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Femmes journalistes et hommes politiques : le fantôme de la "génération Giroud"

L'Express (et sa directrice Françoise Giroud) encourageait-il, dans les années 1970, ses femmes journalistes à séduire le personnel politique pour en tirer des informations ? La question peut paraître incongrue - et datée. Elle a ressurgi en marge des débats sur l'affaire Baupin. Lundi 9 mai sur Europe 1, la journaliste Catherine Nay - souvent désignée comme l'une des journalistes de cette "génération Giroud" - a profité de l'allusion d'un confrère pour s'expliquer.

Derniers commentaires

Le lapsus de Catherine Nay : "On a cheminé dans ce parti... Pardon, dans ce métier." est assez incroyable ! :O :$ :-( Je trouve ça même assez révélateur du très faible recul des journalistes politiques en général vis à vis du Landerneau parisien (distance objet-sujet trop fine donc). Leur traitement n'est d'ailleurs pas encore assez factuel à mon goût. Comme si relater la politique revenait plus à relater la guerre des idéologies (droite vs gauche, débats d'idées plus ou moins stériles) plutôt que celle des priorités (urgences à traiter fonction du nombre de citoyens, analyse de fond des changements de notre société qui réclament de repenser nombre de problématiques, etc.).

Cela expliquerait-il la sur-couverture de certains sujets ? Et pas d'autres ?

Bref. Ne pas trop leur en demander donc. Ou se révolter pacifiquement (cf. Nuit Debout) en se faisant traiter de bolcheviques enragés, +/- à raison, symboliquement (traitement médiatique local vécu) et matériellement (violence policière démesurée).

Le problème c'est que nous ne sommes pas des bolcheviques enragés. Non, nous sommes de gentils bobos, travailleurs, précaires mais bien réalistes et donc utopistes. Ils pourront bien user de tous leurs stratagèmes (et aveuglements) mais nous ne baisserons jamais les bras. Leur temps est compté et ils le savent.
A tout prendre, entre les journalistes qui doivent leurs postes et leurs scoops à leur "belle gueule" et ceux qui les doivent à leur servilité, peut être faut-il préférer les premiers qui ne sont pas liés par diverses alliances.
ça y est ! la France a trouvé un nouveau sujet de débat ...l'élastique, le comportement des politiques(comme si ces gens n'étaient pas des humains "normaux") et des journalistes (même remarque).
On s'enflamme vite en France pour des conneries mais quand il s'agit d'aborder les sujets graves comme l'éducation, le chômage,
les guerres , les famines, l'écologie etc... etc...ça devient chiant et ça n'intéresse plus grand monde.
Peuple superficiel auquel j'appartiens !!! prends une profonde inspiration, ne dis rien, réfléchis quelques minutes à ce qui est important
sur cette terre et qui mérite que tu te passionnes et t'engages.
Et puis encore un conseil, si je peux...
Vas voter la prochaine fois, engage toi dans un syndicat, afin qu'on cesse de te prendre pour une éponge qui s'imbibe quand pleuvent les "scoops" et les recrache à ta manière au bistrot du coin , genre "ils sont tous pourris, tous des voleurs et des corrompus et bla bla bla".
Alors, peut être feras tu changer cette Société ...
et pendant ce temps ce beau pays qui est le tien et le mien s'enfonce lentement, sûrement sans qu'il soit besoin que le niveau des mers monte...

Fatiguant les Français, et peut être aussi fatigués !

René Taquet
L'anecdote dans son ensemble, la subtilité de Gérard Carreyrou, le lapsus de Catherine Nay : hum hum.
On est au coeur de l'ambiguïté de la relation homme/femme, parfaitement symbolisée par l'euphémisme "il faudra être "gentille". Chaque fois qu'une femme est gentille sans guillemets, les guillemets s'affichent automatiquement dans la tête du mec. Cela a donné, au départ, la génération des féministes revêches. Cela a donné, bien sûr aussi, celle des femmes adroites, qui savent promettre sans promettre, qui sont, par ces messieurs, encore plus mal considérées que celles qui se laissent faire. Allumeuses, disent-ils. En fait, chaque fois qu'une femme attend quelque chose d'un homme, elle doit réfléchir à un savant dosage: être gentille (amicale, sympathique) sans allumer dans sa tête les guillemets qui lui attireront ses "faveurs".

Pas oublier que si les femmes doivent composer avec cette ambiguïté, les hommes aussi la manipulent très bien, pour amener les femmes à être plus gentilles, jusqu'à la frontière qui fera dire "elle l'avait bien cherché aussi". C'est tristement évident dans le procès verbal policier où l'adolescente violée par Polanski raconte la progression sournoise qui l'a médusée, puis muselée.
les grandes voix d'Europe 1, c'est quand même le terrain de jeux de vieux radoteurs, imbus d'eux mêmes. C'est une sorte de Muppet Show en plan fixe sur la loge. La plus value de cette émission est proche de zéro. Catherine Ney , quand même........
J'aurais donc du mal à trouver nourrissant ou éclairant, dans cet endroit, un débat précisément sur la place des femmes précisément parce que comme Michèle, elles font le quota.
C'est cela oui, c'est cela oui...
D'abord accuser d ieu qui créa la femme journaliste, en l'occurrence accuser Françoise Giroud d'avoir instiller le péché chez ces femmes qui osent aujourd'hui en accuser les hommes, toujours cet habile tour de main qui renvoie la faute à ceux qui en sont les victimes
Les Protestants sont responsables de la Ste Barthélémy, les Juifs de..., celle qui se fait violer d'avoir provoqué le viol etc etc

A cela, il suffit de voir la carrière, la personne de Françoise Giroud et ce qu'elle fit pour la condition féminine en France pour trouver ridicules ces propos de comptoirs qui l'accusent, comme si l'ignorance pouvait se parer des vertus du savoir en martelant des absurdités.

Mais qui ose encore venir défendre ce médiocre homme politique quan tant de témoignages viennent l'accabler, avec du retard certes mais tous concordants et tous documentés.

Décidément, le machisme politique a réussi à mettre son empreinte sur la pensée française, on s'étonne ensuite qu'en Tunisie ou Algérie, la route soit longue.
Françoise Giroud n'est plus là pour se défendre et il faut sans doute prendre avec prudence les souvenirs de Gérard Carreyrou. J'aimais beaucoup lire les livres et les chroniques de Françoise Giroud . Je trouvais quel écrivait très bien ,un style assez sec qui n'appartenait qu' à elle .
En même temps c'était entre trente et quarante ans ... et s'il existe encore quelques 'allumeuses' , ce genre de comportement n'excuse en rien celui de petits barons qui se prennent pour des coqs de basse cour.
il y dans ces affaies un mélange assez horrible et consternant entre endogamie (politique/journaliste) et aliénation (servitude volontaire) des femmes.
on rabache sans cesse, elles ne peuvent pas parler car elles sont précaires, elles risquent de perdre leur job etc. le dire (et le faire c est a dire se taire pour ne pas perdre son boulot, son poste, sa nomination sur les listes, etc) c est une insulte à sa dignité; a un moment il faut arreter avec ce truc horrible du oui mais tu comprends il faut manger; suivant cette logique, il n y aurait jamais de Huey Newton, de Rosa PArks, de Mandela (vous allez me dire oui mais ce sont des etres extra ordinaires, oui pour ceux la car ils sont connus mais il y a des tas de Mandela, de Rosa PArks inconnu (qui refusent des promotions canapé, ou des patrons racistes). ce truc assez abjecte qui consite à dire "il ne faut pas parler pour ne pas perdre son job, sa nomination, la possibilité d etre sur une liste etc", excusez moi mais c est indigne, point. d autant plus abjecte pour une journaliste comme Catherine Ney, en fin de carrière, sans doute avec un compte en banque bien rempli et qui ne veut pas donner de nom; que ce soit clair, dans mon esprit elle est complice, elle a été victime de la main au cul à l époque, mais en se taisant ainsi elel est complice car si Catherine n ose pas donner des noms, si des députés, des journalistes qui sont au courant se taisent, comment voulez vous que la petite secrétaire puisse oser l ouvrir.
"Sa directrice François girou"

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