Free : Xavier le vendeur, et l'abbé Niel
Mi-animateur de télé-achat, mi abbé Pierre. Et un zeste de Robin des bois, qui prend aux riches pour donner aux pauvres. Le fondateur de Free, Xavier Niel, ne s'est pas contenté d'imiter les prestations de Steve Jobs, en présentant dans une conférence de presse spectaculaire la nouvelle offre de Free. Il a transformé cette présentation en véritable spectacle hybride, d'un genre inédit. Démontage des ingrédients du "cocktail Niel".
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Derniers commentaires
Tous ces coûts sont évidemment répertoriés sur les forfaits des clients. Oui. Mais sans ces investissements antérieurs, Free n'aurait jamais pu arriver!
Alors, journalistes de toute obédiences, reprenez vos calculatrices, et tentez de comparer ce qui est comparable à la fin!
Pour ces raisons, je suis Orange, Bouygues et SFR mais certainement pas Free!
Enfin, Xavier Niel comparé à Steeve Jobs? M'enfin!!! et l'élégance de Steeve alors!!!!??? Pensez-vous que sa marque de chemise va être dévalisée? ;-)
Ses trémolos dans la voix lors de sa conf de presse en annonçant son forfait RSA sont du pur marketing! et ça s'appelle même du "social business" et ça se pratique partout!
Il n'aura pas un sou.
Un détail qui le différencie de Steve J.
Quand on a du bide, on ne vient pas en chemise blanche.
Il y a là quelque chose de répugnant....
Pourquoi pas des auréoles sous les bras?
Moi ce qui me revolte c'est que TF1 n'en a pas parler de la journee, ni a 13h00 ni a 20h00!
C'est tout bonnement scandaleux!!!
Quand même. J'attends de votre part plus de profondeurs et de recherches, des enquêtes en somme. Sinon, toute proportion gardée, je lis 20minutes et je reçois la même info...
Par exemple, j'aimerais savoir...
-Par quels mécanismes Free fait ses profits?
-Ou encore, quels ont été les moyens, les réseaux pour que Free entre dans ce marché?
-Y a-t-il eu des dessous de tables ou corruptions?
-Pourquoi des abonnés sont-ils insatisfaits du service clientèle?
-Quel est le type de management qui est exercé à l'égard du personnel?
-N'y a-t-il point des délocalisations?
Je vous attends.
Bien à vous.
Quand je pense que j'ai même bossé pour cette chaîne, voir ce que le "journalisme" est devenu alors que j'ai vécu les grandes heures de John Paul Lepers, ca me fait vraiment du mal.
Merci Vincent Glad, grâce à vous je vais faire encore plus d'économies.
Sérieusement je suis stupéfaite de la passion qui entoure ce sujet, dont l'enjeu est de quelques euros par mois, alors que le pouvoir d'achat des ménages est plombé par les prix de l'immobilier (achat ou location) et de l'énergie (notamment l'essence pour les habitants des petites villes et des périphéries qui n'ont pas d'autre choix que la voiture pour aller travailler). Mais apparemment ces sujets-là, qui représentent environ un tiers du budget des familles, n'intéressent personne. En plus, on peut quand même plus facilement se passer de téléphone mobile que de logement (là je sens que je vais passer pour la ringarde du siècle dernier, ou même avant-dernier).
Et si vous regardez bien les journaux/Internet, vous verrez que le cours du pétrole est mentionné au moins une fois par jour dans les news, alors que l'immobilier fait l'objet de plusieurs numéros spéciaux de magazines et journaux divers, sans compter les articles récurrents.
Rassurez-vous donc, vos sujets "ringards" sont toujours ceux qui ont le plus de visibilité; souffrez donc qu'on les occulte le temps d'une journée, pour se réjouir gentiment de ce qui reste une bonne nouvelle.
1. l'inflation des prix du pétrole —dépendante des cours des matières premières- ne se résoud pas par une augmentation de la concurrence. Ce sont plutôt des mesures de realpolitik abjectes qui font font baisser les prix: je ne serais guère surpris si j'apprenais que l'intervention en Libye avait ce genre d'arrière-pensées. Si le prix du pétrole "est mentionné au moins une fois par jour dans les news", c'est aussi parce que son cours est fondamental pour le fonctionnement de toute l'économie mondiale. Il y a aussi d'autres éléments qui entrent en jeu: notamment la taxation à la pompe, le choix d'un urbanisme pro-voiture, etc. Je ne crois pas que l'intervention miraculeuse de la concurrence ferait baisser les prix dans ce marché si particulier.
2. Si l'immobilier fait l'objet de plusieurs unes annuelles des news-magazines, c'est que le public visé est la classe moyenne, et surtout la classe moyenne supérieure (celle que s'arrachent les annonceurs les plus rémunérateurs pour lesdits magazines: luxe, bagnoles, etc.): en gros, il s'agit d'indiquer aux propriétaires quel est la valeur de leur(s) logement(s), de combien ils peuvent augmenter les loyers, et où ils ont intérêt à acheter pour se faire des couilles en or. Rarement la question du mal logement, des tarifs locatifs exorbitants, de la pénurie de l'offre, de la nécessaire régulation du marché (etc.) n'est traité lorsque les magazines font leurs unes sur l'immobilier. Aussi les problèmes quotidiens de coût du logement que rencontrent les Français sont-ils bien plus rarement traités que les questions existentielles que se posent ceux qui désirent investir dans la pierre. Et ils ne font jamais la une.
3. En matière de téléphonie, je ne sais si c'est une bonne nouvelle que cette baisse des tarifs. Pour le consommateur qui vise l'intérêt particulier, certainement. Mais pour le citoyen qui vise l'intérêt général? A-t-on besoin de quatre réseaux différents de téléphonie pour une même population? La baisse des prix de free n'a-t-elle pas des coûts sociaux divers et variés (cf. supra)? Je n'ai pas eu de réponse satisfaisante à cette question jusqu'à présent.
2. Cherchez "immobilier" sur lemonde.fr ou lefigaro.fr ou autres... dites-moi si la question n'est pas abordée plus souvent que celle du prix du mobile (c'était ça la récrimination de base, qu'on parlait trop du mobile par rapport aux vraix problèmes).
3. J'ai eu un aperçu au cours d'une discussion précédente de ce qu'était le prétendu "citoyen qui vise l'intérêt général" : il veut qu'on lui raccorde SA pomme dans la cambrousse pour pas un rond, et tant pis pour les 95% de la population qui souffrent du monopole pourri (tel qu'il était pratiqué en France).
Vous n'avez pas eu de réponse satisfaisante ? Je n'en ai pas eu non plus qui démontre le contraire.
Vu les prix pratiqués pendant des années par 3 grosses boîtes privées (mais, nous dit on, sans "vraie" concurrence, car il est bien connu que la "vraie" concurrence commence à 4...), il n'était pas difficile d'arriver sur le marché pour faire moins cher. Mais est-ce qu'il n'est pas possible de faire mieux ? Plutôt que d'avoir quatre réseaux mobiles à la qualité de réception variable (ici on capte mieux Orange, là bas mieux SFR, etc...), n'avoir qu'un unique réseau qui fonctionnerait partout et tout le temps, qui pourrait se voir déployé dans les zones blanches jugées non rentables où aucun opérateur ne daigne poser d'antenne, et se débarasser de toute considération mercantile pour, plutôt que de chercher à vendre toujours plus, répondre avant tout aux besoins de la population avec des tarifs "sociaux" ? Oui, sans aucun doute.
Très bonne idée... et on pourrait appeler ça, hummmm... les PTT.
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Pour 3, c'est très vrai et c'est assez triste de voir les gens penser avant tout à leur porte-monnaie sans se demander ce qu'il y a derrière. Personne ne s'inquiète trop du sorts des salariés de Free ou même de ses concurrents, tout juste a-t-on parlé un peu des suicides chez Orange sans trop se demander d'où ça pouvait venir.
Je trouve que dans ce fil, tout le monde se plaint du prix de l'essence ; et il y a personne pour se demander que si le prix du jus d'hydrocarbure baissait, quelle serait les conséquences sociales pour les salariés de Total, C'est bien triste.
Vu les prix pratiqués pendant des années par 3 grosses boîtes privées (mais, nous dit on, sans "vraie" concurrence, car il est bien connu que la "vraie" concurrence commence à 4...)
Les trois opérateurs en question ont été condamnés pour entente illicite par le Conseil de Concurrence (une émanation du diable donc).
il n'était pas difficile d'arriver sur le marché pour faire moins cher. Mais est-ce qu'il n'est pas possible de faire mieux ? Plutôt que d'avoir quatre réseaux mobiles à la qualité de réception variable (ici on capte mieux Orange, là bas mieux SFR, etc...), n'avoir qu'un unique réseau qui fonctionnerait partout et tout le temps,
C'est bien connu que quand on veut pas qu'un truc tombe en panne, la meilleure solution c'est d'un avoir qu'un seul exemplaire, issu d'un seul fabriquant et opéré selon des modalités totalement semblables.
qui pourrait se voir déployé dans les zones blanches jugées non rentables où aucun opérateur ne daigne poser d'antenne,
Bref qui respecterait les obligations réglementaires imposées au opérateurs. Zut, comment n'y avait-on pas pensé ?
et se débarasser de toute considération mercantile pour, plutôt que de chercher à vendre toujours plus, répondre avant tout aux besoins de la population avec des tarifs "sociaux" ?
Voilà ; pourquoi laisser les gens téléphoner jusqu'à plus soif alors qu'on pourrait restreindre leur consommation en leur vendant l'essentiel beaucoup plus cher. Et puis aucun opérateur ne va répondre de lui même le mieux au besoin de tarifs sociaux, le gouvernement va proposer un meilleur plan. Heu ...
Oui, sans aucun doute.
Ce soir à minuit, il fera jour, sans aucun doute (puisque je vous le dit)
Comparaison hasardeuse : n'avoir qu'un seul fournisseur ne signifie pas que celui-ci ne va pas avoir d'équipements redondants et diversifiés pour justement prévenir les cas de panne. Il n'y avait pas plus de problèmes avec les lignes France Télécom avant l'ouverture à la concurrence, au contraire même.
Bref qui respecterait les obligations réglementaires imposées au opérateurs. Zut, comment n'y avait-on pas pensé ?
Vous voulez donc dire qu'il faut que le méchant Etat intervienne en faussant la concurrence pour qu'elle ne fasse pas trop de dégâts ? Expliquez donc quand même pourquoi aucun dégroupage, aucun déploiement de 3G n'est effectué dans les zones moins dense.
Voilà ; pourquoi laisser les gens téléphoner jusqu'à plus soif alors qu'on pourrait restreindre leur consommation en leur vendant l'essentiel beaucoup plus cher. Et puis aucun opérateur ne va répondre de lui même le mieux au besoin de tarifs sociaux, le gouvernement va proposer un meilleur plan. Heu ...
Qui a parler de restreindre et de vendre plus cher ? Bien au contraire...
Ce soir à minuit, il fera jour, sans aucun doute (puisque je vous le dit)
Il faudra quand même que les défenseurs de la "concurrence libre et non faussée" expliquent comment, à qualité égale, ils peuvent faire moins cher, sans les économies d'échelle d'un service public, en cherchant à faire du profit, et en devant dépenser des fortunes dans des campagnes de publicité.
Comparaison hasardeuse : n'avoir qu'un seul fournisseur ne signifie pas que celui-ci ne va pas avoir d'équipements redondants et diversifiés pour justement prévenir les cas de panne. Il n'y avait pas plus de problèmes avec les lignes France Télécom avant l'ouverture à la concurrence, au contraire même.
affirmation hasardeuse : les lignes n'était pas utilisées de la même manière et il n'y a pas de mesure de disponibilité avant après. La fiabilité des lignes analogiques n'était pas particulièrement problématique, mais elle est survendue, il y avait des incidents occasionnels.
Vous voulez donc dire qu'il faut que le méchant Etat intervienne en faussant la concurrence pour qu'elle ne fasse pas trop de dégâts ?
Les télécommunications sont un secteur fortement réglementé, il y a même une autorité dédiée. En outre ils utilisent une concession d'un bien public (les fréquence par ex) donc c'est normal qu'il y ait une rétrocession financière.
Maintenant, petit jeu, trouvez un post ou je critique l'existence d'une réglementation contraignante, ou même les obligations que fait porter l'actuelle réglémentation sur les opérateurs.
Expliquez donc quand même pourquoi aucun dégroupage, aucun déploiement de 3G n'est effectué dans les zones moins dense.
Quand vous m'aurez expliqué pourquoi les PTT n'avait toujours pas établi le téléphone dans des bleds paumés au début des années 80. C'est un peu lassant de voir revenir perpétuellement cet argument éculé comme quoi l'ouverture à la concurrence a renversé les priorités géographiques. Quand l'administration a commencé le déploiement du réseau téléphonique commuté, elle a commencé par Paris. ça à toujours été comme ça, public, privé, on commence par les gros bassins de population. Et attention, scoop ! C'est NORMAL.
expliquent comment, à qualité égale, ils peuvent faire moins cher, sans les économies d'échelle d'un service public, en cherchant à faire du profit, et en devant dépenser des fortunes dans des campagnes de publicité.
déjà il faudrait parler d'un service public qui ne cherche pas à faire du profit. Dans la mesure ou il n'y a jamais eu de service public de transport IP, tout cela est assez spéculatif, mais de toute façon le critère ne s'applique pas aux PTTs à l'époque de la téléphonie analogique.
(Vous avez oublié de parler des dividendes).
Une automobile basique, pas chère, sans ces trucs électroniques qui se dérèglent tout le temps, sans les systèmes anti-vol sophistiqués qui vous empêchent de démarrer votre PROPRE voiture. Un frigo dont on puisse changer le joint, pas jeter le frigo à cause du joint, et j'en passe. Mieux qu'une entreprise, faudrait un genre de certification, qui pourrait couvrir plusieurs domaines.
Avis aux créateurs d'entreprise. Par contre, hein, faut qu'ils aient envie de gagner leur vie, pas de faire fortune. Faire fortune en étant raisonnable et honnête, oublie ça, mon vieux.
Donner une vraie info ? Nanméoh, on gagne pas notre blé à faire ça, c'est bon pour les médias participatifs !
Le phénomène n'est plus nouveau (Apple nous en avait mis plein la vue sur la question) et il pose pourtant de grave questions de déontologie dont la très grande majorité des "commentateurs" ignore les tenants et les aboutissants tant ils ont sacrifié leur role de journaliste sur l'autel de leurs rédactions serves et de l'instantanéité de l'information.
Sérieusement, ça ne choque personne de voir TOUS les éditorialocrates et autres prestidigitateurs des JT se transformer, pour l'espace de quelques minutes, en présentateur de télé-achat ??!!
Et pour les forumeurs, ça ne choque personne de discuter des prix d'une marque sur un forum d'un site de critique média ?
Naomi Klein avait bien raison quand elle nous expliquait que l'aboutissement de la multinationale capitaliste, c'est sa marque puisque apparemment, tout le monde assume d'en devenir le VRP et ce malgré quelques sons de cloche différents...
http://youtu.be/hJgQCbRsq-I
Free Mobile : Xavier Niel viré du Grand Journal de Canal +
euh en langage de rue je crois qu'on dirait que Denisot se la pète un peu non ??
nos journaleux ne doutent plus de rien....
A quand une enquête sur l'envers du décor, les conditions de travail ? Des rappels sur les clauses abusives que Free a eu voir a encore, lui qui est si rapide à dénoncer celles de ses concurrents ? Une véritable analyse de l'évolution des télécoms, sans les clichés "ouverture à la concurrence = innovation = bonheur" ?
Le parallèle avec Steve Jobs sur la façon de communiquer est totalement justifié, même si sur les produits, ça n'a rien à voir. L'autre comparaison possible, c'est avec Edouard Leclerc, et cette tendance à réclamer toujours plus de libéralisme pour "redonner du pouvoir d'achat aux gens" en se donnant une image de Robin des Bois, alors que derrière, tout n'est pas si rose.
Il y a peut-être le milieu de la politique qui pourrait être pire.
Steve Jobs il vend (vendait) des machines deux à trois fois plus chères que leurs équivalents d'autres marques, pour vendre un design, un système, presque un mode de vie, en renouvellant chaque gamme de produit tout les ans avec souvent des innovations mineures.
Et ce n'est pas une diatribe anti-apple, si ça plaît à certains, tant mieux, ça les regarde, chacun dépense son pognon comme il le veut.
En ce qui concerne Niel, je ne suis pas naïf au point de penser que son discours sur les pauvres et les opérateurs arnaqueurs est complètement désintéressé, c'est, bien entendu, beaucoup de com' et de stratégie.
Le truc, c'est que, comme ils l'ont fait avec l'internet en leur temps, free accompagne un discours, même si pas totalement sincère, de faits.
Le forfait à 2€, les gens qui n'ont pas beaucoup d'argent vont sûrement être content de le voir arriver.
Puis pour les autres, le coût va effectivement baisser de moitié environ.
Bref, on peut pas enlever au bonhomme son côté "je mets un coup de pied dans la fourmilière", parce que, effectivement, les lignes risquent de bouger dans la téléphonie mobile en France.
Le parallèle est immédiat entre cette conférence et celles de la marque à la pomme : convocation de la presse à la dernière minute, culte du secret entourant les futurs produits, retransmission live, attaque directe des concurrents. Mais cela fait déjà bien longtemps qu’Apple n’est plus le seul à faire du Apple. Google, Facebook et déjà Free il y a quelques mois pour le lancement de la Freebox Revolution s’y étaient mis. C’est simplement la nouvelle façon de communiquer dans le monde des TIC, pour s’assurer une couverture presse à moindre coût et pourquoi pas, un « buzz » sur la toile.
Mais dès les premières secondes, le ton est donné : en guise de prélude, un reportage parodique dans le style des années 50, intitulé « Free contre tous », reviens sur la lutte de free pour obtenir la quatrième licence d’opérateur mobile. Orange, Bouygues, SFR et le gouvernement en prennent chacun pour leur grade. Nul doute que ce micro reportage, taillé pour le web n’en finira pas de buzzer dans les prochains jours.
Ensuite commence la conférence proprement dite. Niel apparaît en maître de cérémonie. Mais à y regarder de plus près les différences avec une conférence Apple apparaissent instantanément : à la froideur millimétrée d’un Jobs, contraste la voix tremblante, hésitante, souvent bafouillante d’un Niel qui semble vraiment l’avoir mauvaise envers ses concurrents et tous ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues. Il vide son sac, présente ses produits, se justifie beaucoup, anticipant les réactions de la presse qui titrera plus tard dans la journée « Forfaits Free Mobile ? Sont ils vraiment si intéressants ? ». Il se targue même d’un « One more thing » à la Steve Jobs, pour présenter ses offres d’entrée de gamme, réponse aux offres « RSA » mises en place par le gouvernement, qu'il accuse de complaisance vis à vis des opérateurs historiques au détriment du consommateur.
Certains y verront une mise en scène de free pour cultiver un rôle d’outsider. J’y vois un entrepreneur français qui détourne sa propre conférence pour régler ses comptes en public. Et ça n’est pas désagréable à regarder.
Je pose la question ouvertement car je n'en ai pas la réponse, mais j'aimerais bien la connaître, et je pense qu'@si pourrait me la donner. Car pour arriver à baisser autant les prix, doit y avoir quand même des fournisseurs et des employés que l'on pressure tout autant, non? Ou peut-être pas, hein, j'en sais fichtrement rien, mais j'aimerais juste savoir, et les syndicats free pourraient vous aider. Après tout, puisque la comparaison avec Apple est de mise, on sait que derrière les keynotes et les produits trop sympas de feu Jobs, il y a plein de sous-traitants abjects en Chine (morts au travail, pollutions, etc.). Qu'y a-t-il derrière la présentation top sympa de Niel?
Maintenant, sur les prix, il ne faut pas se leurrer, si Free peut faire des prix aussi bas et gagner de l'argent, c'est pour une raison simple.
La masse salariale du groupe Iliad est ridicule comparée aux concurents et si j'ose dire de meilleure qualité.
Là où les trois gros opérateurs ont une direction pléthorique de polytechniciens, MBA, enarques avec des bureaux de ministres, Iliad a une structure bien plus légère, avec un patron qui partage son bureau avec le PDG en titre. Idem pour l'équipe technique, les gens qui font fonctionner le tout. Ils sont très peu nombreux mais très compétants, et tout est géré en interne (chez les autres, la grande majorité des équipes techniques sont des prestataires de service). Et la structure de l'actionnariat fait que la pression des actionnaires est plutot innexistante, Niel ayant la majorité absolue
Autre détail qui compte je trouve, c'est les remerciements. Le premier va au directeur technique, Rani Assaf, avec qui les offres ont été montées. D'une, jamais vous ne verrez le PDG d'Orange parler de son dir tech, de deux, le dir tech d'Orange, c'est un polytechnicien qui a fait le gros de sa carrière comme manager, alors que Rani Assaf met toujours les mains dans le cambuis et de trois, dans une entreprise "normale", c'est le marketing et le commercial qui font les offres, sous pression du directeur financier, pas les gens qui font tourner la machine.
Au final, en face de trois groupes dirigés par (et pour) des financiers, soumis à des impératifs boursiers, on a une boite où le gars en charge de la production à son mot à dire dans les décisions stratégiques, où les équipes techniques sont parmi les plus compétentes du secteur, et où les frais de fonctionnement sont les plus faibles. Ca peut difficilement ne pas clasher
PS : je ne bosse pas pour Free, mais faisant partie du microcosme internet/telecom je sais assez bien comment fonctionner les 4 entreprises citées.
Et il reparle du couscous-boulettes ;o))
Mpffff... invité par lémédia pour faire sa promo !
Vais zapper. Rien à battre des portables...
N'y a-t-il rien de plus à dire sur le "buzz" (gratis) précédant l'annonce ? Buzz qui s'est transformé en pages et en minutes dans les journaux papier, radios, et télés ? Sur les similitudes de communication entre Free et Orange aussi bien pour la freebox révolution que pour le mobile ?
Vous n'avez vraiment vu qu'un vulgaire télé-achat ce matin ? Personnellement, je n'ai jamais entendu parler d'un télé-achat qui provoque 4,5 Millions de visiteurs uniques sur le site du produit vendu ...
Bref, un peu déçu ...
J'espère que vous prendrez le temps de regarder un peu plus attentivement ce sujet plutôt que de balancer 3 extraits vidéos avec un commentaire écrit en 10min ...
Niel vient nous prouver que les opérateurs se gavent sur nos forfaits et s’entendent entre eux pour consolider des marges parfaitement exorbitantes. Il ne se contente pas de dénoncer un TRUST, il entreprend d’y mettre fin, sans afficher aucune philanthropie.
Et tout ce que vous trouvez à dire, c’est « mais pour qui se prend-il ? L'abbé Pierre ? On dirait un vendeur de télé-achat » !
10€ le forfait "RSA" chez les opérateurs historiques contre 2€ chez Free : ça fait plus de 80% de marge "bonus" pratiqué sur les forfait sociaux, avec la bénédiction (voire à la demande) du gouvernement. Vous le saviez, avant ce matin ? Ca ne vous démange pas d'en savoir un peu plus là-dessus ?
Qu'il puisse proposer ça sans faire faillite (j'espère pour lui qu'il a bien fait ses comptes)... ça laisse entrevoir à quel point TOUS LES AUTRES ont volé le client de façon éhontée et ça depuis des années. Fameux matelas qu'ils ont dû se confectionner! on peut raisonnablement se demander s'ils vont accepter avec philosophie cette "concurrence libre et non faussée", qu'on nous a pourtant fait attendre bien longtemps.
Si si, il finit sa phrase, il dit : "[...] mes couscous boulettes, sans qui rien n'est possible, ils se reconnaîtront."
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Il n'en reste pas moins qu'il casse les prix.... si qqn déniche l'arnaque du siècle dans les petites lignes (il y a peut être à gratter sous le vernis du "sans engagement"... si ce dernier est accompagné d'une taxe dégressive sur 6 ans comme pour le forfait internet+fixe+TV, ca sent le menottage de clients), tout le monde est preneur de son article mais en attendant, la critique ne vole pas bien haut et cet article ressemble à du remplissage !!!
:)
Après DSK, on nous sert Niel… On se demande si c'est du lard ou du cochon.