacles, les entrées dans les expos? Et pour le voyage, il est normal de tester les produits pour pouvoir s'en faire une idée et en parler, en bien ou en mal.Quand vous allez chez votre fromager, cela ne vous gêne pas de gouter des échantillons de fromage. Même sans acheter. Et bien c'est pareil, sauf que là, c'est destiné à de nombreux lecteurs, ou auditeurs. Et c'est un vrai boulot. M. Blanchard. Paris.
Bonjour,

J'ai été profondément choqué par l'émission l'objet du scandale consacré à l'iphone: .
Outre le fait que cette émission est profondément mauvaise et inintéressante (les invités ne l'aident guerre).

La marque apple a été cité au moins une cinquantaine de fois, l'iphone est présenté comme "l'objet de tous les désirs", sans au moins faire semblant d'y associer d'autre marques qui sont à l'origine du "smartphone".
On invite un journaliste "impartial" de SVM mac, pour répondre au problème des iphones explosifs. Un journaliste d'un magazine consacré aux produits apple, ne va pas dire du mal d'apple, hein ? Bah non, ils ont enquêté, il n'y a pas de problème avec l'iphone.

Aucune analyse sur le système apple, on y vante ces applications "extraordinaires" à coup de démo de Bonaldi (on y parle de shazam comme une application révolutionnaire, elle existait déjà avant le premier iphone sur windows mobile et symbian...) . On parle de l'appstore sans bien sur préciser la politique de publication d'apple.
On n'évoque même pas un instant que les produits apple sont encore plus propriétaire que le méchant microsoft.
Pas un mot sur android ou sur le nexus one qui pourtant venait de beaucoup buzzer, comment peut on faire une émission sur les smartphones sans en parler ?
Et que dire des autres marques qui vendent des smartphones depuis des années Black Berry, Nokia, samsung, HTC... qui auraient pu au moins être citées à titre d'équité.

Bref à l'heure où l'on floute le moindre tshirt Nike d'un quidam dans un reportage, on peut dire que là, on est carrément dans le publi rédactionnel. Il faut bien compenser l'absence de publiciter sur france 2. :-)

Je sais un journaliste, n'a pas besoin d'être spécialiste en informatique pour parler de l'iphone, mais ne doit il pas un moment laissé son affect, son ressenti pour donner un avis objectif sur le "phénomène".
Comment se fait il, qu'aucun journaliste ne parle pas de ce qu'on reproche à windows tous les jours: Absence d'interopérabilité, politique du secret, vente lié, phénomène marketing...
L'objet aveugle tant que cela pour voir encore et encore et bientôt dans quelques jours, la marque apple associé à tous les superlatifs inimaginables !
Bonjour,
je suis stupéfaite par la phrase de M. Olivier Levard "le calcul du temps de connexion avec son disque dur, je n'y comprends rien et ce n'est pas mon métier" ... est-ce que ces deux arguments sont des justifications légitimes pour arrêter là la curiosité?
Est-ce que ce, parce ce que ce n'est "pas son métier", un journaliste à le droit de ne pas comprendre les informations qui appartiennent au domaine de compétence d'autres journalistes?
Et est-ce que, l'on ne peut pas estimer, qu'un journaliste à le devoir de se mettre à jour sur un certain nombre d'informations, qu'il soit né avec le sens inné de ces nouvelles information, ou pas ?

Je dirais que le métier d'un journaliste, ce n'est pas de commenter l'actualité, mais d'informer.
Le sujet du journalisme, ce ne sont pas "les belles photos de l'actualité que je peux mettre en petit diaporama avec un commentaire d'une ligne" mais "les informations, d'où vient l'information, comment elle a été produite, quel est son lien avec d'autres informations sur le même sujet ainsi que son lien avec d'autres informations sur des sujets connexes, ou parallèles, etc"
Il est compréhensible que toutes les natures d'informations ne soit pas accessibles à chaque journaliste, mais dans ce cas il devrait pouvoir demander de l'aide à un collègue, à un expert...

En tout cas, ce genre d'argument ne me parait pas argument d'autorité, et j'aimerais, que d'autres collègues à lui sur ce plateau aient eu envie de dire, que le combat de l'information ne s'arrête ni avec les limites de son "job" et de sa fiche de poste, ni avec les limites de sa compréhension.
Depuis quelques émissions La ligne jaune me fait l'effet d'être extérieur au débat - tout en trouvant celui ci intéressant - participe de ça le tutoiement de plus en plus utilisé, et le côté petites bandes d'amis, ou plutôt d'ailleurs de collègues de travail presso-parisiano, au café (au passage le décor est un peu sinistre non ?) - bref je regarde, mais je ne conseillerai pas à des amis, parce que je trouve que l'émission est à la limite de l'intérêt collectif...
Deux exemples récents de comment savoir ce qui se prépare:

Les brevets évoqués dans l'émission. Obligation légale.

Et plus technos, les logs, les historiques d'accès, ici à des sites web, mais aussi à des bornes wifi comme ce fut le cas pour le système 3.0 des iphones apparus sur le log de bornes wifis de la région de San Fransisco. Ici, aucune obligation pour Apple de laisser ces traces, mais en visitant des sites Mac avec un nouveau système, ils sont sûrs de se faire repérer, et que les sites parlent des innovations à venir...buzz, buzz, buzz!!
J'ai trouvé l'émission trop superficielle à mon goût. Que le but ne soit pas d'entrer dans les considérations techniques et ainsi ne montrer que ni l'iphone ni le Nexus One n'ont révolutionné quoi que ce soit passe encore.
Mais quitte à se focaliser sur le "buzz", pourquoi ne pas avoir décortiqué plus avant la stratégie de vente d'Apple? Le seul mécanisme qui est montré est que les conférences sont là pour faire beaucoup de bruit autour d'un produit dont on ne connait presque rien. Quiconque a déjà lu/écouté un "reportage" l'a probablement remarqué tout seul.
Mais quid du reste? Comment vendre un produit pas meilleur que les autres en prétendant qu'il est révolutionnaire? Permettez moi d'utiliser une analogie bancale pour illustrer de manière un peu simpliste la stratégie d'Apple.

Admettons que demain, Apple crée une filiale Apple Food qui vienne nous vendre un produit ré-vo-lu-tio-nnaire : du lait DÉJÀ chocolaté!
On nous fait une conférence en avançant les arguments "techniques" suivants :

- Notre lait est moins gras (forcément, it est dilué par le chocolat. Sans le chocolat, c'est pas évident)
- Notre lait contient plus de fer (normal, il a du chocolat dedans. Si on compare à un mélange lait + chocolat standard, plus de différence)
- Notre lait est plus rapide à préparer (d'accord)
- Notre lait va révolutionner le petit-déjeuner (en quoi??? Libre à nous de le dire)

On peut objecter en toute bonne foi que d'une part, certaines marques commercialisent déjà du lait chocolaté, c'est pas nouveau. D'autre part, il faut acheter le bol Apple, le sucre Apple, et la cuillère Apple, qui sont les seuls qui garantissent la qualité du produit final. Qu'enfin, il existe des laits de bien meilleure qualité sur le marché, ainsi que de nombreux chocolats parmi lesquels l'utilisateur trouverait son bonheur, et qu'en utlisant le lait chocolaté Apple, l'utilisateur se prive de nombreux choix.
Oui, mais Apple Food va nous mattraquer de publicité où, pendant que le 1337 g33k adipeux aux cheveux en vrac passe 5 minutes devant sa plaque de cuisson et sa casserole à touiller avec son fouet son mélange lait frais microfiltré + choclat à 85% de cacao pour rendre le mélange homogène, le beautiful people super hype ne va attendre que 2 minutes que son micro-ondes réchauffe son lait Apple Food. 2 minutes pendant lesquelles le beautiful people va écrire un mail à sa soeur en vacances au japon, écouter le dernier sample du groupe électro à la mode dans les banlieues d'Ostrava, et avoir des relations sexuelles avec la bombe qui lui sert de copine (oui oui, tout ça en 2 minutes... :) )
Et vous, vous voulez quoi? Être le gars à la rue au T-shirt Windev douteux qui baille devant sa casserole, ou être le bel éphèbe aux abdos saillants qui s'envoie une top-model? Bon, ben alors achetez le lait chocolaté Apple Food.
Les journalistes ne sont pas tous invités par les marques. Il s'agit uniquement des medias généralistes. Dans les revues spécialisées, ce sont bien nos titres qui nous paient le voyage.
Amusant.
Tous ces airs sérieux pour de telles futilités.
Pour les anglophones, le classique : http://www.theonion.com/content/video/sony_releases_new_stupid_piece_of
J'ai lu avec plaisir l'intégralité des commentaires de cette émisssion.

Il est clair que 'emploi du mot "Geek" à tort et à travers est un peu caricatural. Bien sûr la définition du mot Geek est clivante, chacun a son son idée, soit le benêt qui s'entoure de gadgets high tech, soit le branché logiciels libres qui écrit du html et jongle avec SPIP les yeux fermés, etc.. Notons au passage que Christophe Alix et notre consoeur du Figaro sont plutôt éco que produit. Alors Geek, bobo naif, ou Nerd ou je ne sais quoi peu importe.

J'ai écrit dans la grande presse sur le sujet et dans la presse spécialisée. Avant Internet j'étais sur les BBS, et je suis connecté à Internet depuis 1994. J'ai 2 Mac allumés (et 3 écrans) devant moi 7 jours sur 7 de 5 h du matin (en semaine, 6 h le week end) à 23 h, aux USA comme . J'ai des Macs et des PC depuis 30 ans, et je m'amuse bien quand je découvre une nouvelle version d'un OS, un nouveau téléphone, ou un nouveau jeu bien fait (rare).

Le débat était détendu rigolard, grand public, il est parti dans tous les sens. Guy était moins directif que d'habitude, mais il est délicat de produire du sens avec des interlocuteurs aussi divers tout en partageant le constat que c'était trois invités de médias classiques, c'était le choix. Canard PC ou autre + des sites spécialisés ce serait une autre émission.
Un site de Jeuxvidéo très integre? hmmm ... canardpc.com
Je fais pas de la pub comme ça, c'est vraiment mon avis.
Chouette émission
Mais insistez ENCORE plus sur les vraies questions, par exemple ici les limites en pub et promotion d'un produit,
Faites aussi gaffe au Casting, la demoiselle du Figaro a l'air perdu....(un MonsieurLam , Anh Phan ou Eric Dupin sa aurait été plus pertinent, la les trois personnes ont le meme statut...)
Petit remarque, evitez les conflits d'intéret, meme si je doute que il fasse du mal a l'émission, il y a toujours qu'elqun avec ui vous travaillez, menfin...
Mais le Sujet est tres bien choisi!
Voici un terme qui commence à me courir sur l'escalope. Le buz ou le beuz ou je ne sais même pas comment l'écrire...
Bien que le contenu de cette émission, comme beaucoup d'émission de ce cite, reste intéressant, ce mot commence à être envahissant autant sur la ligne que sur arrêt. Alors avant le bzzz, on disait quoi?
Pas plus amoureux de la langue française que ça (j'aurais alors un fond nationaliste que je renie) j'aimerai pourtant entendre autre chose comme du bruit ou de boucan tout simplement, car il y a quelques années avant, un beuz pour moi c'était un pétard, de ceux à fumer.
C'est une remarque peanuts qui ne beuzera pas bien loin...
En dehors des préoccupations des technophiles, c'est les voyages de presse, cadeaux et autres prêts de matériel qui m'ont une nouvelle fois interloqué dans cette émission... quoique, pas vraiment : je travaille pour une station de ski. J'accueille pour ma part beaucoup plus de vacanciers adeptes du Ctrl+C Ctrl+V (ou pomme+C pomme+V pour ne choquer personne) que de passionnés d'écriture. Ma seule gloire : voir mes CP et dossiers de presse publiés.

Journalistes spécialisés tourisme, gastronomie et high tech, même sens de l'éthique journalistique ?
je viens de (mal) supporter cette émission..dont le contenu m'a semblé bien au dessus de mes capacités à absorber "le high tech"....
...d'autant plus que ces envolées sur ces matériels...ne pouvaient cacher la mauvaise qualité...déjà signalée de la prise de son....
Je viens d'arrêter au bout de trois minutes. Je ne comprends pas de quoi il s'agit.

Moijempalêtéléfoneportab ! dirait le schtroumpf grognon.
Moi non plus !
Bonjour,

Je trouve dommage que vous n'ayez pas invité des blogueurs spécialisés (tel que lokan.fr) ou
des gens de la presse spécialisée en ligne telle que Mac Génération ou Mac Plus, plutôt que
de n'inviter que des représentants des médias traditionnels. Surtout que la journaliste du Figaro semble
ignorer complètement l'historique du marketing d'Apple.
Je suis sûr que les gens de MacGé ou autre auraient pu vous expliquer de façon claire et documentée
pourquoi il est ÉVIDENT que les propos du numéro 2 d'Orange constituent une boulette [1],
et l'historique des rumeurs chez Apple, Nick deplume etc.

[1] il y a notamment un exemple pas très ancien de boulette de ce style avec une grande marque
de carte graphique...
John Martellaro, un acien Senior Marketing Manager chez Apple explique comment on lui a demandé d'organiser des fuites.
Bonjour,

actuellement Blackberry vends plus de terminaux qu' Apple ?

http://www.businessmobile.fr/actualites/chiffres/0,39044300,39711721,00.htm

La bataille Google contre Apple me semble du Story-telling , il y a beaucoup trop d'acteurs sur ces marchés pour réduire cela à un face à face.

Cordialement

Francois
Google search, google maps, google store, google nexus, google earth... and now google docs
google rape my mind.
SOS!
Je vais finir par parler anglais sans m'en rendre compte...
(...au moins, ainsi, j'aurais fait des progrès.)

Avons-nous encore des libertés individuelles?
A quoi sert la CNIL aujourd'hui?
Prêter, offrir, louer tous ces telephones, PC, consoles et jeux vidéos aux journalistes pour les tester, les critiquer
me font fortement penser aux journalistes qui sont inviter, convoquer, accompagner à tester, critiquer, parler de :
- films (sortir, festival, montée des marches, etc.)
- théâtres (sortir, festival, remise de prix, etc.)
- musique (sortir, festival, remise de prix, etc.)
- voiture (sortir, salon mondiale, etc.)
- crème de soin
- lieux de vacances dans un paradis ensoliellé
- TGV
- A380
- Elysé, Matignon,
- communication, média

Bilan : On fait confiance à une équipe de journalistes sinon on doute de tout.
Je le post ici à défaut de trouver une zone plus pertinente, mais il semblerait que google est fait sauter la censure sur les Ip chinoises.
http://www.korben.info/google-fait-sauter-le-bouchon-de-la-censure-chinoise-yeah.html
Si il ne craigne pas le GVT Chinois alors la France...
Arrêtez avec ce terme qui ne veut plus rien dire.

Un geek n'est pas un possesseur d'Iphone ! Ça c'est une "fashion victime", un crétin (car macos n'est pas libre) ou un benêt qui suit le troupeau !

Un geek a un macbook pour faire tourner linux,
un geek a une vague idée de comment faire un cluster de calcul avec des ipods,
un geek sait comment utiliser une wiimote non pour jouer mais comme télécommande pour son player vidéo (GPL évidemment),
un geek ne fait pas de sudoku sur son smartphone (android évidemment), un geek sait comment coder un jeu de sudoku en curses avec python.

Bref, ça commence mal ...
Bonne émission, un sujet qui mériterait plus qu'une émission.


RIen que la guerre Apple vs Google, deux anciens amis, va être géniale à suivre.

Apple est le roi incontesté du marketig mondial, ils savent mettre les journalistes dans leur poche, ils ont été les premiers dans le placement de produit notamment dans les films hollywoodiens. Ils n'ont aucun problème avec les closes nauséabondes et anti-concurrentielles du moment que leur produit est le mieux exposé (cf. boutique orange.)

Apple à des forces incontestés. Mais pour moi ça sera toujours moins que Google. Dernier exemple en date, le Nexus One. Ça a du coûté 0$ à Google (ou presque) et pourtant ils ont droit à des unes de grand journaux dans le monde, et à des dizaines d'articles sur des blogs de geeks (allez voir Engadget ou Gizmodo.) Même sur la présentation du produit ils ont été radin comme ça a été souligné dans l'émission. Imaginez ce qu'il va se passer si Google met le paquet ? On aura du Nexus One partout, à la télé, à la radio, sur les panneaux publicitaires, et bien sûre sur Internet ou ils sont les rois de la pub. Ils en ont largement les moyens. Google c'est avant-tout la première agence de pub mondiale. Quatorze milliards de dollars rien qu'avec la pub. Si vous voulez mon avis, je pense qu'ils ont été même supris de tout ce buzz pour un produit qui n'est qu'un Android de plus construit par htc. C'est d'ores et déjà un succès pour eux, avec cet appareil ils voulaient simplement accéléré la diffusion d'Android et testé le marché. Un autre exemple qui a été cité dans l'émission, c'est Chrome. Depuis quelques jours on voit apparaître des pubs sur le web pour le navigateur de Google. Coupellées aux affiches dans le métro, et vous avez tous simplement la PdM de Chrome qui a été triplé en très peu de temps.

Donc pour moi, Apple aura du mal à suivre en terme de marketing. Le gros problème c'est que pour Apple le marketing c'est ce qui va vendre son produit. La sortie de l'iPhone 4G nous donnera un premier élément de réponse.
Pas encore regardé l'émission, mais les invités me paraissent déjà un peu légers.
La vraie geekosphère (dans le bon sens du terme) journalistique, c'est plutôt les gars de PCInpact, hardware.fr, tom's hardware ou encore PCWorld. Sans oublier lesnumeriques.

Eux sont dedans toute la journée et ont souvent les infos avant les autres.

Allez, je vais la regarder de ce pas, cette petite emission...
Au fait, Guy a menti: il a un iPhone !
(et pas un truc pourri comme la journaliste du Figaro)
J'ai trouvé l'émission bien plate et j'explique pourquoi.

On a juste "appris" (grande nouvelle) que ces journalistes (plus ou moins) spécialisés sont exposés aux mêmes problèmes que les autres journalistes : parler en bien ou en mal de quelqu'un/quelque chose conditionne l'accès à des informations ou scoops.

Déjà cité plusieurs fois dans les commentaires : les journalistes étaient particulièrement équivalents et interchangeables, sans aucune valeur ajoutée. Où sont les sujets de fond, dont justement ces journalistes ne parlent pas, peu ou mal ? Pourquoi les journalistes ne parlent pas des sujets plus éthiques par exemple : domination du marché, accès et contrôle des données privées, interopérabilité, offres alternatives, protection de la vie privée, respect des standards, etc.

Je pense que le problème de ce type d'émission est qu'encore une fois, le côté a priori "geek" (s'il-vous-plaît, arrêtez d'utiliser ce mot pour des gens qui n'en sont pas) et technologique du sujet fait qu'on doit "forcément" en parler de cette manière... Je n'ai pas trouvé Guy aussi bon que d'habitude, peut-être à cause de son manque de recul sur ces questions.
Gilles Klein a tiré dans une direction intéressante quand il a essayé de porter le débat vers les différences de positionnement entre la presse généraliste (ou spécialisée mais qui fait une rubrique annexe style Elle) et la presse spécialisée (et l'éventuelle fragilité de celle-ci). On voit que l'homogénéité du plateau a un peu étouffé le sujet, il aurait fallu un mix entre des journalistes généralistes et de la presse spécialisée pour alimenter la machine.
On voit aussi la limite quand l'animateur a du mal à s'intéresser au sujet et l'a peut-être pas beaucoup préparé. Guy Birenbaum avait l'air de se demander toute les cinq minutes si tout cela a vraiment un intérêt ?
Par exemple quand plusieurs de protagonistes ont expliqué que décortiquer le produit n'était pas leur boulot et que de toute façon il n'y entendaient pas grand chose, la bonne question était-ce vraiment pourquoi c'est pas leur boulot ? N'est-ce pas plutôt si leur manque de connaissance sur les éléments techniques ne les handicapaient pas pour faire leur papiers même si c'est pas leur angle ? On a quand même l'impression que le manque de connaissance de fond alimente leur tendance à bonaldiser sur ces sorties. On se demande aussi comment ils travaillent ; est-ce qu'il lisent la production de leurs confrères spécialisés ? Comment alimentent-ils leurs analyses économiques ?
L'analyse de la communication de ces marques est aussi un peu court. Il est tout de même évident que cette manière en particulier d'Apple de faire de la rétention d'information pour que ça fasse un gros splash au moment de l'annonce est une stratégie à destination des mass media. La presse spécialisée va en parler de toute façon, le fait de créer de l'événementiel ça vise a passer le filtre de la presse généraliste, pour laquelle l'actualité produit de tel ou tel secteur n'est quand même pas le coeur de métier. La diffusion de ces produits est devenu telle que le résultat a dû aujourd'hui dépasser tous leurs espoirs, avoir la une d'un quotidien pour ce genre de sujet il y a dix ans c'était de la science fiction (et en plus cette stratégie, qui n'est pas neuve et qui précède la massification de l'usage d'internet, marche aussi pour créer du buzz, c'est double bénef).
Au final, une émission sympathique mais assez superficielle qui était pas réussi à se centrer sur ses vrais domaines (la construction du buzz commercial par exemple) pour finalement survoler ceux d'asi (la manière de travailler de ces journalistes par exemple).
L"émision peut paraître futile, mais sans conteste, est il futile de parler de sociétés dont la capitalisation boursière est dans les dix premières aux USA, avec un compte en banque de 30 milliards $ de cash, de quoi se payer Orange au comptant pour Apple. Apple, Google sont maintenant des géants industriels auxquels le monde en dehors des geeks devraient s'intéresser pour comprendre ce qui fait le succès fulgurant de ces sociétés.

L'application iphone indispensable est Hotmacnews gratuite ou version pro pour 1.59. Elle regroupe tous les sites Mac, techniques, de rumeurs (chinoises ou autres), de logiciels etc etc...Le foinctionnement de cette app s'est un peu compliquée depuis l'arrivée de la pu, écran d'acceuil->hotmacnews, puis le lien tout en bas de page, depuis que le bandeau pub, couvre le lien en haut de page...

De l'employé chinois qui s'est suicidé à la politique de communication draconienne, avec fermeture de sites, de blogs, changements de nom de site (rien ne doit commencer par "i"), beaucoup moins sexy que ses produits, tout y est.

La tablette devrait donc être un écran tacticle multouch 10.2 pouces, 3G. Mais là n'est pas l'essentiel, qui repose sur quelle version de MacOSX y sera embarqué. Une version complète, type ordinateur, une version light type iphone, une version hybride, un accès aux applications iphone? C'est ce qui déterminera son utilisation, car oui à quoi ça sert? Heu bah, à se positionner sur le marché des ebooks.. mais encore? En fait la tablette est la progression logique de la taille des écrans multitouch grand public. En ce sens, Apple va faire un tir groupé d'objectifs, se positionner sur le segement très recherché des netbooks, celui des ebooks donc aussi, tout en offrant un écran tactile et le réseau cellulaire! Une machine hybride en attendant la généralisation des écrans multitouchs aux portables puis aux fixes. HP fait déjà des allinone tactiles, mais sans multitouch, et verticale, l'expérience est vite lassante. Travailler avec le bras levé des heures est inimaginable, la seule position acceptable étant l'écran horizontal.

Pour les iphones, le mystère est complet, pour une réactualisation dès la fin du mois, la plus grosse certirude dans cet inconnu étant un réajustement des prix au minimum. Les copies chinoises indiqueraient de futures versions mini, des versions avec TV, FM, plus rapides , et le mot qui fait peur la RFID, pour une panoplie d'interface complète... L'apparition de la RFID grand public en est encore à la découverte des applications potentielles, mais de la gestion des stocks d'entreprise aux promenades dans les supermarchés, le marché s'annonce gigantesque.

Alors un iphone killer? Il n'est pas encore né. L'android est très sympa, mais les applications ne sont pas là encore, même si sur les 100000 proposés, le nombre est à relativiser puisque posséder le plan du métro de SaoPaulo ou de Taiwan dans sa poche n'est pas indispensable à chaque possesseur.
Mais surtout, c'est comme dit à droite et à gauche, l'histoire qui se réécrit, d'un système multiplateforme (Android/Microsoft) contre la vision dite fermée mais compatible avec tout d'Apple. La vision Android permettra assurément comme ce fut le cas avec les PC, d'avoir des téléphones Android à moindre coût de part la concurence entre constructeurs, et c'est un atout de choix. Mais comme pour Microsoft, le plus gros problème de cette vision reste son principal atout... Puisqu'un système multiplateforme se doit d'être compatible avec toutes les machines, et les applications compatibles avec toutes les versions systèmes de toutes les machines. Bref, le système devient très vite une machine à gaz, et chaque utilisateur d'un Os Windows, sait ce que cela signifie. Perte de driver, moins de réactivité à processeur identique, jusqu'au plantage final, léger ou définitif!! Alors qu'Apple fournit ses applications autorisées via son Applestore, sur un système Apple, sur une machine Apple! Tout y est donc optimisé, le système avec la machine, les applications avec le système dans tous les domaines, ce qu'un système multiplateforme ne sera jamais en mesure de faire. Android pourra être plus rapide, mais parce que la machine sera plus rapide, donc plus chère, mais la stabilité logicielle ne sera jamais equivalente, ce qui fait de l'iphone l'incontournable.

Loin de se contenter de cela Apple et Google vont se lancer dans la téléphonie en devenant eux même opérateurs, soit par acquisition d'opérateur, soit par achat de licence.

Bref on a pas fini d'entendre parler de ces deux là, et de toute façon, la concurence est indispensable, pour des problèmes légaux, de domination de marché pour lesquels ils pourraient être accusés, en Europe ou aux USA, tant que pour des raisons d'émulation. Et puis rappelon que Google et Apple sont très proches, dans la pratique, avec le passage de Youtube au H264 par exemple pour être compatible iphone il y a quelques temps, au comité de direction avec la présence de Eric Schmidt par exemple aux deux comités de direction, jusqu'à il y a peu, celui ci ayant démissionné de celui d'Apple pour cause d'entrer de Google sur un segment concurent, les téléphones donc.

A noter que La France présente un taux de pénétration iphone, les plus élevé au monde, la présence dans les environs d'Angers, d'un des hauts dirigeants d'Apple n'y étant sans doute pas pas pour rien, tout comme le passage de l'université catholique de l'ouest d'Angers (la catho), comme université référente Apple n'est pas pour rien à cette présence....

NOTE: The preceding post contains an ample amount of personal opinion and should not be construed as a recommendation to invest. Individuals should do their own due diligence and consult with their financial advisor before investing in the stock market.
Je ne vois pas bien ou est l'esprit de Ligne j@une dans cette émission. Je pense que vous tombez dans les travers de pub que vous dénoncez..

Orange, SFR, Bouygues, Apple, google, Nintendo, Sony, Siemens... J'avais mal au cœur, j'ai tenu 20 minutes en avançant.

Pourrait on expliquer au pauvre @bonné que je suis (bien qu'hondurassien) l'intérêt de cette émission ?
Le comble tout de même: Toute la recherche et le dévelopement de ces technologies ont été financée à nos frais (et à ceux des contribuables américains). La 3G par exemple est issue d'une technologie militaire à base d'étalement de spectre qui permettait de minimiser les chances d'être intercepté et d'être brouillé. (Le signal est noyé dans le bruit et sans le code... peau de balle).

Une fois la techno robuste, on la refile au privé qui va la formatter à l'usage grand public, la produire et la commercialiser mais surtout [s]se faire des golden corones[/s] gagner beaucoup d'argent. Tous les cons somateurs ravis de leur joujoux et persuadés en plus qu'ils ont gagné quelque chose à la privatisation des telecoms* ne sait généralement pas qu'il l'aura payé deux fois son jouet.

Mutualisation du financement, privatisation du profit.

*-Arrete t'es con, la concurrence, c'est moderne coco
-Mais les opérateurs se mettent d'accord sur les prix
- T'occupes je te dis, j'ai 32 Go
- Et puis la pub ça coute cher, les actionnaires, faut quand même leur donner leur 15% de ROE.
- Puisque je te dis que c'est moderne, t'as vu mon l'iphone ?, trop classe.
Vous ne l'avez pas dit, mais le Nexus one, ça coute 500$ et ça capte mal la 3G. Pas besoin d'en faire une "une". Pour moi ce buzz autour du "google phone", disons que les 2 sociétés s'en fichent, ça fait parler d'elles, et les journalistes ça leur donne le coté conflictuel accrocheur qu'ils affectionnent. Mais d'Apple ou de Google, les ricains (et leur copain chinois) seront gagnants. Le jour où on aura la même chose ici, c'est pas gagné.
Très bonne émission & très bons invités...même si j'imagine que les hondurasistes vont encore nous faire une syncope sur le fait d'accorder 60 min à un sujet pareil pendant qu'il y a guerre & faim dans le monde.

Concernant le buzz autour de l'iSlate crée par Stéphane Richard...il me semble que la planète techno a été un peu à côté de la plaque sur ce coup ; comme le souligne Gilles Klein, le numéro 2 d'Orange est un technocrate pur et dur à la française (plutôt le genre comptable ennuyeux n'ayant d'yeux que pour la finance que geek enthousiaste) & connaissant Apple m'est avis qu'il n'avait aucune info très précise sur l'iSlate, il s'est donc surement contenté de faire la promotion de sa maison en surfant sur l'engouement de la planète high-tech autour de la fameuse tablette...ce qui a visiblement fonctionné.

Sur les liens incestueux entre journalistes et acteurs du marché, je trouve que comme d'habitude on voit un peu trop facilement le mal partout.

Oui les rédactions reçoivent tout gratuitement. Vous imaginez le budget mensuel si il fallait passer à la caisse chaque mois pour les ordinateurs, les portables, APN, jeux video etc... ? D'autant que si la presse devait attendre la sortie en magasin comme un client lambda pour se procurer le produit, l'intérêt de cette dernière en prendrait un coup.

Mais si la presse profite des largesses des grandes marques...il ne faut pas perdre de vue que c'est parce qu'elle a une puissance considérable ; un magazine de jeu video comme le Famitsu au Japon est une véritable institution et son impact sur les ventes est colossale, de même pour un magazine comme Wired (avec Condé Nast derrière)....ce n'est pas vraiment David contre Goliath & des bons ou de mauvais papiers peuvent faire gagner ou perdre beaucoup d'argent.

C'est exactement la même chose dans l'industrie de la mode où l'on retrouve le même type de relations...mais je peux vous garantir que les pontes de chez LVMH qui font vivre une publication comme Vogue n'en craigne pas moins les réactions d'Anna Wintour à chaque nouvelle collection (voir l'excellent documentaire The September Issue).

Bref une marque toute puissante soit elle financièrement, ne peut pas acheter la domination du marché avec juste de la pub...le succès vient avant tout du produit.

Quant on voit le petit sondage réalisé par Guy Birenbaum en plateau ou une photo d'un amphi comme celle-ci -> http://img.skitch.com/20081229-dmp1w2d57ttf59nxqcm4337a1p.jpg ...ce n'est pas le résultat d'une bête com dont serait tout aussi capable Sony ou Microsoft mais bien parce qu'Apple sa rox sa maman.

Sur ce je vais terminer cette soirée geek devant les derniers Heroes & Fringe.
Aujourd'hui j'ai le mal du vieux geek. Car aujourd'hui j'en ai rien a foutre du google phone et de l'iphone 28G, je ne sais pas me servir de twitter, et je n'ai pas le moindre blog qui parle de tout ça dans mes favoris.

Mais je me rend compte qu'on laisse passer les publications d'un tas de sites qu'on pourrait confondre a de gigantesque panneaux publicitaires pour de l'informatique, de l'info de geek, ou quoi que ce soit de soi-disant intéressant ou important.

Sincèrement ? Avant personne ne s'intéressait a tout ces gadgets. Mais depuis l'iphone on s'attarde sur le moindre gadget éphémère comme a quelque chose de vraiment utile.

Du coup je me suis gâché le plaisir de regarder une ligne jaune et je n'ai même pas fait gaffe a ce qui a été dit sur ce petit millimètre qui sépare la pub de l'info dans ce domaine. Mais merci toutefois de vous attarder sur ce sujet qui fait beaucoup parler dans le monde du jeu vidéo et de l'informatique non-gadget.
Depuis que j'ai lu les - presques mêmes - critiques érronées (à propos d'une innovation de OS 8.0 d'Apple) dans toute la presse spécialisé "MAC" [à l'époque j'achetais 4 revues : Icone, Golden, SVM Mac et une dont j'ai oublié le nom], j'ai compris que , soit :
1- Les journalistes pompent un communiqué de presse qu'ils ont du mal à assimillé.
2- Les communiqués de presse en français sont mal traduit de l'anglais
3- La Démo était mauvaise
4- Les journalistes n'avaient pas testé in-situ le produit
.... etc.
Difficile de croire qu'il n'existe pas un intérêt quelconque à consacrer des unes et des articles à tous ces produits, en prétextant que les journalistes spécialisés sont des geeks seulement très intéressés à ces technologies. Ah oui? Le point commun de tous ces objets, c'est qu'ils représentent des montagnes de pognon, de vente et de contrats publicitaires.

Le jour où l'on verra un article sérieux et a plus forte raison une une dans de grands journaux généralistes consacrée à Linux et ses nombreuses déclinaisons, qui grignote année après année des parts de marché sur les OS des gros comme Microsoft et Apple, le truc geek par excellence et qui n'est pourtant pas qu'un phénomène "underground", il tombera des louis d'or. La différence? Ben...les distributions et l'environnement Linux...sont quasiment gratuits, tout simplement. Pas de montagne de fric, pas de contrats publicitaires, rien. Sans doute pour ça que les journaux ont du mal à s'y intéresser.
Il me semble que vers la fin des années 90, Microsoft avait [tenté de] commercialisé (sans succès) des tablettes.
Vendu exclusivement à la FNAC, elle coutait environ 10 000 F.
Je voulais en acheter une, et le temps de prendre ma décision (ou d'avoir les moyens) elles avaient été retiré du marché.
Le flop a été du à l'utilisation d'un OS spécifique.

Si quelqu'un peut compléter/infirmer/affirmer...
Les méthodes des marques de produits high-tech ne sont pas neuves : ce sont celles que les marques automobiles exploitent avec les magazines spécialisés depuis plus de 50 ans (à peu près depuis la sortie de la DS, me semble-t-il). Pas facile d'écrire des articles, des tests ou des bancs d'essai très indépendants à partir de là. Imaginez un serpent qui se mord deux fois la queue : on teste des produits de marques qui nous prêtent ces mêmes produits, tout en nous finançant via la publicité.

Plus largement, il me semble que toute presse consacrée exclusivement à des produits de consommation s'expose à ce genre de pratiques. Peut-on réellement parler de journalisme à ce moment ? Presse automobile, high-tech, hi-fi, photo, vidéo... Il me semble difficile de concevoir tous ces magazines, qui constituent pour certains des "références" (L'automobile magazine, SVM...) comme quelque chose de fondamentalement différent qu'un catalogue de publicités. Pour avoir été pendant un certain temps, un lecteur fidèle de L'automobile magazine, il est étonnant de repérer des évolutions de long-terme sur les résultats des bancs d'essai : les voitures françaises remportaient quasiment tous les tests jusqu'en 2005 (à peu près) puis les marques étrangères (spécialement allemandes et même italiennes) ont repris le dessus... Quelques beaux cadeaux de ces dernières auront-ils suffi ?

Mais il me semble aussi qu'on peut encore élargir cette question à toute la presse "culturelle" : les journalistes et critiques reçoivent gratuitement les disques, les livres, les DVD, sont invités à de grandes avant-premières, aux générales etc. Ne nous situerait-on pas sur le même type de conflits d'intérêt ?
J'ai trouvé l'émission décevante.

Le choix des invités me paraît trop technophile. Tout le monde était d'accord. 3 sur 4 invités avaient un Iphone. Je trouve ce constat révélateur.
Quand un invité dit : "l'Iphone est révolutionnaire". Personnellement ça m'a amusé. L'invention du téléphone portable est révolutionnaire. L'invention d'Internet et du web est révolutionnaire. L'Iphone est juste une évolution logique de la technologie...

Il n'y avait pas de fan boy d'Apple dans l'émission mais moi j'ai trouvé qu'il manquait un contre-point de vue :
- Apple tout comme Google utilise une stratégie d'enfermement numérique. Apple choisi ou refuse les applications que les développeurs soumettent. Quant à Google, il t'encourage fortement à utiliser ses propres applications (Gmail, Google Map, Youtube, etc) qu'il développe.
- Cela peut aboutir par une oligopole, pas très réjouissant pour le consommateur...
- Quand Guy Birenbaum parle des liens étroits entre la presse technologique et les marques, il est bien seul. Quelqu'un de UFC Que Choisir? ou d'un autre magazine aurait été intéressant d'invité pour avoir un contre-point de vue.
- Comment explique-t-on la multiplication des différents objets technologiques. Il n'y a aucun objet technologique portable à l'heure actuelle qui permet à la fois : de surfer sur le net, regarder un film, écouter de la musique, lire un livre, etc. Pour quelle raison?

Sinon j'ai trouvé Guy Birenbaum très bien.

Voilà cette émission ne m'a pas fait envie d'acheter un Iphone ou un Nexus :)
Bill Gates et Napoléon
Pour l’Américain lambda [en histoire mondiale] « Napoléon » est équivalent à « Hitler »…
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/la-revolution-mobile/

Regardez attentivement ce poste des inrocks.com!
Il est en première page depuis plus d'un mois,présenté comme un article du service actu...Cherchez l'erreur?
Exemple flagrant de journalisme sponsoring!
C'est dommage que vous n'ayez pas posé des questions plus précises. Par exemple sur la pression des annonceurs sur les rédactions. @si relève régulièrement dans les news magasines, les pages de pub pour un produit qui se trouvent en vis-à-vis d'un article "conso" sur le même produit. C'était l'occasion de prendre un exemple. De demander comment ça se passe.

PS : rassurez Gilles Klein (qui est toujours aussi classe), moi aussi, j'emmène mon portable aux toilettes.
Je trouve assez réductrice la manière dont est présenté la compétition entre Apple et Google. La question n'est pas de savoir lequel de l'iPhone ou du Nexus One est le meilleur, mais plutôt quelle entreprise aura la plus grosse capacité à distribuer et vendre du contenu aux possesseurs de smartphones dans les prochaines années. A la différence de l'iPhone, le système d'exploitation du Nexus One, Android, est destiné à être installé sur de nombreux terminaux de différents fabricants. Dans cinq ans, est-ce que l'iPhone à lui tout seul se vendra plus que l'ensemble des smartphones / tablettes / netbooks de la concurrence équipé d'Android ?

En lançant le Nexus One, Google s'offre à mon avis une vitrine pour montrer au grand public de quoi est capable son système d'exploitation et pour le faire connaître. Cela m'étonnerait assez que Google veuille réellement créer un iPhone-killer car il doit aussi éviter de froisser ses partenaires qui hésiteraient alors à installer Android sur leurs appareils (concurrence deloyale). Quel fabricant accepterait d'installer Android sur son terminal s'il sait que Google possède un terminal plus performant, plus attrayant, qui exploite à fond les possibilités d'Android?

D'autre part, Google et iPhone ne sont pas seuls au monde. Nokia est toujours celui qui vend le plus de smartphones dans le monde, suivi de RIM (BlackBerry). Chacun possède son propre système d'exploitation et sa propre plateforme de distribution de contenu. Il ne faut pas oublier Intel (qui équipe certains netbook ou smartphone) qui a lui aussi développé son système d'exploitation pour appareils nomades (Moblin).

En fait, je me demande si l'histoire de l'informatique n'est pas en train de se répéter. Il n'y a pas si longtemps Microsoft a réussi à imposer son système d'exploitation en rendant possible son installation sur l'ensemble des PC, tandis qu'Apple se bornait à sa distribuer le sien sur sa propre architecture. Aujourd'hui, Google applique la même stratégie que Microsoft: dominer le marché, vendre ses logiciels ensuite.
Pour moi, l'annonce de journal télévisé (que vous avez montrée) où les marques ne sont pas nommées alors qu'elles le sont dans le reportage qui suit, est tout simplement une protestation. Le journaliste nous dit: "Voyez ce qu'on m'oblige à vous passer dans mon journal. Le soi-disant reportage que je suis en train d'annoncer est une pub, attention!"
(Ceci dit, je peux me tromper, car je n'ai pas de télé et ne connais pas le positionnement habituel de ce journaliste.)
Une question hors-sujet de l'émission que je n'ai pas encore regardée :
Concernant MerciServicePublic.com évoqué dans ce vite dit, et même en prenant soin de souligner dans la conclusion de votre chronique d'Europe 1son caractère poujado, quel est l'intérêt d'un buzz autour de ce site de merde ?

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